8, couleuvre ou pas, serpent c'est serpent - plutôt mort que vif !
Psammophis sibilans sous la tente, Lodge du Maure Bleu 'période Diawling' (Mauritanie) - une couleuvre et le serpent le plus fréquemment rencontré, avec psammophis elegans, dans le Walo et le bas-delta du fleuve 2012 05 / © Photo par Sylvie L. pour Ornithondar |
Discussion enrichissante sur la toile, le 8 juin et les jours suivants, au sein du Groupe de veille environnementale mauritanien 'En attendant Teydouma' (Facebook). L'objet de la dispute - au sens noble du débat: la photographie publiée d'un serpent massacré (cf. photo ci-après) par le cousin paysan du contributeur Seydou G., accompagnée d'un commentaire un brin gaillard: "Réalité du terrain, on fait avec !" Suivent les certitudes d'usage: c'était un serpent dangereux - ben voyons: un bon serpent est un serpent mort, on connaît la sentence... Puis la description de poudres de perlimpinpin, pardon de remèdes d'arbustes aujourd'hui disparus du Guidimakha [une petite région au point le plus méridional de la Mauritanie, ndlr.] et qu'il faut dès lors aller chercher loin, au Mali, pour se prémunir contre ces bêtes féroces toujours prêtes à vous trouer la peau.
" On est toujours exposé à çà, surtout en cette période de chaleur... On prend souvent la poudre d'une plante que les Soninkês appellent "silé" dans un bon verre de lait, de l'eau ou une ou deux petites cuillères dans la bouillie à base de riz, de mil ou de blé, et on est immunisé pendant toute la période hivernale [la saison des pluies, ndlr.] (...) "
Avec tact notre amie Sylvie suggère aussitôt:
- Ce n'est qu'une couleuvre, je crois, non ?... Pas méchant...
- [Non] C'est une vipère, répond Seydou sans l'ombre d'un doute.
Un point un trait, comme on dit au Burkina Faso pour signifier qu'il n'y a pas de contestation possible (d'autant que la bête est bel et bien morte, en plus...)*
* Hélas pour Seydou comme pour la plupart de nos congénères - moi y compris !- l'ignorance du monde des serpents nous fait dire et faire un peu n'importe quoi. A qui la faute, aussi ?
* Hélas pour Seydou comme pour la plupart de nos congénères - moi y compris !- l'ignorance du monde des serpents nous fait dire et faire un peu n'importe quoi. A qui la faute, aussi ?
Dans le Guidimakha mauritanien, psammophis ssp. tué au champ 2014 06 / Courtesy © photo par Seydou G. et 'En attendant Teydouma' pour Ornithondar |
" Il ne faut jamais croire les gens sur place,
ils n'ont pas d'informations et ils véhiculent leurs préjugés... "
- 2014 06 9, discussion avec Michel Aymerich
Pour couper court à toutes les spéculations, Ornithondar décide de consulter Michel Aymerich, un spécialiste de la question serpentine qui plus est en voisin du Maroc (l'un des pays d'Afrique, avec la Tanzanie et le Burkina Faso, qui compte l'une des plus grandes diversités de serpents du continent): le débat est vite réglé; le reptilien haché menu est une couleuvre, en l'espèce un psammophis sifflant (psammophis sibilans, hissing sand snake, voir les photos de la notule), certes aussi mordante qu'un joueur de football uruguayen mais seulement et seulement si on lui cherche des noises... Et comme toute bonne couleuvre, l'espèce est sans danger pour l'Homme. En revanche, la morsure agrippe bien la calamité des champs subsahariens, le petit rongeur (rat à mamelles multiples, rat roussâtre - cf. photo en bas de notule) ! Hélas, on préfère en Afrique s'accommoder des bestioles qui vous ruinent un espace cultivé, un grenier ou un buffet en un rien de temps. Et détruire tout ce qui rampe dans les parages. Comme le martèle Aymerich, la peur de la nature et de ses animaux, avec tout son cortège de "préjugés", de croyances ancestrales, de phobies et autres paranoïas sont le fort de l'espèce qui a la prétention d'être la plus intelligente, la plus réfléchie et censée sur cette maudite planète... L'Homme, nous autres... Prière de ne pas rire.
