7, les monstres du Loch Djeuss étaient au rendez-vous
Hippopotame amphibie - hippopotamus amphibius, devant la grande typhaie de Sanar... Djeuss 2016 03 7, 17h30 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* A la confluence du N'Galam et du Djeuss -
Séjour de Jérémy [Jérémy Calvo.fr/], 13/16.
7 mars 2016. Fin d'APREM', 17h-18h45-
Pirogue à moteur barrée par Sambali Seye
Avec Jérémy Calvo et Abdoulaye Sow
Ci-contre: Jérémy, ne vois-tu rien venir à l'horizon... ou sous l'eau ? 2016 03 7, 18h20 / © Photo par Frédéric Bacuez
"L'hippopotame souffle aux berges du Nil Blanc
Et vautre, dans les joncs rigides qu'il écrase,
son ventre rose et gras tout cuirassé de vase "
- CMR Leconte de Lisle (1818-1894), L'Oasis, in Poèmes barbares (1862)
Le 3 mars en toute fin de nuit (~5h15), un bref ahanement d'hippopotame (hippopotamus amphibius, hippopotamus) provenant de la rive du jardin d'Ibou, me rappelle aux bons souvenirs de nos deux pachydermes du Djeuss*, deux femelles... Sachant que voir et approcher les secrètes déesses de la rivière est affaire de grande chance, et de persévérance, je n'avais pas envisagé emmener mon hôte vers les confins du Djeuss et du Ngalam, d'autant que les oiseaux n'y sont guère plus fréquents, en général... Bien me prend de demander à Jérémy, au matin, s'il a entendu l'hippopotame... " L'hippo ? Un hippo ? Il y a des hippopotames, par ici ? " Jérémy veut tenter l'excursion, et provoquer Coumba Bang - ça c'est moi qui en rajoute ! Bien lui prend, encore, d'avoir insisté: les hippos sont au rendez-vous, et pas loin de notre esquif ! Quant aux oiseaux, ils ne sont pas en reste, jouant à merveille leur rôle de cerises sur le gâteau... Pour une fois qu'ils ne font pas les vedettes, nos volatiles préférés...
Le duo d'hippopotames amphibies (hippopotamus amphibius, hippopotamus) qui a élu domicile à la confluence des rivières Djeuss et Ngalam se tient comme souvent en lisière de la grande typhaie qui lui sert de repaire, devant Sanar, sur fond de tour de l'université Gaston Berger... Ces hippopotames, les seuls au nord du Sénégal, sont très probablement deux femelles: une mère adulte et son petit, également une femelle d'environ 17-22 années. Les canines et incisives me paraissent en effet relativement petites pour être celles de mâles; chez eux, elles débordent souvent des lèvres inférieures. La rumeur veut qu'à l'origine, au cours des années 90, il y avait trois hippopotames; possible. Cependant, si ces hippos sont bel et bien arrivés il y a une vingtaine d'années, l'errance qui les a menés de la Falémé ou des confins maliens jusqu'au Djeuss de Sanar-Bango n'est pas le fait du (seul) hasard: chez les hippopotames, toute cellule familiale à l'origine d'un nouveau noyau (de 5 à 30 individus, en moyenne) est fondée par une femelle, qui peut abandonner son groupe originel extrêmement hiérarchisé, et dans lequel chaque membre doit violemment tenir son rang. Si en effet la femelle n'y trouve plus sa place, elle le quitte, accompagnée de un à quatre de ses rejetons successifs pour réinventer plus loin une nouvelle cellule familiale, seule unité sociale stable chez ces pachydermes... Le nomadisme de la mère peut parfois durer, et dans le cas des hippopotames du bas-delta sénégalais, on les a vus dans la dernière décennie du siècle passé, passer à Guidakhar, sur le fleuve Sénégal entre Dagana et Richard-Toll, traîner aussi dans la passe de Thiolet et même aux abords du pont Faidherbe de Saint-Louis avant qu'ils n'élisent domicile au large de Sanar. L'eau