10, Djoudj-Débi : les limicoles encore là sont en mue prénuptiale
Combattants variés en mue prénuptiale, parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) 2015 04 10 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Parc national (des oiseaux) du Djoudj (PNOD) + casiers rizicoles de Débi -
MIDI-
En véhicule 4x4 + pique-nique au marais de Gainthe.
Avec Alix & Daniel Mignot, et Moïse Guiré.
Météo : clémente jusqu'en début d'après-midi quand le vent du nord imperceptiblement tourne au nord-est, une fois de plus...
[A partir de 16h et les deux jours suivants, énième épisode d'un harmattan poussiéreux accompagné, le 11 avril, d'une canicule hors norme...]
De mi mars à fin avril, le parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) se vide de ses hôtes de l'hiver paléarctique : plus un seul des Anatidés du nord (essentiellement des Sarcelles d'été, des Canards pilets et souchets) qui stationnent de novembre à fin février et par dizaines de milliers sur le Grand Lac. Idem pour les oiseaux de la grande famille des limicoles : les Barges à queue noire et la plupart des sept espèces de chevaliers hivernant au Sénégal (à l'exception de quelques Tringa nebularia) sont reparties au seuil du printemps qui s'échauffe, ici dans l'hinterland sahélien. Sur les tanns bientôt asséchés et sur les vasières qui gagnent du terrain sur les eaux libres, les trois espèces les plus communes de Bécasseaux hivernants sont encore bien présentes (minute, variable et cocorli) car celles-ci affectionnent les bourbiers en cours d'évaporation. Dans les centimètres saumâtres à peine plus profonds, quelques bandes retardataires d'Avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta) et de Spatules blanches (Platalea leucorodia ssp.), sans doute des non reproducteurs, finissent de balayer les fonds vaseux.
Métamorphose prénuptiale
L'intérêt de cette période inter saisons (l'hiver des paléarctiques, l'été des afrotropicaux !), c'est de voir les limicoles changer de tenue avant le grand voyage trans-saharien. Et c'est la variété des plumages qui ravit le regard : certains conservent encore les couleurs grisâtres de l'hiver, beaucoup commencent à revêtir leurs atours printaniers - c'est à dire prénuptiaux-, quelques-uns enfin ont bientôt achevé leur mutation saisonnière avant même d'avoir rejoint les sites de... 'drague' puis de reproduction... Des Bécasseaux variables (Calidris alpina), des mâles de la race péri-arctique alpina (nord de la Scandinavie), ont le dos qui roussit et le ventre qui retrouve sa grande tâche noire caractéristique, alors que d'autres sont toujours et intégralement en livrée internuptiale (cf. photos ci-après). Les Bécasseaux cocorlis (Calidris ferruginea) et les Bécasseaux minutes (Calidris minuta), eux-aussi et à leur tour prennent les couleurs d'un feuillage d'automne en guise de plumage nuptial. Mais ce sont les Combattants variés (Philomachus p. pugnax), les plus nombreux des limicoles encore stationnés, qui offrent les nuances de mue les plus diverses : il y en a de toutes les couleurs - aussi variées que le nom de l'échassier le suggère. Avant même d'être couronnés puis engoncés dans leur collerette érectile, certains mâles ont maintenant le poitrail bombé de plumes noires tandis que leurs crêtes dorsales voltigent déjà dans le vent.
Les autochtones restent dans la place !
Tandis que les hivernants du Paléarctique regagnent leurs lointains sites de reproduction, parfois aux confins du cercle polaire, trois espèces subsahariennes reprennent leurs aises - à elles-seules permettant au parc national de conserver son attrait spectaculaire ! Flamants nains (phoeniconias minor), plus nombreux que les flamants roses (phoenicopterus roseus), dendrocygnes veufs (dendrocygna viduata) et oies-armées de Gambie (plectropterus g. gambensis) se rassemblent en masse au Grand Lac et/ou sur les berges du marigot de Djoudj avant que ces ultimes dépressions humides ne soient, peu ou prou, totalement à sec... Après, ma foi, ils iront voir ailleurs - sur le Diawling mauritanien voisin !?
