29, Toddé côté Khant-sud 2/2 : deux Hérons mélanocéphales mais pas d'Engoulevent du désert

Exactement depuis le gîte déserté de l'Engoulevent du désert
'Avait une belle vue, l'animal; et un bon garde-manger...
Quelque part entre Toddé et le Khant-sud; on sent que ça va cogner !
2019 10 29, 8h44 / @ Photo par Frédéric Bacuez

* Brousses de Toddé, côté Khant-sud -
6h25-18h15-

Météo :
on peut affirmer ici que la saison sèche a commencé, hier, sans protocole ! 23°-37° à l'ombre, un assommoir et un premier vent d'est desséchant - 13 km/h : les feuilles des Euphorbia basalmifera jaunissant à toute vitesse, fanant et tombant sous mes yeux au fil de la journée. Le soleil est tellement vif que rien ne se meut haut dans le ciel, même à l'heure des grands voiliers... Tout cela promet des années terribles pour celles et ceux qui ne veulent pas voir, pas savoir... On ne compte déjà plus, "en ville", les heures chaotiques du coté de l'adduction d'eau et du transport électrique...

Ci-contre : un Busard des roseaux bien matinal. Marigot de Khant 2019 10 29 / @ Photo par Frédéric Bacuez 


Six jours après ma découverte d'un Engoulevent du désert (Caprimulgus aegyptius ssp. saharae) dans les brousses de Toddé, retour sur site pour voir ce qu'il est advenu de l'extraordinaire oiseau (du) sable. Sans trop d'illusions. Sous un soleil de plomb.

Je retrouve le gîte sans aucune difficulté. Intact mais... déserté. A l'évidence délaissé depuis que mes pas ont réveillé, surpris et fait envoler l'engoulevent de son auvent d'euphorbe pionnière. Le vent en témoigne : petit à petit, un linceul de sable poussé par les souffles chauds du nord/nord-est efface les quelques souvenirs de son passage. La quinzaine d'étrons n'a pas été complétée, tous desséchés et en partie avalés par une fine pellicule de poussière blanchâtre. J'ai méticuleusement inspecté les pieds de chacun des buissons d'Euphorbia basalmifera du secteur, consciencieusement fouillé l'ensemble du pourtour de la péninsule qui s'avance au milieu des tannes à nu, un enfer climatique. Et pour ne pas avoir de doutes a posteriori, je suis revenu à la charge à partir de 15 heures, sous le criminel soleil, en sens inverse. Et pour bien faire j'ai même déambulé (titubé ?) entre les euphorbes du plateau, on ne sait jamais. Cherchant plus l'ombre imparfaite que l'oiseau. Hélas rien ni personne; c'était un peu prévisible.

Les oiseaux d'ailleurs ne s'y trompent pas. Passées les neuf heures du matin (je compte large), tout spécialement ce jour, nos amis ne sont pas fous : ils gardent le couvert, tant qu'il en reste; demeurent à la fraîche, les pieds dans l'eau; papotent à l'ombre des herbiers et des roselières. Pire, pour tromper l'abattement au zénith le plus insupportable pour l'Homo broussardeae pedestrii (c'est à dire pas grand monde, de nos jours), même pas un voilier dans le bleu voilé du ciel, soit de 11h à 15h. Pas un pélican, pas une cigogne, pas un grand rapace; c'est pourtant bien leur créneau horaire, et un idéal palliatif à trompe-l'ennui sous l'arbuste souffreteux que le Sahélien n'a pas transformé en charbon de bois.

 Indices (autres, divers et variés)...
Ci-dessus :
dans les environs immédiats du gîte d'un seul et unique engoulevent du désert, déjà reparti vers d'autres sables hivernaux...
Brousses de Toddé 2019 10 29 / @ Photos smartphone Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -


Même les Outardes de Savile (Lophotis savilei) sont peu loquaces, aujourd'hui; si ce n'est pas un signe... Idem pour les Gangas à ventre brun (Pterocles exustus), qui pourraient griller sur place dans leur désert d'amas coquilliers qu'ils affectionnent dans les environs; seulement deux qui filent dans le ciel, leurs gloussements entendus de loin permettant de se retourner et de se faire à l'idée d'affronter la violence lumineuse. Un Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) en petit malin a quitté son tamarinier habituel au coeur du Toddé, systématiquement réquisitionné comme tour de guet hiver après hiver tropicalisé, pour imiter le balbuzard et venir percher entre la tanne et le bas-fond saumâtre; il y fait peut-être plus aéré. A défaut de serpent, il en a peut-être ras-l'estomac de bouffer du Mabuya et/ou du margouillat, tentant une reconversion, et sa survie, dans le tilapia ?