pérenne, en quantité, la hauteur et le débit relativement stables du cours d'eau, la faiblesse des courants, leur permet de passer la journée complète immergés, avec possibilité de poser les pieds sur certains fonds vaseux tout en gardant la tête hors de l'eau. L'environnement immédiat n'est pas défavorable: berges basses, quelques bancs sableux, notamment devant le lodge Thioubalo du Ranch de Bango (où ils aiment à paître, la nuit), et la présence sécurisante d'une grande île à la jonction du Ngalam et du Djeuss. Les rives sud de l'île, coté Ngalam, sont aisées d'accès, peu colonisées par les massettes. Les berges nord du Djeuss, aussi, notamment à hauteur des rizières de Mboubeune, permettent l'accès à de jolies prairies riveraines, dont les pelouses rases sont visiblement très fréquentées par les mastodontes. Par contre, la prolifération des typhas australis n'est pas de leur préférence; et si l'immense roselière de cette espèce envahissante devant l'Université Gaston Berger de Sanar peut leur procurer un abri en cas de danger, les hippopotames ne goûtent pas les joncs et autres typhacées, leur préférant les graminées rampantes des étroites prairies riveraines du Djeuss ou du Ngalam, voire parfois jusqu'au Lampsar. Et si le domaine vital diurne des hippos se réduit aux eaux de la rivière, la nuit peut les amener vers des pâturages loin de leur refuge aquatique. S'il est rare que nos artiodactyles descendent le Djeuss au delà des herbiers du Thioubalo, il arrive qu'en fin de saison pluvieuse et jusqu'en décembre, alors que la crue du fleuve Sénégal charrie limons et eau douce de l'amont, les deux filles franchissent la digue qui préserve le Djeuss des remontées salines pour quelques escapades devant le village et la caserne de Bango, voire dans la passe de Thiolet; c'est rare - Au Gabon, en Tanzanie, les hippopotames peuvent être côtiers, voire insulaires aux Bijagos de Guinée Bissau; la salinité n'est donc pas rédhibitoire... Il ne reste plus à nos deux hippopotames qu'à ahaner pour que vienne, inch'Allah un jour, le compagnon qui fera prospérer la petite communauté des 'chevaux du fleuve'. Donner chair à la déesse mythique des flots, Coumba Bang*; et faire oublier la disparition, en 1992 vers Thiong, du dernier lamantin du bas delta... [extrait de 'Les hippos, Coumba Bang visibles du Djeuss, in Ornithondar 2009 06 12]
Et vautre, dans les joncs rigides qu'il écrase,
son ventre rose et gras tout cuirassé de vase "
- CMR Leconte de Lisle (1818-1894), L'Oasis, in Poèmes barbares (1862)
Le 3 mars en toute fin de nuit (~5h15), un bref ahanement d'hippopotame (hippopotamus amphibius, hippopotamus) provenant de la rive du jardin d'Ibou, me rappelle aux bons souvenirs de nos deux pachydermes du Djeuss*, deux femelles... Sachant que voir et approcher les secrètes déesses de la rivière est affaire de grande chance, et de persévérance, je n'avais pas envisagé emmener mon hôte vers les confins du Djeuss et du Ngalam, d'autant que les oiseaux n'y sont guère plus fréquents, en général... Bien me prend de demander à Jérémy, au matin, s'il a entendu l'hippopotame... " L'hippo ? Un hippo ? Il y a des hippopotames, par ici ? " Jérémy veut tenter l'excursion, et provoquer Coumba Bang - ça c'est moi qui en rajoute ! Bien lui prend, encore, d'avoir insisté: les hippos sont au rendez-vous, et pas loin de notre esquif ! Quant aux oiseaux, ils ne sont pas en reste, jouant à merveille leur rôle de cerises sur le gâteau... Pour une fois qu'ils ne font pas les vedettes, nos volatiles préférés...
