16, rarement documenté en Afrique de l'ouest: un nid d'Échasses blanches avec ses œufs, quatre !
Nid et quatre œufs d’Échasses blanches - Himantopus himantopus tanne saline près du Gorom, parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) 2017 05 16, 11h38 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Basse vallée du fleuve Sénégal, 1/4.
Parc national du Djoudj (PNOD), près de la rivière Gorom -
MATIN, 11h35-11h45-
En véhicule de Senegalib'Tours, avec le chauffeur Morr
Avec Rozenn Le Roux, pour Le Petit Futé édition 2018
Et dans le PNOD, l'écogarde de service, aujourd'hui Yali Diop - c'est obligatoire, désormais...
Temps: 22-32°, 9h, 26° / 13h, 31° / Ciel laiteux, temps moite,plus tôt que d'habitude, hygrométrie 67%. UV, 12 extrême / Vent faible du NO, 20 km/h
Température maximale, 39° (1990) / Moyenne maximale, 28°
Température minimale, 18° (2006) / Moyenne minimale, 21°
Ces trente (30) dernières années, il a plu une (1) fois: 0,5 mm (2011)
Ci-contre: lagons saumâtres à l'entrée du parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD)
2017 05 16, 11h44 / © Photo par Frédéric Bacuez
Suite (1/4) d'observations intéressantes à l'occasion d'un déplacement express dans la basse vallée du fleuve, du Djoudj à Gueumbeul en passant par le marais de N'Digué, la mare de Ross-Bethio et le Lampsar... En tant qu'accompagnateur, un tantinet paternaliste, de notre jeune amie Rozenn chargée d'une remise à jour du guide touristique Le Petit Futé, édition 2018.
Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD)-
MAMMIFÈRES / 2 espèces
Peu documenté: les Échasses blanches nichent, et ont pondu !
L'écogarde Yali Diop donne dans la confidence, c'est suffisamment rare pour être porté à la connaissance du lecteur ! Il m'assure qu'hier, le 15 mai 2017, il a dénombré quinze (15) nids d’Échasses blanches (Himantopus himantopus, black-winged stilt) sur une tanne saumâtre au voisinage du Gorom. A ce qu'il me dit, plusieurs nids contiennent des pontes de deux, trois ou quatre œufs. Nous y faisons un bref arrêt (11h35-11h45), pour tenter de trouver des oiseaux au nid et d'en savoir un peu plus de cette reproduction peu observée car rarement aboutie sous nos latitudes - les jumelles suffisent amplement, c'est au bord immédiat de la piste. Pas aisé de déceler les petits tas végétaux coincés entre des tiges de massettes brûlées par l'extrême salinité du site, d'une blancheur aveuglante. Les Échasses ne sont pas en train d'incuber, elles arpentent les lagons ou stationnent sur la rive, de l'autre coté de la voie, attendant notre départ pour revenir. Quelques minutes pour trouver un nid visible, et tenter d'y déceler les signes (ou pas) d’une reproduction: banco ! En voilà un, de nid rudimentaire et pas bien large, fait de brisures de roseaux secs et de cristaux de sels rapportés, légèrement surélevé sur une touffe arasée, avec quatre œufs vert olive maculés de tâches brunâtres (cf. photos ci-après et en haut de notule). Il me semble que cette ponte se situe dans le même créneau temporel que dans le Paléarctique occidental, là-bas de mi-mai à mi-juin, l'incubation de la ponte étant courte (avec la fournaise du sel et sous le soleil sahélien, ça ne peut pas traîner, ici, une éclosion !), environ vingt-cinq jours, effectuée par les deux parents avec force démonstrations lors des relais. On ne sait d'ailleurs toujours pas si les Échasses observées de (Avril)-Mai à Août-(Septembre) au Sénégal sont des oiseaux originaires des régions méditerranéennes qui estivent et peuvent se reproduire à l'occasion sous les latitudes subsahariennes; ou s'il s'agit de sujets authentiquement africains. La première hypothèse est, pour l'heure, la plus acceptable.
Nota 1: la nidification de l’Échasse blanche dans l'Afrique de l'ouest est rarement constatée. C'est probablement sur ce même site "de débordement" du Gorom qu'il y a tout juste trois ans Patrick Triplet (OMPO/SMBS, Somme-France) a lui-même observé et documenté la reproduction des Échasses, c'était le 12 Mai 2014 (cf. encadré ci-dessous)*1. Trois nids avaient été dénombrés, dont un portait quatre œufs; "à moins de dix mètres de la piste", exactement comme le nôtre, ce 16 Mai 2017, et avec le même nombre d’œufs (en général quatre à cinq). Comme Patrick Triplet, nous sommes garés en double file, pas le temps, pas d'autonomie pour vérifier s'il y a bien ici quinze nids d’Échasses ! Et en Afrique subsaharienne, quand on a un 'guide' qui veut absolument expliquer ce qu'est un mirador (sic), un chauffeur qui est en train de vociférer au téléphone, et une journaliste qui collecte d'abord des adresses et compile les nouvelles tarifications, on se dit que la billebaude solitaire, à pied sous le cagnard, ça a du bon... Loin des parcs et réserves du cru, ça vaut mieux. Quant aux quinze nids d’Échasses, si Yali le dit, ma foi, il n'est pas de Marseille...
