6, un œil sur les dorures du Ndiaël: pipits rousselines et locustelle tachetée, un aigle botté de la forme sombre
Locustelle tachetée - locustella n. naevia Près du Nyeti Yone 2018 01 6, 17h56 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* N2, Richard-Toll/Ross Bethio. Réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN)-
Samedi 6 janvier 2018.
En voiture et à pied.
Avec Bram Piot [Senegal Wildlife] et Filip Verroens [Natuurpunt, Belgique] / Part. 6.
En lien avec:
4-7, Ornithondar et Senegal Wildlife: 3 jours dans la moyenne vallée - l'essentiel du carnet..., par Frédéric Bacuez in Ornithondar 2018 01 16
Northern Specials (Part II), par Bram Piot in Senegal Wildlife 2018 01 28
Ci-dessus: lumières dorées et ombre portée sur le 'désert' du Ndiaël (RSAN)
2018 01 6, 17h14 / © Photo smartphone Frédéric Bacuez
Nos rapaces-à-nous dans leur Ndiaël...
Je me dis toujours combien ces contrées seraient (encore plus) dévitalisées s'il n'y avait pas dans leurs cieux nos rapaces-à-nous, j'entends ceux d'Europe. Surtout depuis qu'on s'est mis à les protéger, in extremis, comme ce fut laborieux, après leur avoir mené la vie dure, sans pitié. Malgré les ornithologues, quelques lois tardives, et la police environnementale qui ne passe pas sa vie professionnelle vautrée sur une chaise ou dans les ateliers de réflexion. Car ici, où sont passés leurs circaètes bruns (circaetus cinereus) et de Beaudouin (circaetus beaudouini), les aigles martiaux (polemaetus bellicosus) et ravisseurs (aquila rapax), les bateleurs (theratopius ecaudatus), les gymnogènes (polyboroides typus) et j'en passe ? Les sécheresses de la fin du siècle passé, je veux bien imaginer - quoique... Mais cela ne suffit pas à expliquer leur disparition. Les arbres, ou plutôt l'absence d'arbres protecteurs et sécurisants, voilà le manque, j'en suis persuadé; tous raccourcis menu comme des bonsaïs, perpétuellement émondés, malmenés, déchirés, blessés, arrachés, déchiquetés, décapités, arasés, ça oui, cela saute aux yeux, encore faut-il sortir de la cité... On comprend alors, très vite, à moins d'avoir été coupé du monde vivant dès ses premiers vagissements, que durant ces trente à cinquante dernières années les oiseaux de proie de cette Afrique n'ont jamais pu mener à terme une ponte, une couvée, une nichée... On ne voit jamais une aire, très rarement un nid, ou alors au plus haut d'un pylône à haute tension, c'est tout dire - et oui, c'est tout bête: il faut un endroit, pour pondre et couver, pour avoir des poussins puis une relève générationnelle, chez les oiseaux aussi. Voilà la seule explication raisonnable qui tienne. Comme pour les vautours bientôt, après cette ultime lignée que nous voyons encore évoluer par ici, dont la disparition bientôt sera expéditive, comme un crash de bourse, du jour au lendemain: dans quelques années les nécrophages actuels mourront de leur belle mort, au meilleur des cas, si les décérébrés du cru ne se mettent pas à tout empoisonner pour éliminer les insupportables prédateurs que sont les renards et les genettes. La mort sans descendance. Quelques uns des Hommes plus observateurs et concernés que la masse progressiste s'en étonneront, éventuellement; la plupart ne s'en apercevront même pas. Et s'y feront fort bien. Comme pour le reste. Les yeux rivés sur leur nombril. Et les joies du smartphone. Épidermes confondus, mondialisés.
Aujourd'hui dans le Ndiaël et sa périphérie, ce sera donc un (1) aigle botté (hieraaetus pennatus) de la forme sombre (cf. photo ci-dessous au centre), plus fréquente en Afrique occidentale que la forme claire mais beaucoup moins documentée faute d'observateurs suffisamment avertis; cinq (~5) circaètes Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus), le grand chasseur méditerranéen de reptiles (cf. photos ci-dessous) qui dans ses quartiers d'hiver nourrirait un faible pour les gros lézards tels que le varan de savane (varanus exanthematicus); sept (~7) busards des roseaux (circus a. aeruginosus), le rapace eurasien le plus commun dans la vallée du fleuve Sénégal en hiver tropicalisé (avec le milan noir), pour le moment favorisé par la nouvelle configuration hydro-agricole de la région; un (1) seul busard cendré (circus pygargus) en revanche, que je trouve nettement moins fréquent qu'il ne l'était il y a dix ans - je ne saurais dire plus et pourquoi; deux (2) faucons crécerelles (falco tinnunculus), jamais très commun non plus, ces deux dernières espèces connaissant tout de même un (nouveau) déclin récent de leurs effectifs dans l'Europe phytosanitaire chère à nos représentants politiques de la chimie toute-puissante - on s'en fout des oiseaux, et longue vie aux cancers qui vont pourrir l'existence de la chère progéniture humaine ! Au nord du Ndiaël, ces rassemblements de plusieurs dizaines de milans noirs (milvus m. migrans), dont une jolie pompe d'une soixantaine (~60) de sujets, me paraissent un peu précoces mais pas anormaux.