Le duo d'hippopotames amphibies (hippopotamus amphibius, hippopotamus) qui a élu domicile à la confluence des rivières Djeuss et Ngalam se tient comme souvent en lisière de la grande typhaie qui lui sert de repaire, devant Sanar, sur fond de tour de l'université Gaston Berger... Ces hippopotames, les seuls au nord du Sénégal, sont très probablement deux femelles: une mère adulte et son petit, également une femelle d'environ 17-22 années. Les canines et incisives me paraissent en effet relativement petites pour être celles de mâles; chez eux, elles débordent souvent des lèvres inférieures. La rumeur veut qu'à l'origine, au cours des années 90, il y avait trois hippopotames; possible. Cependant, si ces hippos sont bel et bien arrivés il y a une vingtaine d'années, l'errance qui les a menés de la Falémé ou des confins maliens jusqu'au Djeuss de Sanar-Bango n'est pas le fait du (seul) hasard: chez les hippopotames, toute cellule familiale à l'origine d'un nouveau noyau (de 5 à 30 individus, en moyenne) est fondée par une femelle, qui peut abandonner son groupe originel extrêmement hiérarchisé, et dans lequel chaque membre doit violemment tenir son rang. Si en effet la femelle n'y trouve plus sa place, elle le quitte, accompagnée de un à quatre de ses rejetons successifs pour réinventer plus loin une nouvelle cellule familiale, seule unité sociale stable chez ces pachydermes... Le nomadisme de la mère peut parfois durer, et dans le cas des hippopotames du bas-delta sénégalais, on les a vus dans la dernière décennie du siècle passé, passer à Guidakhar, sur le fleuve Sénégal entre Dagana et Richard-Toll, traîner aussi dans la passe de Thiolet et même aux abords du pont Faidherbe de Saint-Louis avant qu'ils n'élisent domicile au large de Sanar. L'eau pérenne, en quantité, la hauteur et le débit relativement stables du cours d'eau, la faiblesse des courants, leur permet de passer la journée complète immergés, avec possibilité de poser les pieds sur certains fonds vaseux tout en gardant la tête hors de l'eau. L'environnement immédiat n'est pas défavorable: berges basses, quelques bancs sableux, notamment devant le lodge Thioubalo du Ranch de Bango (où ils aiment à paître, la nuit), et la présence sécurisante d'une grande île à la jonction du Ngalam et du Djeuss. Les rives sud de l'île, coté Ngalam, sont aisées d'accès, peu colonisées par les massettes. Les berges nord du Djeuss, aussi, notamment à hauteur des rizières de Mboubeune, permettent l'accès à de jolies prairies riveraines, dont les pelouses rases sont visiblement très fréquentées par les mastodontes. Par contre, la prolifération des typhas australis n'est pas de leur préférence; et si l'immense roselière de cette espèce envahissante devant l'Université Gaston Berger de Sanar peut leur procurer un abri en cas de danger, les hippopotames ne goûtent pas les joncs et autres typhacées, leur préférant les graminées rampantes des étroites prairies riveraines du Djeuss ou du Ngalam, voire parfois jusqu'au Lampsar. Et si le domaine vital diurne des hippos se réduit aux eaux de la rivière, la nuit peut les amener vers des pâturages loin de leur refuge aquatique. S'il est rare que nos artiodactyles descendent le Djeuss au delà des herbiers du Thioubalo, il arrive qu'en fin de saison pluvieuse et jusqu'en décembre, alors que la crue du fleuve Sénégal charrie limons et eau douce de l'amont, les deux filles franchissent la digue qui préserve le Djeuss des remontées salines pour quelques escapades devant le village et la caserne de Bango, voire dans la passe de Thiolet; c'est rare - Au Gabon, en Tanzanie, les hippopotames peuvent être côtiers, voire insulaires aux Bijagos de Guinée Bissau; la salinité n'est donc pas rédhibitoire... Il ne reste plus à nos deux hippopotames qu'à ahaner pour que vienne, inch'Allah un jour, le compagnon qui fera prospérer la petite communauté des 'chevaux du fleuve'. Donner chair à la déesse mythique des flots, Coumba Bang*; et faire oublier la disparition, en 1992 vers Thiong, du dernier lamantin du bas delta... [extrait de 'Les hippos, Coumba Bang visibles du Djeuss, in Ornithondar 2009 06 12]
* En lien, sur Ornithondar:
Le vieux pêcheur culbuté par les hippos noctambules !, 2010 06 7
" A Bango, les hippopotames ?
Le vieux pêcheur culbuté par les hippos noctambules !, 2010 06 7
" A Bango, les hippopotames ?
