Galerie photos : le Traquet de Seebohm, du Maroc au Sénégal


* Du Haut-Atlas marocain au Sahel sénégalais
Moyenne vallée du fleuve Sénégal : forêt de Bokhol et berges de la Doué -

Pour accompagner deux remarquables articles de Bram Piot sur le Traquet de Seebohm (Oenanthe seebohmi, Seebohm's Wheatear), un passereau typique des montagnes de l'Atlas (Maroc, Algérie) hivernant dans la région sahélienne (Mauritanie, Sénégal et Mali) :
Status & Distribution of Seebohm’s Wheatear in Senegal / Part II
par Bram Piot, in Senegal Wildlife 2019 02 23
Identification of Seebohm’s Wheatear in Senegal / Part I
par Bram Piot, in Senegal Wildlife 2019 02 17

Une petite galerie comparative, par Jérémy Calvo et Frédéric Bacuez... 
(d'autres photos sont aussi dans les deux articles sus-cités)

A gauche, en mode nuptial (MAROC)... A droite, en mode internuptial (SENEGAL)...
En haut de notule :
à g., Traquet de Seebohm, mâle adulte nuptial, plateau de l'Oukaïmeden, Haut-Atlas (Maroc)
2018 04 24, 19h11 / Courtesy © photo par Jérémy Calvo
à d., Traquet de Seebohm, mâle internuptial, forêt de Bokhol, moyenne vallée du fleuve (Sénégal)
2018 01 5, 8h28 / © Photo par Frédéric Bacuez
Ci-dessous de haut en bas, colonne de gauche (MAROC) :
mâle nuptial, l'Oukaïmeden 2018 04 24, 19h48 / Courtesy © photo par Jérémy Calvo
mâle en mue nuptiale, l'Oukaïmeden 2018 04 24, 18h05 / © Photo par Frédéric Bacuez
femelle nuptiale, l'Oukaïmeden 2018 04 24, 18h04 / Courtesy © photo par Jérémy Calvo
femelle nuptiale, l'Oukaïmeden 2018 04 24, 18h00 / Courtesy © photo par Jérémy Calvo
femelle, l'Oukaïmeden 2018 04 24, 18h07 / © Photo par Frédéric Bacuez
Ci-dessous de haut en bas, colonne de droite (SENEGAL) :
mâle internuptial, forêt de Bokhol 2018 01 5, 9h53 / © Photo par Frédéric Bacuez
mâle internuptial mais déjà plus avancé, forêt de Bokhol 2018 02 12, 13h06 / © Photo par Frédéric Bacuez
mâle 1er hiver ?, berge de la Doué 2015 12 4, 7h54 / © Photo par Frédéric Bacuez 
mâle internuptial, forêt de Bokhol 2018 01 5, 9h56 / © Photo par Frédéric Bacuez
mâle internuptial mais déjà plus avancé, forêt de Bokhol 2018 02 12, 12h37 / © Photo par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -


Ci-dessus:
à g., biotope printanier du Traquet de Seebohm sur le plateau de l'Oukaïmeden, Haut-Atlas, Maroc (fin avril)
2018 04 24, 18h56 / © Photo smartphone Frédéric Bacuez
à d., biotope hivernal du Traquet de Seebohm dans la forêt de Bokhol, moyenne vallée du fleuve, Sénégal (décembre)
2015 12 2, 14h30 / © Photo par Frédéric Bacuez

Lire aussi sur Ornithondar :
Sur la Doué, un pluvian d'Egypte et un Traquet de Seebohm, 2015 12 5
Kooya : Prinias à front écailleux (diéri), Traquets de Seebohm et du Groenland (walo), 2018 01 6

Nota : sur la base d'une communication de B. N'DaoGérard Morel & Francis Roux avaient beau dire en 1973 que le Traquet de Seebohm était "l'espèce la plus répandue en hiver dans la région de Podor"; Peter Browne pouvait en remettre une couche en affirmant en 1982 que 50 000 sujets (à la louche ?) de ce traquet nord-africain hivernaient à l'orient du sud-ouest mauritanien; et, last but not least, les équipes de Marc I. Förschler (2008) puis de Paul Isenmann (2010) pouvaient circonscrire sa zone d'hivernage, grosso modo entre 15°-18°N et au moins jusqu'au 9°W à l'orient, on ne peut pas dire aujourd'hui que le passereau atlasique court les sols nus entre Walo et Diéri sénégalais ! En effet il faut déjà atteindre la moyenne vallée à l'est de Dagana pour espérer en débusquer quelques uns. Bram Piot ne perdrait pas son temps, fort précieux et hyperbooké (les tropiques sont trompeuses !), à se fendre de deux billets sur l'oiseau s'il était aussi fréquent qu'un Quelea ou un moineau doré, ou même qu'un banal traquet motteux. Quoique, de ce coté-là, amusez-vous à chercher (et différencier) le groenlandais (Oenanthe oenanthe leucorhoa) au milieu des trois fois Oenanthe ! Bref, le Seebohm est tout de même un Graal local, d'autant que ce "Berbère" a l'art de tomber le burnous aussitôt qu'il nous arrive de ses hauts-plateaux alpestres du Maghreb (Haut et Moyen-Atlas au-dessus de 1500 m, peut-être Djebel Saghro, quelques sites du Rif et les monts Debdou, au Maroc; Djurdjura et Aurès, en Algérie)... Probablement overlooked dans le pays de la Teranga hivernale, où les innombrables transis d'oiseaux sont peu préparés (sic) à reconnaître ces petits choses post-nuptialement décolorés, surtout s'il sont jeunes, même mâles, a fortiori de sexe féminin. En tout cas, Bram relève dans son second article la faiblesse des mentions d'Oenanthe seebohmi dans ses quartiers d'hiver préférés, notre Sahel authentique (début novembre-fin mars), d'autant que les ornithos ne s'aventurent guère au-delà de... Podor, vers l'orient (et cela ne va pas s'arranger). Pour pallier cette médiocre pression d'observation, les données sénégalaises d'Ornithondar (avec celles de Senegal Wildlife en janvier 2018, sur trois sites du Kooya, de Bokhol et de Gamadji Saré) ainsi que les mauritaniennes de Birding for a Lark, le blog de notre regretté camarade Robert Tovey sont rapportées par Bram dans ses deux articles. Illustrés de quelques photos prises, entre autres, par Jérémy Calvo et moi-même. Au Maroc et au Sénégal.

Ci-dessous :
Bram Piot dans la forêt de Bokhol
2018 01 5, 8h51 / © Photo smartphone Frédéric Bacuez

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