12, fin de saison humide dans la touffeur de Toddé

Varan de l'ouest africain - Varanus stellatus
Brousses de Toddé 2019 10 12, 10h14 / @ Photo par Frédéric Bacuez


* Brousses de Toddé et Khant-sud -
12 octobre 2019. 6h35-18h15-
A pied.
Temps : humide, moite, mouillé, collant; sous ciel cotonneux - bref, désagréable au possible... Petit vent d'E/NE bienvenu à partir de 12h.


Ci-contre : ... et ces sataniques cram-cram pour agrémenter la billebaude !
Brousses de Toddé 2019 10 12, 8h23 / @ Photo smartphone Frédéric Bacuez



C'est encore la saison !

Ambiance : des pelouses, des fleurs odorantes, des feuilles vertes aux arbres, et cette moiteur prégnante... Les bousiers sont au boulot (cf. photo en bas de billet). Les euplectes franciscains (Euplectes f. franciscanus) et vorabés (Euplectes a. afer) ont gardé leurs habits d'apparat et se courent toujours les uns après les autres; un coucou didric (Chrysococcyx caprius) chante encore, comme les tchagras à tête noire (Tchagra s. senegalus), eux c'est presque tout le temps; et les outardes de Savile (Lophotis savilei) ne sont pas en reste (cf. vidéos plus bas). Des souimangas à longue queue (Cinnyris p. pulchellus) de tous les plumages et de tous les âges. Une famille de martins-pêcheurs huppés (Corythornis cristatus ssp. galeritus), adulte et progéniture. Et les guêpiers à gorge blanche (Merops albicollis, cf. photo plus bas), omniprésents, se regroupant bruyamment pour le grand départ imminent vers le sud et la ceinture forestière du Golfe de Guinée. On est bien encore dans la saison humide, celle d'après la douzaine d'averses qui ont tant tardé mais arrosé in extremis, un peu, juste sous la moyenne décennale. La bascule saison humide/saison sèche aura lieu le 21 octobre au petit matin, après quelques jours et nuits d'un ultime regain poussif de la mousson, amas nuageux et roulements de tambours jusqu'en Mauritanie, bruines d'arrière-garde : ça en sera fini, de l'humidité, pour au moins neuf mois... 

Les brousses de Toddé après les pluies
2019 10 12,  7h30 et 11h12 / @ Photos par Frédéric Bacuez
Ci-dessus :
vanneau (caronculé) du Sénégal - Vanellus s. senegallus
Brousses de Toddé 2019 10 12, 7h23 / @ Photo par Frédéric Bacuez


Les terriers du renard pâle, une fois de plus désertés

Après une heure trente de marche et d'errances en partie noctambules (6h35-8h) j'arrive aux seuls terriers du renard pâle (Vulpes pallida pallida) que j'ai pu identifier ces dix dernières années dans cette brousse dite de Toddé. Terriers habités puisque lors de ma découverte des tunnels, bien cachés au milieu d'un épais bosquet d'euphorbes sur coteau dunaire orienté nord-ouest, j'y avais joué à cache-cache ou plus précisément à colin-maillard (lampe frontale fatiguée au front) avec un renard, le 2 mars 2018 à l'heure bleue sombre, entre les pieds d'Euphorbia basalmifera avant que l'énigmatique et évanescent animal (on le dit ici une énième fois, il s'agit du "canidé sauvage le moins documenté au monde") ne disparaisse au point du jour. Comme d'habitude, comme toujours, les terriers ont fait long feu, aussi vite creusés comme des trous dans un gruyère que bientôt délaissés, abandonnés aux heureux qui les récupèreront : écureuils terrestres, lièvres de savane, chats sauvages, mangoustes et genettes.... Ce canidé est décidément un infatigable stakhanoviste des tranchées, qui doit passer l'essentiel de sa vie très discrète à creuser, creuser, creuser (tels les Shadoks); pour n'habiter ses abris qu'un certain temps, bien bref; tel un nomade maure avec son barda sans cesse en branle. 