Ils dansent, évidemment ! "
- Richard Bohringer, in 'C'est beau une ville, la nuit' (2005)
" Officiellement, c’est dit et écrit, il n’y a plus d’hippopotame dans le fleuve Sénégal depuis belle lurette. Ceux qui survivaient à la mare de Kankossa, en Mauritanie, ont rendu l’âme dans les années 60… A Saint-Louis même, de vieilles mémoires en voie de disparition vous rappelleraient que jadis, du temps où la déesse des eaux Coumba Bang signifiait autre chose qu’un nom fantomatique d’hôtel, le marigot de Khor enjambé par la route de Dakar hébergeait quelques familles de ces pachydermes aquatiques. Aujourd’hui, les plus proches amphibiens sont à rechercher du coté de la Falémé et du Niokolo Koba, bref à perpète ! Et pourtant : tout Saint-Louis se souvient encore des ébats d’un hippopotame exhibitionniste, il y a dix ans, au large de la corniche de Sor ; la passerelle du pont Faidherbe n’avait pas désempli pendant plusieurs jours tandis qu’on se bousculait aux balcons et terrasses du Bloc 16 pour scruter l’inhabituel spectacle du fleuve Sénégal, aux premières loges. Mais à peine vu déjà reparti, l’hippo avait disparu aussi soudainement qu’il était apparu, venu d’on ne sait où, évaporé on ne savait pas vers quel repaire ignoré des Hommes…
C’est de cette fin de siècle que commença à enfler la rumeur d’une présence d’hippopotame dans les eaux dormantes du Djeuss, un bras du fleuve, entre Bango et Sanar. Aficionado de ce bolong enchanteur, Richard Bohringer dans 'C’est beau une ville, la nuit', son dernier film en partie tourné sur ces limons d’adoption, en fait un clin d’œil rigolard… Un, puis deux, ou deux hippos avec (gros) bébé : on en parlait un peu comme on évoque Nessie, le légendaire monstre du Loch Ness, sous les cieux maussades de la pluvieuse Écosse. Le Djeuss, le Ngalam et le Lampsar n’ont pourtant rien de ces fjords nordiques, lugubres et inquiétants, aux eaux sombres comme les abysses. Ici la lumière, la chaleur du soleil sahélien et la fraîcheur des brises atlantiques, le vert des typhas, l’indolence des pirogues et le ballet des oiseaux ne pouvaient pas durablement préserver le mystère de tel mastodonte, à la fois débonnaire et dangereux, discret mais dévoré par sa curiosité… et sa gourmandise d’herbivore insatiable. On le disait reposer ses trois tonnes sur une île au confluent du Djeuss et du Ngalam, le jour ; on l’avait vu ici, croisé là, entendu aussi, tout près, la nuit. Et d’heureux riverains du marigot certifiaient sur l’honneur qu’il existait bel et bien, et que ces bras-là étaient le jacuzzi d’au moins deux des démiurges.
Mieux, ou pire pour les sceptiques (une mystification !) et les hallucinés d’exotismes (un mythe !), il y a désormais des preuves: des photographies nocturnes, énigmatiques juste comme il faut, prises par l’artiste forgeron Gatien Dardenne, complice belge de l’histoire et de ses lieux magiques. Parfois, singulièrement les nuits de pleine lune, confirme-t-il, deux hippopotames viennent faire le cabot à quelques mètres de ses chiens géants comme ses sculptures, Lala et Zawa; anticipant leur arrivée, les molosses qui ne pensent qu’à sauter à l’eau pour retrouver leurs deux camarades de bain aboient depuis le ponton terrasse, réveillent et ensorcellent leur maître ; les hippos approchent et, les yeux écarquillés au ras de l’eau, les oreilles de gros cochons pointés vers les canidés tout excités, gloussent leurs ahanements de klaxons, avant de poursuivre la promenade vers les herbiers du lodge Thioubalo, pour de noctambules orgies vertes – jusqu’à 60 kg d’herbes en 5 heures… Il ne manquerait plus que nos « chevaux de rivière » lèvent les 3 à 4 000 dendrocygnes veufs (les canards siffleurs africains !) qui y pâturent ou qu’ils agacent au passage le couple de pygargues vocifères (les aigles pêcheurs !) qui a élu domicile dans les grands arbres juste au dessus de la chambre de Gatien, pour que la quiétude du Djeuss ne se mue, en quelques minutes, en cacophonie de décibels, par ces nuits pascales pourtant rafraîchies… "
Ci-dessous:
Nos deux hippopotames amphibies, les seuls de toute la moitié nord du pays...