Aujourd'hui dans le Ndiaël et sa périphérie, ce sera donc un (1) aigle botté (hieraaetus pennatus) de la forme sombre (cf. photo ci-dessous au centre), plus fréquente en Afrique occidentale que la forme claire mais beaucoup moins documentée faute d'observateurs suffisamment avertis; cinq (~5) circaètes Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus), le grand chasseur méditerranéen de reptiles (cf. photos ci-dessous) qui dans ses quartiers d'hiver nourrirait un faible pour les gros lézards tels que le varan de savane (varanus exanthematicus); sept (~7) busards des roseaux (circus a. aeruginosus), le rapace eurasien le plus commun dans la vallée du fleuve Sénégal en hiver tropicalisé (avec le milan noir), pour le moment favorisé par la nouvelle configuration hydro-agricole de la région; un (1) seul busard cendré (circus pygargus) en revanche, que je trouve nettement moins fréquent qu'il ne l'était il y a dix ans - je ne saurais dire plus et pourquoi; deux (2) faucons crécerelles (falco tinnunculus), jamais très commun non plus, ces deux dernières espèces connaissant tout de même un (nouveau) déclin récent de leurs effectifs dans l'Europe phytosanitaire chère à nos représentants politiques de la chimie toute-puissante - on s'en fout des oiseaux, et longue vie aux cancers qui vont pourrir l'existence de la chère progéniture humaine ! Au nord du Ndiaël, ces rassemblements de plusieurs dizaines de milans noirs (milvus m. migrans), dont une jolie pompe d'une soixantaine (~60) de sujets, me paraissent un peu précoces mais pas anormaux.
Ci-dessous:
circaète Jean-Le-Blanc et aigle botté de la forme sombre
Ndiaël 2018 01 6, aprem' / © Photos par Frédéric Bacuez
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Pipits, locustelle et serins à croupion blanc...
Dans les immensités steppiques, on pourrait y rencontrer si l'on est chanceux (ou opiniâtre) quelques courvites isabelles (cursorius c. cursor) et sirlis du désert (alaemon a. alaudipes); ce ne sera pas le cas en cette fin de journée pour une fois clémente avec les visiteurs de la rudoyante réserve du Ndiaël, aussi discrets ici que l'est sa faune relictuelle... Ciel bleu, presque bleu; pas de vent donc pas de sables, ni chassés ni suspendus; la visibilité autorise le regard lointain. Outre les saisonnières alouettes calandrelles (calandrella brachydactyla ssp.), on se satisfera des classiques moinelettes à oreillons blancs (eremopterix leucotis ssp. melanocephalus) à défaut de celles à front blanc (eremopterix nigriceps ssp. albifrons), pourtant plus déserticoles - et plus belles que les cousines du jour. Ici et là une pie-grièche (méridionale) du désert (lanius -meridionalis- elegans ssp. elegans), bien en évidence au sommet d'un de ces rarissimes arbustes qui cassent un peu l'horizon sans borne; et l'immanquable traquet motteux (oenanthe o. oenanthe). Petite attention aux pipits rousselines (anthus campestris) qui trottinent sur les veines herbacées et arborées du désert (cf. photos ci-dessous). Un arrêt au milieu de nulle part tandis qu'au loin un improbable taxi-brousse antédiluvien passe en trombe, poursuivi par son nuage de particules: le trio se disloque et chacun part dans une direction différente pour un court transect d'une demi-heure... qui n'offrira guère plus de trouvailles qu'en voiture... Il faut redevenir humble et peu exigeant, dans ce Sahel minimaliste - personnellement, j'aime cette économie-là... Du moment que les Hommes, leur Progrès et sa bruyante furie gardent leur distance...
