9, Journée mondiale des oiseaux migrateurs: 5 000 oies-armées dans les mirages du Ndiaël
2015 05 9 14h15 dans le Ndiaël et ses vapeurs, les oies-armées par milliers, les canards à bosse par centaines, les ouettes par dizaines !
/ © Photo par Frédéric Bacuez
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Nyéti Yone du nord au sud - Marigot/canal de Bombol et mares adjacentes -
10h30-17h15-
65 kilomètres de pistes et de hors-piste.
En véhicule 4x4. Avec Alix & Daniel Mignot
Temps: malgré le renforcement de l'hygrométrie, les vents contraires soulèvent les sables du Ndiaël: les tourbillons et les bourrasques n'y ont rien d'exceptionnel et font sans doute partie des "300 jours de sable" que subit le Ndiaël annuellement...
In Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS)
Nouvelle incursion de notre équipage dans les immensités de la réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN), à la croisée des chemins. Notre transect débute à l'extrémité septentrionale du sanctuaire, au seuil des très controversées activités agricoles de l'opaque consortium italo-etc Senhuile-Senethanol, sur lesquelles Ornithondar reviendra bientôt. Nous allons cheminer le long du Nyéti Yone du nord vers le sud, en commençant par la mare de Yoré et l'ouvrage dit d'Alain en cours de réhabilitation. Le Nyéti Yone est le plus souvent à sec, en cette saison, mais conserve ici et là quelques marigots encore en eau, dont les rives sont massivement occupées par le bétail domestique. Des travaux de faucardage des plus gros bouchons de typhas ont été effectués, afin de permettre un meilleur écoulement vers le sud et la grande cuvette du Ndiaël, lorsque les travaux d'amenée des eaux du lac de Guiers seront achevés, en amont. Nous tombons sur une équipe de l'Association inter villageoise du Ndiaël (AIV/RSAN), fer de lance de la résistance contre les appétits cupides qui voudraient effacer d'un trait ce Ndiaël de sables éternels et d'eau saisonnière, d'élevage extensif et d'oiseaux vagabonds. Les gars sont en train de planter leurs panneaux sur les sites de réaménagement de la réserve: sur le site, on construit un ouvrage de franchissement vanné sur le Nyéti Yone, sur la piste de Bélel Mbaye. Plus loin, pour l'heure, le marigot se perd toujours dans les vastes étendues sablonneuses de ce qui fut une gigantesque sebkha de 10 à 20 000 hectares, il y a près de cinquante ans... Vers l'ouest, à travers les sables balayés par les bourrasques qui semblent ici ne jamais s’arrêter, nous rejoignons les mares nées du débordement du marigot de Bombol enfin curé et faucardé au droit du chenal d'amenée. Au sud du canal, un verdoyant herbier marécageux contraste avec le néo-désert tout proche; au nord du Bombol, de nouvelles tannes attirent des milliers de canards afrotropicaux, avec un record de cinq mille oies-armées de Gambie ! Un fabuleux spectacle de plumages irisés au zénith de la journée, flottant dans les vapeurs et les particules de sable. Une lointaine réminiscence des féeries "du lac Tchad", se rappellent Daniel et Alix...
Nyéti Yone, le flux vital
Le Nyéti Yone, c'est l'artère vitale du Ndiaël: sans lui, plus de vie possible, dans le Ndiaël, ni humaine ni animale. Ce marigot de 28 kilomètres fait le lien entre le lac de Guiers, au nord-est, et la grande cuvette du Ndiaël, au sud de la réserve naturelle du même nom. A l'amont du pont d'Alain et de sa zone cynégétique, le marigot est en fait un chenal obstrué depuis des années par un inextricable rideau de typha australis; les massettes invasives empêchent peu ou prou tout écoulement des eaux vers le marigot d'aval, et n'alimentent plus que marginalement la réserve, en particulier sa Grande mare, en bout de course. Le PREFELAG* a la charge de réhabiliter le système hydraulique très complexe du lac de Guiers et de la cuvette du Ndiaël: treize kilomètres du Nyéti Yone ont été libérés des végétaux colonisateurs; des ouvrages vannés sont érigés ou réhabilités; et le canal de Bombol (voir ci-après) qui depuis le Walo rizicole arrosait aussi la dépression du Ndiaël a été remis en fonction. Ouf...
