12-13, une Hirondelle de fenêtre précoce par-dessus le Doué, et des Cratéropes fauves 'sénégalais'

Cratérope fauve - argya fulva ssp. buchanani, dans les dunes du Doué
Gamadji Saré 2018 02 12, 18h20 / © Photo par Frédéric Bacuez

* Le Doué à Gamadji Saré -

Lundi 12 février SOIR & mardi 13 février MATIN-
A pied.
Avec Daniel Nussbaumer [Nos Oiseaux, Suisse], Part. 5 
Temps: il suffit de regarder la photo ci-contre en médaillon...

Ci-contre: dans les ocres du Doué...
Gamadji Saré 2018 02 12, 16h22 / © Photo smartphone Frédéric Bacuez


En lien : Le Doué: 2 Pluvians fluviatiles, 2 Guêpiers à gorge rouge, 8 Cratéropes fauves et plus...,
avec Bram Piot et Filip Verroens, in Ornithondar 2018 01 6

Ce 12 février 2018, certes nous sommes aussi là pour la joliesse du panorama et l'observation aisée de quelques oiseaux typiques de la région. L'ambiance orangée due à l'harmattan donne aux berges de la Doué, un effluent du Sénégal, déjà naturellement ocres - ses falaises, ses dunes-, un aspect encore plus étrange que les fois précédentes. De vagues airs du fleuve Niger, ou du Nil dans sa traversée soudanienne. De vagues airs, j'ai dit. Enfin, je préfère, et de loin, les contrastes du lendemain matin, 13 février, la nuit ayant délicatement reposé ses particules: le vert intense des arbres sur la rive d'en face, le bleu saharien du ciel, les teintes changeantes de la rivière au gré des heures, et les ocres, encore, des falaises, crevassées, dangereusement friables - notre terrain d'observations, pour une mission ornithologique, et d'abord de documentation photographique. Car l'enjeu est de la plus haute importance, pour le Sénégal, pour la science, évidemment ! Si si... Mais il faudra attendre encore un peu pour lire et voir le résultat de nos investigations, bande d'impatients.

Ci-dessous: 
au petit matin sur le Doué
Gamadji Saré 2018 02 13, 7h25 / © Vidéo smartphone Frédéric Bacuez



Les Cratéropes fauves sont toujours là

En revanche, la paire de Pluvians d'Egypte (Pluvianus aegyptius) n'est pas au(x) rendez-vous. Et les Guêpiers à gorge rouge (Merops bulocki) ont du changer de perchoir. Il nous reste heureusement une (1Spiloptile à front écailleux (spiloptila clamanscricket longtail), pour moi seul, et les Cratéropes fauves (Argya fulva ssp. buchananiSouth-western Fulvous Chatterer). Ces derniers semblent avoir adopté le terrain. En famille, ils sont au minimum six (6) à arpenter un espace fort dégradé, au-dessus de la Doué, et qui continue d'être irrémédiablement abîmé et salopé par les Hommes. Ce petit coin qui avait un peu de charme paysager, si rare et précaire dans la région, finira comme le reste: hideux. Les turdidés préfèrent courir, plutôt que s'envoler, dès que nous les approchons de trop. Autour des fourrés épars, et même dans leurs racines, ils picorent collectivement, grattent le sable, retournent les branches mortes et les brindilles, et avalent tout ce qu'ils trouvent comme insectes et larves. Idem pour les deux (2Pies-grièches du désert (Lanius excubitor elegans). En toute fin de journée, il y en a une qui vient ostensiblement percher à quelques mètres, puis descend sur le sable, intéressée par ce qui apparemment remue sous la dune (cf. photos ci-dessous). Nous, nous sommes vautrés dans la dune qui surplombe le vaste champ des terriers/tunnels de nos désespérants canidés de la nuit africaine. Énième affût, infructueux. Et pourtant, ils sont bel et bien là, les renards. On le vérifiera aux empreintes du lendemain matin (Lire ci-après). Bon, ça va, les moqueurs ! Nous on travaille à l'ancienne, sans piège-photo, ha ha ha !