A l'extrémité sud du Nyeti Yone, on marche à nouveau, cette fois à travers les herbiers, pour atteindre les bourrelets boisés qui enchâssent la rivière. Dans ces belles prairies entre le cours d'eau et Boppu Taré, la petite mare, il y a toujours de nombreux estrildidés et petits granivores qui profitent ici d'une diversité herbacée partout dans le Sahel dramatiquement appauvrie suite à l'implacable destruction de la flore la plus fragile par le bétail domestique. A cet endroit, toutes sortes de strates herbacées. A chacune son ou ses espèces: ce soir, ce sont les serins à croupion blanc (crithagra leucopygia ssp. riggenbachi) qui dominent; il y a une volée qui compte pas moins de quatorze (14) individus. Un peu plus loin, quelques arbustes sur une zone encore humide: voici une (1) locustelle tachetée (locustella n. naevia) qui s'extirpe des herbages et se dérobe dans la végétation; le temps tout de même de grimper dans un arbuste pour repérer l'intrus qui a osé la déranger dans son coin reculé (cf. photos ci-dessous et en haut de notule)... Autrement plus que l'autre espèce de locustelle hivernant dans le bas-delta sénégalais (locustella l. luscinioides), et bien que furtive comme toutes les paludicoles, locustella naevia se laisse en général observer quelques instants avant de disparaître, ce qui facilite son identification. Sa curiosité est peut-être plus grande que chez les autres 'fauvettes' et 'rousserolles' du marais; elle est surtout la moins inféodée au milieu humide stricto sensu. Car on peut rencontrer la locustelle tachetée, surtout aux passages migratoires, au voisinage de simples rigoles et même dans les friches arbustives; je l'ai trouvée en France à près de 1400 mètres d'altitude sous le col de la Colombière, en Haute-Savoie, stationnée dans un alpage en cours de colonisation par les aubépiniers.
Ci-dessous:
deux pipits rousselines (16h48-49) et une locustelle tachetée (17h56-57)
De la steppe herbacée sèche aux herbiers humides des rives du Nyeti Yone
Réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN) 2018 01 6 aprem' / Photos par Frédéric Bacuez
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Là où bouchonne (encore) le Nyeti Yone...
Au royaume des envolées lyriques, on dira que le Nyeti Yone est au Sénégal ce que l'Okavango est au Botswana - on ne se moque pas: la rivière s'échappe du lac de Guiers et creuse son sillon sur moins de trente kilomètres pour s'évanouir dans une vaste dépression appelée cuvette du Ndiaël. Très longtemps vidée de son eau pour des exigences fort contestables d'agriculture intensive, la rivière n'alimentait plus ni la grande ni la petite des mares de ladite cuvette rapidement convertie en chott désertique, à l'image de l'Iriki marocain ou de tant d'autres lagunes saisonnières assoiffées par les délires humains. Depuis quelques années, très laborieusement, les tentatives de remettre en eau le Nyeti Yone ont enfin l'air de se concrétiser, même si en bout de course un ultime verrou d'accumulation limoneuse empêche encore l'eau de se déverser abondamment dans le Ndiaël afin de lui rendre ses lustres d'antan - ainsi que sa faune aviaire qui en fit la gloire et lui valut inscription au registre de Ramsar des zones humides d'importance internationale.
On suit la sente des phacochères (phacochoerus africanus) pour trouver l'accès à l'eau du Nyeti Yone; sauf que nous, nous devons nous courber. Nous surprenons trois de ces suidés dans leur sommeil, à la fraîche d'une litière sablonneuse, entre les racines d'un salvadora persica; disons que nous ne les avons pas vus et qu'ils déboulent dans notre dos pour fuir dans la plaine. De toute façon, c'est leur heure: nous en observerons sept (1 + 6) quasiment au crépuscule (18h45-50), au beau milieu de la steppe, en partance pour des pâtures noctambules. Comme pour les phacos, c'est la débandade chez les bihoreaux gris (nycticorax n. nycticorax) qui ont à l'évidence fait de cette belle et dense ripisylve leur reposoir diurne. Une cinquantaine (50+) de ces hérons nocturnes s'envolent en croassant, tandis que des dizaines de tourterelles pleureuses du Niger (streptopelia decipiens ssp. shelleyi) sont à l'abreuvoir ou roucoulent dans les arbres (cf. vidéos ci-dessous). Tiens, deux (2) martins-chasseurs à tête grise (halcyon l. leucocephala) - hors saison, on ne les verrait donc pas que sur la rive bangotine du Djeuss ?...