* Projet de Restauration des fonctions socio-écologiques du lac de Guiers
En 4x4 nous cabotons à travers les barkhanes proches du Nyéti Yone, en lisière de la ripisylve à gonakiers, en faisant des arrêts pour constater que le marigot est encore en eau, ici et là, avec ses tapis de nympheas. Les berges sont en revanche réquisitionnées par les ruminants domestiques (vaches, moutons, chèvres, ânes) et la ribambelle d'enfants-bergers. Pas évident pour les mammifères sauvages de venir à l'abreuvoir en pleine journée ! Quant aux oiseaux, hélas les superbes anserelles naines (nettapus auritus) ont déserté les lieux: plus assez d'eau et de nénuphars pour elles, en cette fin de saison sèche....
Nouvelle incursion de notre équipage dans les immensités de la réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN), à la croisée des chemins. Notre transect débute à l'extrémité septentrionale du sanctuaire, au seuil des très controversées activités agricoles de l'opaque consortium italo-etc Senhuile-Senethanol, sur lesquelles Ornithondar reviendra bientôt. Nous allons cheminer le long du Nyéti Yone du nord vers le sud, en commençant par la mare de Yoré et l'ouvrage dit d'Alain en cours de réhabilitation. Le Nyéti Yone est le plus souvent à sec, en cette saison, mais conserve ici et là quelques marigots encore en eau, dont les rives sont massivement occupées par le bétail domestique. Des travaux de faucardage des plus gros bouchons de typhas ont été effectués, afin de permettre un meilleur écoulement vers le sud et la grande cuvette du Ndiaël, lorsque les travaux d'amenée des eaux du lac de Guiers seront achevés, en amont. Nous tombons sur une équipe de l'Association inter villageoise du Ndiaël (AIV/RSAN), fer de lance de la résistance contre les appétits cupides qui voudraient effacer d'un trait ce Ndiaël de sables éternels et d'eau saisonnière, d'élevage extensif et d'oiseaux vagabonds. Les gars sont en train de planter leurs panneaux sur les sites de réaménagement de la réserve: sur le site, on construit un ouvrage de franchissement vanné sur le Nyéti Yone, sur la piste de Bélel Mbaye. Plus loin, pour l'heure, le marigot se perd toujours dans les vastes étendues sablonneuses de ce qui fut une gigantesque sebkha de 10 à 20 000 hectares, il y a près de cinquante ans... Vers l'ouest, à travers les sables balayés par les bourrasques qui semblent ici ne jamais s’arrêter, nous rejoignons les mares nées du débordement du marigot de Bombol enfin curé et faucardé au droit du chenal d'amenée. Au sud du canal, un verdoyant herbier marécageux contraste avec le néo-désert tout proche; au nord du Bombol, de nouvelles tannes attirent des milliers de canards afrotropicaux, avec un record de cinq mille oies-armées de Gambie ! Un fabuleux spectacle de plumages irisés au zénith de la journée, flottant dans les vapeurs et les particules de sable. Une lointaine réminiscence des féeries "du lac Tchad", se rappellent Daniel et Alix...
Ci-dessous:
2015 05 9 midi dans le Ndiaël...
2015 05 9 midi dans le Ndiaël...
A g., piste de Bélel Mbaye et travaux d'un ouvrage de franchissement du Nyéti Yone - A d., en longeant la gonakeraie du Nyéti Yone
/ © Photos par Frédéric Bacuez
Nyéti Yone, le flux vital
Le Nyéti Yone, c'est l'artère vitale du Ndiaël: sans lui, plus de vie possible, dans le Ndiaël, ni humaine ni animale. Ce marigot de 28 kilomètres fait le lien entre le lac de Guiers, au nord-est, et la grande cuvette du Ndiaël, au sud de la réserve naturelle du même nom. A l'amont du pont d'Alain et de sa zone cynégétique, le marigot est en fait un chenal obstrué depuis des années par un inextricable rideau de typha australis; les massettes invasives empêchent peu ou prou tout écoulement des eaux vers le marigot d'aval, et n'alimentent plus que marginalement la réserve, en particulier sa Grande mare, en bout de course. Le PREFELAG* a la charge de réhabiliter le système hydraulique très complexe du lac de Guiers et de la cuvette du Ndiaël: treize kilomètres du Nyéti Yone ont été libérés des végétaux colonisateurs; des ouvrages vannés sont érigés ou réhabilités; et le canal de Bombol (voir ci-après) qui depuis le Walo rizicole arrosait aussi la dépression du Ndiaël a été remis en fonction. Ouf...