Première donnée 'sénégalaise' en 1978, de l'île de Bopp Thior; 
" M. Courrèges, directeur du centre culturel, put prendre une photographie."*

Nota : le Cratérope fauve (Argya fulva ssp. buchanani) est l'une de ces trois espèces sahariennes ou péri-sahariennes à avoir franchi le fleuve Sénégal au sud pour s'installer dans le Sahel sénégalais au début des années 70' du siècle dernier, dès les premières vagues de grandes sécheresses qui allaient s'abattre sur la région et profondément modifier le paysage sahélien durant vingt-cinq années. Avant que l'Homme dans son irrésistible étalement démographique ne finisse le boulot au début du siècle suivant. Par ordre d'arrivée : la Moinelette à front blanc du Sahara (Eremopterix nigriceps ssp. albifrons), dès 1972 ; le Sirli du désert (Alaemon a. alaudipes), repéré pour la première fois en décembre 1974; et enfin le Cratérope fauve, vers 1978 semble-t-il. Le premier constat est venu de l'île de Bopp Thior, disputée par la Mauritanie et le Sénégal, et située au large de la pointe nord de l'île patrimoniale de Ndar : un petit groupe familial "vraisemblablement cantonné" "et M. Courrèges, directeur du centre culturel, put prendre une photographie."* Ces trois-là ne sont pas prêts de quitter leur charmant pays d'adoption à l'hospitalité légendaire : un jardin d'Eden ! 

in L'oiseau et la Revue française d'ornithologie, Vol. 48, n°3, 1978 [Fonds documentaire IRD/ex ORSTOM]

Ci-dessous:
en haut, Cratérope fauve - Argya fulva ssp. buchanani
en bas, Pie-grièche du désert - Lanius excubitor elegans
Dans les dunes riveraines de la Doué 2018 01 12 soir / © Photos par Frédéric Bacuez


Une Hirondelle de fenêtre - pour patienter...

En lieu et place des martinets habituels (Apus affinis ssp. aerobates, Cypsiurus p. parvus), quelques Hirondelles rustiques (Hirundo r. rustica). En vol décidé pour trois (3) sujets, c'est bientôt le soir. Sont-elles en train de remonter vers le Maghreb ou regagnent-elles un dortoir pour la nuit [obs. 02 12] ? Par contre, cette (1Hirondelle de fenêtre (Delichon u. urbicum) qui virevolte et glisse à la verticale du Doué [obs. 02 12 matin], celle-là est probablement une migratrice prénuptiale de l'avant-garde ! Les plus précoces d'Ornithondar, c'était une douzaine de sujets en migration active sud-nord, dans le parc national de la Langue de Barbarie (PNLB), donc vraiment tout à l'ouest de notre continent : un 6 mars (2016, obs. F.B. avec Jérémy Calvo).

Nota : comme l'écrivaient déjà au seuil des années 60' G. Morel & F. Roux ('Les migrateurs paléarctiques au Sénégal', in La Terre et la Vie, 1966), à l'ouest du "méridien 11°30W", on a "l'impression de se trouver en marge du courant de migration principal" de l'Hirondelle de fenêtre, "de n'en percevoir que le 'ressac'." Car les frêles téméraires, qui hivernent en Afrique préférentiellement dans les zones d'altitude et dans la partie australe du continent, n'y vont pas par quatre chemins, à l'aller comme au retour: tout droit ! Il suffit, enfin il suffisait d'arpenter le Sahara avant qu'il ne tombe aux mains des bandits barbus et autres, après les grandes vagues migratoires d'avril, et surtout lors des épisodes très chauds: des milliers de petites choses inertes parsèment alors ergs et regs, vite momifiées si elles n'ont pas été croquées par les petits maraudeurs de la nuit saharienne. L'hirondelle de fenêtre est d'ailleurs un passereau migrateur pour lequel "l'effet 'climat' joue un rôle majeur dans sa dynamique (Saether et al., 2004). (...) les conditions météorologiques rencontrées au cours de la migration peuvent sévèrement perturber celle-ci et entraîner des pertes considérables (...)" (in Migraction.net). Bien que P. Isenmann écrit que "cette espèce migre généralement à haute altitude pour être bien détectée, comparativement à l'hirondelle rustique" (in Oiseaux de Mauritanie, 2010), et que tous les auteurs s'accordent à dire que dans notre région les passages se font par à-coups, de façon "sporadique", Ornithondar a quelquefois noté bien que très épisodiquement en effet des remontées (jamais à la descente) par la Grande Côte sénégalaise. En particulier, le 29 mars 2009 [Obs. pers.], des centaines d'hirondelles au ras des dunes mortes du Djambour, au nord-ouest de Louga. En général, ces passages très à l'ouest ont lieu lors d'épisodes caniculaires ou quasi caniculaires, et par puissant harmattan - ils sont donc appelés à devenir de plus en plus fréquents. Si l'espèce survit à ce bouleversement climatique sans précédent, aux dégradations de ses sites de nidification, au nord (ah, les ravages de l'hygiénisme et de l'ordre petit-bourgeois !) comme de ses quartiers d'hiver, au sud, et à la disparition de son alimentation, les insectes. L'hirondelle ne fera plus le printemps. Moins 50% de ses effectifs depuis 1970. Et on s'en fout. Le pire ? Nos passions régressives, qui s'en passeront fort bien.