Trois espèces des plus familières... et sans danger aucun !
Trois espèces des plus familières... et sans danger aucun !
Le reptilien éradiqué 'sans nom' et sans autre forme de procès était donc l'un des trois serpents les plus répandus, communs et familiers du territoire des Hommes... Trois espèces bien connues des deux rives du fleuve Sénégal: quiconque fréquente la campagne ou la brousse et parcourt leurs chemins aura connu la visite du doux serpent brun des maisons (boaedon ex lamprophis fuliginus), vu se faufiler le rapide psammophis elegans, observé le déplacement tranquille du psammophis sifflant. Au demeurant il n'aura surtout rencontré que bien peu de ces serpents qui affolent tant. Ornithondar a fait la liste (voir ci-après) d'un minimum de 45 espèces de serpents avérées ou potentielles dans notre vaste région: dix (10) de ces quarante-cinq (45) espèces sont (très) dangereusement venimeuses pour les Hommes (cf. liste ci-après): avec de fortes probabilités mortelles pour trois (3) d'entre elles (causus maculatus*1, echis leucogaster, echis ocellatus); et trois (3) espèces qui sont à tous les coups mortelles si rien n'est fait pour contrer au plus vite l'injection du poison*2 (naja haje haje, dendroaspis polylepis, bitis arietans). C'est peu - et sans doute trop. Pourtant, 90% de ces reptiles ne sont qu'exceptionnellement rencontrés, sachant que tous les serpents sont d'abord des animaux discrets, timides, disparaissant rapidement sans demander leur reste si le bruit ou le danger se font 'sentir'... Même si les serpents 'armés', ainsi que le python de Séba (python sebae), n'hésiteront pas un instant à attaquer s'ils se sentent dominés, aculés, menacés.
*1 Au Sénégal, second responsable des mortalités par morsures de serpent (Trape et al., 2001)
*2 L'Australie est le seul pays au monde dans lequel le nombre d'espèces venimeuses est plus important que celui des espèces sans danger pour l'Homme
*1 Au Sénégal, second responsable des mortalités par morsures de serpent (Trape et al., 2001)
*2 L'Australie est le seul pays au monde dans lequel le nombre d'espèces venimeuses est plus important que celui des espèces sans danger pour l'Homme
Lodge du Maure Bleu, Diawling, Mauritanie: psammophis sibilans bien familier sortant de l'Intendance... 2012 05 / Courtesy © photo Sylvie L. pour Ornithondar |
" (...) à l'exception des Aïssaouas [du Maroc, ndlr.] qui les capturent,
l'ignorance en matière de serpents est PHÉNOMÉNALE
du nord du Maroc jusqu'à la Guinée et certainement bien au-delà ! "
- 2014 06 9, discussion avec Michel Aymerich
Nota: pour avoir vécu quelques années en zone des savanes sud-soudanienne, j'ai vu 'partir' quelques villageois de mes connaissances suite à des morsures de serpent; je connais donc la réalité et les dangers liés aux reptiles venimeux: des enfants fauchés lors du pacage des bêtes, des collégiens pendant les vacances au village, un adolescent près du marigot au cours d'une baignade; mais aussi des femmes frôlant le pire, en particulier lors de la collecte du bois de chauffe ou dans les poulaillers. Et dans les casiers de riz pluvial, ce sont les accidents avec les pythons qui occasionnent des accidents parfois terribles.
7 000 décès par morsures de serpents, 600 000 par piqûres... de moustiques !