On suit la sente des phacochères (phacochoerus africanus) pour trouver l'accès à l'eau du Nyeti Yone; sauf que nous, nous devons nous courber. Nous surprenons trois de ces suidés dans leur sommeil, à la fraîche d'une litière sablonneuse, entre les racines d'un salvadora persica; disons que nous ne les avons pas vus et qu'ils déboulent dans notre dos pour fuir dans la plaine. De toute façon, c'est leur heure: nous en observerons sept (1 + 6) quasiment au crépuscule (18h45-50), au beau milieu de la steppe, en partance pour des pâtures noctambules. Comme pour les phacos, c'est la débandade chez les bihoreaux gris (nycticorax n. nycticorax) qui ont à l'évidence fait de cette belle et dense ripisylve leur reposoir diurne. Une cinquantaine (50+) de ces hérons nocturnes s'envolent en croassant, tandis que des dizaines de tourterelles pleureuses du Niger (streptopelia decipiens ssp. shelleyi) sont à l'abreuvoir ou roucoulent dans les arbres (cf. vidéos ci-dessous). Tiens, deux (2) martins-chasseurs à tête grise (halcyon l. leucocephala) - hors saison, on ne les verrait donc pas que sur la rive bangotine du Djeuss ?...
Ci-dessous:
le dérangement des bihoreaux gris [image] et des phacochères assoupis... qui déboulent [son]...
Bords du Nyeti Yone, RSAN 2018 01 6, 18h06-07 / © Vidéos smartphone Frédéric Bacuez
OISEAUX / 42 espèces cochées, 2 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 2 espèces vues
Vu:
- Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga r. rufa, african darter), 1 ind. nage - l'oiseau-serpent ! (cf. photos ci-dessous) [Nyeti Yone] + 1 ind. en vol [près du Nyeti Yone]
- Bihoreau gris (nycticorax n. nycticorax, black-crowned night-heron), 50+ ind. (ad. et imm.) réveillés par notre arrivée au bord de la rivière ! (cf. photos ci-dessous) [Nyeti Yone]
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret), 1 ind. en vol [vers Boppu Taré]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), 3 ind. [canal de Bombol]
- Héron pourpré (ardea p. purpurea, purple heron), 2 ind. [canal de Bombol]
- Ouette d'Egypte (alopochen aegyptiaca, egyptian goose), 1 ind. en vol + 2 ind. en vol [près du Nyeti Yone]
- Milan noir (milvus m. migrans, black kite), ~60 ind. pompent et cerclent [vers le carrefour de Rosso] + 10+ ind. + 2 + 2 ind. [au nord du Ndiaël] + 2 ind. avec un circaète JLB [Ndiaël déclassé] + 1 ind. cercle avec un second circaète JLB [Ndiaël]
- Busard cendré (circus pygargus, Montagu's harrier), 1 ind. mâle chassant dans la steppe herbacée [vers Boppu Taré]
- Busard des roseaux (circus a. aeruginosus, western marsh-harrier), 1 ind. au niveau des mangueraies + 1 ind. mâle [à l'ouest de Richard-Toll] + 1 ind. mâle + 1 ind. [au nord du Ndiaël] + 1 ind. mâle [Ndiaël déclassé] + 1 ind. cercle au-dessus de la steppe + 1 ind. [Ndiaël]
- Circaète Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus, short-toed snake-eagle), 1 ind. juvénile tournoie avec des milans [Ndiaël déclassé] + 1 ind. cercle avec un milan noir [Ndiaël] et 2 à 4 ind. au loin sur sites habituels (cf. photos ci-dessus) [steppe et gonakeraies du Ndiaël] + 1 ind. perché sur poteau, au bord de la N2 (19h+) [RSAN]
- Aigle botté (hieraaetus pennatus, booted eagle), 1 ind. de la forme sombre, haut, s'élève encore... (cf. photo ci-dessus) [steppe du Ndiaël]
- Faucon crécerelle (falco t. tinnunculus, common kestrel), 1 ind. [au nord du Ndiaël] + 1 ind. perché à l'orée d'une gonakeraie [steppe du Ndiaël]
- Marouette à bec jaune (zapornia flavirostra, black crake), 3+ ind. dont deux immatures [canal de Bombol]
- Gallinule poule-d'eau (gallinula c. chloropus, common moorhen), 12+ ind. [canal de Bombol] + ~8 ind. [Nyeti Yone]
- Talève d'Afrique (porphyrio madagascariensis, african swamphen), 3+ ind. (cf. photo ci-dessous) [canal de Bombol]
- Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana), 1+ ind. [canal de Bombol] + ~4 ind. [Nyeti Yone]
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing), plusieurs ind. [au nord du Ndiaël]
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), 1 à 2 ind. [canal de Bombol]