Le 'Djoudj': Fort Bravo dans une vallée en pleine déshérence écologique
Si la dernière et très mauvaise saison des pluies a aussi affecté le Djoudj - les steppes à sporobulus et les talus à salvadoras sont dans un piteux état-, les travaux cauchemardesques qui refaçonnent l'intégralité du bas-delta pour le seul profit humain (dépressions de Krankaye, du Gorom, du Djeuss et du Lampsar) ne vont pas arranger les affaires ! Hors du lilliputien parc national, ils sont en passe d'effacer tous les sites d'accueil aviaire qui permettaient aussi au Djoudj de 'respirer' - un maillage très complexe de repos ou de gagnage-, ou de les reconvertir en cuvettes de rétention des eaux usées... Déjà, l'exceptionnel site de Ndigué semble condamné, tandis que le trop peu connu reposoir de la mare de Ross-Béthio - un important dortoir pour les spatules- se trouve cerné par les nouvelles rizières, évidemment pas bio ! A défaut d'en finir avec tous les marais du bas-delta - il faut faire un peu dans l'éthique environnementale, non ?- les bas-fonds judicieusement épargnés réceptionneront les résidus de phosphates et d'insecticides éjectés des casiers rizicoles...
On aurait aimé que nos 'vaillantes et braves' autorités environnementales du Sénégal aient un avis sur la question ! On aurait apprécié, surtout, l'expertise pointue de tous ces spécialistes européens, en particulier les Français d'OMPO (Oiseaux Migrateurs du Paléarctique Occidental) et de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), qui étudient et recensent depuis au moins quarante ans leurs échassiers et palmipèdes hivernant sur le 'pré-carré' sénégalais: notre chef émérite es canards, Patrick Triplet, pourrait-il momentanément mettre entre parenthèses sa passion photographique pour les nymphes picardes et dakaroises afin de nous éclairer sur le destin ornithologique de cette vallée-là ? Le Djoudj réduit à son seul nichoir à pélicans comme destination ultime et dominicale ? Comme le dit avec fatalisme l'ami Daniel: une volière avec accès autoroutier direct, routiers climatisés et pompes à essence tous les vingt kilomètres, enjambées panoramiques par-dessus les grands canaux et échangeurs circulaires pour péniches ? Sans oublier les boutiques vendant l'indispensable masque protecteur contre le sable et les nébuliseurs de secours - celles-là devraient vite faire fortune !
[A partir de 16h et les deux jours suivants, énième épisode d'un harmattan poussiéreux accompagné, le 11 avril, d'une canicule hors norme...]
De mi mars à fin avril, le parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) se vide de ses hôtes de l'hiver paléarctique : plus un seul des Anatidés du nord (essentiellement des Sarcelles d'été, des Canards pilets et souchets) qui stationnent de novembre à fin février et par dizaines de milliers sur le Grand Lac. Idem pour les oiseaux de la grande famille des limicoles : les Barges à queue noire et la plupart des sept espèces de chevaliers hivernant au Sénégal (à l'exception de quelques Tringa nebularia) sont reparties au seuil du printemps qui s'échauffe, ici dans l'hinterland sahélien. Sur les tanns bientôt asséchés et sur les vasières qui gagnent du terrain sur les eaux libres, les trois espèces les plus communes de Bécasseaux hivernants sont encore bien présentes (minute, variable et cocorli) car celles-ci affectionnent les bourbiers en cours d'évaporation. Dans les centimètres saumâtres à peine plus profonds, quelques bandes retardataires d'Avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta) et de Spatules blanches (Platalea leucorodia ssp.), sans doute des non reproducteurs, finissent de balayer les fonds vaseux.
Métamorphose prénuptiale
L'intérêt de cette période inter saisons (l'hiver des paléarctiques, l'été des afrotropicaux !), c'est de voir les limicoles changer de tenue avant le grand voyage trans-saharien. Et c'est la variété des plumages qui ravit le regard : certains conservent encore les couleurs grisâtres de l'hiver, beaucoup commencent à revêtir leurs atours printaniers - c'est à dire prénuptiaux-, quelques-uns enfin ont bientôt achevé leur mutation saisonnière avant même d'avoir rejoint les sites de... 'drague' puis de reproduction... Des Bécasseaux variables (Calidris alpina), des mâles de la race péri-arctique alpina (nord de la Scandinavie), ont le dos qui roussit et le ventre qui retrouve sa grande tâche noire caractéristique, alors que d'autres sont toujours et intégralement en livrée internuptiale (cf. photos ci-après). Les Bécasseaux cocorlis (Calidris ferruginea) et les Bécasseaux minutes (Calidris minuta), eux-aussi et à leur tour prennent les couleurs d'un feuillage d'automne en guise de plumage nuptial. Mais ce sont les Combattants variés (Philomachus p. pugnax), les plus nombreux des limicoles encore stationnés, qui offrent les nuances de mue les plus diverses : il y en a de toutes les couleurs - aussi variées que le nom de l'échassier le suggère. Avant même d'être couronnés puis engoncés dans leur collerette érectile, certains mâles ont maintenant le poitrail bombé de plumes noires tandis que leurs crêtes dorsales voltigent déjà dans le vent.