Ci-dessous :
Les tunnels du renard pâle, déjà écroulés et abandonnés...
Toddé 2019 10 12, 8h10-13 / @ Photos smartphone Frédéric Bacuez

Il y a sur les cordons sablonneux du Toddé parmi les plus beaux et denses couverts d'euphorbes de la région. Du (très) mauvais bois comme du baobab, des arbres du coup inutiles donc peu ou pas extirpés de la Nature pour en faire du charbon de court-terme (le court-terme, la Politique projective des Hommes...). Les Euphorbia basalmifera sont en cette mi-octobre toutes feuillues et bien vertes, offrant gîte et couvert à une multitude d'oiseaux et petits animaux aussi peu visibles que le copain renard pâle. En me frayant un passage entre les arbrisseaux tout en évitant d'en casser les branches sous peine de me badigeonner de leur latex particulièrement collant (en baume, bon pour les rhumatismes, bon pour les gencives !), je sais qu'il y a toujours de fortes chances de surprendre quelque phacochère assoupi, de lever des francolins à double éperon, des vanneaux du Sénégal et des oedicnèmes tachards. Lorsque la saison des pluies est à la norme ou dans les temps, ce qui n'est pas le cas cette année, on peut aussi et surtout se battre avec les tentaculaires toiles des néphiles du Sénégal (Nephila senegalensis), les fils des plus solides au monde d'une des plus impressionnantes araignées existante; hélas, quand la saison n'est pas à l'heure, ou pas suffisamment pluvieuse, pas de toile, pas de néphile - en tout cas pas dans notre nord à nouveau puni ces dernières années ! Il faut reconnaître qu'il l'a bien cherché, ce Sahel qui continue de déboiser à tour de bras, dans l'indifférence générale mais les slogans et autres mensonges oniriques qui ne trompent que ceux qui veulent y croire (Ya qu'à ! Faut que !) avec tous leurs idiots organiques qui font florès, suicidaires (et de toutes les peaux).

Le chant du cygne des outardes de Savile

C'est d'ailleurs dans le labyrinthe des euphorbes que j'ai, sur Toddé, le plus souvent tutoyé l'outarde de Savile (Lophotis savilei), jamais pressée de s'éclipser ni précipitamment ni bruyamment, plutôt à pas lents, digne et crâneuse, épiant chacun des moindres gestes de l'importun - ne sait-on jamais, c'est devenu génétique chez ces malheureuses, le bipède devrait être un tueur... En ce mois d'octobre, je vais le vérifier aujourd'hui, les mâles chantent encore, de cette trille sifflotante haut perchée reconnaissable entre toutes dès lors qu'on a appris à l'identifier (cf. vidéos ci-dessous). D'ici une quinzaine de jours, ce ne seront plus que des appels intermittents, brefs mais audibles même de loin, histoire pour les outardes, mâles et femelles, de se faire entendre et géolocaliser par leurs congénères. J'ai compté : sept mâles entendus pour ce 12 octobre, et une femelle observée, un inventaire plus pointu lors des autres sorties sur le périmètre m'ayant permis d'y envisager neuf paires. Bien plus qu'il n'y en avait les années passées avant que Mamadou et ses folies dévastatrices n'abrasent le cordon dunaire de l'autre rive du marigot de Khant-sud, où la plupart des ornithos et leurs guides avaient pour habitude de rencontrer les "canepetières" sans difficulté, depuis la piste même*. Celles qui ont pu s'extraire de l'opération Tabula rasa ont franchi la cuvette et se retrouvent désormais sur ce bout de brousse en sursis, entre marigot (de Khant) et marais (de Toddé). Condamnées à la déréliction. Cernées de toutes parts par la prédation territoriale et la transformation des habitats naturels au nom d'un prétendu Progrès singulièrement (très) personnalisé - et sans contrôle aucun. Le sifflotement ondulé de l'outarde de Savile en chant du cygne, ici et dans tous les Trois-Marigots bientôt à jamais évanoui. Par pertes (poétiques) et profits (matérialistes); sans ruissellement.

