16, le retour du Guêpier à gorge blanche ; les Rousserolles des cannes glougloussent ; et les Pygargues vocifères ont deux beaux bébés !

Pygargue vocifère - Haliaeetus vocifer, juvénile de 1ère AC sorti du nid depuis quelques jours...
Près du Ranch de Bango 2016 03 16, 18h50 / © Photo par Frédéric Bacuez

* Marais et voisinage du Ranch de Bango -

APREM', 15h30-19h30-
A pied.
Météo : enfin le bon temps saint-louisien qu'on aime...

Le Guêpier à gorge blanche, onze jours plus tôt qu'en 2015 
- un migrateur intra-africain de plus en plus précoce...

C'est (presque) le printemps, dans le bas-delta sénégalais comme ailleurs - nous ne sommes certes pas du Paléarctique mais encore de l'hémisphère nord, eh oui ! Il a suffi qu'enfin la rosée matinale soit au rendez-vous, et qu'une humidité marine nettoie la grisaille de la végétation pour que tout redevienne agréable au regard. Les arbres n'ont pas le temps de bourgeonner, ils arborent un feuillage vert vif du jour au lendemain. C'est tellement le printemps tropicalisé (avant l'heure) qu'un premier Guêpier à gorge blanche (Merops albicollis, White-throated Bee-eater) est déjà remonté du sud soudanien et pré-guinéen. Record avant-gardiste battu : l'an passé, l'arrivée du migrateur intra africain avait été notée par Ornithondar le 27 mars 2015, également dans les parages du Ranch de Bango. Ce 16 mars 2016, il y a au moins un sujet qui se dissimule dans le feuillage des grands eucalyptus de la berge (cf. photo ci-dessous à g.). Beaucoup plus farouche qu'en saison humide, lorsque les bandes de Merops albicollis ainsi que les Guêpiers de Perse chassent en criant à tue-tête dans le ciel du Djeuss. Tiens, il y a d'ailleurs une petite troupe de ces Guêpiers du Sahara/de Perse (Merops persicus ssp. chrysocercus), avec notre précurseur méridional ; ceux-là ne sont pas à proprement parler des migrateurs mais ne laissent de perturber l'ornithologue : ils apparaissent bruyamment pour quelques mois, puis disparaissent avant de réapparaître aussi soudainement, et ainsi de suite... A l'évidence erratiques dans la vallée du fleuve Sénégal, au gré sans doute des reproductions et de leur confinement sur les 'terriers' coloniaux, les Guêpiers de Perse nous reviennent à chaque fois sur les berges bangotines avec une flopée de juvéniles - c'est le cas, ce soir.

L'an passé :
Ranch de Bango : un Guêpier à gorge blanche bien précoce !, in Ornithondar 2015 03 27

Ci-dessous :
à g., un premier Guêpier à gorge blanche, plus tôt que jamais ! - à d., Pygargues vocifères, adulte et ses deux juvéniles de l'année
Ranch de Bango 2016 03 16, 18h45 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les images pour agrandir -


Pygargues vocifères de Bango : 
les deux juvéniles de l'année sont sortis de l'aire

Dans l'eucalyptus voisin, il y a réunion au sommet. A mi hauteur du vieil arbre, un adulte de Pygargue vocifère (Haliaeetus vocifer, African Fish Eagle)... vocifère en effet à gorge déployée, tête rejetée en arrière. Sur les branches voisines, chacun sur la sienne, deux tout jeunes pygargues, évidemment de sa progéniture, regardent avec admiration, j'en ai la conviction, leur 'aigle pêcheur' de père, ou de mère (cf. photos en haut de notule, ci-dessus et dessous). A mon approche, l'un des juvéniles s'envole vers la rivière ; dans les secondes qui suivent je le vois rejoindre l'autre adulte, en vol plané, vers les grands fûts qui portent l'aire de trois ans (Voir ICI sur Ornithondar, 2012 11 30). A l'aplomb des deux aigles perchés (cf. photo ci-dessous), c'est le défilé des obligés : des Choucadors à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus), particulièrement nombreux dans les parages, cette année, et un couple de Rolliers d'Abyssinie (Coracias abyssinicus), à la verticale du pygargue juvénile (cf. photo ci-dessous à g.). Au-dessus de l'aigle adulte, une Huppe fasciée (Upupa epops) vient se faire un toilettage avant le crépuscule - ce qui attire la curiosité de l'aiglon, qui dodeline de la tête, au spectacle. En revanche et comme d'habitude, la reine des passereaux demeure absolument imperméable à ce qui se passe alentour, à l'intérêt qu'elle suscite (cf. photo ci-dessous à d.)... Enluminés par le soleil couchant, les majestueux rapaces et l'ensemble du bosquet qui les accueille prennent feu, dans une lumière dorée qui frise le miraculeux. Instants magiques, brefs comme la fin du jour tropical. Jérémy, mais pourquoi es-tu déjà parti ?