*1 Nidification de l’Échasse blanche (Himantopus himantopus) au parc national des oiseaux du Djoudj (Sénégal)
par Patrick Triplet, OMPO/SMBS - Abbeville (Somme, France), in Alauda, revue internationale d'ornithologie, 2014
Société d'études ornithologiques de France (SEOF), Museum National d'Histoire naturelle
Nota 2: les preuves de nidification de l’Échasse blanche en Afrique occidentale se comptent sur les doigts des deux mains. Sauf nouvelles informations inconnues d'Ornithondar, elles proviennent seulement de deux pays: le Ghana et le Sénégal. L'unique compilation de ces données est due à notre ami François Baillon accompagné par Seydina Sylla, et elle date de 1990 (cf. lien ci-après). A la lecture du document (que François m'a opportunément envoyé et rappelé), on note que les tentatives de reproduction et les nids, ou les restes de coquilles brisées, sont rapportés exclusivement des mois de Juillet et Août (au Sénégal), de Mai et Juillet (au Ghana). Aucune donnée ne provient de la vallée du fleuve Sénégal et du Sahel proprement dit (in Roux & Morel, 1966). Nos trouvailles nordiques sont de Mai (2014, 2017) - et sont donc, toutes proportions gardées, de petits événements ornithologiques ! Les mentions par nos aînés proviennent toutes, sauf les deux du Ghana, du Sine Saloum, de la Petite Côte et du lac Retba sénégalais, à l'exception d'une observation de couple territorial et de brisures d’œuf faite par René de Naurois (oui oui, le célèbre résistant français et l'un de nos premiers grands ornithologues modernes au/du Sénégal !) dans les Niayes de Mboro, donc de la Grande Côte, en... 1969. Aucune donnée n'étant cependant venue prouver une reproduction d'Himantopus himantopus menée à terme - y compris en Juillet 1977, quand un nid avec deux œufs fut enfin découvert par Philippe Gowthorpe sur l'Île aux oiseaux, dans le parc national du Sine Saloum (PNSS) tandis qu'au Ghana de semblables observations étaient faites à la même époque par M.A. Macdonald (Juillet 1977, Mai 1978). Ou en Juillet 1985, quand un autre nid avec deux œufs est trouvé par Christophe Rothan au Lac Retba (Lac Rose), au nord de Dakar.
Il faut attendre 1988 et 1990 pour que Baillon & Sylla documentent la réussite d'au moins deux couvées ! Du Sine Saloum le 8 Septembre 1988, François écrit: "nous avons pu observer la présence d'un jeune non volant à proximité du nid, escorté par le mâle" (trois œufs, un poussin noté). Mais c'est encore dans les environs de la capitale sénégalaise, sur le lac Malika, que de mi-Juillet à mi-Septembre 1990 F. Baillon, S.I. Sylla et P.J. Dubois découvrent "huit nids" (Juillet) puis constatent, avec la présence in situ de six cent (600) Échasses blanches (Septembre) la nidification, l'incubation et l'éclosion de plusieurs pontes menées à leur terme - "le 14 Septembre 1990 (...), de nombreux jeunes sont présents", ouf !*2...