On évoque le chiffre d'un million et demi de victimes annuelles pour le seul continent africain*1 ! Sept mille (7 000) décès recensés* - il faudrait multiplier le chiffre par trois ou quatre, en réalité, à remettre dans leur juste perspective face aux 600 000 morts dues au paludisme; mais des dizaines de milliers de séquelles (nécroses) et d'amputations. 95% de ces morsures venimeuses ont lieu dans les plantations et les champs; essentiellement pendant l'hivernage, c'est à dire la saison des pluies suivie des récoltes - en gros, pour les latitudes les mieux arrosées de la zone soudano-guinéenne, de fin avril à début novembre. La situation est bien différente au Sahel, à la vérité bien moins exposé à ces risques et conséquences sus-cités. Le couvert végétal, propice aux serpents, y est moindre; le nombre d'espèces, aussi. Le nombre d'espèces largement distribuées et communes, faible; quant aux serpents éminemment dangereux, ils sont emblématiques et spectaculaires (cobras, vipères et atractaspides) mais bien moins fréquents ici qu'en zone des savanes: on a peu de (mal)chance de croiser l'échide à ventre blanc alias vipère minute (echis leucogaster), cousine sahélienne et présaharienne de la si répandue échide ocellée (echis ocellatus) des campagnes et brousses orientales ou sudistes; ou même les noctambules redoutées causus maculatus et bitis arietans, alias vipère heurtante (Voir ICI sur GERES et photo ci-dessous); ces trois serpents sont d'authentiques et abondants "fléaux" des latitudes agricoles plus méridionales.
* Lire: Les morsures de serpents, plaie africaine enfin reconnue par l’OMS, par Jean-Philippe Chipeaux pour Le Monde 2017 06 26
En revanche, ce que l'on sait moins (et ne dit pas), c'est que les serpents disparaissent peu à peu du paysage aseptisé, eux aussi comme tant d'espèces animales de la planète des Hommes. De récentes études*2 ont démontré que le phénomène, encore mal expliqué, a commencé dès le début des années 80' de l'autre siècle et prend des proportions catastrophiques dans certaines régions - notamment celles qui sont saturées d'aménagements et d'équipements. Désaffection de zones entières "mal expliquée", peut-être, mais dont l'origine est à chercher du coté de cette vision du progrès éradicateur qui ne souffre d'aucune pitié envers le monde animal, à fortiori quand il est accusé d'être bien plus dangereux que la circulation automobile et même la délinquance armée ! L'Homme a la vanité de pouvoir gérer ses dérives et laisse donc faire. Mais haro sur la bête immonde qui fait peur et n'est pas câline - araignées, scorpions, serpents, requins (Lire ICI sur Ornithondar), loups, hyènes et autres 'fauves', et même les nécrophages...
7 000 décès par morsures de serpents, 600 000 par piqûres... de moustiques !
On évoque le chiffre d'un million et demi de victimes annuelles pour le seul continent africain*1 ! Sept mille (7 000) décès recensés* - il faudrait multiplier le chiffre par trois ou quatre, en réalité, à remettre dans leur juste perspective face aux 600 000 morts dues au paludisme; mais des dizaines de milliers de séquelles (nécroses) et d'amputations. 95% de ces morsures venimeuses ont lieu dans les plantations et les champs; essentiellement pendant l'hivernage, c'est à dire la saison des pluies suivie des récoltes - en gros, pour les latitudes les mieux arrosées de la zone soudano-guinéenne, de fin avril à début novembre. La situation est bien différente au Sahel, à la vérité bien moins exposé à ces risques et conséquences sus-cités. Le couvert végétal, propice aux serpents, y est moindre; le nombre d'espèces, aussi. Le nombre d'espèces largement distribuées et communes, faible; quant aux serpents éminemment dangereux, ils sont emblématiques et spectaculaires (cobras, vipères et atractaspides) mais bien moins fréquents ici qu'en zone des savanes: on a peu de (mal)chance de croiser l'échide à ventre blanc alias vipère minute (echis leucogaster), cousine sahélienne et présaharienne de la si répandue échide ocellée (echis ocellatus) des campagnes et brousses orientales ou sudistes; ou même les noctambules redoutées causus maculatus et bitis arietans, alias vipère heurtante (Voir ICI sur GERES et photo ci-dessous); ces trois serpents sont d'authentiques et abondants "fléaux" des latitudes agricoles plus méridionales.