* " (...) we continued to an area where Carlos had been seeing the bustard only to find that vast areas had been cleared since his last visit a few weeks ago and we wondered how this would affect our chances of seeing the bird. We spent some time cruising up and down and peering hard under bushes (...) "
- Nik Borrow & Abdou 'Carlos' Lo 

Ci-dessous :
outarde de Savile se rapprochant du point d'eau...
Le chant des mâles d'outarde de Savile - Lophotis savilei
Khant-sud & Toddé 2019 10 12 / @ Photo et vidéos par Frédéric Bacuez


Une fenêtre sur le Khant-sud

Il est impossible d'embrasser l'intégralité des cuvettes marécageuses de chacun des Trois-Marigots. On comprend pourquoi Patrick Triplet et sa suite n'y font leur traditionnel dénombrement sénégaulois du 15 janvier qu'épisodiquement, de façon parcellaire, préférant les espaces dégagés du Grand lac djoudjien (PNOD) et, désormais, on l'a équipée de tours aussi démesurées que le lyrisme onirique de ses/nos hôtes, de Boppu Taré, la toute petite partie revitalisée de la grande cuvette asséchée du Ndiaël (RSAN). Il faut assurément s'armer d'une bonne longue-vue et choisir la moins basse des dunes pour avoir une fenêtre sur les lagons encore libres au milieu de la jungle des typhas qui parasitent insolemment la dépression. De là où j'ai pour habitude de contempler le réveil du soleil derrière les twin towers confrériques de Mengueye Boye, je peux ce matin constater que les anatidés, afrotropicaux comme paléarctiques, n'ont pas encore réintégré leur refuge hivernal : une petite soixantaine de dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et tout de même une trentaine de dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor); nos 'canards siffleurs' sont encore dispersés avec leur progéniture jusqu'au plus profond improbable de brousses y compris du Ferlo dès lors qu'il y a un peu d'eau et d'herbages dissimulateurs (même si en cette saison humide hoquetante la reproduction a du s'avérer plutôt faible). L'absence d'ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiaca, deux sujets sur le marais de Toddé) et guère plus de vingt-cinq oies-armées de Gambie (Plectropterus g. gambensis, comptage Khant plus Toddé) ne disent rien du nombre important de ces deux espèces constaté régulièrement ici comme ailleurs dans la basse vallée dans les semaines qui viennent. Quant aux sarcelles d'été (Anas querquedula) qui voient converger ici les ultimes acharnés de la gâchette fidèles au Ranch de Bango (on se demande bien pourquoi), on est encore loin des quelques milliers d'hivernantes qui froufroutent chaque année à partir de novembre entre Khant et Toddé, au gré de leurs humeurs, des pétarades et autres mécaniques en marche vers le désastre.

D'ici ou de là-bas ? 50 foulques macroules et 14 glaréoles à collier

Nageant sereinement sur les plans d'eau ou en lisière des roselières, une cinquantaine (50) de foulques macroules (Fulica a. atra), éléments visibles d'un stock probablement plus important, prouvent s'il en était encore besoin que l'espèce est bel et bien installée dans le nord du Sénégal. En cette mi-octobre, il s'agirait logiquement de résidentes même si le chiffre (conséquent) peut laisser envisager que des hivernantes du Paléarctique ont peut-être déjà rejoint leurs congénères (des sénégauloises ?!) depuis quelques années ici tropicalisées. Et puis, ce vol passant de quatorze (14) glaréoles à collier (Glareola pratincola ssp. pratincola ou fuelleborni), est-il de sub-sahariennes ou bien de méditerranéennes ? Si les paléarctiques sont maintenant ou presque attendues, croisant et fréquentant momentanément dans notre bas-delta leurs cousines africaines ("races indistinguishable in the wild" décrète le Borrow-Demey : pan pan, alors, comme au bon vieux temps des collectes scientifiques ?), les afrotropicales sont à l'évidence encore présentes dans la région avant que de refluer plus au sud avec la saison sèche. C'est d'ailleurs en octobre-novembre que j'observe le plus de glaréoles, dans le saint-louisien, tiens tiens... Ce genre d'incertitudes quant aux 'races' aurait le don d'énerver l'ami Jérémy, ha ha ha !...