*2 Source:
Nouvelles données sur la reproduction de l’Échasse blanche au Sénégal,
par François Baillon (IRD ex Orstom) & Seydina I. Sylla (DPN Sénégal), 1990
Nota 3: dans la région de Saint-Louis au coeur de la saison humide de 2016, précisément le 21 Août, dans le bas-fond de Sanar-Ngallèle Ornithondar avait observé "dans l'eau qui reste au fond de la cuvette [la mousson n'avait pas encore délivré de pluie significative, ndlr.] quatre jeunes Échasses blanches [qui] entourent un sujet adulte. Ces mois derniers, j'avais remarqué qu'un couple s'était installé sur un îlot et avait tout l'air d'y vouloir couver (période de reproduction connue: Mai, Juin, Juillet)... Bingo ?"*. Les oiseaux, bien que déjà débrouillards, quémandaient et poursuivaient volontiers l'adulte. Le 8 Avril de la même année, Daniel Nussbaumer et moi remarquions, et ce n'était pas la première fois pour Ornithondar sur ce site proche de Mbéraye, "deux sujets peut-être en train de nidifier à moins qu'ils ne soient qu'au repos (?)." Tout indiquait, l'endroit choisi, légèrement surélevé, la position des oiseaux, que les échassiers étaient dans la configuration d'une nidification, en tout cas à venir. C'est d'ailleurs à partir de fin Mars et en Avril que j'ai souvent constaté ce simulacre ou ces tentatives de reproduction, dans le bas-delta sénégalais. Toujours à même le sol, cependant, le plus souvent sur des îlots de roches, cailloux et sables compactés (cf. photos ci-dessous), comme d'ailleurs l'a aussi documenté Paul Robinson en Juillet 2012 sur le marais du Technopôle, à Dakar (cf. photo et chapitre ci-dessous: et Voir ICI sur SenegalWildlife). Toutes les autres reproductions avérées, successivement rapportées par François Baillon, Seydina Sylla (1988, 1990), Patrick Triplet (2014) et enfin Ornithondar avec Yali Diop (2017) ainsi que partiellement par Bram Piot à Dakar (2015-2017, Lire ci-après) étaient faites sur des monticules d'herbes rases et sèches, avec ou sans sel (cf. plus haut). Le 10 Avril 2015 déjà, sur un site immédiatement voisin de la vallée du Djeuss reconfigurée, les Mignot Alix & Daniel et moi-même constations similaires agissements, ou les premières velléités de plusieurs reproductions potentielles, sur des tumulus immergés d'une sablière artificielle et inondée: des Échasses se tenaient là, les unes couchées sur les îlots (chacune le sien), les autres attentives et fébriles à proximité (cf. photo ci-dessous à d.)...
A Dakar, c'est en Juillet 2012 que Paul Robinson (BirdLife International/Sénégal) documente pour SenegalWildlife la première reproduction (vue) réussie de l’Échasse blanche sur le marais du Technopôle (cf. photo ci-dessus à g.): "chicks of various ages abound", "though birds probably bred there last summer" (2011). Notre camarade Bram Piot suit à son tour et photographie aussi les Échasses blanches locales dans leurs entreprises de nidification: le 18 Avril 2017, il note sur SenegalWildlife que "Black-winged Stilts seem to have started breeding again"; les 29 Avril et 1er Mai derniers il constate: "les Échasses blanches sont de plus en plus nombreuses à couver (...) sur l'un des nombreux îlots du plan 'ouest', derrière la Sonatel". Le 3 Juillet 2015, "Black-winged Stilts were particularly numerous (+700 !) with now a minimum of three occupied nests." Le 6 Août, "there were of course loads and noisy Black-winged Stilts including several locally fledged young." Le 15 Août, l’Échasse y est "omniprésente et très bruyante, avec un effectif de plusieurs centaines (500 ?) dont plusieurs jeunes locaux." Le 1er Mai de 2015, "les Échasses blanches deviennent de plus en plus territoriales mais je doute qu'elles n'arrivent à nicher cette année vu que le niveau d'eau est bien plus élevé que l'année dernière lorsque le plan d'eau 'ouest' était en grande partie à sec." La crainte de Bram était fondée: François Baillon expliquait en 1990 que l’Échasse blanche sous nos latitudes comme dans le monde méditerranéen et au vu de ses exigences dans la reproduction avait beaucoup de difficultés à mener sa ponte jusqu'à l'éclosion... La prédation par d'autres oiseaux (le Vanneau éperonné, par exemple), par des mammifères en maraude (Phacochères, Mangoustes, Loups d'Afrique, chiens errants); le piétinement des nids par le bétail domestique; et les aléatoires niveaux d'eau (tantôt trop vite à sec, tantôt soudainement inondé) font que les pertes sont sans commune mesure avec celles d'autres oiseaux y compris limicoles. Ceci expliquant peut-être la grande rareté des observations d'une couvée d'Himantopus himantopus en Afrique l'ouest, soumise aux rudesses climatiques et à la violence des éléments, a fortiori dans sa partie sahélienne. Et ça ne va pas aller en s'améliorant. Nous sommes donc chanceux.
Breaking news ! A Dakar sur le Technopôle, Bram Piot observe les premiers poussins d'Echasses blanches de la saison, le 25 Mai 2017 ! "A few hundred Black-winged Stilts including the first chicks of the year, only a few days old !" Il commence sérieusement à m'énerver, l'ami Bram, avec ses découvertes à répétition... ça suffit, maintenant ! Je vais finir par faire comme le célèbre JMD avec moi, l'éliminer de mon champ ornithologique, ha ha ha ! Et me retrouver seul, avec mes Échasses à moi, na ! Bon, il n'a pas vu de brisures de coquilles, c'est déjà ça pour mon ego décidément malmené...