* Lire: Les morsures de serpents, plaie africaine enfin reconnue par l’OMS, par Jean-Philippe Chipeaux pour Le Monde 2017 06 26
En revanche, ce que l'on sait moins (et ne dit pas), c'est que les serpents disparaissent peu à peu du paysage aseptisé, eux aussi comme tant d'espèces animales de la planète des Hommes. De récentes études*2 ont démontré que le phénomène, encore mal expliqué, a commencé dès le début des années 80' de l'autre siècle et prend des proportions catastrophiques dans certaines régions - notamment celles qui sont saturées d'aménagements et d'équipements. Désaffection de zones entières "mal expliquée", peut-être, mais dont l'origine est à chercher du coté de cette vision du progrès éradicateur qui ne souffre d'aucune pitié envers le monde animal, à fortiori quand il est accusé d'être bien plus dangereux que la circulation automobile et même la délinquance armée ! L'Homme a la vanité de pouvoir gérer ses dérives et laisse donc faire. Mais haro sur la bête immonde qui fait peur et n'est pas câline - araignées, scorpions, serpents, requins (Lire ICI sur Ornithondar), loups, hyènes et autres 'fauves', et même les nécrophages...
Accouplement de Vipères heurtantes - bitis arietans, avec echis et causus l'espèce la plus dangereuse des savanes 1980 12 24 dans les brousses de Nobéré, Burkina Faso / © Photo par Frédéric Bacuez |
Pour aller plus loin:
*1 IRD.fr/lMorsures de serpents: un problème de santé publique en Afrique, Institut de recherches pour le développement (IRD), mai 2011
Ainsi que: IRD.fr/Mortalité par morsures en zone de savane soudanienne du Sénégal oriental.pdf, par J.-F. Trape et al., 2002
Ainsi que: IRD.fr/Mortalité par morsures en zone de savane soudanienne du Sénégal oriental.pdf, par J.-F. Trape et al., 2002
*2 La disparition des serpents inquiète les scientifiques, in Le Monde, 2010 07 6
________________________________________________________________________________
Liste non exhaustive des serpents de la vallée du fleuve Sénégal *
(et par extension de la moitié septentrionale du Sénégal et de la moitié méridionale de la Mauritanie):
* 35 SP. SANS DANGER:
+ = espèce non venimeuse; non agressive (à l'exception possible du python de Séba), placide et/ou fuyante - même si on la contraint à se défendre !
+ = espèce plus agressive - si on la contraint à se défendre !- dont la morsure potentielle (faut vraiment le/la chercher !) est inoffensive et/ou sans danger pour l'Homme
+ = espèce au venin peu dangereux (mais parfois douloureux) pour l'Homme
* 10 SP. DANGEREUSES:
+ = espèce au venin dangereux et douloureux, potentiellement mortel pour certains Hommes aux défenses immunitaires fragilisées
+ = espèce au venin mortel si aucune prise en charge du blessé n'est faite dans les minutes qui suivent la morsure
Grande polisse: espèce largement distribuée
Petite polisse: espèce localisée ou en limite de répartition géographique
En gras: espèces les plus emblématiques de la zone considérée
SERPENTS / 45+ espèces [zones soudano-sahélienne, sahélienne, sahélo-saharienne, Sénégal & Mauritanie]
Voir la GALERIE de PHOTOS ICI sur Ornithondar
- + 'Serpents aveugles' sp. dont les plus connus sont: ramphotyphlops brame (serpent des pots de terre, ramphotyphlops braminus, flower-oi blind snake) [Voir ICI et LA sur Ornithondar] et afro typhlops punctatus ssp. punctatus (typhlops ponctué)
- + Boa des sables de Müller (gongylophis muelleri ssp. subniger, Sahara sand boa)
- + Python de Séba (python sebae, african rock python) [Voir ICI, entre autres notules d'Ornithondar]
- + Serpent brun des maisons (couleuvre commune d'Afrique, boaedon/lamprophis fuliginosus, brown house snake) [Voir ICI sur Ornithondar]
- + Serpent africain ligné (des maisons) (lamprophis lineatus, african house snake) [Voir ICI sur Ornithondar]
- + Lycophidion albomaculatum
- + Couleuvre de Dorr (bamanophis dorri, Dorr's racer)
- + Serpent africain gobeur d'oeufs (dasypeltis scabra, common rhombic egg eater)
- + Prosymne de Greigert (à collier, prosymna greigerti ssp. collaris, Greigert's shovel-snout)
- + Couleuvre (fouisseuse à) diadème (spalerosophis diadema, diadem snake)
- + Crotaphopeltis hotamboeia (red-lipped herald snake) [le serpent le plus fréquemment rencontré en ville]
- + Télescope/Serpent-chat de Tripolitaine/d'Afrique du nord (telescopus tripolitanus, western cat snake)
- + Serpent-chat dhara (telescopus dhara obtusus)
- + Atractaspide à petites écailles (atractaspis microlepidata, small-scaled burrowing asp)
+ Atractaspide du Sahel (atractaspis micropholis, sahelian burrowing asp)- + Atractaspide sp. (atractaspis sp.)
