Oiseaux d'eau / 'mon' Wetlands 2020 : nouvelle étape à la STEP



* Station d'épuration des eaux (STEP) de Saint-Louis-du-Sénégal -

15 janvier, Journée mondiale de comptage des oiseaux d'eau. Pour dénombrer il est bon d'être en nombre. La 'science participative' n'étant pas de la 'culture' sénégalaise, c'est donc affaire d'uniformes, de garde-à-vous (et de préférences humaines). Le comptage mondial des oiseaux d'eau est donc ici, plus qu'ailleurs hors de cette Afrique occidentale et centrale, une harangue, l'occasion de discourir, de convoquer les mass-medias, de sortir les uniformes tout repassés et de jouer pendant quelques heures avec le triptyque jumelles-bloc notes-stylo bic. Il est surtout parcellaire, partiel et partial, et pour le peu de documents qui me sont parvenus : truffé d'erreurs grossières ou de chiffres rocambolesques ! Pire, dans notre vallée phagocytée par les intérêts, c'est une opération quasi exclusivement axée sur les anatidés et les limicoles, ces oiseaux qu'on peut tirer quand on est chasseur... français. Il ne faut pas se mentir : Prinia aquatique, Rousserolle africaine; Onoré à huppe blanche, Jacana nain, dieux qu'on s'en fout un peu, de ceux-là, ils ne rentrent pas chez nous au printemps ! Encore moins en baie de Somme.

MATIN, 7h10-10h40-
A pied.
Météo : la vague(lette) fraîche descendue du Maroc aux premiers jours de 2020 est terminée - déjà 18° à l'aube, mais le coupe-vent de rigueur car près du littoral le ressenti est inférieur à cela. Les maxi seront de 30° dans l'après-midi. Un maraicher qui fait dans le beau chou et parle avec facilité le Français (une rareté, de nos jours) me dit qu'auparavant, "avant le réchauffement climatique", les brouillards océaniques empêchaient de "voir à cinq mètres", par les petits matins de l'hiver sénégalisé, ici dans les sables de la STEP... Mais ça, c'était avant.

Voir aussi, avant cette session :
STEP by STEP..., in Ornithondar 2019 11 30 - avec Bram Piot
One STEP beyond..., in Ornithondar 2019 12 19 - avec Jérémy Calvo

Chimie, filets, puits sans margelle - bienvenue à la STEP !

Il fait quasiment nuit quand j'arrive sur le site dit de la STEP, un système 'naturel' de lagunages sertis d'épaisses roselières en charge du traitement des eaux ndar ndar usées que des camions-citernes déversent dans un tout-à-l'égout prévu à cet effet à l'entrée du site. Tout autour de la station d'épuration, année après année toujours plus de villageois ont dessiné un patchwork de petits champs maraîchers au milieu desquels d'étroites sentes sablonneuses sillonnent le périmètre jusqu'à l'orée de la mangrove. La plupart de ces carrés, hélas, sont aussi souffreteux que leurs sables bientôt épuisés malgré les déversements d'une chimie hasardeuse vite inefficace et le creusement, partout, comme un champ de mines, de puits sans margelle en autant de tombeaux à ciel ouvert pour la petite faune des environs. Faute de haies vives, trop longues à élaborer (le temps c'est du xalis, même pour si peu et trois casiers d'oignons vivriers...), ce sont les branchages, des épineux morts, tout un bric-à-brac à la va comme je te pousse, et surtout désormais des kilomètres de filets en nylon vert Made in China qui clôturent les misérables parcelles. Contre quoi, contre qui ? Le voisinage bipède ? Les prédateurs à quatre pattes, comme ces singes patas qui n'en ont cure et sont entrés dans ce champ par... la porte ouverte ?! Ou les oiseaux au premier chef les granivores de type Moineaux dorés (Passer luteus) et Travailleurs à bec rouge (Quelea q. quelea) ? Le phytosanitaire, les puits et les filets maillants : on se demande bien comment il peut y avoir (encore) des oiseaux sur un spot aussi défavorablement hospitalier ! Et pourtant...

