5, JT de TV5 : le requin sénégalais encore et toujours à la Une

Ci-dessus : 
Sous le drapeau d'Issa Limamoulaye, retour de pêche au port de Ndar, sur le fleuve Sénégal 
(au fond, la pointe sud de l'île patrimoniale et le - nouveau - pont Faidherbe) 
2012 01 3 matin / @ Photo par Frédéric Bacuez

* Saint-Louis/Ndar. Langue de Barbarie, quartiers des pêcheurs -

Il y a quelques mois, un pâle cerbère très soucieux de ce que rien ne ternisse "l'image" de son Saint-Louis d'Epinal s'en était pris à Ornithondar pour moquer notre inquiétude*1 quant à la surexploitation, par les uns et par les autres, des ressources halieutiques du Sénégal, au profit des requins en costume cravate, de commanditaires masqués, d'extrême Asie, et de leurs obligés cupides à Dakar et Accra. Ce fut un hasard, mais dans le sillage de ma notule, les séminaires et les reportages n'ont cessé, en 2011, d'évoquer l'éradication programmée dans les eaux sénégalaises, à très brève échéance, de tous les squales, en particulier des requins-marteaux. En attendant celle de la sardinelle, eh oui, qui amuse tant le syndic des mystifications sus-évoqué*2. Au journal télévisé de TV5 Afrique de ce soir, énième sonnette d'alarme (cf. lien ci-après)...
Un détail : je reste toujours étonné de voir que les biologistes et les défenseurs de l'Environnement sub-sahariens soient - c'est une spécialité de l'Afrique francophone amoureuse du bureau - si soucieux de paraître très urbains. Boubou ou complet veston pour les 'responsables' et autres 'décideurs' - avec les sous d'autrui. Et panoplie de défilé kaki, avec tous ses plis, et même les breloques décoratives, pour les subalternes habillés (à-billets, plaisantent les Ivoiriens) dits de terrain : le banc devant le poste de police à l'entrée et à la sortie d'une ville ou d'un parc national... Les nobles Halicornes ont bien du souci à se faire pour leurs ailerons.

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