* Projet de Restauration des fonctions socio-écologiques du lac de Guiers
En 4x4 nous cabotons à travers les barkhanes proches du Nyéti Yone, en lisière de la ripisylve à gonakiers, en faisant des arrêts pour constater que le marigot est encore en eau, ici et là, avec ses tapis de nympheas. Les berges sont en revanche réquisitionnées par les ruminants domestiques (vaches, moutons, chèvres, ânes) et la ribambelle d'enfants-bergers. Pas évident pour les mammifères sauvages de venir à l'abreuvoir en pleine journée ! Quant aux oiseaux, hélas les superbes anserelles naines (nettapus auritus) ont déserté les lieux: plus assez d'eau et de nénuphars pour elles, en cette fin de saison sèche....
Ci-dessus, de haut en bas et de g. à d.:
2015 09 5 dans la Réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN)...
Vautour fauve en migration prénuptiale - Huppe fasciée de la race locale senegalensis - Tantales ibis
Guêpier nain - Pouillot fitis, migrateur prénuptial stationné - Guêpier à gorge blanche, adulte nuptial
Héron cendré immature dans les bourrasques - Pie-grièche méridionale, race saharo-sahélienne elegans, immature - Oedicnème du Sénégal au-dessus du Nyéti Yone et dans le vent de sable
Bengalis zébrés sur tamarix senegalensis - Patas 'singes rouges' à la fourche d'un gonakier blessé par les éleveurs peuhls en quête de fourrage
/ © Photos par Frédéric Bacuez
Aux limites occidentales de la réserve naturelle, nous longeons le canal de Bombol enfin revitalisé après des décennies de décrépitude, coupé par la route nationale, envahi par les typhas, gorgé de sédiments. On a sous les yeux la preuve que la nature reprend vite ses droits si on lui permet de respirer - même un peu, pour un répit: on a déblayé le chenal de ses roseaux sur un seul coté... Précaution à l'avantage des oiseaux d'eau qui ne durera que le temps d'un ou deux hivernages: le typha regagnera en moins de deux saisons l'intégralité du chenal, pompant toute l'eau, étouffant toute vie ou presque. Pour l'heure, les grèbes castagneux du Cap (tachybaptus ruficollis capensis), les talèves sultanes africaines (porphyrio porphyrio) et des gallinules locales (gallinula chloropus) avec leurs pulli, les râles à bec jaune (amaurornis flavirostra) et les jacanas à poitrine dorée (actophilornis africanus) sont non seulement revenus en nombre mais se laissent observer sans peur ! Nous dérangeons à peine un chat ganté venu boire sur la berge dégagée; à notre arrivée et au zénith du jour, le chat - pas si sauvage, peut-être un hybride, comme souvent- part s'affaler de tout son long à l'ombre précaire d'un petit acacia, la langue pendante; avant de prendre la poudre d'escampette, en rampant, comme une panthère (cf. photo ci-après)...