Nota : dans le delta du Sénégal, si Morel et al. inscrivaient la nidification d'Haliaeetus vocifer dans une fourchette allant d'octobre à début décembre, nous avons pour notre part remarqué que la reproduction y est sans doute fluctuante, dépendant aussi de la mousson - en lien peut-être avec le décalage des pluies depuis quelques années, démarrant très tardivement et se prolongeant parfois jusque fin octobre. Au regard des différentes aires observées en cette période, nous avons noté des variations dans les dates de nidification d'un site sur l'autre. Par exemple, la nidification sur le site de Gainthe (parc national des oiseaux du Djoudj, PNOD) nous semble d'année en année plus tardive que sur les sites du bas-delta, en particulier ceux du Djeuss et du N'Galam, ou du fleuve Sénégal au sud du barrage de Diama. Même si, là encore, rien n'est aussi simple qu'il en paraît : le 23 janvier 2013, j'avais observé à la verticale du Djeuss un jeune pygargue volant (presque) correctement... Si cet oiseau, de toute évidence un juvénile et pas un immature erratique, avait pris les airs depuis déjà quelques jours, cela l'aurait fait naître/éclore en octobre ! Un record !*

Le 2 mars dernier (2016), Jérémy Calvo et moi constations que le couple de pygargues du marais de Gainthe (sur l'une de ses deux aires interchangeables et régulièrement occupées) était très affairé : l'un des deux adultes était toujours au nid, inamovible. 
Le 8 mars en revanche, dans le voisinage du Ranch de Bango, un jeune était déjà sorti du nid depuis plusieurs jours, après les traditionnels 70 à 75 jours nidifuges de l'oisillon éclos et les 6 à 7 semaines de couvaison alternée par les deux parents. Soit, cette année, une éclosion qui a 'normalement' eu lieu vers les 20-25 décembre. Au matin, le jeune pygargue faisait des ronds dans le vide au-dessus du Djeuss, de grands demi-cercles au large des grands arbres de l'aire, avec retour systématique vers la frondaison et ses branches rassurantes. Le soir, l'aventure menait déjà plus loin le jeune oiseau, dans le sillage d'un de ses parents jusqu'à l'alignement de cocotiers jouxtant le marais du Ranch.
Ce 16 mars, c'est le second oisillon qui apparaît aux côtés de son frère ou de sa sœur. Les deux œufs pondus par les pygargues vont le plus souvent à terme, et les oisillons éclos n'ont pas cette fâcheuse habitude qu'ont la plupart des grands rapaces d'éjecter par-dessus bord le plus faible ou le plus tardif des nouveaux nés. Les Pygargues vocifères sont de nature paisible, peu agressive - sauf quand il s'agit de compléter leur régime alimentaire, fait de poissons et parfois de charognes . Et de s'attaquer de temps à autre, comme un aigle classique, à deux de leurs cibles à plumes préférées, le Héron cendré [obs. pers.] et les flamants !