En haut de notule :
équilibriste, un Crabier chevelu - Ardeola ralloides
STEP 2020 01 15, 8h / @ Photo par Frédéric Bacuez
Ci-dessous :
se faufiler au milieu des filets chinois...
Bécassine des marais - Gallinago gallinago
STEP 2020 01 15 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -



A l'heure bleue une Gorgebleue à miroir blanc

C'est l'heure bleue; un entre-deux fugace, quelques minutes après l'obscurité de la nuit, quelques instants avant l'éveil d'un énième matin (plein d'espérances). Derrière les palissades de fortune, l'eau a régressé, retrouvé son lit marécageux et libéré des parcelles (cultivées ?) dès lors à nu; avec leurs trous d'eau dans lesquels les cultivateurs plongent leur sceau pour tirer l'eau et arroser choux, tomates et surtout oignons. A cet endroit même le 30 novembre dernier, Bram Piot et moi avions aperçu une (1) Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica ssp.), aussitôt repérée que disparue dans le premier rideau de massettes : un sujet qui nous avait paru immature, ébouriffé en tout cas, sans demi-cercles et miroir apparents, à tout le moins pas évidents; comme aujourd'hui, à l'heure bleue - décidément... Sauf qu'en cette aube de janvier, la Gorgebleue ne semble pas trop farouche, pas distraite par ma présence saugrenue (il n'y a strictement personne, ici ce n'est pas Burkina Faso, le Sénégalais n'est pas le plus matinal des Sahéliens...), très occupée à sautiller et parfois bondir pour happer dans la myriade des insectes qui animent l'heure instable. A ses cotés, un (1) Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) trottine et même galope d'un bout à l'autre du terrain, lui aussi tout absorbé par son petit déjeuner. A cet instant, mon passereau fait une pause (une pose !), face à moi (c'est tout ce que j'espérais, pour la photo, même dans la pénombre !), le temps de vérifier sa poitrine chamarrée : mais oui, il s'agit d'un mâle de la Gorgebleue à miroir blanc (Luscinia svecica ssp. cyanecula, White-spotted Bluethroat), la plus méridionale des races de la belle paludicole qui habitent à l'ouest de l'Europe. Comme celle de décembre 2012 dans la plaine de (dé)crue du fleuve Sénégal au nord de Bango, et celles de mars et décembre 2016 sur les rives du marais de Toddé. Réputées n'aborder le 'rivage' méridional du Sahara que lors des épisodes les plus froids de l'hiver paléarctique. A croire qu'il y fait donc de plus en plus frisquet, dans ces contrées de l'Europe occidentale, ha ha ha ! Théoriquement plus rare que sa cousine scandinave à miroir roux (L. svecica ssp. svecica), cette dernière devant être plus régulière sous nos latitudes, à ce qu'il est dit et écrit ici et là. Pourtant, quant à moi je croise plus souvent du miroir blanc que du miroir roux, dans ce bas-delta du Sahel, allez y comprendre quelque chose ! Si Trump lit ce blogue, ce dont je ne doute pas, le sceptique-en-chef va encore plastronner; fort de mes constatations éminemment scientifiques.

Ci-dessous :
Gorgebleue à miroir blanc - Luscinia svecica ssp. cyanecula
STEP aux premières lueurs de 2020 01 15, 7h24-27 / @ Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -


Nota : 
Il en a fallu, du temps, pour que l'hivernage de la Gorgebleue au sud du Sahara soit accepté par nos plus hautes vigilances scientifiques. Et ce, malgré les coches d'Heim de Balsac dès 1949 suivies de celles des MorelRoux et consort pendant les quinze années qui ont suivi sa première mention documentée... C'est dire que l'oiseau, pourtant le plus coloré de tous les paludicoles, est aussi un petit cachottier (...). Deux des trois aux quatre sous-espèces du Paléarctique occidental du 'rossignol suédois' peuvent hiverner/hivernent au sud du Sahara dans la bande sahélo-soudanienne, de l'Atlantique à la Mer Rouge: la race nordique Svecica svecica dite à miroir roux est normalement la moins rare ("uncommon to locally fairly common Palearctic visitor, north Senegal mainly mid September-April", in Borrow-Demey) tandis que la race ouest-européenne Svecica cyanecula dite à miroir blanc, résidente de latitudes plus tempérées que sa parente scandinave, ne franchi(rai)t le Sahara qu'à l'occasion de rigueurs hivernales plus prononcées qu'à l'accoutumée ("rare, in North Senegal", in Borrow-Demey). "

Dénombrer les oiseaux d'eau sur la STEP : le bruit et l'odeur...

