1, escadrilles et armadas de Pélicans blancs sur le Djoudj [PNOD 1/2]

Ci-dessus: 
escadrilles et armadas de pélicans blancs - pelecanus onocrotalus, sur le marigot de Djoudj 
PNOD 2016 03 1, 11h15 / © Photos par Frédéric Bacuez

* Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD).
Marigot du Djoudj, de l'embarcadère au nichoir des pélicans -

Séjour de Jérémy [Jérémy Calvo.fr/], 5/16.
1 mars 2016. 8h30-14h-
En véhicule 4x4 du PNOD, avec Idrissa Ndiaye (chargé des inventaires au parc national) puis en pirogue motorisée. Avec Jérémy Calvo

Au bout du marigot de Djoudj, au-delà duquel les méandres ne sont navigables que par pirogue à l'aide d'une perche, on tombe nez à nez sur le célèbre nichoir des pélicans blancs (pelecanus onocrotalus) qui a fait la notoriété internationale du sanctuaire sénégalais. Cachés par un rideau de tamarix senegalensis immergés, on devine d'abord le 'rocher' et ses formes agglutinées, duquel monte en période de nidification le bruyant ronronnement des adultes à la couvaison - de novembre à février. Puis, quand le promontoire s'offre à la vue, le spectacle du grand rassemblement grégaire est à tous les coups magique, comme partout où il a lieu dans le monde. Il y aurait là en moyenne 12 500 couples des grands palmipèdes - 8 000 à 15 000 couples nicheurs, 18 000 à 30 000 individus selon les estimations, toujours approximatives, 'il faudra bien un jour que' mais on n'est pas en Afrique du Sud, ici... C'est en tout cas la colonie reproductrice la plus importante d'Afrique de l'Ouest; exploit pas trop compliqué à atteindre vu qu'il ne reste plus en Afrique occidentale que deux sites de nidification annuellement utilisés par les pélicans blancs: l'île d'Arel, dans le parc national du Banc d'Arguin, Mauritanie (1 600 à 2 000 couples); et le nichoir du Djoudj, dans le parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), Sénégal. Les colonies d'Abou Tougour, au Tchad, et de Kapsikis, à l'extrême nord du Cameroun sont effacées des mémoires depuis bientôt cinquante ans. Celle de Wase Rock, au Nigeria, ayant été la dernière à rendre les armes, et les plumes... Aujourd'hui peu de sites dans notre région mortifère et surpeuplée par la horde humaine seraient en mesure d'héberger au-delà d'une semaine quelques pélicans suffisamment fous pour ne pas s'en faire déloger - les œufs, miam miam !-, s'y faire plomber - la chair, hum que c'est bon !, ou s'y faire prendre au lasso - c'est beau, et socialement gratifiant, un pélican, même "mauvais", à coup sûr "méchant", dans une cour !

Fin février et début mars, l'intérêt de l'excursion au nichoir ne réside plus dans le spectacle populeux des pélicans en train de couver ou de protéger leurs oisillons contre la prédation. C'est que chacals, phacochères, varans et crocodiles rodent dans les parages - il faut bien que ce planning familial soit aussi de la fête et impose, lui, un contrôle des naissances strict et... vital pour tous. Désormais, c'en est fini aussi des pestilentielles odeurs des déjections post-natales et des dizaines de cadavres de poussins morts piétinés ou noyés, trop nombreux pour satisfaire l'opportune voracité des sauriens. L'intérêt de la saison, qui va rapidement voir le niveau des eaux tomber à son plus faible étiage, c'est d'observer les premières évolutions de la marmaille chocolatée, dans les cieux et sur le marigot, au train de leurs parents. C'est d'ailleurs le moment le plus spectaculaire pour remonter le marigot, on ne s'y ennuie pas un instant - je pense aux touristes qui se désintéressent vite d'une grappe d'anhingas (anhinga rufa) perchés, des vociférations d'un pygargue (haliaeetus vocifer) sur l'arbre mort, et même des gentils marcassins sur la berge en train de jouer innocemment... La barcasse tonitruante fend la foule des centaines de pélicans à la pêche, si intelligemment organisés telle une flottille de pirogues lébous au large de Saint-Louis qu'il n'y a guère d'échappatoire pour le poisson. En ligne, en diagonale, ou en demi-cercle, on comprend vite que les pélicans ont un art consommé de la pêche: ils poussent les bancs vers les eaux les moins profondes puis encerclent progressivement les poissons d'un mouvement coordonné avant que, d'un seul tenant et de manière synchronisée, les palmipèdes serrés les uns contre les autres, l'armada bascule le bec en avant comme une épuisette géante pour gober un maximum d'eau, et de poissons, dans la poche des mandibules: imparable ! C'est qu'il faut quotidiennement à chaque pélican 1 à 1,5 kg de poissons... Derrière, les juvéniles apprennent en regardant; certains tentent déjà de se mêler des opérations, en vain - c'est préférable, les novices seraient capables d'ouvrir malencontreusement une brèche fatale dans la pêcherie... Alors, ils imitent les aînés, chacun de leur coté, souvent aussi maladroits à la pêche qu'au vol, décollage comme amerrissage... Gare cependant aux surprises sorties de l'eau limoneuse ! Il y en a un, de pélican adulte, qui a un mal fou à ingurgiter une énorme prise, peut-être un poisson-chat ou un protoptère; poursuivi par d'autres pélicans qui lui prennent littéralement le cou en sandwich, entre les mandibules, il est obligé de s'éloigner comme il peut, déséquilibré par sa bestiole qui lui déforme la poche jugulaire. Tant bien que mal, en étirant le cou vers le ciel et se dressant comme il peut sur les palmes, notre gourmand finit par faire descendre la pêche miraculeuse dans le gosier - Gloup ! (cf. photos ci-après)