* En complément :
Il vole, le jeune Pygargue vocifère !, in Ornithondar 2013 01 23 


Ci-dessus :
Avec les Pygargues vocifères,
 deux Rolliers d'Abyssinie, un Choucador à oreillons bleus, une Huppe fasciée...
Près du Ranch de Bango, 2016 03 16 soir / © Photos par Frédéric Bacuez


OISEAUX / 48 espèces, 5 sp. entendues
REPTILES / 1 espèce
AUTRES / 1 espèce

Vu :
  • Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), 7 ind. en vol [derrière le Ranch de Bango]
  • Pélican gris (pelecanus rufescens, pink-backed pelican), 11 ind. en vol cerclant [Djeuss vers Bango]
  • Cormoran africain (phalacrocorax africanus, long-tailed cormorant), quelques ind. et petits vols à la passée du soir
  • Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax carbo lucidus, white breasted cormorant), 3 + 2 ind. en vol amont>aval
  • Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga rufa, african darter), 1 ind. femelle en vol>amont (18h10) [Djeuss]
  • Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron), 1 + 2 ind.
  • Héron garde-bœuf (bubulcus ibis, cattle egret), 3 ind. avec des vachettes [marais] + 2 et 17 ind. en vol du soir [ville>dortoir]
  • Héron pourpré (ardea purpurea, purple heron), 1 ind. levé du marais
  • Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistilng duck), premier ind. arrivé sur le marais à 18h12 ! Puis passées de plusieurs groupes dont premier vol de 38 ind. (18h20) aval>amont [du Djeuss] sans s'arrêter au marais du Ranch
  • Balbuzard pêcheur (pandion haliaetus)
  • Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish eagle), 3 ind. perchés sur un grand eucalyptus: un adulte avec ses deux juvéniles de l'année sortis du nid depuis quelques semaines ! Superbes ! Une huppe fasciée, deux rolliers d'Abyssinie et un choucador à oreillons bleus viennent percher juste au-dessus des rapaces ! (cf. photos en haut de notule et ci-contre)
  • Milan parasite (à bec jaune, milvus parasitus, yellow-billed kite)
  • Busard des roseaux (circus aeruginosus, western marsh harrier), 1 ind. mâle chasse sur le marais (en passant, ~18h30) + 1 ind. femelle en vol au loin (~19h) [vers Ngalelle]
  • Faucon crécerelle (falco t. tinnunculus, common kestrel), 1 ind. femelle fait le 'saint-esprit'
  • Francolin à double éperon (francolinus bicalcaratus, double-spurred francolin), 1 ind. levé
  • Marouette sp. (zapornia porzana sp.)
  • Râle à bec jaune (amaurornis flavirostra, black crake), 3 ind. vus en tout 
  • Gallinule poule-d'eau (gallinula chloropus, common moorhen), au moins 3 ind.
  • Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana), au moins 6 ind.
  • Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 1 puis 4 ind. (18h35) viennent à l'abreuvoir
  • Vanneau éperonné (vanellus spinosus, double-spurred lapwing), 2 à 4 ind.
  • Mouette rieuse (larus ridibundus, black-headed gull), 3 ind. en plumage internuptial ou immatures [Djeuss]
  • Sterne caspienne (sterna caspia, caspian tern), quelques ind. passant [Djeuss]
