STEP by STEP...
* Station d'épuration de Saint-Louis-du-Sénégal (STEP) -
Aux portes de la capitale du nord et au seuil du Gandiolais, la Station d'épuration (STEP) de Saint-Louis-du-Sénégal recycle ses eaux usées par lagunage, tout au moins celles qui sont collectées et acheminées ici dans les règles de l'art par la municipalité et autres transports autorisés. C'est un endroit pittoresque, au premier abord assez rébarbatif - les odeurs, comme dirait l'autre-, dont les lagons successifs colonisés par la roselière sont censés traiter naturellement la saloperie liquide qui n'est pas négligemment ou sciemment déversée dans le fleuve et les cuvettes de son bas-delta péri-urbain. Le site ne voit donc passer qu'une infime partie de la merde qui déborde de partout avec l'explosion démographique, l'entassement humain lié à l'exode rural, une absence totale de civisme culturel et une déficience palpable de tout ce qui est service public, ici comme partout au sud du Sahara. Mais ceci ne nous regarde pas (enfin, si, un peu quand même)...
Séance de birdwatching suivie d'un breakfast rabelaisien, que dis-je, pantagruélique, chez Marie-Caroline Camara en sa conviviale maison d'hôtes Au fil du fleuve, sise Pointe sud de l'île patrimoniale de Ndar. C'est en ces lieux magiques que Bram a logé les siens pour cette escapade nordique... Merci à leur hôtesse et à toute la petite famille Piot pour ces sympathiques agapes !
Météo : alizés nord-nord-ouest/sud bien plus calmes qu'hier... Ciel d'azur, températures idéales, une vingtaine de degrés positifs (prévisions du jour de l'ANACIM, 21-31°) - Bram a tout de même enfilé deux petits pull-over; ah ces Dakarois tropicaux, dès qu'ils viennent dans notre Grand Nord...
A la station d'épuration de Saint-Louis, on voit aussi des oiseaux - y compris des 'secretives' !
in Ornithondar 2018 01 7
On vous le dit : les oiseaux aiment (aussi) la merde !
Entre la mangrove, derrière, et les tanns du Ndiawsir encore bien inondées après la saison humide décalée, devant, la STEP est une juxtaposition de plusieurs lagons richement végétalisés dans le creux d'un talus sablonneux. On comprend pourquoi, en regardant la lourdeur et la couleur des eaux boueuses, gorgées des 'nutriments' qui y sont déversés. On déambule en lisière, par une sente qui traverse effluves fortes et volées d'oiseaux en tout sens, dans le ciel du matin comme dans la jungle riparienne. La moindre trouée dans la haie autorise la vision souvent fugace de dizaines d'oiseaux affairés, pour les uns à sautiller dans les amas de massettes enflammées par le soleil levant, pour les autres à arpenter fébrilement la vase ou à patienter stoïquement les pattes dans la mélasse, que passe le petit déjeuner à portée de bec. La STEP, on vous la recommande sans chichis, est un petit paradis ornithologique et... scatologique. Pipi caca picci - les oiseaux, en langue wolof ! Ecologique, en somme.
Depuis notre dernière visite, les choses ont évolué, du coté de l'emprise humaine. Toujours plus de parcelles conquises au contact direct des lagons et leurs roselières. Et surtout, disséminés un peu partout comme de dangereuses chausse-trappes, des puits sans margelle, sans même un muret de briques protectrices, pas même d'un niveau; il ne faut pas venir ici de nuit car, hop ! vous pourriez vite finir au fond du trou. Ces puits sont d'ailleurs des tombeaux à ciel ouvert pour la petite faune, et Ornithondar s'en était déjà ému, à l'époque derrière le Ranch de Bango. Du même esprit, des kilomètres de filets chinois enserrent les carrés maraîchers, escortent les petits chemins dans le sable, traversent même les lagons : ça c'est à moi ! Ces écrans de nylon, disposés au petit bonheur la chance, sont autant de redoutables pièges à oiseaux : il y en a un, là-bas, qui pend, pris par les tarses, emmailloté au-dessus de l'eau - trop loin pour identifier l'ex volatile, de toute façon il est mort, d'épuisement.