Ci-dessous :
depuis l'unique 'sommet' à l'occident de la cuvette qui autorise d'embrasser le Khant-sud...
2019 10 12, 17h03 / @ Photo smartphone Frédéric Bacuez

Dendrocygnes fauves - Dendrocygna bicolor
marais de Toddé 2019 10 12, 8h42 / @ Photo par Frédéric Bacuez

Le marais de Toddé, noyé, étouffe

Sur le Khant comme sur le Toddé, les couples locaux de grues couronnées (Balearica p. pavonina) font de la résistance. Mais l'aire des pygargues vocifères (Haliaeetus vocifer) dans le bas du marais de Toddé a disparu, son arbre porteur est tombé : les travaux de titan/satan sur le N'Galam voisin, visant à garder l'eau du cours à son plus haut étiage, pour les besoins de l'agro-business à la conquête des Trois-Marigots, maintiennent incidemment le marais à son plus haut niveau aussi, toute l'année. Les arbres morts disparaissent, rongés par l'humidité permanente; et à leur tour les eaux libres se rétractent inéluctablement sous le rouleau compresseur et jamais vaincu des typhas et autres herbacées en pleine colonisation, à l'exclusive de toute autre vie végétale. Le grand oeuvre perturbateur des Développeurs façon-façon, encore et toujours, jusqu'au bout. Jusqu'à l'acte final.

A la mare aux marouettes, les varans le l'ouest africain (Varanus stellatus, cf. photos en haut et en bas de notule) ont revêtu leur plus bel habit écaillé - tout frais tout neuf, le costume ! L'écrin longtemps des plus touffus est hélas toujours plus malmenée par les bûcherons-charbonniers, avec aussi les bovins qui en piétinent allègrement les herbiers au centre du bosquet. Encore aujourd'hui, un délicat tas de bois bien discipliné annonce les suaves senteurs de la meule charbonnière à venir... Et dire qu'à la ville déconnectée du réel, les costumes-cravatés et leurs obligés serviles ne sont jamais en reste pour vanter les mérites nationaux en matière de reboisements et de défense du couvert végétal patrimonial. Par le verbe. Loin du terrain. On s'y salirait le boubou, et les pompes - la Nature, c'est sale, et on ne veut pas y retourner; le démoniaque Maupassant repris par les post-modernistes Ribes et Attali les y encouragerait avec force : "la nature, c'est notre ennemi", prophétisait-il. Quant au 'collaborateur' Toubab d'aujourd'hui, à bout de souffle, il ne peut pas à la fois pondre ses prospectives, entretenir sa pathologie du chiffre progressiste et se coltiner cram-cram, cagnard et poussière - c'est que tout ce beau monde tient à son quant-à-soi, son "indépendance" et ses statuts respectifs ! Et il faut po-si-ti-ver. Encore aveuglé, tôt ou tard en état de sidération.

Ci-dessous :
la meule active du charbonnier, c'est pour très bientôt ! Loin des slogans et de l'onirisme suicidaire des positivistes urbains...
Toddé 2019 10 12, 11h15 / @ Photos par Frédéric Bacuez

Voir aussi sur eBird :
Ebird.org/checklist/S60574585 - Brousses de Toddé
Ebird.org/checklist/S60574700 - Les Trois-Marigots - Premier Marigot

OISEAUX / 82 espèces contactées
MAMMIFERES / 4 + 1 espèces
REPTILES / 2 espèces
AUTRES / 1 espèce