Let a squadron of southbound pelicans but feel a lift of prairie breeze (...) 
and they sense at once that here is a landing in the geological past, 
a refuge from that most relentless of aggressors, the future. 
With queer antediluvian grunts they set wing, 
descending in majestic spirals to the welcoming wastes of a bygone age. "
- Aldo Leopold, 1949
cité in Population dynamics of great white pelicans in Southern Africa
par Marta de Ponte Machado, Université du Cap, Afrique du Sud, juin 2010

Ci-dessous:
du nichoir au marigot, avec ou sans les petits de l'année, les pélicans blancs du Djoudj...
PNOD 2016 03 1 matin / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -

Nota 1: c'est en 1987 que le nichoir du Djoudj a été aménagé sur un tertre d'argiles, bien plus tard rehaussé et consolidé par un empierrement tenu par du grillage. L'érosion a fini par scinder le monticule en deux parties (cf. photos ci-dessous et plus haut à g.). Régulièrement, les prédateurs - les chacals, surtout- y font des rezzous redoutés; bon an mal an la reproduction a néanmoins toujours été au rendez-vous du nichoir artificiel; lequel est malheureusement devenu trop exigu pour héberger plus que la douzaine de mille couples actuels, chaque année de fin octobre à fin mars. Si le célèbre site supporte 6/8 000 à 10/12/15 000 couples et rejetons, l'ensemble du bas-delta du fleuve (Sénégal et Mauritanie) accueillerait entre 20 et 40 000 individus: 21 925 en 2006 01, 39 406 en 2009 01 - quelle précision !