Depuis notre dernière visite, les choses ont évolué, du coté de l'emprise humaine. Toujours plus de parcelles conquises au contact direct des lagons et leurs roselières. Et surtout, disséminés un peu partout comme de dangereuses chausse-trappes, des puits sans margelle, sans même un muret de briques protectrices, pas même d'un niveau; il ne faut pas venir ici de nuit car, hop ! vous pourriez vite finir au fond du trou. Ces puits sont d'ailleurs des tombeaux à ciel ouvert pour la petite faune, et Ornithondar s'en était déjà ému, à l'époque derrière le Ranch de Bango. Du même esprit, des kilomètres de filets chinois enserrent les carrés maraîchers, escortent les petits chemins dans le sable, traversent même les lagons : ça c'est à moi ! Ces écrans de nylon, disposés au petit bonheur la chance, sont autant de redoutables pièges à oiseaux : il y en a un, là-bas, qui pend, pris par les tarses, emmailloté au-dessus de l'eau - trop loin pour identifier l'ex volatile, de toute façon il est mort, d'épuisement.
- Antonin Artaud (1896-1948), in Ornithondar 2018 01 7
En haut de notule :
Saint-Louis-du-Sénégal, à la station d'épuration par lagunage...
Dendrocygnes veufs et Martins-pêcheurs pies
STEP 2019 11 30, 8h13 / @ Photo par Frédéric BacuezCi-dessous, de haut en bas :
plutôt jeunes et en roue libre...
Dendrocygnes veufs, Echasses blanches, Ibis falcinelles, Bergeronnette ibérique, Sarcelle d'été et Mouettes à tête grise
STEP 2019 11 30 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez
Un spot facile à limicoles et paludicoles - plus quelques extras
Il faut bien scruter la lisière des roselières car on vient d'abord et surtout chercher ici le contact avec le monde des Paludicoles ("qui vit, qui croît sur le bord des marais", qu'importe le type de bourbier et son origine). Des nombreuses 'poules' (Talève d'Afrique, Gallinule poule-d'eau, Marouette à bec jaune), on voudrait bien en identifier du Paléarctique, évidemment : Marouette poussin et Marouette ponctuée, par exemple. Sur cette même STEP miraculeuse, fin 2017 une demi-heure durant - un exploit !- Bram a pu observer une Marouette de Baillon, de ces quelques Graal du marais en saison sahélienne - c'est un Graal partout, ici comme en Europe. Pas de Baillon ce matin mais une Rhynchée peinte (Rostratula b. benghalensis), un autre phénomène du marais subsaharien; un mâle, à moins qu'il ne s'agisse d'un jeune de l'année, mais un mâle quand même - l'une de ces rares espèces à plumes chez qui c'est la femelle qui arbore les couleurs, on pourrait dire fardées, histoire de mieux abuser ses innombrables conquêtes masculines, en gogos et instruments de passade, à peine consommés immédiatement ignorés. Bram et moi, ensemble ou séparément, avions précédemment constaté la présence de la Foulque macroule et du Grèbe castagneux : les deux pourraient bien s'y reproduire, en particulier le second. Longtemps aussi, après le Chott Boul en Mauritanie la STEP fut ZEU spot sénégalais où voir le Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis).
Sur la muraille végétale bordant les lagons, les passereaux paludicoles cavalent de tige en tige. Prédominance écrasante du Phragmite des joncs (Acrocephalus s. schoenobaenus) et de la Rousserolle effarvatte (Acrocephalus s. scirpaceus). Il y aurait bien dans le lot de la Rousserolle africaine (Acrocephalus baeticatus), qui ressemble comme deux duvets à sa cousine eurasienne, mais il faudrait du temps pour s'en assurer - observer, écouter, collecter du document photographique. En revanche les Rousserolles des cannes (Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis) tintinnabulent à volonté - j'adore leur chant rebondissant comme ces calebasses retournées dans l'eau que les percussionnistes peuhls tambourinent jusqu'à la transe. Ah, mais là, ce ne sont pas les grandes rousserolles d'Afrique (18 cm) mais bel et bien deux des nôtres, des Rousserolles turdoïdes (Acrocephalus a. arundinaceus, 19-20 cm) de nos marais-à-nous, de l'Europe. Leurs trilles grinçantes, étirées, monocordes, sont autrement moins musicales que celles de leurs hôtes d'Afrique à l'exception de la Cisticole -roussâtre- du Nil (Cisticola marginatus ssp. amphilectus), du même registre âcre - tiens, en voilà une qui gratouille, là-bas dans la roselière. Le clou du spectacle : une Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica ssp.) repérée par Bram, qu'il faut se dépêcher de choper dans les jumelles car ça sera bref ! Hélas, le passereau extra-ordinaire quand il est adulte et... mâle, n'est ce matin qu'un vilain petit jeune ou une femelle sans atours, et surtout sans miroir, ni blanc (cyanecula) ni roux (svecica); seulement un bavoir de gosse tout salopé ou une poitrine défaite de fille fatiguée... Il n'y aura pas de photo - ne gaspillons pas de la pellicule, ha ha ha ! Sur le bord du sentier enfin, deux Prinias aquatiques (Prinia fluviatilis) nous font l'honneur de bien se montrer, elles. En mode mue postnuptiale ou jeunes innocentes, comme celle qui escalade la tige de cette massette sans vraiment faire cas de nous, aux anges sous elle. Les Bengalis zébrés (Amandava s. subflava) que Bram a tôt fait de repérer aux seuls gazouillis (dès le début de la promenade), la Rousserolle des cannes senegalensis et la Prinia aquatique, trois espèces que les habitués de la vallée sénégalo-mauritanienne ne regardent plus au bout d'un certain temps, sont à la vérité dans la région très localisés. Hors du bas-delta et ses environs, plus quelques sites humides épars, ces trois-là sont loin d'être répandus dans l'Afrique de l'Ouest. Nous avons l'heur de les avoir encore bien représentés, par ici - plus pour longtemps, il ne faut pas se faire d'illusions.