Quoi de neuf chez les petits locataires de "la savane" ? Du coté des passereaux paléarctiques, le même (faible) nombre de Traquets motteux (Oenanthe o. oenanthe) et les mêmes Pie-grièches à tête rousse (Lanius s. senator) que la dernière fois, avec leur plumage et ses couleurs dépenaillés de l'immaturité - pas belles à voir ! Seul nouvel arrivé : un gaillard de Rougequeue à front blanc (Phoenicurus p. phoenicurus). C'est plutôt du coté des Afrotropicaux qu'il y aurait du mouvement, en cours ou imminent : entendre à nouveau le chant des Tourterelles masquées (Oena capensis) illico rentrées du Sahel mauritanien voire des confins présahariens avec le reflux de la mousson. En attendant la réapparition similaire des moinelettes à oreillons blancs (Eremopterix leucotis ssp. melanocephalus), on a le plaisir de rencontrer leurs cousines Moinelettes à front blanc (Eremopterix nigriceps ssp. albifrons), à mon goût plus élégantes, moins brutes de décoffrage. La saison de la reproduction s'achève pour les bâtisseurs : grégaires, les Tisserins à tête noire (Ploceus m. melanocephalus, cf. photo plus bas) se traînent la progéniture qui quémande sans relâche, frétillant des ailes et geignant dans le sillage des parents; les nids abandonnés vont subir les assauts de l'harmattan et de la machette humaine; les mâles perdent déjà de leurs couleurs éclatantes, du noir profond et du jaune étincelant. Après s'être échinés à construire de gigantesques et peu élaborés amas de branchettes et brindilles pour y nicher en colonie, les Alectos à bec blanc (Bubalornis africanus) vont désormais se faire des plus discrets, beaucoup refluant vers des latitudes authentiquement savanicoles. Les symboles aviaires de la saison humide vont nous quitter aussi : le Coucou didric (Chrysococcyx caprius) semble avoir déjà déserté la plus grande partie du bas-delta, en tout cas les adultes ne s'y font plus entendre depuis quelques semaines, même si des jeunes de la saison patientent sagement dans quelques coins de nos brousses avant d'entamer, sans avoir jamais connu leurs géniteurs (en bons coucous ils naissent dans le nid d'autrui !), leur migration intra-africaine, inter-tropicale. La roue du temps tourne; comme le cycle immuablement répété des 'habitudes culturelles' de nos amis ailés... Bienvenue à la grande et longue, très longue saison sèche. Quant aux volubiles incarnations de la remontée du Front Inter Tropical (le fameux FIT annonciateur des pluies), tous les 'vrais' paysans du monde soudanien connaissent ces oiseaux-là et la signification de leur passage haut dans le ciel d'avril-juillet, je parle des Guêpiers à gorge blanche (Merops albicollis), elles se font expressément entendre partout, ces jours-ci; les guêpiers se rassemblent en bandes lâches et voudraient amorcer leur départ postnuptial vers l'hémisphère austral de l'Afrique noire. J'en comptabilise plus d'une centaine d'individus, dans le secteur que j'arpente. En fin de journée, les préparatifs vont bon train, pour certaines de leurs escadrilles; je suis à peu près certain que demain, par ici, le silence sera de retour - sauf si tchagras et outardes gardent le tempo... Seule la noria des camions et autres mécaniques arrogantes qui bousillent les Trois-Marigots au loin continuera son bizness bruyant : en finir avec le chant des oiseaux. Il en va du Progrès.

Ce matin de bonne heure (même pas 7h30), voici l'unique surprise du jour : le vol passant, droit et lourd et en lisière du marigot de Khant-sud, de deux Hérons mélanocéphales (Ardea melanocephala, ) accompagnés par un classique Héron cendré (Ardea c. cinerea, cf. photos ci-dessous). Ces Ardéidés ne sont pas des raretés africaines, entendons-nous, et dans certains pays de l'Afrique orientale ils sont omniprésents, plus encore que nos Hérons cendrés en Europe. Ici en revanche et généralement dans l'Afrique soudano-sahélienne l'échassier n'est pas si fréquent, sujet à des mouvements mal documentés. En tout cas, il se fait épisodique dans la très basse vallée du fleuve Sénégal, essentiellement à la fin de la saison humide et au début de la saison sèche ; nous ne connaissons qu'un seul site hors le Djoudj où il est régulier, il s'agit des mares dites de Barakh, à la pointe nord de la réserve d'avifaune du Ndiaël (RSAN). Le camarade John Wright l'avait pourtant brillamment photographié dans le parc national de la Langue de Barbarie (PNLB) en novembre-décembre 2016. Jamais contacté par l'Ornithondar dans les Trois-Marigots jusqu'à ce jour, si ma mémoire ne flanche pas. 


