3, 50% des pélicans ndar-ndar par-dessus les "fraudeurs"...
2013 01 3 12h35. La pompe des pélicans blancs / Photo par Frédéric Bacuez |
* D'une rive à l'autre du fleuve Sénégal. De Diawas (Mauritanie) à la forêt de Taba Tache (Sénégal) -
MIDI-
C'est souvent au zénith que les grands voiliers (rapaces, cigognes et pélicans) s'élèvent dans le ciel deltaïque, profitant des ascendants thermiques pour pomper et cercler avec aisance au-dessus de la plaine alluviale. Aujourd'hui, pas moins de 340 pélicans blancs (pelecanus onocrotalus, great white pelican) en plusieurs groupes ont ainsi pris leur envol entre 11h15 et 12h30, depuis le lagon de Diawas, un village des rives mauritaniennes du fleuve Sénégal. Tous les oiseaux sont des pélicans non reproducteurs, des immatures qui stationnent dans le bas-delta, des lagons du Gandiolais au barrage de Diama, et aux portes de Saint-Louis sur le marigot de Khor. On estime cette population juvénile à 500-700 individus: c'est la moitié des effectifs saint-louisiens qui me survole donc ce jour, dont un groupe impressionnant de 220 individus atteignant le ciel sénégalais alors qu'une colonne de contrebandiers juchés sur leurs ânes progresse dans la plaine herbeuse vers le fleuve (cf. photo ci-dessous); la pirogue chargée de sucre et de bidons d'huile mauritaniens vient d'accoster... A l'horizon vers le sud, les typhaies du Lampsar flambent (Voir ICI la photo).
En cette saison, à une soixantaine de kilomètres en amont du fleuve, sur le Djoudj (PNOD) où le nichoir artificiel peut accueillir une dizaine de milliers de reproducteurs - de novembre à fin février, les pélicans adultes ont la rude tâche d'élever leurs oisillons. Avec le vent d'harmattan qui souffle fort, ce midi, certains groupes de pélicans doivent ici s'y prendre à plusieurs reprises pour s'élever, quitter la Mauritanie et franchir le fleuve dont le ciel est probablement et invisiblement tourmenté. Parvenus contre le vent sablonneux au-dessus de la grande plaine sénégalaise, les palmipèdes se mettent à cercler vers les hauteurs avant de suivre leurs guides et planer vers l'est, au-delà de la 'forêt' de Taba Tache.
Ci-après: 220 pélicans pompent et cerclent au-dessus de la plaine alluviale - et des 'fraudeurs'...
/ Photos par Frédéric Bacuez
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Ci-dessus: 2013 01 3 12h35, les contrebandiers sous les drones-pélicans... / Photo par Frédéric Bacuez |
En cette saison, à une soixantaine de kilomètres en amont du fleuve, sur le Djoudj (PNOD) où le nichoir artificiel peut accueillir une dizaine de milliers de reproducteurs - de novembre à fin février, les pélicans adultes ont la rude tâche d'élever leurs oisillons. Avec le vent d'harmattan qui souffle fort, ce midi, certains groupes de pélicans doivent ici s'y prendre à plusieurs reprises pour s'élever, quitter la Mauritanie et franchir le fleuve dont le ciel est probablement et invisiblement tourmenté. Parvenus contre le vent sablonneux au-dessus de la grande plaine sénégalaise, les palmipèdes se mettent à cercler vers les hauteurs avant de suivre leurs guides et planer vers l'est, au-delà de la 'forêt' de Taba Tache.
Ci-après: 220 pélicans pompent et cerclent au-dessus de la plaine alluviale - et des 'fraudeurs'...
/ Photos par Frédéric Bacuez
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