11-12, Djoudj : l'enclave végète au coeur du désastre à venir
Balbuzard pêcheur immature et Dendrocygnes veufs, marigot de Djoudj (PNOD) 2015 11 11, 17h15 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD).
Du lac du Khar aux Diar et Gorom -
SOIR et MATIN-
Le Djoudj, moi, ça me déprime (un bon ami broussard dixit) ! Il est évident que le spectacle des Pélicans blancs au nichoir et des Ardéidés en foultitude vaut à lui seul le déplacement, et l'ornithologue ne peut s'en lasser. On regrettera seulement (enfin... non, en fait...) que les 'touristes' égarés ne prennent pas le temps de pousser l'excursion jusqu'au marais de Gainthe et surtout jusqu'au Grand Lac pour admirer les nuées qui en font un des sites ornithologiques parmi les plus cinématographiques au monde... si on a un faible pour les palmipèdes et les flamants.
Non, ce qui me gêne, c'est de voir que ce parc national, patrimoine estampillé UNESCO, est censé être "la 3e réserve ornithologique mondiale", ce qui en soi ne veut absolument rien dire. Sans compter que le slogan à usage onirique, à dessein tronqué, s'avère faux, il est donc sciemment mensonger - sans compter qu'il ne sert à rien. On rappellera ici que le Djoudj et le bas-delta du Sénégal, partie mauritanienne incluse, ne sont à la vérité que le 3e site d'Afrique occidentale et centrale... en nombre d'oiseaux 'accueillis', loin derrière les confins du lac Tchad et le delta intérieur du fleuve Niger au Mali. Quid, ensuite, du Banc d'Arguin mauritanien ? Du Sudd soudanais et du Rift éthiopien ? Pour informer les négationnistes du monde réel, on fera juste allusion aux lointains latino-américains : le Pantanal brésilien, les Llanos vénézuéliens, ou les Esteros del Ibera argentins, pas moins de 20 000 km2 de zones humides d'une richesse faunistique qui ferait rougir de honte nos braves propagandistes locaux, sénégalais comme sénégaulois. On ne leur en voudra pas, la cible du tourisme-teranga ayant toujours été le beauf béat et le bobo de l'inclusion folklorique, les adeptes de la bronzette et de la passade sexuelle - c'est un choix qui date et dont on voit les résultats, aujourd'hui.
" Le Djoudj, moi, ça me déprime ! "
" Le Djoudj, moi, ça me déprime ! "
Ce qui me désole, c'est de constater pour la énième fois que le "joyau" fonctionne au ralenti, au grand ralenti, au gré des quelques fonds qui daignent sortir des coffres ministériels de Dakar pour remédier, in extremis, toujours in extremis, à l'irrémédiable, à l'irrécupérable. Cette année, on a droit à deux nouveaux observatoires, toujours aussi rudimentaires et peu pratiques, juxtaposés à leurs prédécesseurs antédiluviens et jamais entretenus. Ce qui me désole encore plus, c'est de voir l'entrée officielle du "sanctuaire patrimonial". On a soudainement l'irrépressible envie de rebrousser chemin avant même d'accéder aux 'infrastructures' administratives ruiniformes : les pneus en guise de bornes, le grand panneau tordu, plié comme du papier mâché, les déchets qui volent, la grande misère du hameau voisin, les panonceaux alignés de dessins puérils représentant les oiseaux du cru, des murs d'enceinte eux-aussi peints de volatiles, décrépis par la salinité ambiante de plus en plus ravageuse. Quant aux bâtiments divers et à la station dite biologique - pas d'Internet, évidemment pas de site web, c'est fatigant, pas de bibliothèque, pas d'archives accessible mais en existe-t-il ?-, on n'est pas à la Tour du Valat, cela saute vite aux yeux. Des véhicules abandonnés sur cales, pas âme qui vive, et ce pathétique guichet obscur à la fenêtre comme un moucharabieh... Et perplexe, oui, le Djoudj ne cesse de rendre dubitatif : le Diar qui a brûlé, autour du Gorom (cf. photos ci-après), avec ses typhas sur pied qui reprendront de plus belle, très vite, à quoi bon si le travail n'est pas prolongé par de vigoureuses mutations hydro-écologiques ?! Et sur le Djoudj, ces invasives salades d'eau (cf. photos ci-après) sont-elles de retour jusqu'à saturation du marigot, comme la fois précédente ?... Et le panneau 'Zone des patas', toujours là, solidement fiché dans le sol !? C'est sûr qu'on a envie de prendre la piste pour voir ces fameux singes... que l'on croise partout dans le pays ! Pour les gazelles jadis réintroduites sur le même site, n'espérez rien, il n'y a plus de panneau directionnel, passez votre chemin.