Chez les limicoles, le Chevalier sylvain (Tringa glareola) est le plus abondant, suivi du Chevalier culblanc (Tringa ochropus). Combattant varié (Calidris pugnax) et Barge à queue noire (Limosa l. limosa) ne sont pas en reste. Immanquablement en voici une, de barge, qui ne s'envole pas prestement, elle boîte sérieusement, une patte cassée ou blessée. Et voilà une Barge rousse (Limosa lapponica) esseulée, pas vraiment dans son élément d'habitude très littoral, même si nous ne sommes qu'à un coup d'ailes de la brèche deltaïque. Belle concentration de Bécassines des marais (Gallinago g. gallinago) dont nous levons quatre à cinq exemplaires. Et un Petit gravelot (du Nord, Charadrius dubius ssp. curonicus); celui-là, c'est à croire qu'il aime plus que tout autre le voisinage nauséabond : comme la fois dernière, il se trouve au plus proche de la fosse dans laquelle vidangent les camions-citernes... Le bon air de la mer, de dieux !
Sur la muraille végétale bordant les lagons, les passereaux paludicoles cavalent de tige en tige. Prédominance écrasante du Phragmite des joncs (Acrocephalus s. schoenobaenus) et de la Rousserolle effarvatte (Acrocephalus s. scirpaceus). Il y aurait bien dans le lot de la Rousserolle africaine (Acrocephalus baeticatus), qui ressemble comme deux duvets à sa cousine eurasienne, mais il faudrait du temps pour s'en assurer - observer, écouter, collecter du document photographique. En revanche les Rousserolles des cannes (Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis) tintinnabulent à volonté - j'adore leur chant rebondissant comme ces calebasses retournées dans l'eau que les percussionnistes peuhls tambourinent jusqu'à la transe. Ah, mais là, ce ne sont pas les grandes rousserolles d'Afrique (18 cm) mais bel et bien deux des nôtres, des Rousserolles turdoïdes (Acrocephalus a. arundinaceus, 19-20 cm) de nos marais-à-nous, de l'Europe. Leurs trilles grinçantes, étirées, monocordes, sont autrement moins musicales que celles de leurs hôtes d'Afrique à l'exception de la Cisticole -roussâtre- du Nil (Cisticola marginatus ssp. amphilectus), du même registre âcre - tiens, en voilà une qui gratouille, là-bas dans la roselière. Le clou du spectacle : une Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica ssp.) repérée par Bram, qu'il faut se dépêcher de choper dans les jumelles car ça sera bref ! Hélas, le passereau extra-ordinaire quand il est adulte et... mâle, n'est ce matin qu'un vilain petit jeune ou une femelle sans atours, et surtout sans miroir, ni blanc (cyanecula) ni roux (svecica); seulement un bavoir de gosse tout salopé ou une poitrine défaite de fille fatiguée... Il n'y aura pas de photo - ne gaspillons pas de la pellicule, ha ha ha ! Sur le bord du sentier enfin, deux Prinias aquatiques (Prinia fluviatilis) nous font l'honneur de bien se montrer, elles. En mode mue postnuptiale ou jeunes innocentes, comme celle qui escalade la tige de cette massette sans vraiment faire cas de nous, aux anges sous elle. Les Bengalis zébrés (Amandava s. subflava) que Bram a tôt fait de repérer aux seuls gazouillis (dès le début de la promenade), la Rousserolle des cannes senegalensis et la Prinia aquatique, trois espèces que les habitués de la vallée sénégalo-mauritanienne ne regardent plus au bout d'un certain temps, sont à la vérité dans la région très localisés. Hors du bas-delta et ses environs, plus quelques sites humides épars, ces trois-là sont loin d'être répandus dans l'Afrique de l'Ouest. Nous avons l'heur de les avoir encore bien représentés, par ici - plus pour longtemps, il ne faut pas se faire d'illusions.