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 2 ind. en vol passant (19h11) + 1 ind. en vol [vers Ross-Bethio]
- Bécasseau minute (calidris minuta, little stint), 2 ind. [canal de Bombol]
- Chevalier culblanc (tringa ochropus, green sandpiper), 1 ind. [canal de Bombol]
- Chevalier sylvain (tringa glareola, wood sandpiper), 1 ind. dans les herbiers de crue (cf. photo ci-dessous) [du Nyeti Yone]
- Martin-chasseur à tête grise (halcyon l. leucocephala, grey-headed kingfisher), 2 ind. [Nyeti Yone]
- Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 1 ind. [Nyeti Yone]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater), 2 ind. + 1 + 1 ind. [près du Nyeti Yone]
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark), quelques ind. sur la digue [canal de Bombol]
- Alouette calandrelle (calandrella brachydactyla ssp., greater short-toed lark ssp.), plusieurs ind. puis petites troupes en toute fin de journée [steppe du Ndiaël] + ~5 ind. ind. vus par Bram [à pied vers une gonakeraie]
- Moinelette à oreillons blancs du Sénégal (eremopterix leucotis ssp. melanocephalus, -Senegal- chestnut-backed sparrow-lark), plusieurs ind. [steppe du Ndiaël]
- Hirondelle de rivage (riparia r. riparia, common sand martin), plusieurs ind. croisent au-dessus [du canal de Bombol]
- Bergeronnette grise (motacilla a. alba, white wagtail), 1 ind. [canal de Bombol]
- Bergeronnette printanière (motacilla f. flava, blue-headed wagtail), plusieurs ind. notamment autour des herbiers riverains [du Nyeti Yone]
- Pipit rousseline (anthus campestris, tawny pipit), 2 à 3 ind. dans une partie herbacée et légèrement arborée (cf. photos ci-dessus) + 1 ind. [steppes du Ndiaël] + 2 ind. vus par Bram [à pied vers une gonakeraie]
- Traquet motteux (oenanthe o. oenanthe, northern wheatear), 1 + 1 ind. [steppe du Ndiaël] + 1 ind. vu par Bram [à pied vers une gonakeraie] + 1 ind. [près du Nyeti Yone] + 1 ind. [piste Ndiaël]
- Fauvette grisette (curruca c. communis, common whitethroat), 1 ind. [près du Nyeti Yone]
- Fauvette (passerinette) de Tschusi (curruca inornata ssp. inornata ou/et iberiae, western subalpine warbler), 1+ ind. [près du Nyeti Yone]
- Locustelle tachetée (locustella n. naevia, common grasshopper-warbler), 1 ind. dans les herbiers de crue [du Nyeti Yone] (cf. photos ci-dessus et en haut de notule)
- Prinia modeste (prinia s. subflava, tawny-flanked prinia), 1 ind. [près du Nyeti Yone]
- Pie-grièche (méridionale) du désert (lanius -meridionalis- elegans ssp. elegans, Saharan shrike), 1 ind. [steppe du Ndiaël] + 2 ind. vus par Bram [à pied vers une gonakeraie] + 1 ind. [près du Nyeti Yone] + 1 ind. criant (19h) [steppe du Ndiaël]
- Pie-grièche à tête rousse (lanius s. senator, woodchat shrike), 1 ind. [à pied vers une gonakeraie] + 1 ind. [près du Nyeti Yone]
- Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbarus, common gonolek, yellow-crowned gonolek), 2 ind. [bords du Nyeti Yone]
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea), NC
- Serin à croupion blanc du Sénégal (crithagra leucopygia ssp. riggenbachi), volée de 14 ind. sur terrain herbacé avec quelques arbustes, en compagnie de queleas [près du Nyeti Yone]
Entendu:
Héron cendré (ardea c. cinerea), 1 ind. [Nyeti Yone] / Calao occidental (tockus kempi, western red-billed hornbill) [bords du Nyeti Yone] / Tourterelle pleureuse du Niger (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- mourning collared-dove) [bords du Nyeti Yone] /
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
chevalier sylvain - anhinga roux d'Afrique - bihoreaux gris, ad. et imm. - talève d'Afrique
Du Nyeti Yone au canal de Bombol, RSAN 2018 01 6 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), 3 ind. réveillés sous les arbres déboulent dans notre dos et s'enfuient vers la plaine [Nyeti Yone] + 1 ind. (18h45) + 6 ind., traversant la vaste steppe - ad. avec cinq jeunes (18h50) [Ndiaël]
- Chiroptère sp. indéterminée, 1 ind. en vol passant (~19h15) [vers Ross-Bethio]
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