Tantôt Sisyphe tantôt Danaïdes, le Djoudj ou l'éternel recommencement...
L'ornithologue se désole surtout de constater, lui qui n'a plus l'oeil crédule et virginal, que la steppe dans laquelle subsistaient quelques Outardes arabes (Ardeotis arabs ssp. stieberi, un des oiseaux les plus menacés du pays, inscrit à la Liste rouge des espèces en voie d'extinction) a été totalement chamboulée par les réaménagements hydrauliques du Gorom voisin - vive le riz franchouillard, de l'autre côté ! Adieu outardes, de ce côté ! Que les bovins sont fidèles au rendez-vous, donc au parc national, seul domaine où les ruminants domestiques peuvent trouver de l'herbe - 160 petits kilomètres carrés au coeur d'une gigantesque vallée dédiée à la céréale camarguaise, pardon, sénégalaisement patriotique, à l'adoucissement des eaux et à la salinisation des sols. Le pire, pourtant, est à venir : le réduit du Djoudj devient, pour le coup, vraiment une enclave en milieu 'hostile'. Dans l'hystérie rizicole qui a saisi les egos et les intérêts financiers des irresponsables qui le feront payer cher aux indigènes (sic) et à leur environnement, ils ont totalement ou quasi éradiqué les fragiles milieux qui permettaient d'avoir un continuum entre le Djoudj et les autres unités biologiques, celles du gagnage noctambule ou du repos diurne alternatif des fameux canards et limicoles si chers à Triplet et compagnie. Le marais de Ndigué, par exemple, est à sec et "nettoyé", lui qui accueillait parfois en nombre des espèces rarement observées ailleurs, comme les Rhynchées peintes (Rostratula benghalensis), des Gallinules africaines (Gallinula angulata) et des Talèves d'Allen (Porphyrio alleni). Le grand reposoir complémentaire du Grand Lac (hors réserve) n'est plus qu'une indéfinie cuvette de rétention, dont les fourrés de tamaris circulaires ont presque tous été arrachés. La réserve de chasse du Djeuss perd peu à peu ses terrains boisés et se rétracte comme peau de chagrin : funeste destin pour ses Phacochères communs, Loups dorés, Lièvres de savane sans parler de ses francolins et autre gibier. Le riz, le riz et encore du riz dans la vallée ; plus les cultures légumières d'exportation dans les dunes - tel est le projet obtus et cupide, le seul dessein envisagé comme destin pour ce malheureux delta qui passait déjà pour être l'un des plus bouleversés au monde. Après avoir réglé son compte au cheminement des eaux (1960-1990), les Développeurs s'attaquent désormais aux terres, celles du Walo (basses terres salines et marécageuses) comme celles du Diéri (hautes terres dunaires à acacias). En puisant sans compter dans le fleuve et ses défluents, Gorom du PNOD compris. Jusqu'à la prochaine vague de grandes sécheresses - on va bien rire ! Un écoguide du Djoudj me confie que le tout nouveau conservateur-en-chef du parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est lui-même très inquiet, très remonté contre ces chambardements pharaoniques qui n'ont pas une seule fois daigné prendre en compte les aspects faunistiques et biologiques de la vallée - c'est dire la gravité des menaces. Bizarrement, les aménageurs épargnent les cuvettes les plus basses, c'est toujours ça à ne pas inventer pour drainer les eaux usées, c'est à dire les millions de tonnes de pesticides qui sont d'ores et déjà versées sur le mirage vert puis concédées aux mares et enfin déversées via les tentaculaires émissaires directement dans le fleuve Sénégal - merci, Eiffage-Razel & Co ! Et le Djoudj, 3e machin patati et patata, dans tout cela ? Nooooon, rien à craindre, c'est un parc national breveté par les Nations-Unies : tout va bien, le patrimoine est solidement défendu par ses digues et ses vannes impénétrables. Et puis, le résidu chimique est discipliné, il ne fréquente jamais les parcs nationaux !