C'est le printemps...
On change de livrée, chez les limicoles
- mais on se déshabille comme s'il s'agissait d'un effeuillage...
- mais on se déshabille comme s'il s'agissait d'un effeuillage...
Sur les tannes du parc national du Djoudj (PNOD) et dans les casiers rizicoles de Débi...
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Bécasseaux variables ssp. alpina, ind. en mue prénuptiale et ind. internuptial - Bécasseau minute et Combattants variés - Bécasseau cocorli en mue prénuptiale
Combattants variés de tous les plumages prénuptiaux
2015 04 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les images pour agrandir -
Les autochtones restent dans la place !
Tandis que les hivernants du Paléarctique regagnent leurs lointains sites de reproduction, parfois aux confins du cercle polaire, trois espèces subsahariennes reprennent leurs aises - à elles-seules permettant au parc national de conserver son attrait spectaculaire ! Flamants nains (phoeniconias minor), plus nombreux que les flamants roses (phoenicopterus roseus), dendrocygnes veufs (dendrocygna viduata) et oies-armées de Gambie (plectropterus g. gambensis) se rassemblent en masse au Grand Lac et/ou sur les berges du marigot de Djoudj avant que ces ultimes dépressions humides ne soient, peu ou prou, totalement à sec... Après, ma foi, ils iront voir ailleurs - sur le Diawling mauritanien voisin !?
Parc national (des oiseaux) du Djoudj, du marigot de Khar au Grand Lac...
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Spatules blanches (dont deux baguées) - phacochères et flamants dans les évaporations de midi
Limicoles divers, Oies-armées de Gambie, Flamants roses et Flamants nains
Limicoles divers, Dendrocygnes veufs et duo de phacochères
Flamant nain à la patte cassée et envol de Dendrocygnes veufs
2015 04 10 / © Photos par Frédéric Bacuez (captures panoramiques)
- Cliquer sur les images pour agrandir -
- Cliquer sur les images pour agrandir -
Le 'Djoudj': Fort Bravo dans une vallée en pleine déshérence écologique
Si la dernière et très mauvaise saison des pluies a aussi affecté le Djoudj - les steppes à sporobulus et les talus à salvadoras sont dans un piteux état-, les travaux cauchemardesques qui refaçonnent l'intégralité du bas-delta pour le seul profit humain (dépressions de Krankaye, du Gorom, du Djeuss et du Lampsar) ne vont pas arranger les affaires ! Hors du lilliputien parc national, ils sont en passe d'effacer tous les sites d'accueil aviaire qui permettaient aussi au Djoudj de 'respirer' - un maillage très complexe de repos ou de gagnage-, ou de les reconvertir en cuvettes de rétention des eaux usées... Déjà, l'exceptionnel site de Ndigué semble condamné, tandis que le trop peu connu reposoir de la mare de Ross-Béthio - un important dortoir pour les spatules- se trouve cerné par les nouvelles rizières, évidemment pas bio ! A défaut d'en finir avec tous les marais du bas-delta - il faut faire un peu dans l'éthique environnementale, non ?- les bas-fonds judicieusement épargnés réceptionneront les résidus de phosphates et d'insecticides éjectés des casiers rizicoles...
On aurait aimé que nos 'vaillantes et braves' autorités environnementales du Sénégal aient un avis sur la question ! On aurait apprécié, surtout, l'expertise pointue de tous ces spécialistes européens, en particulier les Français d'OMPO (Oiseaux Migrateurs du Paléarctique Occidental) et de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), qui étudient et recensent depuis au moins quarante ans leurs échassiers et palmipèdes hivernant sur le 'pré-carré' sénégalais: notre chef émérite es canards, Patrick Triplet, pourrait-il momentanément mettre entre parenthèses sa passion photographique pour les nymphes picardes et dakaroises afin de nous éclairer sur le destin ornithologique de cette vallée-là ? Le Djoudj réduit à son seul nichoir à pélicans comme destination ultime et dominicale ? Comme le dit avec fatalisme l'ami Daniel: une volière avec accès autoroutier direct, routiers climatisés et pompes à essence tous les vingt kilomètres, enjambées panoramiques par-dessus les grands canaux et échangeurs circulaires pour péniches ? Sans oublier les boutiques vendant l'indispensable masque protecteur contre le sable et les nébuliseurs de secours - celles-là devraient vite faire fortune !