- + Couleuvre sifflante/Psammophis sifflant (psammophis sibilans, hissing sand snake) [Voir ICI et LA sur Ornithondar, voir photos de la notule ci-contre]
- + Psammophis élégant (psammophis elegans, elegant sand racer) [Voir ICI et LA sur Ornithondar]
- + Psammophis à ventre blanc (du Soudan, psammophis sudanensis ssp. leucogaster, white-bellied sand snake)
- + Elapsoidea semiannulata ssp. moebiusi (half-banded Africa garter snake)
- + Elapsoidea trapei
- + Cobra (naja) d'Egypte (naja haje ssp. haje, egyptian cobra) [Voir aussi ICI sur GERES]
- + Cobra cracheur à cou noir (naja nigricollis, black-necked spitting cobra)
- + Causus maculatus (spotted west african night adder)
- + Echide à ventre blanc (vipère minute, vipère des pyramides, vipère carénée, echis leucogaster, white-bellied carpet viper) [Voir aussi ICI sur GERES]
- + Vipère heurtante (bitis arietans, african common puff adder, voir photo ci-dessus)
Exclusivement coté sénégalais du fleuve (Walo et Diéri), Gandiolais et seuil des Niayes nord, et du Ndiambour au Ferlo sud:
- + Python royal (python regius, ball python) [Voir aussi ICI]
- [+ Lycophidion taylori, (Taylor's wolf snake), non confirmé]
- + Mehelya crossii (african file snake)
- + Meizodon couronné (meizodon coronatus, western crowned snake)
- + Philothamne irrégulier (philotamnus irregularis, northern green bush snake)
- + Serpent vert des bananiers (philothamnus semivariegatus, spotted bush snake) [à confirmer aux franges du nord sénégalais]
- + Télescope varié (telescopus variegatus, west african cat snake)
- + (Psammophis) Dromophis praeornatus ssp. praeomatus (striped swamp snake)
- + Dromophis lineatus
- + Serpent-à-bec roux (ramphiophis oxyrhynchus, rufous beaked snake)
- + Mamba noir (dendroaspis polylepis, black mamba) [Niayes, Grande Côte]
- + Amblyodipsas unicolor (western purple-glossed snake)
- + Echide ocellée (echis ocellatus, west african carpet viper, african saw-scaled viper)
Exclusivement coté mauritanien du fleuve et/ou ses déserts:
- + Couleuvre de Clifford (lythorhynchus diadema)
- + Couleuvre de Moïla (rhagerhis/malpolon moilensis, desert falsecobra)
- + Psammophis/Couleuvre de Schokar/de Forsskâl (psammophis schokari, Forskal sand snake)
- + Vipère à cornes (cerastes cerastes, desert horner viper)
- + Vipère des sables/de l'erg (cerastes vipera, common sand viper)
* Sources: horizon.documentation.ird.fr/Les serpents d'Afrique occidentale et centrale, par Jean-Philippe Chippaux
Voir aussi les sites de Michel Aymerich:
Groupe d'Etude et de Recherches des Ecologistes Sahariens (GERES) et sa page sur les reptiles
Sahara vivant.com/ et Michel Aymerich.com/
Le psammophis sifflant et les rats roussards du Nil (Arvicanthis niloticus)
2012 05 / Courtesy © photos par Sylvie L. pour Ornithondar
2012 05 / Courtesy © photos par Sylvie L. pour Ornithondar
Commentaires
Enregistrer un commentaire