Toutes ces aberrations sur les deux rives du fleuve frontalier* se paieront cher, plus cher que les nouveaux tarifs d'accès aux parcs et réserves du pays. Mais là aussi, à quoi bon ? Qui va venir voir le désastre, hein ? Sinon les ignorants ; et les bien-pensants - mea culpa mea culpa. Ou alors, que suis-je naïf, cela serait-il pensé et appliqué pour empêcher le jugement sévère de ces empêcheurs de faire du riz et de la légumineuse en rond ? Les oiseaux, et leurs idolâtres !? Qu'ils restent chez eux, eux aussi ! Le réchauffement climatique, c'est fait pour cela, non ?
* De l'autre côté, ce sont nos "amis et alliés" saoudiens qui exproprient, font enfermer les résistants et exploitent leur nouvel eldorado - merci mon général ! A chacun son grand bout de terres vierges... pour nourrir ses classes moyennes, à la maison, hiver comme été... euh, pardon, pour créer de l'emploi dans le pays hôte. C'est beau, la philanthropie de la mondialisation heureuse.
Listes non exhaustives et inventaire à la sauvette...
Vu :Tantôt Sisyphe tantôt Danaïdes, le Djoudj ou l'éternel recommencement...
L'ornithologue se désole surtout de constater, lui qui n'a plus l'oeil crédule et virginal, que la steppe dans laquelle subsistaient quelques Outardes arabes (Ardeotis arabs ssp. stieberi, un des oiseaux les plus menacés du pays, inscrit à la Liste rouge des espèces en voie d'extinction) a été totalement chamboulée par les réaménagements hydrauliques du Gorom voisin - vive le riz franchouillard, de l'autre côté ! Adieu outardes, de ce côté ! Que les bovins sont fidèles au rendez-vous, donc au parc national, seul domaine où les ruminants domestiques peuvent trouver de l'herbe - 160 petits kilomètres carrés au coeur d'une gigantesque vallée dédiée à la céréale camarguaise, pardon, sénégalaisement patriotique, à l'adoucissement des eaux et à la salinisation des sols. Le pire, pourtant, est à venir : le réduit du Djoudj devient, pour le coup, vraiment une enclave en milieu 'hostile'. Dans l'hystérie rizicole qui a saisi les egos et les intérêts financiers des irresponsables qui le feront payer cher aux indigènes (sic) et à leur environnement, ils ont totalement ou quasi éradiqué les fragiles milieux qui permettaient d'avoir un continuum entre le Djoudj et les autres unités biologiques, celles du gagnage noctambule ou du repos diurne alternatif des fameux canards et limicoles si chers à Triplet et compagnie. Le marais de Ndigué, par exemple, est à sec et "nettoyé", lui qui accueillait parfois en nombre des espèces rarement observées ailleurs, comme les Rhynchées peintes (Rostratula benghalensis), des Gallinules africaines (Gallinula angulata) et des Talèves d'Allen (Porphyrio alleni). Le grand reposoir complémentaire du Grand Lac (hors réserve) n'est plus qu'une indéfinie cuvette de rétention, dont les fourrés de tamaris circulaires ont presque tous été arrachés. La réserve de chasse du Djeuss perd peu à peu ses terrains boisés et se rétracte comme peau de chagrin : funeste destin pour ses Phacochères communs, Loups dorés, Lièvres de savane sans parler de ses francolins et autre gibier. Le riz, le riz et encore du riz dans la vallée ; plus