OISEAUX / 52 espèces, 1 sp. entendue
MAMMIFÈRES / 3 espèces
SAURIENS / 1 espèce
AUTRES / 1 espèce
Vu :
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), plusieurs groupes cerclant, mêlant jeunes de l'année et immatures non reproducteurs [surtout à la verticale du Khar et du Djoudj, cf. photos ci-dessous]
- Pélican gris (pelecanus rufescens, pink-backed pelican), 1 ind. [lac de Khar]
- Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga rufa, african darter), 1 ind. perché [Gorom]
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron)
- Aigrette garzette (egretta garzetta, little egret) (cf. photo en bas de notule)
- Grande aigrette (egretta alba, great egret)
- Héron cendré (ardea cinerea, grey heron)
- Tantale ibis (mycteria ibis, yellow-billed stork), groupe de 10 ind. en vol pompant et cerclant [marigot de Khar, cf. photo ci-dessous]
- Spatule blanche (platalea leucorodia, eurasian spoonbill), au moins un groupe de 15 ind. - dont deux bagués - rouge et orangé) 'pêchant' sur le marigot de Khar (cf. photo ci-dessous) + 3 ind. [marigot de Djoudj]
- Flamant rose (phoenicopterus roseus, greater flamingo), petites centaines d'ind. [Grand Lac, cf. photos ci-dessous]
- Flamant nain (phoeniconias minor, lesser flamingo), plusieurs milliers d'ind. - dont sujet à la patte cassée, en vol [Grand Lac] (cf. photos ci-dessous)
- Canard (casqué) à bosse (sarkidiornis m. melanotos, knob-billed duck), 1 ind. remise près des dendrocygnes [marigot de Djoudj] - probablement d'autres sur le Grand Lac...
- Oie-armée de Gambie (plectropterus g. gambensis, spur-winged goose), impressionnant regroupement de plusieurs centaines à la remise [Grand Lac, cf. photos ci-dessous]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), dizaines de milliers d'ind. remisant [Grand Lac et toute la berge nord du marigot de Djoudj, cf. photos ci-dessous]
- Balbuzard pêcheur (pandion haliaetus, osprey), 2 ind. - dont un sujet bagué, bleu au tarse gauche, métallique gris au tarse droit. Stationnement sur le marigot du Khar avant de continuer vers le nord [marigot de Khar] + 1 ind. en vol [entre Station biologique et Gorom]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish eagle), envol d'1 ind. [marais de Gainthe, cf. photo ci-dessous]
- Busard des roseaux (circus a. aeruginosus, western marsh harrier), 1 + 1 ind. - femelles
- Grue couronnée noire (balearica p. pavonina, black crowned crane), 4 ind. rejoints par 7 ind. de retour du gagnage dans les rizières du Boundoum (cf. photo ci-dessous) [lac du Khar]
- Échasse blanche (himantopus h. himantopus, black-winged stilt)
- Avocette élégante (recurvirostra avosetta, pied avocet), 10+ ind. [tannes devant la station biologique, cf. photo ci-dessous] + petits groupes [ici et là sur le Grand Lac]
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), petit groupe d'~5 ind. à l'ombre d'un tamarix senegalensis [débarcadère du Djoudj]
- Glaréole à collier (glareola pratincola ssp., collared pratincole), au moins 2 ind. en vol [steppe du Gorom] + 1 ind. en vol [marais de Gainthe, cf. photo ci-dessous]
- Grand gravelot (charadrius h. hiaticula, common ringed plover)
- Gravelot pâtre (charadrius p. pecuarius, Kittlitz's plover)
- Bécasseau minute (calidris minuta, little stint), certains ind. en mue prénuptiale (cf. photo ci-dessus)
- Bécasseau cocorli (calidris ferruginea, curlew sandpiper), certains ind. en mue prénuptiale (cf. photo ci-dessus)
- Bécasseau variable (calidris alpina ssp. alpina, dunlin), certains ind. en mue prénuptiale (cf. photo ci-dessus)
- Combattant varié (philomachus pugnax, ruff), le plus abondant des limicoles encore présents sur la zone - dont certains ind. en plumage prénuptial parfois avancé (cf. photos ci-dessus et en haut de notule)
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greenshank)
- Chevalier guignette (actitis hypoleucos, common sandpiper)
- Sterne caspienne (sterna caspia, Caspian tern), 6 ind. au repos [vasières du lac de Khar]
- Sterne hansel (gelochelidon nilotica, gull-billed tern), quelques ind. au repos [marigot de Khar]
- Guifette moustac (chlidonias h. hybrida, whiskered tern), 10 ind. au repos [vasières du lac de Khar] + quelques ind. [au marigot de Khar]
- Guifette noire (chlidonias n. niger, black tern), quelques ind. en mue, au repos
- Tourterelle masquée (oena c. capensis, Namaqua dove)
- Tourterelle maillée (streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Coucal du Sénégal (centropus senegalensis, Senegal coucal), 1 ind. [QG du PNOD]
- Alcyon pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), dont 1 ind. sur fils télégraphiques [digue]
- Guêpier nain (merops pusillus, little bee-eater)
- Guêpier de Perse (merops persicus, blue-cheeked bee-eater), 2 ind. juvéniles sur les fils télégraphiques [pas loin de la 'station biologique']
- Calao à bec rouge (tockus kempi, red-billed hornbill), 1 ind.