Nota 2: on évalue la population mondiale de pélicans blancs (pelecanus onocrotalus) à 230 000 individus, soit 75 000 à 100 000 couples - un décompte sans doute plus proche des 90 000 couples. Il y a deux populations distinctes, dont on ne sait s'il y a des liens entre elles, possiblement par la voie migratoire orientale de l'Afrique mais probablement pas à l'ouest du continent. Le pélican blanc du Paléarctique euro-asiatique est en déclin et ne compterait que 7 500 à 10 500 couples [in Wetlands International, 2006], plus proche aujourd'hui des 8 000 couples; disparu en tant que nicheur de Turquie, le pélican blanc est dans une situation très précaire en Grèce; c'est le delta du Danube, en Roumanie, qui accueille plus de la moitié de ses effectifs. Le pélican blanc d'Afrique subsaharienne est autrement plus abondant, et plutôt stable démographiquement: au minimum ~75 000 couples depuis les années 60' du siècle passé ! Malgré les apparences, l'emblème deltaïque du Sénégal est bien plus menacé que l'on croit: il fait tellement partie de notre quotidien saint-louisien qu'il n'intéresse pas plus que ça, ni les habitants ni les... scientifiques... Parfois braconné, souvent blessé par les techniques archaïques de nos braves pêcheurs, et même capturé vivant pour être attaché comme un chien dans les cours, à la merci des innocences enfantines...
Des 26 sites africains recensés comme ayant été utilisés par une colonie reproductrice de pelecanus onocrotalus [in Urban, 1984], il n'en reste aujourd'hui qu'une poignée annuellement occupés. Ce sont les sites de remplacement, ou "opportunistes", qui ont été pour la plupart définitivement délaissés. Les pélicans blancs se rassemblent désormais sur quelques lieux de ponte traditionnellement annuels et bien connus, augmentant le danger sur l'espèce si d'aventure un problème grave surgissait. Quand on sait que le lac Rukwa, en Tanzanie, accueille à lui seul pas loin de la moitié des effectifs continentaux - 40 à 60 000 des 150 000 individus estimés, comme le delta du Danube pour les oiseaux européens-, on ne peut en effet qu'être inquiet. La seconde colonie d'Afrique a d'ores et déjà disparu: celle du lac Shalla en Ethiopie, un pays où les politiques se moquent comme d'une guigne de leur (exceptionnel) patrimoine naturel. Forte de 7 500 à 12 000 couples, la colonie avait vu tout le poisson de son environnement disparaître suite à d'invraisemblables atteintes minières au patrimoine naturel pourtant classé parc national... C'est donc le parc national sénégalais du Djoudj (PNOD) qui hérite de la seconde marche du podium... Pour combien de temps ? Là-bas le 'soda ash' (carbonate de sodium), ici le riz et ses 'intrants phytosanitaires' ? Mais chuuuut... Faisons comme si de rien n'était... C'est mieux. Car c'est "pour le développement" et 'l'émergence'. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs... Et qu'est-ce qui rapporte le plus, à court terme ?

Sources:
Brown & Urban, 1969 / Crivelli  et al., 1991-1998 / Dodman, com. pers. /
Wetlands International, 2006 / BirdLife International /
Les pélicans blancs, des pêcheurs originaux, par Charlotte Houpline et Patrick Triplet, in Natura-Sciences.com, de Manuel de gestion des aires protégées d'Afrique francophone, Paris 2009
Population dynamics of great white pelicans in Southern Africa, par Marta de Ponte Machado, Université du Cap, Afrique du Sud, juin 2010
Et deux de mes articles: Parc national du Djoudj: une volée de superlatifs / Le nichoir des pélicans en danger, in Saint-Louis du Sénégal.com
Pour la même saison de reproduction 2015-2016, sur Ornithondar:
Sur le Djoudj, les pélicans blancs ont réinvesti le nichoir - c'est de saison !, 2015 11 11


The great white pelican is not a well-monitored species, 
to the exception of those in South Africa, particularly by the Avian Demography Unit of the University of Cape Town. "

- Colonies disparues:
Abou Tougour (Tchad)
Kapsikis (Cameroun)
Wase Rock (Nigeria)
Shalla lake, parc national Abijatta-Shalla (Ethiopie)

- Sites accidentels:
Mweru marshes (Zambie)
Embouchure du Zambèze (Mozambique)
Sua pan / Ngami lake (Botswana)
Ilha dos Tigres (Angola)
Hardap dam (Namibie)

- Sites irréguliers:
Etoshan pan (Namibie)
'Bird rock', Valvis Bay (Namibie)

- Colonies annuelles:
Dawson et Vendeling Islands, Western Cap (Afrique du Sud)
St-Lucia wetland park, Kwazulu-Natal (Afrique du Sud)
Manyara lake (Tanzanie)
Nakuru lake (Kenya)
Elmeiteita lake (Kenya)
Île d'Arel, parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie)
Marigot de Djoudj, parc national des oiseaux du Djoudj (Sénégal)
Rukwa lake (Tanzanie)

Pas les mêmes causes, mais à terme les mêmes effets...
Pélicans blancs du Djoudj sénégalais
un même destin que les pélicans du lac Shalla éthiopien ?