A la confluence du Djeuss et du Ngalam, 2016 03 7, 17h25-35 / © Photos par Frédéric Bacuez
MAMMIFÈRES / 1 espèce cochée
Vu:
- Cormoran africain (microcarbo africanus, long-tailed cormorant), quelques ind.
- Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga rufa, african darter), 1 ind. perché [Djeuss] + 1 ind. femelle perchée [Djeuss nord]
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron), 1 ind. [Ngalam] + 5+ ind. [Djeuss nord]
- Aigrette garzette (egretta garzetta, little egret), 1 ind. aux cotés d'un héron pourpré [Ngalam rive nord] + 2 et 1 et 2 et 1 ind. [Djeuss nord]
- Aigrette intermédiaire (egretta intermedia ssp. brachyrhyncha, intermediate egret), 1 ind. à l'affût sur un îlot d'herbes flottantes, avec jacana et cormoran africain (cf. photo ci-après) [Djeuss nord]
- Grande aigrette (egretta alba, great egret), 1 ind. [Djeuss nord]
- Héron cendré (ardea cinerea, grey heron), 1 ind. [Djeuss]
- Héron pourpré (ardea purpurea, purple heron), 1 + 1 ind. [Ngalam rive nord] + 1 ind. [Djeuss nord]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), quelques ind. au repos [devant le Ranch de Bango]
- Balbuzard pêcheur (pandion haliaetus, osprey), 1 ind. en vol [Djeuss rive sud]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish eagle), 1 ind. perché sur l'île [Ngalam] + 1 ind. (cf. photo ci-après) [zone du Ranch]
- Milan africain (à bec jaune, parasite, milvus aegyptius parasitus, yellow-billed kite), plusieurs ind. locaux
- Busard des roseaux (circus aeruginosus, western marsh harrier), 1+ ind. femelle {Djeuss rive nord] + 1 ind. mâle (cf. photo ci-après) [Ngalam rive sud] + 1 ind. [Djeuss nord]
- Talève sultane d'Afrique (porphyrio madagascariensis, african swamphen), 1 ind. [marais du Ranch de Bango]
- Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana), quelques ind., ici et là [dont ~8 ind. sur Djeuss nord, cf. photo ci-après]
- Grand gravelot (charadrius hiaticula, common ringed plover), 8 ind. en vol S>N [Djeuss nord]
- Vanneau (caronculé) du Sénégal (vanellus senegallus, african wattled lapwing), 2 ind. en vol
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, double-spurred lapwing), 1 et 1 ind. [Djeuss bangotin]
- Chevalier stagnatile (tringa stagnatilis, marsh sandpiper), 2 ind. en vol passant S>N
- Goéland brun (larus fuscus ssp., lesser blak-backed gull ssp.), ~10 ind. avec les mouettes
- Mouette à tête grise (larus cirrocephalus ssp. poiiocephalus, grey-headed gull), 170+ ind.
- Mouette rieuse (larus ridibundus, black-headed gull), 25+ ind. avec les mouettes à tête grise, quelques plumages nuptiaux parmi les internuptiaux (cf. photo ci-après)
- Sterne hansel (gelochelidon nilotica, gull-billed tern), 2 ind. en vol passant [Ngalam]
- Sterne caspienne (hydropogne caspia, caspian tern), quelques ind. en vol passant ou en train de pêcher (cf. photo ci-après) - dont 3 et 3 ind. ensemble [Ngalam]
- Guifette moustac (chlydonias hybrida, whiskered tern), au moins 2 ind. (cf. photo ci-après) [surtout Djeuss nord]
- Guifette noire (chlidonias niger, black tern), 1 ind. [Djeuss nord]
- Tourterelle vineuse (streptopelia vinacea, vinaceous dove), 1 ind.