"Le phénomène, accompagné d'une vague caniculaire sans précédent - dix jours !- s'est pile poil développé au paroxysme de la migration prénuptiale des oiseaux paléarctiques, du 13 au 22 avril ! Comme étudiée par Morel et al. dans le cadre d'un épisode similaire, les 4 et 5 mai 1964 à Richard-Toll, cette vague venteuse et caniculaire est concomitante de l'apparition à l'occident de notre région d'oiseaux migrateurs généralement peu abondants au passage prénuptial à l'ouest du Burkina Faso et du Mali: comme Morel, Ornithondar a noté la présence remarquable, de l'Hirondelle de fenêtre (Delichon u. urbicum, Common House Martin), en migration active, ou du Gobemouche gris (Muscicapa s. striata, Spotted Flycatcher), en stationnement migratoire, deux espèces rarement documentées du bas-delta lors de leur migration printanière. Ces passereaux qui hivernent majoritairement dans le bassin du Congo et en Afrique australe, vont au plus simple comme le Loriot d'Eurasie (Oriolus oriolus, Eurasian Golden Oriole), préférant traverser le Sahara en ligne droite ou en diagonale, sans détour ni précaution particulière pour se reposer ou s'abreuver. Sauf quand d'exceptionnels aléas - appelés à se répéter...- changent la donne et perturbent les habitudes..."
- F.B. in Ornithondar 2016 04 23 & 2016 04 15

Autour des terriers et tunnels 
- un étrange engoulevent au milieu du champ

Dans le jour déclinant, nous nous sommes posés sur la dune (cf. photo ci-dessous à g.), au-dessus du vaste replat truffé de terriers et tunnels à Renard(s) pâle(s) (Vulpes pallida pallida, African Sand Fox). Je suis persuadé que le labyrinthe est habité. Début janvier ici-même, Bram Piot et moi avions constaté de jolis rejets de sable frais devant une série de tunnels à Vulpes pallida, l'oeuvre du ou des infatigables terrassiers. Relevé des empreintes aussi, deux animaux marchant parallèlement au-dessus de la Doué, dans les dunes surplombantes (Lire ICI sur Ornithondar). Même constat, un mois et quelques jours plus tard. Cette fois, il nous semble que les canidés ont travaillé aux tunnels les plus proches de la dune où nous nous tenons assis, sans plus de cachotterie. Il y a même des excréments à coté d'un des trous. Nous sommes en bonne compagnie, avec une (1Pie-grièche du désert (cf. photos plus haut) que nous n'impressionnons pas, et qui ne nous impressionne pas plus - non mais ! Le jour décline, le (1Faucon lanier (Falco biarmicus ssp. erlangeri) passe au-dessus de nos têtes pour la énième fois, et ça ne bouge pas du coté des tunnels. Encore un échec. Et dire qu'ils sont là. Il va bientôt faire nuit. Soudain, un (1) engoulevent pas comme les autres, à la queue courte et au jizz compact, vient se poser au beau milieu du champ de mines: je l'ai quelques secondes dans les jumelles - il est sombre et pointillé de blanc, c'est tout ce que j'en devinerai, il est déjà parti et nous ne le reverrons plus. 

Surprise, le lendemain matin, 13 février 2018: outre les pattes de mouches de nos précieux et irritants Renards pâles (Vulpes pallida pallida), tout le tracé de leurs déambulations noctambules, et l'empreinte de leurs petits culs à l'orée de leurs toboggans. Et, tiens, elle n'était pas là hier soir: une vache, morte, déposée ici par une charrette à cheval dont on lit parfaitement le circuit sur le plateau des canidés. Un bovin qui ne porte aucune trace de coups, de blessures; pas plus d'entaille qui pourrait inquiéter (poison). Non, une vache décédée qu'on est venu jeter ici, à l'évidence en connaissance de cause: les Renards pâles et leurs parasites Chats gantés (Felis silvestris libyca) ne sont donc pas inconnus des Hommes du coin. Ouais, mais bon, ce ne sont ni des vautours, ni des loups/chacals, encore moins des hyènes, les gars ! Vous n'avez pas du melon, tant qu'à faire ? Les petits cabots, ils en raffolent !