Ci-dessous :
en haut, deux Hérons mélanocéphales avec un Héron cendré, en vol matinal
en bas, quatre des très nombreuses Oies-armées de Gambie de l'année 2019/2020
Marigot de Khant-sud 2019 10 29 / @ Photos par Frédéric Bacuez


Voir aussi sur eBird :
https://ebird.org/checklist/S61038603
https://ebird.org/checklist/S61038374

OISEAUX / 80 espèces contactées
MAMMIFERES / 3 espèces
REPTILES / 1 espèce
ODONATES / 2 espèces
COLEOPTERES & LEPIDOPTERES

  • Cormoran africain (Microcarbo a. africanusLong-tailed Cormorant), au total 5 ind. en vol passant par-dessus les brousses du Toddé + un minimum de 57 ind. au total au-dessus du Khant-sud
  • Anhinga (roux) d'Afrique (Anhinga r. rufa, African Darter), 1 + 1 ind.
  • Bihoreau gris (Nycticorax n. nycticoraxEurasian Black-crowned Night Heron), 1 ind.
  • Crabier chevelu (Ardeola ralloidesSquacco Heron), 7 ind. stationnés sur le Khant-sud
  • Gardeboeuf d'Afrique (Bubulcus i. ibis, Western Cattle Egret), 12 ind. au total
  • Aigrette à gorge blanche (Egretta g. gularisWestern Reef Egret), 1 ind.
  • Aigrette garzette (Egretta g. garzettaLittle Egret), 1 ind.
  • Grande aigrette d'Afrique (Egretta alba ssp. melanorhynchosWestern/African Great Egret), au total 3 ind.
  • Héron pourpré (Ardea p. purpureaPurple Heron), au total 7 ind. vus
  • Héron cendré (Ardea c. cinereaGray Heron), 1 ind. en vol avec deux Hérons mélanocéphales + 1 ind. en vol + 4 ind. sur le Khant-sud
  • Héron mélanocéphale (Ardea melanocephala, Black-headed Heron), 2 ind. ad. en vol matinal venant du Khant-nord vers le Khant-sud, en compagnie d'un Héron cendré (cf. photos ci-dessus)
  • Dendrocygne veuf (Dendrocygna viduataWhite-faced Whistling Duck), 82 ind. sur le marigot de Khant-sud 
  • Oie-armée de Gambie (du nord, Plectropterus g. gambensisNorthern Spur-winged Goose), au total quelque 42 ind. et probablement plus sur le marigot de Khant-sud et alentours
  • Sarcelle d'été (Anas querquedulaGarganey), 35 ind. sur le marigot de Khant-sud + vol rasant (comme un souffle) de 26 ind. entre Toddé et Khant-sud
  • Balbuzard pêcheur (d'Eurasie, Pandion h. haliaetusOsprey), 1 ind. au-dessus du Khant-sud
  • Pygargue vocifère (Haliaeetus vociferAfrican Fish Eagle), 1 ind. ad. perché sur le marigot de Khant-sud
  • Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus, Short-toed Snake Eagle), 1 ind. femelle perché au-dessus de la tanne en eau (comme un balbu' !)
  • Busard des roseaux (Circus a. aeruginosusEurasian Marsh Harrier), 1 ind. vient régulièrement lever les limicoles sur la tanne en eau avant même lever du soleil (cf. photo ci-dessus) + 4 ind. sur le Khant-sud
  • Francolin à double éperon (Pternistis bicalcaratus, Double-spurred Francolin), 4 ind. près du marigot de Khant + 1 ind. dans le Toddé
  • Talève d'Afrique (Porphyrio madagascariensis, African Swamphen), 1 ind. vu 
  • Gallinule poule-d'eau (Gallinula chloropus, Eurasian Moorhen), 1 ind. entendu
  • Foulque macroule (Fulica a. atra, Eurasian Coot), 2 ind. vus sur le Khant-sud
  • Outarde de Savile (Eupodotis savilei, Savile's Bustard), 2 mâles chanteurs de part et d'autre du marigot de Khant + 3 mâles chanteurs dans la brousse de Toddé
  • Grue couronnée (noire, Balearica p. pavonina, -West african- Black Crowned Crane), 4 ind. - deux cc locaux
  • Jacana à poitrine dorée (Actophilornis africana, African Jacana), 1 ind.
  • Échasse blanche (Himantopus h. himantopusBlack-winged Stilt), 6 ind. essentiellement jeunes, sur la tanne en eau + 7 ind. sur les lagons proches de la digue du Khant
  • Oedicnème du Sénégal (Burhinus senegalensisSenegal Thick-knee), 2 ind. dérangés de leurs fourrés d'Euphorbia basalmifera; cavalent un peu plus loin... + 5 ind. vers la digue du Khant
  • Grand gravelot (Charadrius hiaticula ssp., Common Ringed Plover), 3 ind. + 6 + 6 ind. à l'arrivée, sur la tanne en eau
  • Gravelot pâtre (Charadrius pecuarius, Kittlitz's Plover), 3 ind. sur la tanne en eau
  • Vanneau éperonné (Vanellus spinosusSpur-winged Lapwing), 8 ind. au total aux alentours de la tanne en eau + 10 ind. aux abords du Khant-sud
  • Vanneau du Sénégal (Vanellus senegallus, Wattled Lapwing), 5 ind. aux abords immédiats du Khant-sud
  • Pluvier argenté (Pluvialis squatarola, Black-bellied Plover), 3 ind. en vol circulaire, autour de la tanne en eau
  • Bécasseau minute (Calidris minutaLittle Stint), 4 ind. sur la tanne en eau
  • Combattant varié (Philomachus pugnaxRuff), 1 ind. sur la tanne en eau + 2 ind. sur un lagon du Khant
  • Chevalier gambette (Tringa totanusCommon Redshank), 1 ind. sur la tanne en eau + 2 ind. sur lagon du Khant
  • Chevalier aboyeur (Tringa nebulariaCommon Greenshank), 1 ind. sur la tanne en eau + 10 ind. au total sur le Khant-sud