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
2015 05 9 sur le canal de Bombol, Réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN)
2015 05 9 sur le canal de Bombol, Réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN)
Jacana à poitrine dorée - Grèbes castagneux (du Cap) - Gallinule poule-d'eau
Talève sultane (africaine) - Râle à bec jaune - Grèbe castagneux, adulte nuptial
/ © Photos par Frédéric Bacuez
Tannes et marais pour tous les goûts
Au bout du canal de Bombol, les eaux du conducteur finissent dans une cuvette pas encore revitalisée, pour le moment envahie par une gigantesque typhaie sèche. En revanche, au sud du canal, le marais est un herbier attractif pour les ardéidés et les échasses (himantopus himantopus). La verdure tranche avec l'arrière fond désertique balayé par les vents de sable. Au nord du chenal, des tannes s'étalent dans la steppe et attirent ces jours-ci des milliers de canards: dans la vallée du Sénégal, je n'ai jamais vu en dehors du Grand lac du parc national de Djoudj (PNOD) un tel rassemblement d'oies-armées de Gambie (plectropterus gambensis) ! Il y en a, à la louche, pas loin de 5 000, la plupart regroupées sur les sables à peine humides, parfois déambulant les unes derrière les autres, quasiment à la queue leu leu dans la steppe comme si elles s'éloignaient pour une marche dans le désert... Plus loin dans l'eau qui affleure, des centaines de canards à bosse (sarkidiornis melanotos), dont les spectaculaires mâles avec leur singulière protubérance sur le bec. Des dizaines d'ouettes (alopochen aegyptiaca) plus farouches se retirent vers les îlots émergés en dodelinant du derrière. Quant aux deux milliers de dendrocynes (dendrocygna sp.), on ne sait jamais quelle est la véritable cause de leurs envols récurrents: j'ai l'intime conviction qu'ils se font peur tout seuls, nos siffleurs africains...
Ci-dessous, de haut en bas et g. à d.:
2015 05 9 de part et d'autre du canal, le marais et les tannes du Bombol...
2015 05 9 de part et d'autre du canal, le marais et les tannes du Bombol...
Sur le marais: Héron pourpré et grande aigrette - Dendrocygnes veufs à la remise diurne - Grande aigrette à l'envol bruyant
Sur les tannes: Oies-armées de Gambie et canards à bosse - Barges à queue noire et oies-armées - Échasse blanche et ouettes d'Egypte
Vol de canards à bosse et d'oies-armées - Oies-armées de Gambie à la remise diurne
/ © Photos par Frédéric Bacuez
pour la Journée mondiale des oiseaux migrateurs !
Les 9 et 10 mai, on célèbre la Journée mondiale des oiseaux migrateurs (voir ci-après) - y compris au Sénégal, même dans nos lointains périphériques (Lire ICI sur Ndarinfo.com) ! Peut-être que l'installation des panneaux dans le Ndiaël par les volontaires de l'AIV participe de cette fête vivace aux quatre coins de la planète ?!...
Si l'hommage unanime fait à ce genre de migrants (non humains) correspond en effet au pic de l'arrivée des oiseaux dits du Paléarctique dans l'hémisphère nord, il n'en est pas de même au sud du Tropique où la majorité des sus-cités ont déserté leur villégiature hivernale pour être au rendez-vous de la Journée - au Maghreb, en Europe, en Eurasie et en Amérique du nord. Néanmoins, on reste toujours surpris d'observer ici des retardataires, pour l'essentiel des immatures et des non reproducteurs peu pressés de rejoindre leurs aires de nidification septentrionale. Resteront aussi au sud du Sahara des oiseaux estivants, c'est à dire des individus qui depuis leur première migration d'automne vers l'Afrique y séjourneront deux voire trois hivers tropicalisés, le temps d'acquérir leur maturité sexuelle. C'est le cas des balbuzards (pandion haliaetus), mais aussi des spatules blanches (platalea leucorodia) ou des barges à queue noire (limosa limosa).
