13, des barbicans à poitrine rouge à Bango: miroir, ô mon beau miroir...
Deux barbicans à poitrine rouge tambourinent les vitres dans lesquelles ils se mirent !
2011 03 13 / Courtesy © photo par Eddy Graëff pour Ornithondar
2011 03 13 / Courtesy © photo par Eddy Graëff pour Ornithondar
Les spectaculaires barbicans à poitrine rouge fréquentent toujours assidûment les jardins de l'impasse Gustave Pelloux. Aujourd'hui, deux des clowns ont été pris en flagrant délit de narcissisme - ou d'auto agression !- devant les fenêtres d'une maison, à tambouriner leur propre reflet dans les vitres (cf. photo ci-dessus).
En rappel:
* Voir la dernière notule d'Ornithondar sur la bête...:
Cache cache avec le retour des hippos, 2011 02 28
Egalement à la Une de www.saintlouisdusenegal.com/
Et un article à http://www.saintlouisdusenegal.com/art_hippo.php
- Le barbican à poitrine rouge (lybius dubius, bearded barbet), comme l'hippopotame amphibie et le rat géant de Gambie, n'est pas (re)connu pour être présent dans le bas delta du fleuve Sénégal: on rencontre les premiers individus au sud du 14°30 N ! Le barbican est pourtant résident à l'année, au moins très localement depuis le début du siècle, à Bango, 16°04 N, sur au moins deux sites de nidification, au sud et à l'ouest de son petit lac - lac en péril dans l'indifférence collective.
- Deux femelles d'hippopotames amphibies (hippopotamus amphibius, hippopotamus) ont élu domicile à la confluence des rivières Djeuss et N'Galam, près de Sanar, après avoir descendu le fleuve Sénégal au début des années 90 de l'autre siècle, poussant l'aventure jusqu'au pont Faidherbe de Saint-Louis à la grande stupéfaction de ses habitants. Les premiers hippos du Sénégal se rencontrent sur la Falémé et dans le Niokolo Koba, à des centaines de kilomètres au sud-est du bas-delta sénégalais ! *
- Quant au rat géant de Gambie aujourd'hui rebaptisé cricétome des savanes (alias rat voleur, cricetomyx gambianus, gambian giant pouched rat), il habite les jardins et vergers de Bango depuis plusieurs décennies: omnivore friand de mangues et autres fruits de notre oasis, le rat est ici piégé, lapidé ou noyé puis jeté quand partout ailleurs en Afrique des savanes et des forêts où l'animal existe depuis des temps immémoriaux, on le mange... Ah, la cuisse du rat voleur... Pour elle on passerait des journées entières à creuser ses terriers, on mettrait le feu aux nérés et karités pour le déloger d'entre leurs racines... C'est vrai que celui qui loge dans mon jardin fait de ces tranchées: pire qu'une taupe ! En plus il lessive tous les plats des chats et chiens sans même y laisser une miette pour les moineaux et bulbuls du matin... J'vais finir par le bouffer !
* Voir la dernière notule d'Ornithondar sur la bête...:
Cache cache avec le retour des hippos, 2011 02 28
Egalement à la Une de www.saintlouisdusenegal.com/
Et un article à http://www.saintlouisdusenegal.com/art_hippo.php
Commentaires
Enregistrer un commentaire