  • Chevalier stagnatile (Tringa stagnatilis, Marsh Sandpiper), 1 ind. sur la tanne en eau + 1 ind. sur lagon du Khant
  • Chevalier culblanc (tringa ochropus, Green Sandpiper), 1 ind. à l'envol sur le Khant-sud
  • Chevalier sylvain (Tringa glareola, Wood Sandpiper), 4 ind. sur la tanne en eau
  • Sterne caspienne (Hydroprogne caspiaCaspian Tern), 1 ind.
  • Sterne hansel (Gelochelidon n. niloticaGull-billed Tern), 1 ind. 
  • Ganga à ventre brun (Pterocles e. exustus, African Chestnut-bellied Sandgrouse), 2 ind. en vol passant
  • Pigeon roussard (de Guinée, Columba g. guineaSpeckled Pigeon), 5 + 2 ind.
  • Tourterelle masquée (Oena c. capensisNamaqua Dove), un total avoisinant les 10 ind.
  • Tourterelle maillée (Streptopelia senegalensis, Laughing Dove), 4 + 2 ind.
  • Tourterelle pleureuse (du Niger, Streptopelia decipiens ssp. shelleyi, African Mourning Collared Dove)
  • Tourtelette d'Abyssinie (Turtur abyssinicusBlack-billed Wood-dove), 1 ind.
  • Engoulevent à longue queue (Caprimulgus climacurus, Long-tailed Nightjar), 1 ind. sur la piste d'accès à la digue du Khant + 1 ind. chanteur à la cime d'un arbre (6h31)
  • Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (Apus affinis ssp. aerobatesWest African Little Swift)
  • Martinet pâle (Apus pallidus ssp., Pallid Swift), 1 égaré ?
  • Guêpier nain (Merops p. pusillusLittle Bee-eater), 1 seul ind. ! Comme dans la plaine de crue en début de mois...
  • Guêpier à gorge blanche (Merops albicollisWhite-throated Bee-eater), c'est bientôt l'heure du départ... en zone de brousse 62 ind. au total, très dynamiques (en trois groupes lâches de 2 + 10 + 1 + 40 sujets) + 42 ind. aux abords du marigot de Khant-sud (10 + 16 + 14 +2 sujets)
  • Guêpier du Sahara (Merops persicus ssp. chrysocercus / saharaeWestern Blue-cheeked Bee-eater), 1 ind.
  • Calao occidental (Tockus kempi, Western Red-billed Hornbill), 2 ind. + 3 ind. aux abords du Khant
  • Barbican de Vieillot (Lybius vieilloti, Vieillot's Barbet), 1 ind.
  • Cochevis huppé du Sénégal (Galerida cristata ssp. senegallensisSenegal Crested Lark)
  • Moinelette à front blanc (du Sahara, Eremopterix nigriceps ssp. albifrons, Saharan Black-crowned Sparrow-lark), 4 ind.
  • Hirondelle de rivage (Riparia r. riparia, Bank Swallow / Sand Martin), quelques ind. seulement
  • Hirondelle rustique (Hirundo r. rusticaBarn Swallow), 3 ind. en vol passant
  • Hirondelle de Guinée (Hirundo l. lucida, Red-chested Swallow), 2 ind. sur le Khant-sud
  • Bergeronnette grise (Motacilla a. alba, White Wagtail), 1 ind. entendu près de la digue du Khant
  • Bergeronnette printanière (Motacilla flava ssp., Blue-headed Wagtail), 3 ind. en brousse + 35 ind. au minimum sur les coteaux herbacés du marigot de Khant-sud
  • Bergeronnette ibérique (Motacilla iberiaeIberian Wagtail), 1 ind. sur la tanne en eau
  • Rougequeue à front blanc (Phoenicurus p. phoenicurus, Common Redstart), 1 ind. mâle ad.
  • Traquet motteux (Oenanthe o. oenanthe, Eurasian Northern Wheatear), 1 ind. en brousse
  • Cisticole des joncs (du NigeriaCisticola juncidis ssp. uropygialisNigerian Zitting Cisticola), 2 ind. paradent
  • Cisticole du désert (Cisticola aridulus, Desert Cisticola), 2 ind.
  • Prinia modeste (Prinia subflava, Tawny-flanked Prinia), 2 ind.
  • Pouillot fitis (Phylloscopus t. trochilus ou t. acredulaNorthern/Willow Warbler), 1 ind. dans un tamarinier ombrageux, aux heures les plus chaudes, en compagnie d'un souimanga et de tisserins
  • Fauvette grisette (Sylvia c. communisCommon Whitethroat), 2 ind. ensemble près du Khant-sud
  • Fauvette (passerinette) de Tschusi (Curruca inornata ssp. inornata ou/et iberiaeWestern Subalpine Warbler), au total 5 ind. en brousse + 6 ind. à proximité du Khant-sud
  • Pririt du Sénégal (Batis senegalensis, Senegal Batis), 2 ind.
  • Souïmanga à longue queue (Cinnyris p. pulchellus, Beautiful Sunbird), au total 3 ind. femelles ou/et internuptiaux
  • Pie-grièche à tête rousse (Lanius s. senator, Western Woodchat Shrike), 4 ind. tous jeunes sujets
  • Tchagra à tête noire (Tchagra s. senegalus, Black-crowned Tchagra), 1 ind. chanteur (en brousse) + 3 ind. (aux abords du marigots du Khant)
  • Alecto à bec blanc (Bubalornis africanus, White-billed Buffalo Weaver), 8 + 5 ind.
  • Tisserin vitellin (Ploceus vitellinus, Vitelline Masked-Weaver)
  • Tisserin à tête noire (Ploceus m. melanocephalus, Black-headed Weaver), dont troupe de 120 ind. accablés par la touffeur du jour... (cf. photo ci-après)
  • Travailleur à bec rouge (Quelea q. queleaRed-billed Quelea), 5 ind.
  • Bengali zébré (Sporaeginthus subflavusZebra Waxbill), vol passant de 15 ind.