Aujourd'hui via le Ndiaël, les hirondelles rustiques (hirundo rustica) continuent de migrer; il y a même des adultes dans les petites bandes lâches qui chassent tout en volant vers le nord. Quelques ultimes hirondelles de rivage (riparia riparia) forment l'arrière-garde des 3 millions de leurs congénères qui ont hiverné ici dans le bas-delta. Des sympathiques observations de nos migrants européens, on retiendra pour cette Journée 'spéciale':
- un vautour fauve (gyps fulvus) au-dessus des grandes tannes sèches du Ndiaël (RSAN), tournoie nonchalamment - l'utile charognard a quitté ses quartiers hivernaux du Diambour et du Djolof pour rejoindre les siens autour du bassin méditerranéen; il cercle tout en pompant avant d'amorcer son long plané à la verticale du Sahara, pour pousser l'avantage le plus loin possible sans efforts inutiles
- un loriot d'Europe (oriolus oriolus) dans les dunes arborées de la forêt classée de Tilène, au sud du Ndiaël. Notre véhicule zigzaguant dans les sables lève le bel oiseau qui se reposait dans la canopée d'un arbre avant de poursuivre sa migration prénuptiale nocturne
- un pouillot fitis (phylloscopus trochilus) stationné à proximité des tannes du Bombol, très occupé à chasser le moucheron dans un acacia odorant
- Encore deux pies-grièches à tête rousse (lanius senator), dans le Ndiaël et sur les dunes boisées de Tilène; et une guifette moustac (chlidonias hybrida) solitaire, au ras d'un casier rizicole en eau
Last but not least, n'oublions pas que la Journée concerne aussi d'autres oiseaux, dont la migration est moins connue des ornithologues habitués des espèces paléarctiques: celle-ci concerne les afrotropicaux saisonniers, qui avec les flux et les reflux de la mousson quittent les zones dites guinéennes pour gagner les confins soudano-sahéliens voire sahélo-sahariens, le temps de la saison humide (mai-octobre). Certes, ces migrations sont moins longues, moins fournies en nombre d'espèces que les bien connues migrations automnales et printanières des espèces eurasiennes. Certains afrotropicaux font pourtant des déplacements si visibles, si bruyants, qu'ils symbolisent souvent pour les paysans des savanes l'annonce des pluies imminentes, ou à l'inverse, la fin de la saison humide: c'est le cas du calao à bec noir (tockus nasutus); et du guêpier à gorge blanche (merops albicolis) qui est arrivé massivement, depuis quelques jours, dans notre région du bas-Sénégal (Lire ICI sur Ornithondar) ! En effet, le fond de l'air s'humidifie. Pas si loin (pour un oiseau !), les premières pluies arrosent ces jours-ci Ouagadougou, puis Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), avant que Bamako (Mali) à son tour ne connaisse l'averse salvatrice... Après une saison 2014 très mauvaise dans le Sahel sénégalais, l'arrivée chez nous des guêpiers à gorge blanche, dès la première semaine de mai, annoncerait-elle une saison 2015 plus généreuse ? Ah si nous pouvions comprendre le langage des oiseaux, ils nous en diraient, des choses de la météo...
http://www.worldmigratorybirdday.org/ |
OISEAUX / 48 espèces cochées, 2 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 3 espèces cochées
Vu:
- Grèbe castagneux (tachybaptus ruficollis ssp. capensis, little grebe), 4+ ind. [canal de Bombol] (cf. photos ci-dessus)
- Cormoran africain (phalacrocorax africanus, long-tailed cormorant)
- Bihoreau gris (nycticorax n. nycticorax, black-crowned night heron), 1 ind. levé d'un gonakier riverain [du Nyéti Yone]
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron) [Nyéti Yone]
- Aigrette garzette (egretta garzetta, little egret)
- Grande aigrette (egretta alba, great egret), dont ind. avec les hérons cendrés sur steppe nue + ~12 ind. [mare et herbiers de part et d'autre du canal de Bombol, cf. photos ci-dessus]
- Héron cendré (ardea cinerea, grey heron), dont 1 ind. perché sur un gonakier riverain + 1 et 3 ind. dans la steppe nue balayée par les bourrasques de sable + 3 ind. [de part et d'autre du canal de Bombol]
- Héron pourpré (ardea purpurea, purple heron), 3+ ind. [mare du canal de Bombol, cf. photos ci-dessus]
- Tantale ibis (mycteria ibis, yellow-billed stork), 3 ind. en vol [par-dessus le Nyéti Yone] (cf. photo ci-dessus)
- Ibis falcinelle (plegadis falcinellus, glossy ibis), 2 ind. [au bout du canal de Bombol]
- Ibis sacré (threskiornis a. aethiopicus, sacred ibis), 1 ind. [Nyéti Yone]
- Ouette d'Egypte (alopochen aegyptiaca, egyptian goose), plusieurs dizaines d'ind. (cf. photos ci-dessus)
- Canard (casqué) à bosse (sarkidiornis melanotos, knob-billed duck), plusieurs centaines d'ind. (cf. photos ci-dessus)
- Oie-armée de Gambie (plectropterus gambensis, spur-winged goose), près de 5 000 ind. à la remise sur les tannes du Bombol en cours de remplissage (avec des ouettes, des canards à bosse et des dendrocygnes, cf. photos ci-dessus et en haut de notule)