- Cochevis huppé (galerida cristata ssp. senegallensis, crested lark)
- Bergeronnette grise (motacilla alba, white wagtail), quelques ind. migrateurs stationnés en lisière arbustive (tamarix senegalensis) du marais de Gainthe totalement à sec
- Bergeronnette printanière (motacilla flava, yellow wagtail), 1 seul ind. [pas loin du débarcadère du Djoudj]
- Prinia modeste (prinia subflava, tawny-flanked prinia), assez nombreuses dans la zone marécageuse et broussailleuse [entre digue et mirador du Khar]
- Souïmanga à longue queue (cinnyris pulchellus, beautiful sunbird) [Gainthe]
- Pie-grièche à tête rousse (lanius senator, woodchat shrike), peu - dont 1 ind. sur les roseaux desséchés au milieu du marais de Gainthe... à sec (cf. photo ci-dessous)
- Loriot d'Europe (oriolus o. oriolus, eurasian golden oriole), 1 ind. migrateur prénuptial stationné dans la ripisylve du marais de Gainthe ! [Lire ICI sur Ornithondar]
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp. capitalis, black-headed weaver)
- Tisserin vitellin (masqué) (ploceus v. vitellinus, vitelline masked weaver)
- Travailleur à bec rouge (quelea q. quelea, red-billed quelea)
Entendu :
Prinia modeste (prinia subflava) /
AUTRES :
Dans le parc national (des oiseaux) du Djoudj (PNOD)
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d. :
Tantales ibis - Pélicans blancs de 1ère année et immatures - Grues couronnées
Avocettes élégantes - Pie-grièche à tête rousse - Pygargue vocifer et Glaréole à collier
Pélicans blancs de 1ère année, immatures et non reproducteurs - Envol de Dendrocygnes veufs
Pélicans blancs juvénile et non reproducteurs - Spatules blanches, sternes et limicoles et Flamants nains sur le Khar - Pélicans blancs et Dendrocygnes veufs sur le Djoudj
2015 04 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les images pour agrandir -
- Loup doré (Canis lupaster, African Golden Wolf), 1 ind. immature sortant tout ébouriffé (mouillé ?) du marais (à sec) puis du bosquet de Gainthe
- Phacochère commun (Phacochoerus a. africanus, Common Warthog), de 28 à 31 ind. en tout - dont 6 ind. [3 + 2 au Grand Lac, depuis le 'petit mirador'] + 3 ind (adultes avec juvénile dépendant) + 2 et 1 ind. avec juvénile [herbiers du Gorom] + 1 ind. [marigot de Khar] + 4+ ind. fuyant dans le 'bois des bihoreaux' [Gainthe] + ~10 ind. (rencontre violente entre deux familles avec juvéniles dépendants, cf. photo ci-dessous à g.) [débarcadère du Djoudj et rives du marigot, parmi les dendrocygnes, cf. photo ci-dessous au centre] + 3 ind. avec deux patas et 1 + 1 ind. [du Djoudj au marigot de Khar]
- Patas roux (Erythrocebus p. patas, Patas Monkey), 8 à 10 ind. [près du 'mirador du Khar'] + 2 adultes, probablement mâles [marigot de Khar]
- Varan de l'ouest africain (Varanus stellatus, Western Nile Monitor), 2 ind. - juvénile et adulte [marais de Gainthe, cf. photo ci-dessous à d.]
- (Petit) Monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen'), seulement 1 ind.
Dans le parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD)... il n'y a pas que des zoazos !
Ci-dessous :
Phacochères, dispute poussiéreuse au débarcadère (à g.), et sur les rives du marigot du Djoudj, parmi les Dendrocygnes veufs et les Ardéidés (au centre) - Varan de l'ouest africain au marais de Gainthe (à d.)
2015 04 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
Commentaires
Enregistrer un commentaire