Bram Piot m'écrit: "effectivement ici l’Échasse niche régulièrement mais en nombre variable d'une année à une autre, depuis 2011-2012. La doctorante Yvette, avec Bass & Co, font des comptages cette année pour déterminer le nombre de nids et poussins. En comparaison avec les années précédentes, l'Echasse semble avoir de l'avance cette année et la saison s'annonce bonne: au moins une quinzaine (~15) de familles/nids, avec premiers envols la première semaine de Mai."
Sur Ornithondar:
* Échasses, Shikras, Rolliers - jeunesses d'une saison !, 2016 08 21
L'écogarde Yali Diop donne dans la confidence, c'est suffisamment rare pour être porté à la connaissance du lecteur ! Il m'assure qu'hier, le 15 mai 2017, il a dénombré quinze (15) nids d’Échasses blanches (Himantopus himantopus, black-winged stilt) sur une tanne saumâtre au voisinage du Gorom. A ce qu'il me dit, plusieurs nids contiennent des pontes de deux, trois ou quatre œufs. Nous y faisons un bref arrêt (11h35-11h45), pour tenter de trouver des oiseaux au nid et d'en savoir un peu plus de cette reproduction peu observée car rarement aboutie sous nos latitudes - les jumelles suffisent amplement, c'est au bord immédiat de la piste. Pas aisé de déceler les petits tas végétaux coincés entre des tiges de massettes brûlées par l'extrême salinité du site, d'une blancheur aveuglante. Les Échasses ne sont pas en train d'incuber, elles arpentent les lagons ou stationnent sur la rive, de l'autre coté de la voie, attendant notre départ pour revenir. Quelques minutes pour trouver un nid visible, et tenter d'y déceler les signes (ou pas) d’une reproduction: banco ! En voilà un, de nid rudimentaire et pas bien large, fait de brisures de roseaux secs et de cristaux de sels rapportés, légèrement surélevé sur une touffe arasée, avec quatre œufs vert olive maculés de tâches brunâtres (cf. photos ci-après et en haut de notule). Il me semble que cette ponte se situe dans le même créneau temporel que dans le Paléarctique occidental, là-bas de mi-mai à mi-juin, l'incubation de la ponte étant courte (avec la fournaise du sel et sous le soleil sahélien, ça ne peut pas traîner, ici, une éclosion !), environ vingt-cinq jours, effectuée par les deux parents avec force démonstrations lors des relais. On ne sait d'ailleurs toujours pas si les Échasses observées de (Avril)-Mai à Août-(Septembre) au Sénégal sont des oiseaux originaires des régions méditerranéennes qui estivent et peuvent se reproduire à l'occasion sous les latitudes subsahariennes; ou s'il s'agit de sujets authentiquement africains. La première hypothèse est, pour l'heure, la plus acceptable.
Nota 1: la nidification de l’Échasse blanche dans l'Afrique de l'ouest est rarement constatée. C'est probablement sur ce même site "de débordement" du Gorom qu'il y a tout juste trois ans Patrick Triplet (OMPO/SMBS, Somme-France) a lui-même observé et documenté la reproduction des Échasses, c'était le 12 Mai 2014 (cf. encadré ci-dessous)*1. Trois nids avaient été dénombrés, dont un portait quatre œufs; "à moins de dix mètres de la piste", exactement comme le nôtre, ce 16 Mai 2017, et avec le même nombre d’œufs (en général quatre à cinq). Comme Patrick Triplet, nous sommes garés en double file, pas le temps, pas d'autonomie pour vérifier s'il y a bien ici quinze nids d’Échasses ! Et en Afrique subsaharienne, quand on a un 'guide' qui veut absolument expliquer ce qu'est un mirador (sic), un chauffeur qui est en train de vociférer au téléphone, et une journaliste qui collecte d'abord des adresses et compile les nouvelles tarifications, on se dit que la billebaude solitaire, à pied sous le cagnard, ça a du bon... Loin des parcs et réserves du cru, ça vaut mieux. Quant aux quinze nids d’Échasses, si Yali le dit, ma foi, il n'est pas de Marseille...