Ci-dessus:
à g., le nichoir des pélicans blancs du Djoudj, parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), Sénégal
/ © Photo extraite du film 'Le peuple migrateur', de Jacques Perrin (2001)
à d., Abijatta-Shalla national park, Ethiopie
- ses vaches, ses ânes, ses gens, son carbonate et ses pélicans disparus... 
2015 01 17, 11h30 / © Photo par Frédéric Bacuez


OISEAUX / 39 espèces cochées
MAMMIFÈRES / 1 espèce cochée
REPTILES / 3 espèces cochées

Vu:
  • Pélican blanc (pelecanus onocrotalusgreat white pelican), des milliers d'ind., adultes et juvéniles de l'année, une majorité ayant quitté le nichoir, nageant et volant, encore assez mal [marigot de Djoudj] [nichoir et alentours] (cf. photos ci-dessus et en haut de notule)
  • Cormoran africain (microcarbo ex phalacrocorax africanuslong-tailed cormorant), en moindre nombre que les grands cormorans, perchés sur des tamaris immargés [à proximité du nichoir des pélicans]
  • Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax carbo lucidus, white breasted cormorant), dizaines d'ind. perchés sur tamarix senegalensis immergés ou sur les bordures du nichoir (cf. photo ci-dessus) [nichoir des pélicans et alentours], en compagnie de cormorans africains et de quelques ibis sacrés
  • Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga rufa, african darter), dizaines d'ind. au perchoir (cf. photo ci-dessous) ou en train de nager, et pêcher, comme des 'oiseaux-serpent' [marigot de Djoudj]
  • Bihoreau gris (nycticorax nycticoraxblack-crowned night heron), 1 ind. ad. [marigot de Djoudj]
  • Héron strié (butorides striatagreen-backed heron), 1 ind. [marigot de Djoudj]
  • Crabier chevelu (ardeola ralloidessquacco heron) [marigot de Djoudj]
  • Héron garde-boeuf (bubulcus ibiscattle egret), 1 ind. [marigot de Djoudj]
  • Aigrette garzette (egretta garzettalittle egret), 1 ind. en plumage nuptial + 15+ ind. [marigot de Djoudj]
  • Grande aigrette (egretta alba ssp. melanorhynchos, western great egret) [marigot de Djoudj]
  • Héron cendré (ardea cinerea, grey heron), plusieurs ind. (cf. photos ci-dessous) [marigot de Djoudj]
  • Héron pourpré (ardea purpureapurple heron), 1 ind. [marigot de Djoudj]
  • Tantale ibis (mycteria ibis, yellow-billed stork), 2 ind. cerclent en altitude puis 4 ind. cerclant en compagnie d'une cigogne noire [marigot de Djoudj]
  • Cigogne blanche (cicona ciconia, white stork), 1 ind. cercle (cf. photo ci-dessous) [à la verticale du Djoudj et de l'embarcadère]
  • Cigogne noire (ciconia nigra, black stork), 1 ind. cerclant en altitude avec quatre tantales ibis [marigot de Djoudj]
  • Ibis sacré (threskiornis aethiopicus, sacred ibis), 1 ind. [marigot de Djoudj] + quelques ind. [à proximité du nichoir des pélicans]
  • Spatule d'Afrique (platalea alba, african spoonbill), 1 ind. (cf. photo ci-dessous) [marigot de Djoudj]
  • Spatule blanche (platalea leucorodiaeurasian spoonbill), dont quelques sujets bagués  [marigot de Djoudj]
  • Dendrocygne veuf (dendrocygna viduatawhite-faced whistling duck), plusieurs centaines d'ind. au reposoir (cf. photos ci-dessous) [lagune de la Station biologique] [marigot de Djoudj et zone de l'embarcadère]
  • Canard souchet (anas clypeata, northern shoveler), 30+ ind. nageant devant le nichoir des pélicans (cf. photo ci-dessus) [marigot de Djoudj]
  • Sarcelle d'été (anas querquedulagarganey), quelques dizaines d'ind. au milieu des dendrocygnes veufs (cf. photos ci-dessous) [marigot de Djoudj à proximité de l'embarcadère]
  • Balbuzard pêcheur (pandion haliaetusosprey), 1 ind. perché [tannes du Khar] + 2 ind. en vol, se suivant (~13h) [digue de l'embarcadère]
  • Pygargue vocifère (haliaeetus vociferafrican fish eagle), 1 ind. + 1 ind. volant au loin [marigot de Djoudj]
  • Busard des roseaux (circus aeruginosus, western marsh harrier), 1 ind. perché puis 1 ind. très haut dans le ciel, au-dessus de tantales ibis et d'une cigogne noire [marigot de Djoudj] + 1 ind. [à la verticale du débarcadère] + 2 ind., femelle puis mâle [au-dessus des typhaies du Diar]
  • Gallinule poule-d'eau (gallinula chloropus, common moorhen), 2 ind. [Djoudj près de l'embarcadère]
  • Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanusafrican jacana) [marigot de Djoudj]
  • Échasse blanche (himantopus himantopusblack-winged stilt) [lagune de la Station biologique]
  • Avocette élégante (recurvirostra avosetta, pied avocet) [lagune de la Station biologique][marigot de Djoudj]
  • Chevalier guignette (actitis hypoleucoscommon sandpiper), quelques ind. [marigot de Djoudj]
  • Mouette à tête grise (larus cirrocephalus ssp. poiiocephalus, grey-headed gull), 1 ind. [marigot de Djoudj]
  • Sterne caspienne (hydropogne caspiacaspian tern), 1 + 3 ind. [marigot de Djoudj et zone de l'embarcadère]
  • Sterne hansel (gelochelidon nilotica, gull-billed tern), quelques ind. suivant l'embarcation avec moins d'assiduité que les guifettes [marigot de Djoudj]
  • Guifette moustac (chlidonias hybridawhiskered tern), quelques dizaines d'ind., en particulier dans le sillage des embarcations (cf. photos ci-dessous) [marigot de Djoudj]
  • Guifette leucoptère (chlidonias leucoptera, white-winged tern), nettement moins nombreuses que les guifettes moustacs [marigot de Djoudj]
  • Martin-pêcheur pie (ex alcyon pie, ceryle rudis, pied kingfisher), dont 3 ind. perchés au niveau des vannes du marigot [de Djoudj]
  • Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, african mourning dove)
  • Hirondelle de rivage (riparia ripariacommon sand martin) [marigot de Djoudj]
  • Bergeronnette grise (motacilla alba, white wagtail), 2 ind. [embarcadère du Djoudj]
  • Bergeronnette ibérique (motacilla iberiae, spanish wagtail), 1 ind. [à proximité du nichoir des pélicans]
  • Pie-grièche à tête rousse (lanius senator, woodchat shrike), 1 ind. sur un tamarix senegalensis [au pied de la digue de liaison]