les cultures légumières d'exportation dans les dunes - tel est le projet obtus et cupide, le seul dessein envisagé comme destin pour ce malheureux delta qui passait déjà pour être l'un des plus bouleversés au monde. Après avoir réglé son compte au cheminement des eaux (1960-1990), les Développeurs s'attaquent désormais aux terres, celles du Walo (basses terres salines et marécageuses) comme celles du Diéri (hautes terres dunaires à acacias). En puisant sans compter dans le fleuve et ses défluents, Gorom du PNOD compris. Jusqu'à la prochaine vague de grandes sécheresses - on va bien rire ! Un écoguide du Djoudj me confie que le tout nouveau conservateur-en-chef du parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est lui-même très inquiet, très remonté contre ces chambardements pharaoniques qui n'ont pas une seule fois daigné prendre en compte les aspects faunistiques et biologiques de la vallée - c'est dire la gravité des menaces. Bizarrement, les aménageurs épargnent les cuvettes les plus basses, c'est toujours ça à ne pas inventer pour drainer les eaux usées, c'est à dire les millions de tonnes de pesticides qui sont d'ores et déjà versées sur le mirage vert puis concédées aux mares et enfin déversées via les tentaculaires émissaires directement dans le fleuve Sénégal - merci, Eiffage-Razel & Co ! Et le Djoudj, 3e machin patati et patata, dans tout cela ? Nooooon, rien à craindre, c'est un parc national breveté par les Nations-Unies : tout va bien, le patrimoine est solidement défendu par ses digues et ses vannes impénétrables. Et puis, le résidu chimique est discipliné, il ne fréquente jamais les parcs nationaux !
Toutes ces aberrations sur les deux rives du fleuve frontalier* se paieront cher, plus cher que les nouveaux tarifs d'accès aux parcs et réserves du pays. Mais là aussi, à quoi bon ? Qui va venir voir le désastre, hein ? Sinon les ignorants ; et les bien-pensants - mea culpa mea culpa. Ou alors, que suis-je naïf, cela serait-il pensé et appliqué pour empêcher le jugement sévère de ces empêcheurs de faire du riz et de la légumineuse en rond ? Les oiseaux, et leurs idolâtres !? Qu'ils restent chez eux, eux aussi ! Le réchauffement climatique, c'est fait pour cela, non ?
* De l'autre côté, ce sont nos "amis et alliés" saoudiens qui exproprient, font enfermer les résistants et exploitent leur nouvel eldorado - merci mon général ! A chacun son grand bout de terres vierges... pour nourrir ses classes moyennes, à la maison, hiver comme été... euh, pardon, pour créer de l'emploi dans le pays hôte. C'est beau, la philanthropie de la mondialisation heureuse.
Parc national des oiseaux du Djoudj, in et out...
De Sisyphe aux Danaïdes
Du typha à la salade, l'indigestion sans cesse renouvelée
A qui la faute ? Beh oui, et s'ils commençaient par faire le bon diagnostic et en tirer les conséquences, non ?!...
Eh bien non, on en remet une nouvelle couche, et avec encore plus de moyens, et d'irresponsabilité.
L'Homme, cette indécrottable plaie vaniteuse et cupide...
2015 11 11 & 12 / © Photos par Frédéric Bacuez
OISEAUX / 37 espèces
MAMMIFÈRES / 2 espèces
Listes non exhaustives et inventaire à la sauvette...