Vu et entendu :
  • Cormoran africain (Microcarbo a. africanusLong-tailed Cormorant), dont sujets sur reposoir d'arbres avec une quarantaine de nids encore actifs
  • Grand cormoran à poitrine blanche (Phalacrocorax -carbo- lucidus, White-breasted Cormorant), 2 + 32 ind. en vol
  • Dendrocygne veuf (Dendrocygna viduataWhite-faced Whistling Duck), 9 ind. en vol matinal par-dessus les brousses + 60 + 1 ind. sur le Khant-sud
  • Dendrocygne fauve (Dendrocygna bicolorFulvous Whistling Duck), 4 + 6 + 14 ind. sur le marais de Toddé (cf. photo ci-dessus) + 6 ind. sur le Khant-sud
  • Ouette d'Egypte (Alopochen aegyptiaca, Egyptian Goose), 2 ind. sur le marais de Toddé
  • Oie-armée de Gambie (du nord, Plectropterus g. gambensisNorthern Spur-winged Goose), 2 + 1 ind. + 3 ind. sur les amas coquilliers + 4 ind. (près du Khant-sud) + 14 ind. (sur le Toddé)
  • Sarcelle d'été (Anas querquedulaGarganey), 45 ind. sur le Khant-sud + 30 ind. sur le marais de Toddé - on attend le reste des troupes dans les prochaines semaines !
  • Tourtelette d'Abyssinie (Turtur abyssinicusBlack-billed Wood-dove), 1 ind.
  • Tourterelle masquée (Oena c. capensisNamaqua Dove)
  • Tourterelle maillée (Streptopelia senegalensisLaughing Dove), 1 ind.
  • Tourterelle pleureuse (du Niger, Streptopelia decipiens ssp. shelleyiAfrican Mourning Collared Dove)
  • Talève d'Afrique (Porphyrio madagascariensisAfrican Swamphen), 1 ind.
  • Gallinule poule-d'eau (Gallinula chloropusEurasian Moorhen), 2+ ind. dont alarme à la mare aux marouettes
  • Foulque macroule (Fulica a. atraEurasian Coot), 50+ ind. sur les lagons dégagés du Khant-sud !
  • Râle à bec jaune (Zapornia flavirostra, Black Crake), surtout entendu
  • Francolin à double éperon (Pternistis bicalcaratus, Double-spurred Francolin)
  • Outarde de Savile (Eupodotis savileiSavile's Bustard), huit sujets au total - 2 ind. mâles chanteurs + cache-cache avec 2 ind qui se répondent + 1 ind. mâle chanteur + 2 ind., entendu et vu + 1 femelle ad. Nettement moins volubiles après 11h
  • Coucal du Sénégal (Centropus senegalensis, Senegal Coucal), 2 ind.
  • Coucou didric (Chrysococcyx caprius, Didric Cuckoo), 1 ind. (encore) chanteur !!
  • Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (Apus affinis ssp. aerobatesWest African Little Swift)
  • Grue couronnée (noire, Balearica p. pavonina, -West african- Black Crowned Crane), paire (2) du marais de Toddé entendue + paire (2) du Khant-sud au pacage (cf. photo ci-après)
  • Oedicnème du Sénégal (Burhinus senegalensis, Senegal Thick-knee), 2 ind.
  • Échasse blanche (Himantopus h. himantopusBlack-winged Stilt), 2 ind. sur lagon saumâtre
  • Vanneau éperonné (Vanellus spinosusSpur-winged Lapwing), 21 ind. au total
  • Vanneau du Sénégal (Vanellus s. senegallus, African Wattled Lapwing), 2 ind.
  • Bécasseau variable (Calidris alpina ssp., Dunlin), 1 à 2 ind., sur lagon saumâtre
  • Chevalier culblanc (tringa ochropus, Green Sandpiper), 2 ind.
  • Chevalier aboyeur (Tringa nebulariaCommon Greenshank), 2 ind. sur lagon saumâtre + 1 + 1 + 1 ind. (Toddé) + 1 ind. (Khant-sud)
  • Chevalier gambette (Tringa t. totanusCommon Redshank), 2 ind. sur lagon saumâtre
  • Glaréole à collier (Glareola pratincola ssp., Collared Pratincole ssp.), vol de 14 ind. au-dessus du Khant-sud
  • Héron cendré (Ardea c. cinereaGray Heron), 2 ind. sur le Toddé dont sujet prenant en chasse un héron pourpré + 1 ind. sur le Khant-sud
  • Héron pourpré (Ardea p. purpureaPurple Heron), 2 ind. dérangés + 3 ind. + 2 ind. + 1 ind. poursuivi par un héron cendré (Toddé)
  • Grande aigrette d'Afrique (Egretta alba ssp. melanorhynchosWestern/African Great Egret), 1 + 1 ind. (Toddé) + 1 ind. (Khant-sud)
  • Aigrette intermédiaire (Ardea intermedia ssp. brachyrhyncha, Intermediate Egret), 1 ind. (Toddé)
  • Aigrette garzette (Egretta g. garzettaLittle Egret), 1 ind. (Toddé) + 1 ind. (Khant-sud)
  • Aigrette à gorge blanche (Egretta g. gularis, Western Reef Egret), 1 ind. (Toddé)
  • Gardeboeuf d'Afrique (Bubulcus i. ibisWestern Cattle Egret), 1 ind. à la mare des marouettes + 3 ind. sous l'arbre aux varans de savane
  • Crabier chevelu (Ardeola ralloidesSquacco Heron), 2 ind. à la mare des marouettes + 3 + 2 ind. (Toddé) + 1 ind. (Khant-sud)
  • Héron strié (Butorides striata ssp. atricapillaGreen-backed Heron ssp.), 1 ind.
  • Bihoreau gris (Nycticorax n. nycticorax, Black-crowned Night Heron), 1 ind. dérangé à la mare aux marouettes + 4 ind.
  • Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus, Glossy Ibis), 1 seul ind.
  • Ibis sacré (Threskiornis a. aethiopucus, Western Sacred Ibis), 1 ind.
  • Pygargue vocifère (Haliaeetus vociferAfrican Fish Eagle), 1 ind. ad. à 17h (Khant-sud)
  • Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus, Short-toed Snake Eagle), 1 ind. comme chaque hiver perché sur son arbre préféré (cf. photo ci-après)
  • Busard des roseaux (Circus a. aeruginosusEurasian Marsh Harrier, cf. photo ci-après), 1 ind. ad. femelle + 1 ind. 1ère AC + 2 ind.
  • Milan noir (Milvus m. migrans, European Black Kite), 1 ind.
  • Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (Upupa epops ssp. senegalensis, West Africa Hoopoe), 1 ind. mâle pupule 
  • Calao occidental (Tockus kempi, Western Red-billed Hornbill), 3 ind. (Toddé) + 1 ind. chante (Khant-sud)
  • Martin-pêcheur huppé (Corythornis cristatus ssp. galeritus, Malachite Kingfisher, cf. photo ci-après), famille : 1 adulte + 2 juvéniles
  • Alcyon pie (Ceryle r. rudis, Western Pied Kingfisher), 1 ind.
  • Guêpier à gorge blanche (Merops albicollisWhite-throated Bee-eater), plusieurs groupes encore présents sur zone
  • Guêpier du Sahara (Merops persicus ssp. chrysocercus / saharaeWestern Blue-cheeked Bee-eater), 4 ind.
  • Barbion à front jaune (Pogoniulus chrysoconus, Yellow-fronted Tinkerbird), 1 ind. chanteur à 14h18+
  • Barbican de Vieillot (Lybius vieilloti, Vieillot's Barbet), 1 ind. chanteur
  • Pic goertan (Dendropicos goertae, African Grey Woodpecker), 1 ind.
  • Pririt du Sénégal (Batis senegalensis, Senegal Batis), 2 ind.
  • Brubru africain (Nilaus a. afer, Brubru), 1 ind.
  • Tchagra à tête noire (Tchagra s. senegalusBlack-crowned Tchagra), 2 ind. chanteurs + 1 ind.
  • Pie-grièche à tête rousse (Lanius s. senatorWestern Woodchat Shrike), 3 ind. seulement
  • Cochevis huppé du Sénégal (Galerida cristata ssp. senegallensisSenegal Crested Lark)
  • Prinia aquatique (Prinia subflava, River Prinia), 2 ind.
  • Cisticole roussâtre/du Nil (de la Côte d'Or, Cisticola marginatus ssp. amphilectusGold Coast Winding Cisticola), 7 ind. entendus et parfois aperçus (cf. photo ci-après) - dont sujet avec agrion dans le bec
  • Cisticole des joncs (du NigeriaCisticola juncidis ssp. uropygialisNigerian Zitting Cisticola), 8 ind.
  • Hypolaïs obscure (Iduna opaca, Western Olivaceous Warbler), 1 ind.
  • Rousserolle des cannes (Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, Senegal Greater Swamp-warbler), 1 ind. chanteur
  • Hirondelle de rivage (Riparia r. ripariaBank Swallow / Sand Martin)
  • Hirondelle rustique (Hirundo r. rustica, Eurasian Barn Swallow), 4 ind. en migration postnuptiale active
  • Pouillot véloce (Phylloscopus collybyta, Common Chiffchaff), 1 ind. entendu
  • Fauvette (passerinette) de Tschusi (Curruca inornata ssp. inornata ou/et iberiaeWestern Subalpine Warbler), 8 à 10 ind.
  • Fauvette sp. (Sylvia sp., Warbler sp.), 2 ind. de type moltonii ?
  • Agrobate menu (Cercotrichas galactotes ssp. minor, African Rufous-tailed Scrub-Robin), 1 ind. (juvénile ?)
  • Souïmanga à longue queue (Cinnyris p. pulchellusBeautiful Sunbird, cf. photo ci-après), 6+ ind.
  • Alecto à bec blanc (Bubalornis albirostris, White-billed Buffalo-Weaver), des nids semblent encore actifs, saison des pluies tardive et décalée oblige...
  • Tisserin masqué (Ploceus vitellinus, Vitelline Masked-Weaver)
  • Tisserin à tête noire (Ploceus m. melanocephalus, Black-headed Weaver, cf. photo ci-après)
  • Travailleur à bec rouge (Quelea q. quelea, Red-billed Quelea), groupe d'environ 12 ind.
  • Euplecte franciscain (Euplectes franciscanus, Northern Red Bishop), 2 ind. mâles en plumage nuptial
  • Euplecte vorabé (Euplectes a. afer, Yellow-crowned Bishop), au total 7 ind. (cinq mâles, deux femelles) - dont sujet mâle poursuivant un sujet femelle + mâle avec femelle
  • Amarante du Sénégal (Lagonosticta senegala, Red-billed Firefinch), 3 ind. (deux mâles et une femelle) + cc (mâle et femelle)
  • Bengali zébré (Amandava subflava/Sporaeginthus subflavusZebra Waxbill, cf. photo ci-après), 4 + 12 ind. (Toddé) + 4 ind. (khant-sud)
  • Bergeronnette printanière (Motacilla flava ssp., Western Yellow Wagtail), 10 ind. + 1 ind. de 1ère AC à l'envol + 1 ind. ad. + 4 + 2 + 2 + 5 ind. + 6+ ind. accompagnant deux bovins
  • Bergeronnette ibérique (Motacilla iberiae, Iberian Wagtail), 2 ind.

Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
  tisserin à tête noire, mâle en plumage nuptial - guêpier à gorge blanche sur le départ
souïmanga à longue queue - bengalis zébrés
cisticole roussâtre - martin-pêcheur huppé
busard des roseaux, femelle - oie-armée de Gambie
grues couronnées avec crabier chevelu, dendrocygne veuf, aigrette garzette
Du Toddé au Khant-sud 2019 10 12 / @ Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Ci-dessus en bas à d. :
phacochères communs 'admirant' un couple de grues couronnées
Khant-sud 2019 10 12 / @ Photo par Frédéric Bacuez


AUTRES :
  • Bousier sp., 2 ind. poussant leur boulette... (cf. photo en fin de billet)
  • Néphile du Sénégal (Nephila senegalensis)
  • Scinque à flancs orangés (Mabuya perrotetii), 1 ind. au pied d'un Euphorbia basalmifera
  • Varan de l'ouest africain (Varanus stellatus, West African Monitor), 2 ind. de très belle taille (cf. photos en haut de billet et ci-après)
  • Phacochère commun (Phacochoerus africanusCommon Warthog), 1 ind. dérangé dans son bain de boue + 1 gros ind. + 3 ind. + 4 ind. (femelle et trois juvéniles, cf. photo ci-dessus)
  • Patas 'singe rouge' (Erythrocebus patasPatas Monkey)
  • Lièvre des savanes (Lepus -microtis- victoriaeAfrican Savanna Hare), 1 + 2 ind.
  • Écureuil terrestre du Sénégal (Xerus erythropusStriped Ground Squirrel), 2 ind. à l'abreuvoir + 1 ind. debout (cf. photo ci-dessous)

Ci-dessous, de haut en bas :
écureuil terrestre du Sénégal sur le qui-vive - varan de l'ouest africain - bousiers sp.
Brousses de Toddé 2019 10 12 / @ Photos par Frédéric Bacuez

* Bango -

  • Lièvre des savanes (Lepus -microtis- victoriaeAfrican Savanna Hare), 1 ind. dans la nuit derrière l'enclave du Ranch de Bango alias Fort Bravo. Courant sur la piste, coincé entre deux rangées de murs de parpaings : le mur de parpaings, la destinée ultime du périmètre !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie photos : le Traquet de Seebohm, du Maroc au Sénégal

Hyaenidae: appel à témoins...

Adieux : vole, maintenant, tonton Aïdara !