Sur les berges du marigot de Djoudj...

Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Hérons cendrés et nichoir des pélicans blancs - Cigogne blanche
Anhinga roux d'Afrique - anhinga rufa, mâle... et vache du parc national !
Guifettes moustac - chlidonias hybrida, 1er hiver,  internuptiales et en mue prénuptiale...
Grande aigrette, dendrocygnes veufs et... sarcelles d'été
2016 03 1 matin et midi / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Spatule d'Afrique - platalea alba, sur le marigot de Djoudj
PNOD 2016 03 1 / Courtesy © photo par Jérémy Calvo pour Ornithondar

AUTRES:
  • Phacochère commun (phacochoerus africanuscommon warthog), 17+ ind. au total - dont 1 ind. [chez les Hommes... près de l'hôtel] + 1 et 2 ind. [pied de la digue de liaison] + 4 ind. - ad. et trois juv. dépendants et joueurs- + 2 ind. + 2 ind. avec marcassins, un adulte mangeant une dépouille (de pélican juvénile ?) [marigot de Djoudj] + 1 ind. ad. avec juv. dépendant [digue de l'embarcadère]
  • Crocodile du Nil (crocodylus niloticusNile crocodile), 1 ind. ad. de taille moyenne + 1 ind. subadulte (cf. photos ci-dessous[marigot de Djoudj]
  • Varan du Nil (varanus niloticusNile monitor), 3 ind. dont sujet à la queue coupée mais cicatrisée (cf. photo ci-dessous à d.) [marigot de Djoudj] + 1 ind. dépeçant des lambeaux de chair d'un pélican juvénile mort [à proximité du nichoir]
  • Python de Séba (python sebae, african rock python), 1 ind. se glisse dans les empierrements [de l'embarcadère du Djoudj]

Ci-dessous:
crocodiles - crocodylus africanus, et varan - varanus niloticus, du Nil... au Djoudj
PNOD 2016 03 1, 11h50-55 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -

Commentaires

  1. je viensd de passer un moment magique au milieu des pélicans, des canards, vous avaez le talent de nous mettre au coeur de vos amis les oiseaux et c'est à chaque fois un voyage. je vous remercie de ce bonheur offert. Belles observations bon vent .

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  2. Ces pélicans blancs sont magnifiques. Merci.

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  3. En vous remerciant pour ces mots et votre assiduité... Vous ne pouvez imaginer combien ces témoignages encouragent ! Frédéric pour Ornithondar.

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