15 janvier (souvent autour de cette date si possible le week-end, dans ces pays où le bénévolat a son importance), Journée internationale de dénombrement des oiseaux d'eau, sous la houlette de Wetlands International. Le grégarisme ornithologique n'est pas de mes enthousiasmes préférés dès lors que j'entre en Nature, qu'on se le dise. A fortiori ici. Je veux bien, de temps à autre, me les geler sur la rive française du Léman (et ce n'est pas -que- par affection pour Wetlands !), ou faire coucou aux copains du Suivi de la migration à Fort L'Ecluse (Haute-Savoie, France), j'admire leur engouement et leur patience, par tous les temps, pour une opération de six mois, chaque année par tous les temps de juillet à novembre - chapeau bas et résultats publics vite connus. Frilosité, orgueil, vanité, timidité, incompétence, de ma part; que mes petits camarades tropicalisés (de longue ou brève durée) se fassent leur propre opinion et n'en prennent pas ombrage, ils font un boulot fa-bu-leux, sans doute eux aussi. Top secret, en plus. Confidentiel défense : pas le droit de connaître les chiffres, pensez-donc, il en va de la sécurité du pays, nom d'un marabout ! Inventaire qui ne sert pourtant pas à grand chose au vu des urgences, et du désintérêt absolu des "autorités responsables" pour ces choses-là; mais si cela peut rassurer, conforter des statuts aussi, faire illusion, parfois, soit. Et puis la convivialité, la franche et innocente camaraderie, les échanges pour ne pas dire les chocs culturels, il y en a qui aiment, pour ma part j'ai donné. Une vie entière sur ce continent, jadis aux cotés de quelques illuminé(e)s continentaux qui voulaient que ça change réellement, ne me donne aucunement envie de faire des risettes, de la comédie, et de rencontrer des Importants qui se prennent tellement au sérieux (les uns, devinez lesquels; ceux qui n'en sont pas, de ce fonctionnariat, se reconnaitront sans peine) ou ne veulent pas comprendre ce qu'ils voient (les autres, ce serait comme cracher dans la soupe, pardi); et puis, tout ce ramdam une fois l'an quand jamais ô combien jamais on n'en croise un seul sur le terrain le reste de l'année, ça laisse perplexe... Sortir soudainement de la naphtaline (quand la maison/la case n'a pas brûlé) sa plus belle tenue camouflée d'apparat, le brodequin ciré comme pour le 4 avril, le garde-à-vous ridicule et tout le tralala pour accueillir les hôtes de marque aux anges, le plus choyé en Afrique subsaharienne étant le visiteur institutionnel censé incarner l'aide (xalis !); et surtout de passage, le visiteur, surtout de passage... Moins il en voit, moins il comprendra, voilà l'enjeu. Offrez-leur un max de picci en un minimum de temps avec tous les agréments qu'ils apprécieront, à ces toubabs-là (Ah l'entourloupe de la Teranga !), et hop, à l'année prochaine pour le djandjoba suivant ! Pendant ce temps, le rouleau compresseur de l'idéologie triomphante, lui, déroule son grand oeuvre tranquillement, sereinement, jamais (re)mis en cause (des noms, des noms !?). Avant tout l'Economie (libérale c'est à dire très privatisée voire privative), le Sénégal-des-grands lui aussi veut sa place au firmament, entre Américains et Chinois (on ne rit pas !), devant les Français : tabula rasa, donc. Pour la postérité.
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De l'outillage et de la propagande :

- Pour nos hôtes et leurs protégés sénégaulois qui se lanceraient ici au Sénégal (on ne rigole pas !) dans des inventaires à la Prévert, ci-après la procédure réglementaire (même là...) pour bien compter et qui compter :
L'an passé : Dénombrement international des oiseaux d’eau, Wetlands International-Africa
Cette année on progresse, la télé s'en mêle : Biodiversité : le comptage des oiseaux n'est pas anodin, in RTS 1 Journal télévisé 20h du mercredi 15 janvier 2020 (début à la 6mn37e), "Dénombrement des oiseaux du Palais Arctique avec les télescopies" (sic)

- Pour la tradition du rêve éveillé - ou comment faire illusion avec quelques slogans, de chaleureuses images et beaucoup de comédie - Waouh, les Trois-Marigots en "poumon vert du Sénégal"... Ils en pensent quoi, Mamadou, René, Eiffage ?
Conserving wetlands and migratory water birds in Senegal, sous la houlette du camarade burkinabè Bruno Portier (FAO)
Et pour finir en beauté : Dénombrement international et annuel des oiseaux d’eau migrateurs : plus de 3 millions d’individus fréquentent régulièrement le Djoudj, par Marie Fall in Chroniques.sn "la vérité nue, sans fard", 2020 01 15