"And an impressive labyrinth of Pale (=African Sand) Fox burrows, 
probably shared with African Wild Cats - a species we'd got a glimpse of the previous day, on the Senegal river bank near Bokhol."
- Northern Specials (Part II), par Bram Piot in Senegal Wildlife, 2018 01 28

Ci-dessous :
autour des terriers-tunnels à Renards pâles - Vulpes p. pallida
Au petit matin du 13 février, avant notre visite, une charrette est venue déposer ici une vache morte : 
hè, ce n'sont pas des hyènes, les petits chiens !
Au vu des empreintes et des crottes, ils sont bien là, nos canidés chéris
Derrière le cordon de la Doué 2018 02 13 matin / © Photos smartphone Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -


OISEAUX / 47 espèces, 3 sp. entendues

Vu :
  • Cormoran africain (microcarbo a. africanuslong-tailed cormorant), 1 ind. + 1 ind. pêche de concert avec une aigrette garzette (cf. photo ci-dessous) [Doué]
  • Gardeboeuf d'Afrique (bubulcus i. ibiscattle egret), passage de 100+ ind.{02 13 matin} [Doué]
  • Aigrette garzette (egretta g. garzettalittle egret), 1 ind. + 1 ind. pêchant avec un cormoran (cf. photo ci-dessous) [Doué] + passage de dizaines d'ind. + 2 ind. se poursuivent {02 13 matin} [Doué]
  • Héron cendré (ardea c. cinereagrey heron), 1 ind. + 1 ind. perché sur un eucalyptus (cf. photo ci-dessous) [Doué]
  • Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish eagle), 1 ind. immature en vol au-dessus de l'effluent {02 12 aprem'} [Doué]
  • Faucon lanier (falco biarmicus ssp. erlangeri, lanner falcon), 1 ind. vu passer par trois fois (cf. photo ci-dessous) ! Perche régulièrement sur un arbuste accroché à la falaise d'ocres {02 12 soir} [Doué]
  • Faucon crécerelle (falco t. tinnunculuscommon kestrel), 1 ind. mâle perché {02 13 matin [Doué]
  • Échasse blanche (himantopus himantopusblack-winged stilt), 1 + 1 à 2 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensisSenegal thick-knee), 1 ind. (~19h15) [Doué]
  • Pluvian fluviatile (pluvianus agyptius)
  • Vanneau à tête noire (vanellus t. tectus, black-headed lapwing), 3 + 1 ind. {02 12 soir} [Doué]
  • Vanneau éperonné (vanellus spinosusspur-winged lapwing), 3 ind. en haut de la falaise avec des tourterelles maillées (cf. photo ci-dessous) + 2 ind. {02 13 matin} [Doué][Doué]
  • Petit gravelot (charadrius dubius ssp. curonicusnorthern little ringed plover), 2 ind. au bain {02 12 soir} + 1 ind. {02 13 matin}[Doué][Doué]
  • Chevalier guignette (actitis hypoleucoscommon sandpiper), 1 ind. {02 12 & 13} [Doué][Doué]
  • Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensislaughing dove), dont 3 ind. en haut de la falaise avec des vanneaux éperonnés (cf. photo ci-dessous) [Doué] 
  • Pigeon roussard (de Guinée, columba guineaspeckled pigeon), 1 ind. vient boire [Doué]
  • Tourterelle rieuse (streptopelia r. roseogrisea, african collared dove), 1 ind. vient boire {02 12 soir} [Doué]
  • Perruche à collier (psittacula k. kramerirose-ringed parakeet), 1 ind. [Doué]
  • Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacuruslong-tailed nightjar), ~3 ind. après 19h15 {02 12 soir} [Doué]
  • Engoulevent sp. (nightjar sp.), 1 ind. (19h10) va se poser quelques instants au milieu du champ de terriers/tunnels {02 12 soir} [Doué]
  • Martinet sp. (apus sp.), 3 ind. [Doué] [A suivre sur Ornithondar]
  • Guêpier à gorge rouge (merops b. bulocki)
  • Guêpier d'Orient (merops orientalis ssp. viridissimuslittle green bee-eater), au total 5+ ind. (cf. photo ci-dessous) [Doué]
  • Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourusblue-naped mousebird), quelques ind. [Doué]
  • Calao occidental (tockus kempiwestern red-billed hornbill), 1 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Barbican de Vieillot d'Afrique de l'ouest (lybius vieilloti ssp. rubescenswest african Vieillot's barbet), 2 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Bergeronnette grise (motacilla a. albawhite wagtail), 1 + 1 ind. {02 12 soir} + 1 ind. {02 13 matin} [Doué][Doué]