Chez les limicoles, le Chevalier sylvain (Tringa glareola) est le plus abondant, suivi du Chevalier culblanc (Tringa ochropus). Combattant varié (Calidris pugnax) et Barge à queue noire (Limosa l. limosa) ne sont pas en reste. Immanquablement en voici une, de barge, qui ne s'envole pas prestement, elle boîte sérieusement, une patte cassée ou blessée. Et voilà une Barge rousse (Limosa lapponica) esseulée, pas vraiment dans son élément d'habitude très littoral, même si nous ne sommes qu'à un coup d'ailes de la brèche deltaïque. Belle concentration de Bécassines des marais (Gallinago g. gallinago) dont nous levons quatre à cinq exemplaires. Et un Petit gravelot (du Nord, Charadrius dubius ssp. curonicus); celui-là, c'est à croire qu'il aime plus que tout autre le voisinage nauséabond : comme la fois dernière, il se trouve au plus proche de la fosse dans laquelle vidangent les camions-citernes... Le bon air de la mer, de dieux !
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Rousserolle effarvatte/africaine, that is the question... - Marouette à bec jaune au toilettage et bain du premier soleil
Combattant varié - Barge à queue noire (boiteuse)
Combattant varié et Barge à queue noire, les deux font la paire classique - la passée des Spatules blanches
Prinia aquatique en début de mue postnuptiale
STEP 2019 11 30 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
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Ci-dessus :
à l'écart des adultes, un collège de jeunes Dendrocygnes veufs de la dernière saison de reproduction
Chevalier sylvain, Echasses blanches, Dendrocygnes veufs et Sarcelle d'été
STEP 2019 11 30 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez
Dendrocygnons, échassons - jeunes de la saison...
La STEP est le reposoir d'une sympathique confrérie de Dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata). Il y en a bien 200 à 250, au milieu desquels, rien d'exceptionnel, quelques Canards souchets (Spatula clypeata) et des Sarcelles d'été (Spatula querquedula). Le collège d'une huitaine de jeunes dendros sortis des massettes sur la pelouse (cf. photo ci-dessus à g.) indiquerait que le site est aussi un lieu de reproduction de l'espèce. Même constat pour les Echasses blanches (Himantopus h. himantopus), les échassiers les plus remarqués sur le spot. Plusieurs immatures et ces deux à quatre (très) jeunes émancipé(e)s restant au contact d'adultes néanmoins, prouvent qu'il y a eu à l'évidence nidification dans la zone, tardive en raison du décalage pluvial dans la zone - peut-être sur le Ndiawsir limitrophe, et pourquoi pas Gueumbeul sur la lagune duquel des îlots artificiels pour les Laridés/Sternidés avaient été construits ces dernières années; hélas, le suivi dans les aires protégées, au Sénégal, reste confidentiel (secret défense, évidemment !) ou supposé comme tel, à défaut d'en savoir plus...
Ci-dessous :
avec les adultes, de jeunes Echasses blanches de la dernière saison de reproduction
STEP 2019 11 30 matin / @ Photos par Frédéric Bacuez
Voir aussi : Ebird.org/checklist/S61875547 - STEP de Saint-Louis
Vu et entendu :
- Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus, Great White Pelican), 9 ind. volant au-dessus du site
- Cormoran africain (Microcarbo a. africanus, Long-tailed Cormorant), 2 ind. en vol sur site
- Anhinga (roux) d'Afrique (Anhinga r. rufa, African Darter), 1 ind. de type juvénile en vol passant
- Crabier chevelu (Ardeola ralloides, Squacco Heron), 2 ind.
- Héron garde-boeufs (Bubulcus i. ibis, Western Cattle Egret), 85 ind. estimés, tous en vol passant très tôt le matin; quelques sujets sur place, à l'évidence des jeunes issus de la dernière reproduction (il y a une forte colonie sur la Langue de Barbarie proche)
- Aigrette des récifs (Egretta g. gularis, Western Reef-egret/Heron), 30 ind. au minimum, en vol passant très matinal
- Ibis sacré (Threskiornis a. aethiopicus, African Sacred Ibis), vol de 7 ind.
- Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus, Glossy Ibis), 2 ind. sur site, au toilettage
- Spatule blanche (d'Europe, Platalea l. leucorodia, Eurasian Spoonbill), au minimum 50 ind. 'à la louche' et en vols matinaux
- Dendrocygne veuf (Dendrocygna viduata, White-faced Whistling Duck), 250 ind. sur site dont un groupe de 9 juvéniles de la dernière saison de reproduction (cf. photo ci-dessus)
- Canard souchet (Spatula clypeata, Northern Shoveler), 6 ind.
- Sarcelle d'été (Spatula querquedula, Garganey), 25 ind.
- Elanion blanc (Elanus c. caeruleus, African Black-shouldered Kite), 2 ind. - cc local probable
- Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, Milvus aegyptius ssp. parasitus, Yellow-billed Kite), 8 ind.
- Marouette à bec jaune (Zapornia flavirostra, Black Crake), 8+ ind. observés
- Talève d'Afrique (Porphyrio madagascariensis, African Swamphen), 2 ind., vue et entendue
- Gallinule poule-d'eau (Gallinula c. chloropus, Common/Eurasian Moorhen), 6 ind. au minimum
- Échasse blanche (Himantopus h. himantopus, Black-winged Stilt), 40 ind. sur site dont plusieurs immatures et deux à quatre jeunes de la dernière saison de reproduction
- Petit gravelot du Nord (Charadrius dubius ssp. curonicus, Northern Little Ringed Plover), 1 ind.
- Grand gravelot (Charadrius h. hiaticula, Common Ringed Plover), un certain nombre en vol passant et 3 ind. observés in situ
- Vanneau à éperons (Vanellus spinosus, Spur-winged Lapwing), au moins 4 ind. - deux cc
- Barge à queue noire (Limosa limosa, Black-tailed Godwit - Near threatened/NR-Quasi menacé, sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), environ 22 ind. in situ, plus si on compte les sujets passant en vol
- Barge rousse (Limosa lapponica ssp., European Bar-tailed Godwit), 1 ind. in situ
- Courlis corlieu (Numenius p. phaeopus, European Whimbrel), 2 ind. en vol passant
- Bécasseau minute (Calidris minuta, Little Stint), au strict minimum contacté 3 ind. Bien d'autres sujets non inventoriés ou passant en vol
- Bécasseau variable (Calidris alpina ssp. schinzii et/ou arctica, Dunlin), 1 ind.
- Combattant varié (Calidris pugnax, Ruff), 30 ind. environ in situ; d'autres sujets en vol passant
- Chevalier gambette (Tringa t. totanus, Common Redshank), 2 à 3 ind.
- Chevalier aboyeur (Tringa nebularia, Common Greenshank), 2 ind. seulement
- Chevalier sylvain (Tringa glareola, Wood Sandpiper), 30 ind. - le limicole le mieux représenté
- Chevalier culblanc (Tringa ochropus, Green Sandpiper), 12 ind. environ
- Chevalier guignette (Actitis hypoleucos, common sandpiper), 2 ind.
- Rhynchée peinte (Rostratula b. benghalensis, Common Greater Painted-snipe), 1 ind. de type mâle (ou jeune)
- Bécassine des marais (Gallinago g. gallinago, Common Snipe), 4 à 5 ind. levés
- Goéland railleur (Chroicocephalus genei, Slender-billed Gull), 1 ind. en vol passant
- Mouette à tête grise d'Afrique (Chroicocephalus cirrocephalus ssp. poiocephalus, African Grey-headed Gull), 3 ind. au reposoir - un seul à capuchon
- Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus, Black-headed Gull), 1 ind. en vol
- Sterne d'Afrique (Thalasseus albididorsalis, African Royal Tern), entendu quelques ind. passant à proximité
- Sterne hansel (Gelochelidon n. nilotica, Gull-billed Tern), 2 ind. sur site, d'autres en vol passant
- Sterne caugek (Thalasseus s. sandvicensis, Eurasian Sandwich Tern), NC
- Guifette noire (Chlidonias n. niger, Eurasian Black Tern), 8 ind. sur site (avec repos sur piquets immergés)
- Pigeon roussard (de Guinée, Columba g. guinea, Speckled Pigeon), 1 + 1 ind. en vol passant
- Tourterelle maillée (Spilopelia/Streptopelia s. senegalensis, Laughing dove), au minimum 4 ind.