*1 Nidification de l’Échasse blanche (Himantopus himantopus) au parc national des oiseaux du Djoudj (Sénégal)
par Patrick Triplet, OMPO/SMBS - Abbeville (Somme, France), in Alauda, revue internationale d'ornithologie, 2014
Société d'études ornithologiques de France (SEOF), Museum National d'Histoire naturelle
Ci-dessus:
une notule de Patrick Triplet pour Alauda, revue internationale d'ornithologie, 2014
Société d'Etudes Ornithologiques de France (SEOF), Muséum National d'Histoire naturelle
Ci-dessous:
Échasses blanches, sur le qui vive ou alarmante près du nid - Vanneau éperonné
Lagon saumâtre de la Station biologique du Djoudj, PNOD 2017 05 16, 11h38-11h42 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
1966-1990: près d'un quart de siècle
pour constater la reproduction réussie
d'Himantopus himantopus sous ces latitudes !*2
Nota 2: les preuves de nidification de l’Échasse blanche en Afrique occidentale se comptent sur les doigts des deux mains. Sauf nouvelles informations inconnues d'Ornithondar, elles proviennent seulement de deux pays: le Ghana et le Sénégal. L'unique compilation de ces données est due à notre ami François Baillon accompagné par Seydina Sylla, et elle date de 1990 (cf. lien ci-après). A la lecture du document (que François m'a opportunément envoyé et rappelé), on note que les tentatives de reproduction et les nids, ou les restes de coquilles brisées, sont rapportés exclusivement des mois de Juillet et Août (au Sénégal), de Mai et Juillet (au Ghana). Aucune donnée ne provient de la vallée du fleuve Sénégal et du Sahel proprement dit (in Roux & Morel, 1966). Nos trouvailles nordiques sont de Mai (2014, 2017) - et sont donc, toutes proportions gardées, de petits événements ornithologiques ! Les mentions par nos aînés proviennent toutes, sauf les deux du Ghana, du Sine Saloum, de la Petite Côte et du lac Retba sénégalais, à l'exception d'une observation de couple territorial et de brisures d’œuf faite par René de Naurois (oui oui, le célèbre résistant français et l'un de nos premiers grands ornithologues modernes au/du Sénégal !) dans les Niayes de Mboro, donc de la Grande Côte, en... 1969. Aucune donnée n'étant cependant venue prouver une reproduction d'Himantopus himantopus menée à terme - y compris en Juillet 1977, quand un nid avec deux œufs fut enfin découvert par Philippe Gowthorpe sur l'Île aux oiseaux, dans le parc national du Sine Saloum (PNSS) tandis qu'au Ghana de semblables observations étaient faites à la même époque par M.A. Macdonald (Juillet 1977, Mai 1978). Ou en Juillet 1985, quand un autre nid avec deux œufs est trouvé par Christophe Rothan au Lac Retba (Lac Rose), au nord de Dakar.
Il faut attendre 1988 et 1990 pour que Baillon & Sylla documentent la réussite d'au moins deux couvées ! Du Sine Saloum le 8 Septembre 1988, François écrit: "nous avons pu observer la présence d'un jeune non volant à proximité du nid, escorté par le mâle" (trois œufs, un poussin noté). Mais c'est encore dans les environs de la capitale sénégalaise, sur le lac Malika, que de mi-Juillet à mi-Septembre 1990 F. Baillon, S.I. Sylla et P.J. Dubois découvrent "huit nids" (Juillet) puis constatent, avec la présence in situ de six cent (600) Échasses blanches (Septembre) la nidification, l'incubation et l'éclosion de plusieurs pontes menées à leur terme - "le 14 Septembre 1990 (...), de nombreux jeunes sont présents", ouf !*2...