AUTRES :

  • Phacochère commun (Phacochoerus africanus, Common Warthog), 2 ind. (boisements près du marigot de Khant-sud) + 3 ind. passant à moins de douze mètres de moi + 4 ind. revenant de boire au marigot
  • Lièvre de savane africaine (Lepus -microtis- victoriaeAfrican Savanna Hare), (1 ind. près du Ranch de Bango à la nuit) + 1 ind. aux environs du marigot de Khant-sud + 1 ind. dans le bush
  • Ecureuil de Geoffroy (Euxerus erythropusStriped Ground Squirrel), 2 - dont sujet actif observé, immobile sur mon siège-trépied, jusqu'à moins de 4 mètres de moi 
  • Scinque sp., 1 ind. à la queue interminable
  • (Petit) Monarque africain (Danaus chrysippus ssp. chrysippusCommon Plain TigerLesser WandererQueen Butterfly, 'African Queen'), très nombreux ind.
  • Papillon genre Citron, 1 ind.
  • Cétoine sp., 1 seul ind. !
  • Coléoptères sp.
  • Odonates divers
  • Lépidoptères divers

 Jaune soif...
Les tisserins (Ploceus melanocephalus) halètent, le bec ouvert
Euphorbes et jeune baobab vont perdre toutes leurs feuilles en un rien de temps - c'est l'automne tropical !
Amas coquilliers, une Histoire et la genèse des Trois-Marigots...
Brousses de Toddé 2019 10 29 / @ Photos par Frédéric Bacuez

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