- Tourterelle pleureuse du Niger (Streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- Mourning Collared-dove), 2 ind.
- Tourtelette d'Abyssinie (Turtur abyssinicus, Black-billed Wood-dove), 8+ ind. sur site
- Perruche à collier (Psittacula k. krameri, Rose-ringed Parakeet), 2 ind. en vol passant
- Coucal du Sénégal (Centropus s. senegalensis, Senegal Coucal), 2 ind.
- Martinet des palmes (Cypsiurus p. parvus, African Palm Swift), 1 ind. vole seul au-dessus du site
- Martin-pêcheur pie (Ceryle rudis, Pied Kingfisher), 5 à 7 ind.
- Guêpier nain (Merops p. pusillus, Little Bee-eater), 1 seul ind. contacté
- Cochevis huppé du Sénégal (Galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- Crested Lark), 2 ind. - dont sujet transportant des aliments
- Hirondelle de rivage (Riparia r. riparia, Common Sand Martin), 12 ind. tournoient au nord du site
- Hirondelle de Guinée (Hirundo l. lucida, Red-chested Swallow), quelque 3 ind. et sans doute plus
- Bergeronnette grise (Motacilla a. alba, White Wagtail), 3 ind.
- Bergeronnette printanière (Motacilla f. flava, Western Yellow/Blue-headed Wagtail), 2 ind.
- Bergeronnette ibérique (Motacilla iberiae, Iberian Wagtail), 3 ind. dont immature
- Bulbul des jardins de Haute-Guinée (Pycnonotus barbatus ssp. inornatus, Upper-Guinea's Garden Bulbul), 2 ind.
- Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica ssp., Bluethroat), 1 ind. juvénile 1ère AC ou de type femelle
- Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola marginatus ssp. amphilectus, Gold Coast Winding/Black-backed Cisticola), 1 ind. entendu
- Prinia aquatique (Prinia fluviatilis, River Prina), 2 ind. - sujets en début de mue postnuptiale
- Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus, Eurasian Reed-warbler), au minimum 5 à 7 ind. observés
- Rousserolle des cannes (Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, -Senegal- Greater Swamp-warbler), 1 à 2 ind. entendus
- Rousserolle turdoïde (Acrocephalus a. arundinaceus, Great Reed Warbler), 2 ind. entendus
- Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus, Sedge Warbler), au strict minimum 7 ind. observés - il y en a plein sur site !
- Pouillot véloce (Phylloscopus c. collybita, Common Chiffchaff), 2 ind. moucheronnent
- Fauvette passerinette (Curruca iberiae, Western Subalpine Warbler), 1 seul ind.
- Souïmanga à longue queue (Cinnyris p. pulchellus, Beautiful Sunbird), 1 ind.
- Corbeau pie (Corvus albus, Pied Crow), 2 ind.
- Choucador à oreillons bleus (Lamprotornis c. chalybaeus, Greater Blue-eared Starling), 5 ind. en vol passant
- Moineau doré (Passer luteus, Sudan Golden Sparrow), 3 ind.
- Tisserin à tête noire (Ploceus m. melanocephalus, Black-headed Weaver), 15+ ind.
- Travailleur à bec rouge (Quelea q. quelea, Red-billed Quelea), 1 ind. au milieu des tisserins, tous au sol en train d'égrainer
- Bengali zébré (Amandava s. subflava, Zebra Waxbill), pas moins de 7 ind. (entendus d'abord)
Ci-dessous :
Tiens, qu'est-ce que c'est que ce 'faucon', se dit le jeune bubulcus ?...
Héron garde-boeufs juvénile et Elanion blanc
STEP 2019 11 30, 8h17 / @ Photo par Frédéric Bacuez
Paysages de la STEP au petit matin,
avant l'arrivée des maraîchers
Ci-dessous :
par les sentes de la STEP, entre lagons et carrés maraîchers
2019 11 30 matin / @ Photos smartphone Frédéric Bacuez
* Pont de Leybar entre la lagune de Khor et le fleuve Sénégal -
MATIN, 8h50
Avec Bram Piot. En véhicule.
Vu :
- Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus, Great White Pelican), quelque 60 ind.
- Héron cendré (Ardea c. cinerea, Grey Heron), 10+ ind.
- Aigrette des récifs (Egretta g. gularis, Western Reef Egret/Heron), 50+ ind.
- Sterne caugek (Thalasseus s. sandvicensis, Eurasian Sandwich Tern), 8+ ind.
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