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican)
- Cormoran africain (phalacrocorax africanus, long-tailed cormorant)
- Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax carbo lucidus, white breasted cormorant)
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron)
- Héron garde-boeuf (bubulcus ibis, cattle egret)
- Aigrette à gorge blanche (dimorphe, des récifs, egretta gularis, western reef egret)
- Aigrette garzette (egretta garzetta, little egret)
- Grande aigrette (egretta alba, great egret)
- Aigrette intermédiaire (egretta intermedia, intermediate egret)
- Héron cendré (ardea cinerea, grey heron)
- Cigogne noire (ciconia nigra, black stork)
- Ibis falcinelle (plegadis falcinellus, glossy ibis)
- Ibis sacré (threskiornis aethiopicus, sacred ibis)
- Spatule blanche (d'Eurasie, platalea leucorodia, eurasian spoonbill) [lac de Khar]
- Flamant rose (phoenicopterus roseus, greater flamingo) [lac de Khar]
- Flamant nain (phoeniconaias minor, lesser flamingo) [lac de Khar]
- Oie-armée de Gambie (plectropterus gambensis, spur-winged goose)
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck) (cf. photo en haut de notule)
- Canard souchet (anas cjypeata, northern shoveler)
- Canard pilet (anas acuta, northern pintail)
- Sarcelle d'été (anas querquedula, garganey)
- Balbuzard pêcheur (pandion haliaetus, osprey) (cf. photo en haut de notule)
- Milan noir (milvus migrans migrans, black kite)
- Busard des roseaux (circus aeruginosus, western marsh harrier)
- Grue couronnée (balearica pavonina pavonina, west african black crowned crane)
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt)
- Avocette élégante (recurvirostra avosetta, pied avocet)
- Grand gravelot (charadrius hiaticula, common ringed plover)
- Bécasseau minute (calidris minuta, little stint)
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greeshank)
- Chevalier culblanc (tringa glareola, wood sandpiper)
- Guêpier nain (merops pusillus, little bee-eater)
- Guêpier de Perse (merops persicus ssp. chrysocercus, blue-cheeked bee-eater)
- Cochevis huppé (galerida cristata ssp. senegallensis, crested lark)
- Hirondelle de rivage (riparia riparia, common sand martin)
- Bergeronnette grise (motacilla alba, white wagtail)
- Bengali zébré (sporaeginthus s. subflavus, zebra waxbill)
Ci-contre :
héron pourpré dans le soleil déclinant, marigot de Djoudj (PNOD)
2015 11 11, 17h50 / © Photo par Frédéric Bacuez
AUTRES :
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), dont un groupe familial de 7 ind. - quatre adultes et trois juvéniles [7h50, digue du Gorom, PNOD] (cf. photo ci-dessous)
Entendu :
Loup doré (Canis lupaster, African Golden Wolf), 1 à 2 ind. au matin (7h45-55) [zone du Gorom, PNOD]
Ci-contre :
Un crabier, deux aigrettes et sept Phacochères communs, digue du Gorom (PNOD)
2015 11 12, 7h50 / © Photo par Frédéric Bacuez
* Djeuss-sud, piste et route -
Vu:
Vu:
- Francolin à double éperon (francolinus bicalcaratus, double-spurred francolin)
- Grue couronnée (balearica pavonina pavonina, west african black crowned crane), 1 + 1 ind. à l'envol [ZIC Djeuss-sud coté plaine alluviale du fleuve Sénégal, route Diama-Mboubeune]
- Grand gravelot (charadrius hiaticula, common ringed plover)
- Petit gravelot (charadrius dubius, little ringed plover)
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing)
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens, african mourning dove)
- Tourterelle maillée (streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood dove)
- Tourterelle masquée (oena capensis, Namaqua dove)
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon)
- Guêpier nain (merops pusillus, little bee-eater)
- Guêpier de Perse (merops persicus ssp. chrysocercus, blue-cheeked bee-eater)
- Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicus, abyssinian roller)
- Calao à bec rouge (tockus e. kempi, western red-billed hornbill)
- Cochevis huppé (galerida cristata ssp. senegallensis, crested lark)
- Hirondelle de rivage (riparia riparia, common sand martin)
- Hirondelle rustique (hirundo rustica, barn swallow)
- Bergeronnette grise (motacilla alba, white wagtail)
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp. capitalis, black-headed weaver)
Entendu :
Brubru africain (nilaus afer, brubru) /
AUTRES :
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), 2 ind. près d'une mare [ZIC-Djeuss de Diama] dont les (cultures sous) serres du Développement se rapprochent, rapidement... Aucun phaco ailleurs !
- Patas roux (erythrocebus patas, patas monkey), dont troupe importante de ~50 ind. (avec un chien !), dans la partie boisée de la ZIC dite du Djeuss pas encore détruite par le Développement...
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