- Dendrocygne fauve (dendrocygna bicolor, fulvous whistling duck)
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white faced whistling duck), ~2 000 ind. [environs du canal de Bombol] (cf. photos ci-dessus)
- Vautour fauve (gyps f. fulvus, eurasian griffon vulture), 1 ind. en migration, cerclant puis se laissant porter par les thermiques vers le nord (cf. photo ci-dessus)
- Râle à bec jaune (amaurornis flavirostra, black crake), plusieur ind. pour une fois pas farouches [canal de Bombol] (cf. photo ci-dessus)
- Gallinule poule-d'eau (gallinula chloropus, common moorhen), 10+ ind. à l'extrémité nord du Nyéti Yone + assez nombreux ind. dont immatures et trois poussins [canal de Bombol] (cf. photo ci-dessus)
- Talève sultane (porphyrio porphyrio ssp. madagascariensis, african swamphen), quelques ind. [canal de Bombol] (cf. photo ci-dessus)
- Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana), plusieurs ind. [Nyéti Yone et canal de Bombol] (cf. photo ci-dessus)
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt)
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 1 ind. en vol [au-dessus du Nyéti Yone] (cf. photo ci-dessus)
- Glaréole à collier (glareola pratincola ssp. fuelleborni, collared pratincole), 1 + 3 + 2 + 1 ind. [en particulier vers la Petite mare, à sec]
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing)
- Barge à queue noire (limosa l. limosa, black-tailed godwit), groupe de 12 ind. migrateurs stationnés [de part et d'autre du canal de Bombol] (cf. photo ci-dessus)
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greenshank), 2 + 1 ind. [Nyéti Yone]
- Mouette à tête grise (larus cirrocephalus ssp. poiiocephalus, grey-headed gull), quelques ind. nageant dans la Grande mare
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood dove), 1 ind.
- Tourterelle maillée (streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), vol de 22+ ind. [par-dessus le Nyéti Yone]
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, african mourning dove)
- Martin-pêcheur huppé (alcedo cristata ssp. galerita, malachite kingfisher), 1 ind.
- Alcyon pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 2 ind. [canal de Bombol]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater) (cf. photo ci-dessus)
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), un peu partout par tout petits groupes: visiblement déjà en parade nuptiale - 'ne perdent pas de temps, les bougres ! (cf. photos ci-dessus et en bas de notule)
- Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (upupa epops ssp. senegalensis, west african hoopoe), 1 ind. à l'envol sur la berge [Nyéti Yone] (cf. photo ci-dessus)
- Cochevis huppé (galerida cristata ssp. senegallensis, crested lark)
- Moinelette à oreillons blancs (eremopterix leucotis ssp. melanocephalus, chestnut-backed sparrow lark), dont troupe de ~15 ind. majoritairement constituée de mâles en mue
- Hirondelle de rivage (riparia riparia, common sand martin), encore plusieurs ind.
- Hirondelle rustique (hirundo rustica, barn swallow), passages migratoires - de plus en plus fournis au fur et à mesure de la journée; au zénith, nombreuses en train de chasser sur le Nyéti Yone
- Agrobate podobé (cercotrichas p. podobe, black scrub robin), 1 ind. en sous-bois dans les branchages morts [ripisylve du Nyéti Yone]
- Pouillot fitis (phylloscopus t. trochilus, willow warbler), 1 ind. chassant dans un acacia en floraison: migrateur prénuptial stationné (cf. photo ci-dessus)
- Pie-grièche à tête rousse (lanius senator, woodchat shrike), 1 ind. mâle
- Pie-grièche méridionale (lanius meridionalis ssp. elegans, southern grey shrike), 1 ind. immature (cf. photo ci-dessus)
- Choucador à oreillons bleus (lamprotornis c. chalybaeus, greater bleue-eared starling), 3 + 1 ind. en vol [Nyéti Yone]
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp. capitalis, black-headed weaver)
- Bengali zébré (sporaeginthus s. subflavus, zebra waxbill), une jolie troupe de ~10 ind. dans un gros buisson de tamarix senegalensis au milieu du Nyéti Yone ici à sec (cf. photo ci-dessus)
Entendu:
Coliou huppé (à nuque bleue, urocolius macrourus) / Pic goertan (dendropicos goertae, grey woodpecker), 1 ind. alarme / Brubru africain (nilaus a. afer, brubru), 1 ind. chanteur /
AUTRES:
- Patas 'singe rouge' (erythrocebus patas, patas monkey), 5 ind. dont un juvénile puis 7+ ind. avec au moins deux juvéniles [ripisylve du Nyéti Yone]
- Chat ganté (chat sauvage d'Afrique, felis silvestris ssp. lybica, african wild cat), 1 ind. dérangé alors qu'il s'abreuvait; retrouvé peu après couché à l'ombre d'un arbre [Voir aussi: ICI sur Ornithondar]
- Écureuil terrestre du Sénégal (xerus erythropus, striped ground squirrel), 1 ind.