  • Bergeronnette printanière (motacilla f. flavablue-headed wagtail), 2 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Bulbul des jardins (pycnonotus barbatus ssp. inornatusgarden bulbul), 2 ind. [Doué] + NC {02 13 matin} [Doué]
  • Traquet motteux (oenanthe o. oenanthenorthern wheatear), 1 ind. mâle en plumage frais {02 12 soir & 13 matin} [Doué][Doué]
  • Hirondelle rustique (hirundo r. rusticabarn swallow), 1 ind. + 3 ind. en vol S-N (~18h45) {02 12 soir} [Doué] + 1 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Hirondelle de fenêtre (delichon u. urbicumnorthern house-martin), 1 ind. croise quelques minutes à la verticale de la rivière {02 13 matin} [Doué]
  • Agrobate podobé (cercotrichas p. podobeblack scrub-robin), 1 ind. [Doué]
  • Hypolaïs obscure (iduna opacawestern olivaceous warbler), 1 ind. [auberge 'Les jardins du Ferlo']
  • Pouillot véloce (phylloscopus c. collybita, common chiffchaff), 1 + 1 ind. [Doué]
  • Pouillot de Bonelli (phylloscopus b. bonelli, western Bonelli's warbler), 1 ind. {02 13 matin [Doué]
  • Fauvette des jardins (sylbia borin, garden warbler), 1 ind. {02 13 matin} [auberge 'Les jardins du Ferlo']
  • Fauvette (passerinette) de Tschusi (curruca inornata ssp. inornata ou/et iberiaewestern subalpine warbler), 1 ind. [Doué]
  • Prinia à front écailleux (spiloptila clamanscricket longtail), 1 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Cratérope fauve (argya fulva ssp. buchananisouth-western fulvous chatterer), au minimum 6 ind. (cf. photos ci-dessous et en haut de notule) {02 12 soir & 13 matin} [Doué] [Doué]
  • Pie-grièche (méridionaledu désert (lanius -meridionaliselegans ssp. elegansSaharan shrike), 2 à 3 ind. (cf. photos ci-après et ci-dessus) [Doué]
  • Pie-grièche à tête rousse (lanius s. senatorwoodchat shrike), 1 ind. {02 13 matin} [Doué]
  • Choucador à longue queue (lamprotornis caudatuslong-tailed glossy-starling), 1 ind. [auberge 'Les jardins du Ferlo'] + 5 ind. {02 12 soir} + 6 + 1 ind. {02 13 matin} [Doué][Doué]
  • Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcherchestnut-bellied starling), ~8 ind. [Doué]
  • Moineau domestique indien (passer domesticus ssp. indicus, -indianhouse sparrow), NC [auberge 'Les jardins du Ferlo']
  • Moineau doré (passer luteusSudan golden sparrow), NC
  • Cordonbleu à joues rouges (uraeginthus b. bengalus, red-cheeked cordonbleu), 2+ ind. {02 13 matin}
  • Amarante (commun) à bec rouge (du Sénégal, lagonosticta s. senegalared-billed firefinch), NC - dont un mâle {02 13 matin} [auberge 'Les jardins du Ferlo']
  • Serin à croupion blanc du Sénégal (crithagra leucopygia ssp. riggenbachi), 4 ind. {02 13 matin} [auberge 'Les jardins du Ferlo']

Entendu:
Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratusdouble-spurred francolin) {02 13 matin} [Doué] / Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis), 1 ind., au loin [Doué] / Prinia modeste (prinia s. subflavatawny-flanked prinia), 1 ind. [Doué] / Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbaruscommon gonolekyellow-crowned gonolek), 1 ind. (18h15) {02 12 soir} [Doué] /


Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Guêpier d'Orient - Vanneau éperonné et Tourterelle maillée - Faucon lanier
Pie-grièche du désert - Cormoran africain immature et Aigrette garzette - Héron cendré
Sur les bords du Doué par gros harmattan 2018 02 12 soir / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -

AUTRES :

Terriers et tunnels de Renard pâle (vulpes p. pallida) et Chat ganté (felis silvestris libyca)
Empreintes diverses et variées dont celles de 2 à 3 Renards pâles ! (cf. photos ci-dessus)

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