- Souvenirs souvenirs... : Journée mondiale du comptage des oiseaux d’eau : 3516 oiseaux dénombrés par l’équipe d’Ornithondar, par Rozenn Le Roux in SaintlouisduSenegal.com
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Et puis, je l'ai souvent remarqué : mes braves camarades de l'ornithologie - surtout celle qui consiste à cocher, dénombrer, inventorier, lister- peinent (ils en auraient beaucoup de peine, ce sont des êtres souvent très sensibles) à relier leur passion (d'amateur ou de professionnel) au reste; le monde peut s'écrouler autour d'eux, tant qu'il reste des plumes à admirer... J'exagère à peine, mais il y a sans doute un peu de vrai dans ma bienveillante pique. On ne veut pas trop savoir, imaginer la suite, tenter de s'expliquer les choses (qui vont mal), regarder le désastre s'étaler autour de nos petits protégés (pas protégés du tout pour la plupart) : encore un petit instant, monsieur le bourreau ! 

Donc, ce matin au milieu des filets maillants, des lopins de sable chargé de saloperies chimiques, sans compter le bruit des camions à bout de souffle qui utilisent désormais le tracé tout goudronné du Gandiolais à Kébemer, et l'odeur de la merde humide qui pique les yeux et la peau, j'ai compté les canards, plus quelques échassiers; car il faut enfin le dire : ce sont les anatidés et les limis qui intéressent ICI nos chers compteurs d'oiseaux venus du Nord, de la Baie de Somme, de l'OMPO, de l'ONCFS, de la FAO, des donateurs de la Fédération des chasseurs de Picardie et autres écolos de première classe - c'est qu'il faut préserver "la ressource" utile, et "les stocks", vingt dieux !

  • 600 Dendrocygnes veufs (pan ! pour les chasseurs qui viennent encore canarder dans le nord du Sénégal)
  • 220 Canards souchets (pan pan !)
  • 360 Sarcelles d'été (celles-ci, ils les aiment plus que tout autre canard, pan pan pan !)
  • Etc (fatigué, l'Ornithondar - cf. liste ci-après)

Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
sur les lagunages de la STEP, Ibis sacré, Echasses blanches, Dendrocygnes veufs, Sarcelles d'été et Canards souchets -
Barge à queue noire et Combattant varié - Dendrocygnes veufs au reposoir diurne -
Bécassine des marais -
STEP 2020 01 15 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez



Ci-dessus :
en haut, rousserolle des cannes exceptionnellement à découvert...
en bas à g., Fauvette passerinette sur Balanites aegyptiaca - en bas à d., duo de Guêpiers nains
STEP 2020 01 15 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez


Voir aussi sur eBirdebird.org/checklist/S63415249

OISEAUX / 73 espèces contactées
MAMMIFERES / 1 espèce contactée

Vu et entendu :
EN GRAS, les espèces officiellement déclarées 'oiseaux d'eau' par Wetlands / BirdLife International (je n'y suis pour rien !) - on aura bien compris que le Prinia aquatique ou le Balbuzard pêcheur sont d'authentiques déserticoles...

  • Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis ssp., Little Grebe ssp.), 1 ind. nageant au milieu des souchets et sarcelles
  • Pélican blanc (Pelecanus onocrotalusGreat White Pelican), 7 + 3 ind. passant
  • Cormoran africain (Microcarbo a. africanusLong-tailed Cormorant), 3 ind. passant
  • Grand cormoran à poitrine blanche (Phalacrocorax -carbo- lucidus, White-breasted Cormorant), 1 ind. passant
  • Crabier chevelu (Ardeola ralloidesSquacco Heron), 10 ind. à l'affût sur site (cf. photo en haut de notule)
  • Héron garde-boeufs (Bubulcus i. ibisWestern Cattle Egret), 80 ind. stationnés sur site + 3 ind. passant
  • Aigrette des récifs (Egretta g. gularisWestern Reef-egret/Heron), 1 ind. avec les dendrocygnes
  • Héron cendré (Ardea c. cinereaGrey Heron), 3 ind.
  • Ibis sacré (Threskiornis a. aethiopicusAfrican Sacred Ibis), 1 ind.
  • Spatule d'Europe (Platalea l. leucorodia, Eurasian Spoonbill), 28 ind. a minima, passant par petites colonnes
  • Dendrocygne veuf (Dendrocygna viduataWhite-faced Whistling Duck), 600 ind. stationnés au reposoir (estimation 9h30 du matin après retour sur site des derniers vols)
  • Canard à bosse (Sarkidiornis melanotos, Knob-billed Duck), 1 ind. au milieu des dendrocygnes
  • Canard souchet (Spatula clypeataNorthern Shoveler), 220 ind.
  • Sarcelle d'été (Spatula querquedulaGarganey), quelque 360 ind.
  • Balbuzard pêcheur d'Eurasie (Pandion h. haliaetus, Eurasian Osprey), 1 ind. volant dans les parages (vu deux fois)
  • Elanion blanc (Elanus c. caeruleus, African Black-shouldered Kite), 1 ind. du cc local houspillant un milan parasite
  • Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, Milvus aegyptius ssp. parasitusYellow-billed Kite), 3 ind. dont cc local transportant des matériaux (longues branches et tiges) de recharge pour l'aire
  • Francolin à double éperon (Pternistis bicalcaratus, Double-spurred Francolin), 1 à 2 ind. entendus au point du jour
  • Marouette à bec jaune (Zapornia flavirostraBlack Crake), 7 ind. visibles
  • Talève d'Afrique (Porphyrio madagascariensisAfrican Swamphen), 3 ind. visibles
  • Gallinule poule-d'eau (Gallinula c. chloropus, Common/Eurasian Moorhen), pas moins de 42 ind.
  • Jacana à poitrine dorée (Actophilornis africanus, African Jacana), 1 seul ind.
  • Echasse blanche (Himantopus himantopusBlack-winged Stilt), 48 ind.
  • Petit gravelot du Nord (Charadrius dubius ssp. curonicusNorthern Little Ringed Plover), 2 ind.
  • Grand gravelot (Charadrius h. hiaticulaCommon Ringed Plover), 6 ind.
  • Vanneau à éperons (Vanellus spinosusSpur-winged Lapwing), 10 ind.
  • Barge à queue noire (Limosa limosaBlack-tailed Godwit Near threatened/NR-Quasi menacésur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), tout juste 3 ind.
  • Barge rousse (Limosa lapponica ssp., European Bar-tailed Godwit), 1 ind. solitaire - comme le 30 novembre dernier 
  • Bécasseau minute (Calidris minutaLittle Stint), 12 ind.
  • Combattant varié (Calidris pugnaxRuff), 22 ind.
  • Chevalier gambette (Tringa t. totanusCommon Redshank), 2 ind.
  • Chevalier sylvain (Tringa glareola, Wood Sandpiper), 8 ind.
  • Chevalier guignette (Actitis hypoleucoscommon sandpiper), 1 ind. chasse en compagnie d'une gorgebleue ! + 5 ind. au moins
  • Bécassine des marais (Gallinago g. gallinagoCommon Snipe), 1 ind., pas trop farouche...
  • Goéland railleur (Chroicocephalus geneiSlender-billed Gull), un total de 145 ind. passant par petits groupes en direction nord
  • Mouette à tête grise d'Afrique (Chroicocephalus cirrocephalus ssp. poiocephalus, African Grey-headed Gull), 3 ind. sur site au milieu des anatidés, d'autres passant en direction nord
  • Sterne hansel (Gelochelidon n. niloticaGull-billed Tern), 2 ind.
  • Guifette moustac (Chlidonias n. nigerEurasian Black Tern), 1 ind. chassant sur site
  • Pigeon roussard (de Guinée, Columba guineaSpeckled Pigeon), au total seulement 3 ind.
  • Tourterelle maillée (Spilopelia/Streptopelia s. senegalensisLaughing dove), au minimum 2 ind.
  • Tourterelle pleureuse du Niger (Streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -NigerMourning Collared-dove), 4 ind.
  • Tourtelette d'Abyssinie (Turtur abyssinicusBlack-billed Wood-dove), 6 ind. au total
  • Perruche à collier (Psittacula k. krameriRose-ringed Parakeet), 1 ind.
  • Coucal du Sénégal (Centropus s. senegalensisSenegal Coucal), 1 ind. loquace
  • Engoulevent à longue queue (Caprimulgus c. climacurusLong-tailed Nightjar), 2 ind. en toute fin de nuit à l'heure bleue
  • Martinet des palmes (Cypsiurus p. parvusAfrican Palm Swift), 10 ind. chassant avant l'arrivée massive des martinets des maisons
  • Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (Apus affinis ssp. aerobates, Western Little Swift), une nuée de 220 ind. chassant à la verticale des lagons, après 8h
  • Coliou huppé (à nuque bleue, Urocolius m. macrourus, Blue-naped Mousebird), 3 ind.
  • Martin-pêcheur pie (Ceryle rudisPied Kingfisher), 3 ind.
  • Guêpier nain (Merops p. pusillusLittle Bee-eater), 12 ind. au minimum
  • Cochevis huppé du Sénégal (Galerida cristata ssp. senegallensis, -SenegalCrested Lark), 1 seul ind.
  • Hirondelle de rivage (Riparia r. ripariaCommon/Bank/Sand Martin), 4 ind. au minimum
  • Hirondelle de Guinée (Hirundo l. lucidaRed-chested Swallow), 6 ind. au minimum
  • Hirondelle rustique (Hirundo r. rustica, White-bellied/Barn Swallow), 8 ind. au minimum
  • Bergeronnette grise (Motacilla a. albaWhite-faced Wagtail), 4 ind.
  • Bergeronnette printanière (Motacilla f. flavaWestern Yellow/Blue-headed Wagtail), 5 ind.
  • Bergeronnette ibérique (Motacilla iberiaeIberian Wagtail), 6 ind.
  • Gorgebleue à miroir blanc (Luscinia svecica ssp. cyaneculaWhite-spotted Bluethroat), 1 ind. mâle à l'heure bleue, chassant activement au sol devant les roseaux et en compagnie d'un chevalier guignette
  • Cisticole (roussâtre) du Nil (Cisticola marginatus ssp. amphilectusGold Coast Winding/Black-backed Cisticola), 4 ind. en vol, ensemble, montant dans le ciel !
  • Cisticole des joncs d'Afrique (Cisticola juncidis ssp. uropygialis, African Zitting Cisticola), 2 ind. très curieux...
  • Prinia aquatique (Prinia fluviatilisRiver Prina), 2 à 3 ind.
  • Rousserolle effarvatte (Acrocephalus s. scirpaceus, Eurasian Reed-warbler), 1 seul ind. repéré
  • Rousserolle des cannes (Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, -SenegalGreater Swamp-warbler), 2 ind. entendu... Dont ind. bien observé en lisière de roselière ! (cf. photo ci-dessus)
  • Rousserolle turdoïde (Acrocephalus a. arundinaceusGreat Reed Warbler), 1 ind.
  • Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenusSedge Warbler), par dizaines - à la louche 50 ind. !
  • Hypolaïs obscure (Iduna opaca, Western Olivaceous Warbler), 3 ind.
  • Pouillot véloce (Phylloscopus c. collybita, Common Chiffchaff), un total de 11 ind. notamment en lisière de mangrove
  • Fauvette à tête noire (Sylvia a. atricapillaEurasian Blackcap), 1 ind. femelle ad.
  • Fauvette grisette (Curruca c. communis, Common/Greater Whitethroat), 3 ind.
  • Fauvette passerinette (Curruca iberiaeWestern Subalpine Warbler), 3 ind.
  • Corbeau pie (Corvus albusPied Crow), vol de 5 ind.
  • Moineau doré (Passer luteusSudan Golden Sparrow), 18 ind.
  • Tisserin à tête noire (Ploceus m. melanocephalus, Black-headed Weaver)