Et un terrier de mammifère indéterminé (chat sauvage ou mangouste sp.)
2015 05 9 14h30, un chat ganté aux abois ! Réserve spéciale d'avifaune du Ndiaël (RSAN) / © Photo par Frédéric Bacuez Voir aussi: Un chat ganté dans les dunes du Fouta, in Ornithondar 2014 01 25 |
2015 05 9 16h25, un pique-bœuf sur un... mouton ! Forêt classée de Tilène / © Photo par Frédéric Bacuez |
* N2 & Forêt classée de Tilène -
OISEAUX / 20 espèces cochées
MAMMIFÈRES / 1 espèces cochée
AUTRES / 1 espèce vue
Vu:
OISEAUX / 20 espèces cochées
MAMMIFÈRES / 1 espèces cochée
AUTRES / 1 espèce vue
Vu:
- Héron garde-bœuf (bubulcus ibis, cattle egret)
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white faced whistling duck), 8 ind. en vol au-dessus des casiers rizicoles
- Milan parasite (à bec jaune, milvus parasitus, yellow-billed kite)
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black winged stilt), quelques ind. dans les casiers rizicoles
- Gravelot pâtre (charadrius p. pecuarius, Kittlitz's plover), 2 ind. (cf. photo ci-dessous)
- Bécasseau minute (calidris minuta, little stint), quelques ind. dans un casier rizicole
- Guifette moustac (chlidonias h. hybrida, whiskered tern), 1 ind. survolant un casier rizicole
- Tourterelle masquée (oena capensis ssp. capensis, Namaqua dove), assez nombreuses
- Coliou huppé (à nuque bleue, urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird)
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater) (cf. photo ci-dessous)
- Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicus, abyssinian roller), 1 + 2 ind.
- Calao à bec rouge (tockus kempi, western red-billed hornbill), 1 seul ind. [forêt de Tilène]
- Pie-grièche à tête rousse (lanius senator, woodchat shrike), 1 ind. en vol [forêt de Tilène]
- Loriot d'Europe (oriolus o. oriolus, eurasian golden oriole), 1 ind. à l'envol dans les dunes arborées [Forêt de Tilène]
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), 2 ind. [après Gandiaye]
- Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcher, chestnut-bellied starling)
- Piqueboeuf (buphage) à bec jaune (buphagus a. africanus, yellow-billed oxpecker), 1 ind. sur un ovin ! (cf. photo ci-dessus) [forêt de Tilène]
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow), nombreuses bandes mixtes avec les queleas (cf. photo ci-dessous)
- Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, white-billed buffalo weaver), 2 + 15 ind. [forêt de Tilène]
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea), avec les moineaux dorés (cf. photo ci-dessous)
Ci-dessous, de g. à d.:
2015 05 9 aprem' dans la forêt classée de Tilène et voisinage...
2015 05 9 aprem' dans la forêt classée de Tilène et voisinage...
Gravelot pâtre - Volée de moineaux dorés et de travailleurs à bec rouge - Guêpier à gorge blanche, adulte
/ © Photos par Frédéric Bacuez
AUTRES:
- Patas 'singe rouge' (erythrocebus patas, patas monkey), ~8 ind. en train de piller un casier rizicole !
- Agame des colons (agama agama)
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