*2 Source:
Nouvelles données sur la reproduction de l’Échasse blanche au Sénégal,
par François Baillon (IRD ex Orstom) & Seydina I. Sylla (DPN Sénégal), 1990
Nota 3: dans la région de Saint-Louis au coeur de la saison humide de 2016, précisément le 21 Août, dans le bas-fond de Sanar-Ngallèle Ornithondar avait observé "dans l'eau qui reste au fond de la cuvette [la mousson n'avait pas encore délivré de pluie significative, ndlr.] quatre jeunes Échasses blanches [qui] entourent un sujet adulte. Ces mois derniers, j'avais remarqué qu'un couple s'était installé sur un îlot et avait tout l'air d'y vouloir couver (période de reproduction connue: Mai, Juin, Juillet)... Bingo ?"*. Les oiseaux, bien que déjà débrouillards, quémandaient et poursuivaient volontiers l'adulte. Le 8 Avril de la même année, Daniel Nussbaumer et moi remarquions, et ce n'était pas la première fois pour Ornithondar sur ce site proche de Mbéraye, "deux sujets peut-être en train de nidifier à moins qu'ils ne soient qu'au repos (?)." Tout indiquait, l'endroit choisi, légèrement surélevé, la position des oiseaux, que les échassiers étaient dans la configuration d'une nidification, en tout cas à venir. C'est d'ailleurs à partir de fin Mars et en Avril que j'ai souvent constaté ce simulacre ou ces tentatives de reproduction, dans le bas-delta sénégalais. Toujours à même le sol, cependant, le plus souvent sur des îlots de roches, cailloux et sables compactés (cf. photos ci-dessous), comme d'ailleurs l'a aussi documenté Paul Robinson en Juillet 2012 sur le marais du Technopôle, à Dakar (cf. photo et chapitre ci-dessous: et Voir ICI sur SenegalWildlife). Toutes les autres reproductions avérées, successivement rapportées par François Baillon, Seydina Sylla (1988, 1990), Patrick Triplet (2014) et enfin Ornithondar avec Yali Diop (2017) ainsi que partiellement par Bram Piot à Dakar (2015-2017, Lire ci-après) étaient faites sur des monticules d'herbes rases et sèches, avec ou sans sel (cf. plus haut). Le 10 Avril 2015 déjà, sur un site immédiatement voisin de la vallée du Djeuss reconfigurée, les Mignot Alix & Daniel et moi-même constations similaires agissements, ou les premières velléités de plusieurs reproductions potentielles, sur des tumulus immergés d'une sablière artificielle et inondée: des Échasses se tenaient là, les unes couchées sur les îlots (chacune le sien), les autres attentives et fébriles à proximité (cf. photo ci-dessous à d.)...
"Unusual nest on top of a rock - most are on earth mounds constructed by the birds."
- Paul Robinson, 'The first rains in Dakar', in SenegalWildlife 2012 07 9
Ci-dessous:
à g., Échasse blanche nichant sur îlot rocheux, marais du Technopôle, Dakar
2012 07 / © Photo par Paul Robinson pour SenegalWildlife
à d. Échasse blanche nichant (?) ou tentant de nidifier sur un îlot de cailloux et sables compactés, vallée du Djeuss
2015 04 10 / © Photo par Frédéric Bacuez pour Ornithondar
A Dakar, c'est en Juillet 2012 que Paul Robinson (BirdLife International/Sénégal) documente pour SenegalWildlife la première reproduction (vue) réussie de l’Échasse blanche sur le marais du Technopôle (cf. photo ci-dessus à g.): "chicks of various ages abound", "though birds probably bred there last summer" (2011). Notre camarade Bram Piot suit à son tour et photographie aussi les Échasses blanches locales dans leurs entreprises de nidification: le 18 Avril 2017, il note sur SenegalWildlife que "Black-winged Stilts seem to have started breeding again"; les 29 Avril et 1er Mai derniers il constate: "les Échasses blanches sont de plus en plus nombreuses à couver (...) sur l'un des nombreux îlots du plan 'ouest', derrière la Sonatel". Le 3 Juillet 2015, "Black-winged Stilts were particularly numerous (+700 !) with now a minimum of three occupied nests." Le 6 Août, "there were of course loads and noisy Black-winged Stilts including several locally fledged young." Le 15 Août, l’Échasse y est "omniprésente et très bruyante, avec un effectif de plusieurs centaines (500 ?) dont plusieurs jeunes locaux." Le 1er Mai de 2015, "les Échasses blanches deviennent de plus en plus territoriales mais je doute qu'elles n'arrivent à nicher cette année vu que le niveau d'eau est bien plus élevé que l'année dernière lorsque le plan d'eau 'ouest' était en grande partie à sec." La crainte de Bram était fondée: François Baillon expliquait en 1990 que l’Échasse blanche sous nos latitudes comme dans le monde méditerranéen et au vu de ses exigences dans la reproduction avait beaucoup de difficultés à mener sa ponte jusqu'à l'éclosion... La prédation par d'autres oiseaux (le Vanneau éperonné, par exemple), par des mammifères en maraude (Phacochères, Mangoustes, Loups d'Afrique, chiens errants); le piétinement des nids par le bétail domestique; et les aléatoires niveaux d'eau (tantôt trop vite à sec, tantôt soudainement inondé) font que les pertes sont sans commune mesure avec celles d'autres oiseaux y compris limicoles. Ceci expliquant peut-être la grande rareté des observations d'une couvée d'Himantopus himantopus en Afrique l'ouest, soumise aux rudesses climatiques et à la violence des éléments, a fortiori dans sa partie sahélienne. Et ça ne va pas aller en s'améliorant. Nous sommes donc chanceux.