AUTRES :
  • Patas roux (Erythrocebus p. patas, Patas Monkey), 3 ind. dans les plants de tomates...
Ci-dessous :
trois Patas roux font la récolte des tomates...
STEP 2020 01 15, 10h35 / @ Photos par Frédéric Bacuez


Et trois Patas roux 
savourant de belles tomates écarlates 
(mais pas bio, et puis quoi encore !) 



*  Lagune de Khor et pont de Leybar -

Pour une liste complète, ils étaient plus d'une dizaine de Birders américains au bord du spot à marée basse quand je revenais de ma STEP : Ebird.org/checklist/S63412263

  1. Pélican gris (Pelecanus rufescens, Pink-backed Pelican), 3 ind. (Leybar côté fleuve)
  2. Héron cendré (Ardea cinerea, Grey Heron), 1 ind. (lagune de Khor en voie d'assèchement)
  3. Aigrette des récifs (Egretta g. gularisWestern Reef Egret/Heron), 50+ ind. (Leybar côté fleuve)
  4. Héron garde-boeufs (Bubulcus i. ibisWestern Cattle Egret), NC
  5. Mouette à tête grise d'Afrique (Chrococephalus cirrocephalus ssp. poiocephalus, African Grey-headed Gull), NC

* Bango-élevage -

  1. Engoulevent à longue queue (Caprimulgus c. climacurus, Long-tailed Nightjar), 2 ind. gloussent en toute fin de nuit

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