  • Sterne hansel (gelochelidon nilotica, gull-billed tern)
  • Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, african mourning dove), vols passant > aval
  • Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), vols passant > aval
  • Coucal du Sénégal (centropus senegalensis, Senegal coucal), 1 ind.
  • Martinet des maisons (apus affinis ssp. aerobates, little swift), 1 + ~8 ind.
  • Martin-pêcheur pie (ceryle rudis, pied kingfisher), 1 ind.
  • Guêpier nain (merops pusilllus, little bee-eater), 4 à 6 ind.
  • Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), 1 ind. au moins ! (cf. photo ci-dessus)
  • Guêpier de Perse (merops persicus, blue-cheeked bee-eater), ~8 ind. dont immatures
  • Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicus, abyssinian roller), 2 à 3 ind. dont deux sujets perchés juste au-dessus des pygargues vocifères, en compagnie d'une huppe fasciée et d'un choucador à oreillons bleus (cf. photo ci-dessus)
  • Huppe fasciée (upupa epops ssp.hoopoe ssp.), 1 ind. au toilettage, perché juste au-dessus du pygargue vocifère ad. Intrigue beaucoup l'un des deux jeunes aiglons présents aux cotés de leur père/mère ! (cf. photo ci-dessus)
  • Hirondelle rustique (hirundo rusticabarn swallow), 2 ind. immatures
  • Bergeronnette printanière (motacilla flava ssp. flavissimaenglish wagtail), 1 + 1 ind.
  • Bulbul commun (des jardins, pycnonotus barbatus, common bulbul), nombreux ind. dont deux sujets sur le marais
  • Phragmite des joncs (acrocephalus schoenobaenus, sedge warbler), quelques ind. dont deux sujets en poursuite territoriale (s'entraînent pour le retour en Europe !...)
  • Rousserolle sp. (acrocephalus sp., reed warbler sp.), 1 à 3 ind. furtifs - probablement des effarvattes (acrocephalus scirpaceus, eurasian reed warbler)
  • Pouillot véloce (phylloscopus collybita, common chiffchaff), au moins 2 ind.
  • Cisticole roussâtre (cisticola galactotes ssp. amphilectus, winding cisticola), 2 ind. dont sujet nuptial et autre sujet internuptial !
  • Cisticole des joncs (cisticola juncidis, zitting cisticola), 1 ind.
  • Prinia aquatique (prinia fluviatilis, river prinia), cc local habituel...
  • Souïmanga à longue queue (cinnyris pulchellus, beautiful sunbird), nombreux ind. de toutes les classes d'âges (cf. photo ci-dessous), et un sujet ad. en quasi plumage nuptial
  • Choucador à oreillons bleus (lamprotornis chalybaeusgreater blue-eared starling), dont vols passant de ~8 + 8 + 7 + 20+ + ~25 ind. tous en déplacement aval>amont + quelques sujets dans les grands eucalyptus
  • Moineau doré  (passer luteusSudan golden sparrow), quelques ind.
  • Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp. capitalisblack-headed weaver), au moins 2 ind., en plumage internuptial
  • Amarante du Sénégal (lagonosticta senegala, red-billed firefinch)
  • Bengali zébré (sporaeginthus subflavus, zebra waxbill), ~10 ind. venant boire puis repartant
  • Serin à croupion blanc (serinus leucopygius ssp. riggenbachi, white-rumped seedeater), 2 ind. [piste du Ranch]