Breaking news ! A Dakar sur le Technopôle, Bram Piot observe les premiers poussins d'Echasses blanches de la saison, le 25 Mai 2017 ! "A few hundred Black-winged Stilts including the first chicks of the year, only a few days old !" Il commence sérieusement à m'énerver, l'ami Bram, avec ses découvertes à répétition... ça suffit, maintenant ! Je vais finir par faire comme le célèbre JMD avec moi, l'éliminer de mon champ ornithologique, ha ha ha ! Et me retrouver seul, avec mes Échasses à moi, na ! Bon, il n'a pas vu de brisures de coquilles, c'est déjà ça pour mon ego décidément malmené...
Bram Piot m'écrit: "effectivement ici l’Échasse niche régulièrement mais en nombre variable d'une année à une autre, depuis 2011-2012. La doctorante Yvette, avec Bass & Co, font des comptages cette année pour déterminer le nombre de nids et poussins. En comparaison avec les années précédentes, l'Echasse semble avoir de l'avance cette année et la saison s'annonce bonne: au moins une quinzaine (~15) de familles/nids, avec premiers envols la première semaine de Mai."
Sur Ornithondar:
* Échasses, Shikras, Rolliers - jeunesses d'une saison !, 2016 08 21
OISEAUX / ~44 espèces, 3 sp. entendues
Vu (liste non exhaustive):
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), quelques ind. nageant sur le marigot de Djoudj + grosse pompe au loin de quelques centaines d'ind. [au NE, vus depuis la grande digue du PNOD]
- Pélican gris (pelecanus rufescens, pink-backed pelican), 2 à 3 ind. [lagon de la Station biologique du PNOD]
- Gardeboeuf d'Afrique (bubulcus i. ibis, cattle egret)
- Aigrette garzette (egretta g. garzetta, little egret), 1 ind. sur les lagons saumâtres [Station biologique du PNOD]
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret), quelques ind. à l'envol et en vol passant [marigot de Khar, PNOD] + 3 ind. [piste du Grand Lac]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), 1 ind. [marigot de Khar, PNOD]
- Tantale ibis (mycteria ibis, yellow-billed stork), 2 ind. cerclant derrière le marigot [de Khar, PNOD]
- Flamant rose (Phoenicopterus roseus, greater flamingo), 3 ind. immatures sur le lagon saumâtre [Station biologique, à l'entrée du PNOD]
- Ouette d'Egypte (alopochen aegyptiaca, egyptian goose), 1 ind. sur la vase [marigot de Djoudj, PNOD]
- Sarcidiorne à bosse (Canard à bosse, Canard sylvicole, sarkidiornis melanotos, knob-billed duck, african comb duck), 6 ind. femelles en vol passant [marigot de Khar]
- Oie-armée de Gambie (plectropterus g. gambensis, northern spur-winged goose), quelques ind. sur les berges du marigot de Djoudj [vus depuis l'embarcadère, PNOD] et à l'envol [marigot de Khar, PNOD]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), quelques dizaines d'ind. sur la vase [marigot de Djoudj] et sur le lagon saumâtre [Station biologique du PNOD]
- Balbuzard pêcheur d'Eurasie (pandion h. haliaetus, eurasian osprey), 1 ind. perché sur arbre riverain du marigot de Khar, berge sud [PNOD]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish-eagle), 1 ind. ad. cercle à la verticale des tannes du Khar [vu depuis la grande digue]
- Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitus, yellow-billed kite)
- Marouette à bec jaune (Râle à bec jaune, zapornia flavirostra, black crake)
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), plusieurs ind. ici et là dans toute la basse vallée dès qu'il y a des tannes et des cuvettes en eau + dizaines d'ind. sur lacs, marigots et salines du parc national du Djoudj (PNOD) - dont sujets en train de nicher et couver (Lire et voir ci-dessus)
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), entendu puis vu 2 ind. se poursuivant [marigot de Djoudj, PNOD]
- Glaréole à collier (glareola pratincola ssp. fuelleborni, african collared pratincole), entendu puis vu 1+ ind. en vol passant [marigot de Khar, PNOD]
- (Pluvier) grand-gravelot (charadrius h. hiaticula, common ringed plover), quelques ind. ici et là [basse vallée et PNOD]
- Gravelot pâtre (charadrius pecuarius, Kittlitz's plover), 1 ind. en vol passant [Grand Lac, PNOD]
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing), comme les Échasses, un peu partout à proximité de l'eau...