- Touraco gris (crinifer piscator, western grey plantain-eater), 2 ind. en vol
- Martin-pêcheur huppé (alcedo cristata ssp. galerita, Malachite kingfisher), 1 ind. en vol furtif
- Martin-pêcheur pie (ceryle rudis, pied kingfisher), 2 à 3 ind. [Djeuss nord] + 1 et 2 ind. [Djeuss]
- Guêpier nain (merops pusilllus, little bee-eater), 1 + 4 + 2 + 1 ind. en tout
- Hirondelle rustique (hirundo rustica, barn swallow), 1 ind. [Djeuss] + 2 ind. [Ngalam] + 1 ind. [Djeuss nord], en vol passant S>N
- Bergeronnette printanière (motacilla flava ssp., yellow wagtail ssp.), 1 ind. [Djeuss nord]
- Rousserolle effarvatte (acrocephalus scirpaceus, eurasian reed warbler), 1 ind. [Djeuss rive nord]
- Rousserolle sp. indéterminée (acrocephalus sp., reed warbler sp.), 1 ind. [chenal entre Ngalam et Djeuss]
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed firefinch)
Entendu:
Barbion à front jaune (pogoniulus chrysoconus, yellow-fronted tinkerbird), 1 ind. / Phragmite des joncs (acrocephalus schoenobaenus, sedge warbler), 1 ind. / Prinia aquatique (prinia fluviatilis, river prinia), 1 ind. [Djeuss sud] + 1 ind. [Ngalam sud] / Cisticole roussâtre (cisticola galactotes ssp. amphilectus, winding cisticola), 1 ind. [Ngalam] /
Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Busard des roseaux, mâle - Jacana à poitrine dorée - Guifette moustac
Aigrette intermédiaire, jacana et cormoran africain - Pygargue vocifère - Sterne caspienne
2016 03 7 fin d'aprem' entre Djeuss et Ngalam / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Mouette rieuse - larus ridibundus, en plumage nuptial sur le Djeuss 2016 03 7, 18h45 / Courtesy © photo (détail) par Jérémy Calvo pour Ornithondar Lire aussi: Black headed gull breeding expansion, Morocco, in Magornitho |
AUTRES:
- Hippopotame amphibie (hippopotamus amphibius, hippopotamus), 2 ind. ad. femelles (mère et fille) [Djeuss à la confluence avec le Ngalam, devant la grande typhaie de Sanar] (cf. photos en haut de notule et ci-dessous)
Ci-dessous:
Nos deux hippopotames amphibies à quelques encablures de la pirogue...
A la confluence du Djeuss et du Ngalam, 2016 03 7, 17h25-35 / © Photos par Frédéric Bacuez
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Séjour de Jérémy [Jérémy Calvo.fr/], 13/16.
7 mars 2016. SOIR, 18h45-19h30-
A pied. Avec Jérémy Calvo et Abdoulaye Sow
Ci-contre: Jérémy au bord du bolong de Kaïgga
2016 03 7, 19h / © Photo par Frédéric Bacuez
Vu:
7 mars 2016. SOIR, 18h45-19h30-
A pied. Avec Jérémy Calvo et Abdoulaye Sow
Ci-contre: Jérémy au bord du bolong de Kaïgga
2016 03 7, 19h / © Photo par Frédéric Bacuez
Vu:
- Aigrette garzette (egretta garzetta, little egret), 1 + 1 ind.
- Grande aigrette (egretta alba, great egret), 1 ind.
- Héron cendré (ardea cinerea, grey heron), 2 ind. guerroient ! (cf. photo ci-dessus à g.) Nombreux ind. tout au long des berges du marigot coté saumâtre (cf. photo en bas de notule)
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), envol des premiers groupes noctambules à 19h10 [pointe Thiolet]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish eagle), second ind. du cc local
- Sterne caugek (sterna sandvicis, Sandwich tern), plusieurs ind. au-dessus du marigot coté saumâtre
- Martin-pêcheur pie (ceryle rudis, pied kingfisher), 2 ind. [bolong de Kaïgga]
- Guêpier nain (merops pusilllus, little bee-eater), 2 ind.
- Martinet des maisons (apus affinis ssp. aerobates, little swift), 2 ind., seuls !
- Bergeronnette grise (motacilla alba ssp., white wagtail ssp.), 3 ind.
- Rousserolle effarvatte (acrocephalus scirpaceus, eurasian reed warbler), 1 ind.
Entendu:
Il est sympathuque ce gros oiseau appelé hippo !
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