Entendu :
Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer) / Râle à bec jaune (amaurornis flavirostra) / Barbion à front jaune (pogoniulus chrysoconus, yellow-fronted tinkerbird), 1 ind. chanteur / Phragmite des joncs (acrocephalus schoenobaenus) (cf. ci-après) / Rousserolle effarvatte (acrocephalus scirpaceus, eurasian reed warbler) (cf. ci-après) / Rousserolle des cannes (acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, greater swamp warbler), 2 ind. chanteurs pas encore très doués ou en manque d'inspiration !... (cf. ci-après) / Cisticole roussâtre (cisticola galactotes ssp. amphilectus) (cf. ci-après) / Prinia aquatique (prinia fluviatilis) (cf. ci-après) / Prinia modeste (prinia subflavatawny-flanked prinia) / Choucador à longue queue (lamprotornis chalybaeus, long-tailed glossy starling) /


Les Rousserolles des cannes font des vocalises - et surtout des glouglous !

Dans le marais du Ranch de Bango, ce soir, aucun indice de présence des deux marouettes eurasiennes de deux espèces différentes (Porzana porzana et Zapornia/Porzana pusilla ssp. intermedia), observées et photographiées ici le 8 mars dernier, en compagnie de Jérémy Calvo (à suivre bientôt sur Ornithondar). En revanche, c'est une règle en milieu de marécages et de roselières, l'ornithologue doit avant tout tendre l'oreille... Ce soir, les Phragmites des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) ne sont pas encore sur le départ. Toujours aussi actifs mais furtifs, et jamais contents ! Leurs cris de contact sont plus affirmés que ceux, plus timorés et parcimonieux qu'en Eurasie, de toute façon les moins inspirés des fauvettes aquatiques, des Rousserolles effarvattes (Acrocephalus scirpaceus), dont les effectifs vont ici en augmentant en cette saison prénuptiale: les oiseaux sont pour la plupart des migrateurs stationnés prêts pour la grande aventure trans-saharienne du printemps. Chez les autochtones, les Cisticoles roussâtres (du NilCisticola marginatus ssp. amphilectus) croassent, et les Prinias aquatiques (Prinia fluviatilis) tintinnabulent: les deux paludicoles emblématiques des berges bangotines s'en donnent à coeur joie ! Du duo des cisticoles, chose amusante: l'une est en plumage nuptial, l'autre pas (encore) ! Au deux espèces bien visibles, et loquaces, viennent désormais s'ajouter les premiers gloussements de la Rousserolle des cannes, encore une spécialité paludicole de l'Afrique subsaharienne, "solitary and secretive" (in Borrow/Demey), une race locale de surcroît : Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis. Deux oiseaux se contactent dans les massettes mais butent encore sur les mots... Le 27 février dernier, pourtant, au marais du Technopole, à Dakar, à l'occasion d'une sortie ornithologique avec les amis Bram Piot, Jérémy Calvo et Etienne Henry, une Rousserolle des cannes était autrement plus expérimentée mais invisible, malgré mes recherches pour la repérer - en vain. Mais quel tintamarre ! Le 9 mars, toujours sur le même site de la capitale sénégalaise, Jérémy réussissait à photographier la chanteuse - un exploit ! (cf. photo ci-dessous)- après que l'oreille fine de Bram eut repéré l'autre passereau des roselières soudano-sahéliennes (avec la Rousserolle africaine, Acrocephalus baeticatus). Ah oui : selon le guide d'identification Borrow/Demey, la Rousserolle des cannes est absente de la péninsule du cap Vert, uniquement 'confirmée' de notre bas-delta du fleuve Sénégal et du lac de Guiers, na ! Et pourtant, s'il le faut, nous serions trois à témoigner de la présence de cette paludicole à Dakar intra muros, devant les plus hautes autorités ornithologiques y compris du Sénégal (lol !), la main, et la photographie de Jérémy, sur le coeur... On écoutera ci-après l'enregistrement réalisé par Bram de l'une de ces rousserolles, ici-même à Bango, en terrain connu (hélas dans des conditions très venteuses)...


La Rousserolle des cannes, 
du Djeuss bangotin au Technopole dakarois
Une photographie par Jérémy, un enregistrement sonore par Bram... 
Les amis sont au taquet !
Rousserolle des cannes - Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis,
Technopole, Dakar 2016 03 9 / Courtesy © photo par Jérémy Calvo pour Ornithondar

Ci-dessus : rousserolle des cannes chanteuse
Bango 2014 05 10 / © Enregistrement sonore par Bram Piot pour Xeno-Canto

Ci-dessous :
 variations pour un Souïmanga à longue queue - Cinnyris pulchellus, mâle immature
Ranch de Bango 2016 03 16, 18h35 / © Photos par Frédéric Bacuez 

AUTRES :
  • Varan de l'ouest africain (Varanus stellatus, Western African Nile Monitor), 1 ind. [Bango] + 1 adulte mort à la fourche d'un arbre, probablement percuté et écrasé par un véhicule avant d'aller agoniser là-haut... [piste du Ranch] + 1 ind. saute dans le marais depuis la palme d'un cocotier 
  • (petit) Monarque d'Afrique (Danaus c. chrysippusCommon Plain TigerLesser WandererQueen Butterfly, 'African Queen'), plusieurs ind.
Une nasse en fer... dans le marais...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie photos : le Traquet de Seebohm, du Maroc au Sénégal

Hyaenidae: appel à témoins...

5, un varan des savanes: la gueule-tapée ou plus coriace-tu-meurs !