- Bécasseau cocorli (calidris ferruginea, curlew sandpiper - Near threatened/NR-Quasi menacé, sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), 10+ ind. migrateurs prénuptiaux stationnés sur les lagons [de la Station biologique du PNOD]
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), quelques ind. en vol passant [marigot de Khar, PNOD]
- Sterne naine (sternula albifrons ssp., little tern ssp.), 1 ind. en train de pêcher [Khar, PNOD]
- Guifette noire (chlidonias n. niger, black tern), au moins 1 ind. en vol passant S>N [marigot de Khar] + 2 ind. en vol au-dessus des lagons [Station biologique du PNOD]
- Ganga à ventre brun/châtain (Ganga sénégalais, pterocles e. exustus, chestnut-bellied sandgrouse), 2 ind. - cc, en bord de piste [boucle de Gainthe-Khar, PNOD]
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove)
- Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), quelques ind. au repos dans les gonakiés riverains [du marigot de Khar, PNOD]
- Tourterelle vineuse (streptopelia vinacea, vinaceous dove), au moins 2 ind. dans les gonakiés riverains [du marigot de Khar, PNOD]
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- mourning collared-dove), plusieurs ind. au repos dans les gonakiés riverains [du marigot de Khar, PNOD]
- Coucal du Sénégal (centropus s. senegalensis, Senegal coucal), 1 ind. dans les filaos [hôtel et campement du Djoudj]
- Effraie d'Afrique (tyto alba ssp. affinis, african barn owl), 1 ind. dans un filao [campement du Djoudj]
- Martinet des palmes (cypsiurus p. parvus, african palm swift), 2 ind. chassant au-dessus des arbres de Gainthe [PNOD]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater), dont 2 ind. aux abords des lagons saumâtres [Station biologique du PNOD]
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), 1 + 1 ind. [steppes de Gainthe] + 2 ind. sur Gonakié riverain [marigot de Khar] + quelques ind. [piste du Grand Lac] + arrivée de ~15 ind. migrateurs en provenance du sud, deux sujet se posant sur les fils pour se reprendre... [digue proche de la Station biologique du PNOD]
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark)
- Hirondelle de rivage (riparia r. riparia, common sand martin), au moins 1 ind. volant au-dessus du Gorom [vers la Station biologique du PNOD]
- Hirondelle rustique (hirundo r. rustica, barn swallow), quelques ind. ici et là [basse vallée]
- Hirondelle de Guinée (hirundo l. lucida, red-chested swallow), subrepticement vu (en roulant) 3+ ind. entrant et sortant sous l'ouvrage hydraulique [reliant le fleuve au marais de Ndigué]
- Crombec sitelle (sylvietta b. brachyura, northern crombec), 1 ind. chanteur [ripisylve de Gainthe, PNOD]
- Prinia aquatique (à ventre blanc, prinia fluviatilis, river prinia), 1 ind. en vol [marigot de Khar]
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp., black-headed weaver)
Entendu:
Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird) [hôtel et campement du Djoudj] / Pic goertan (mesopicos goertae, grey woodpecker), 1 ind. dans les grands arbres [campement du Djoudj, PNOD] / Prinia aquatique (prinia fluviatilis), entendue dans les lisières de la vaste Typhaie [grande digue du PNOD] / Cisticole roussâtre de la Côte d'or (cisticola marginatus ssp. amphilectus, Gold Coast winding/black-backed cisticola), 1 ind. chanteur entendu sur la lisière de la grande Typhaie [derrière la grande digue à hauteur de la Station biologique] /
AUTRES:
Ci-dessus:
Guêpiers à gorge blanche, migrateurs intra africains & Guêpier nain, résident
Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) 2017 05 16 / © Photos par Frédéric Bacuez
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Les Guêpiers à gorge blanche, saisonnièrement à l'heure...
La Dame blanche, fidèle au rendez-vous...
Ci-dessous:
Effraie d'Afrique - Tyto alba ssp. affinis, dans un filao aux alentours de l'hôtel du Djoudj
2017 05 16, 12h43-12h50 / © Photos par Frédéric Bacuez
AUTRES:
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), au total 26 sujets, exclusivement dans le PNOD (hors du réduit, le riz fait place nette) - dont 1 et 4 ind. [sur la berge nord du marigot de Djoudj] + 8 ind., la fameuse et toujours prolifique famille quasi domestique qui déambule en saison entre minibus, taxis et voitures autour de l'embarcadère [PNOD] + 1 ind. déambulant sur le marais asséché de Gainthe [PNOD] + 1 ind. [Khar, PNOD] + 1 ind. se frottant le cuir contre un pied de Tamarix senegalensis [zone du mirador du lac de Khar] + 3 et 2 ind. [Grand Lac à sec !] + 3 ind. dans les Sporoboles + 1 ind. [plaine du Grand Lac] + 1 ind. femelle en gestation [début de piste du Grand Lac]
- Patas 'singe rouge' (erythrocebus patas, patas monkey), 1 ind. [zone du mirador du lac de Khar]
Ci-dessous:
Phacochère commun - Phacochoerus africanus, dans la plaine du Grand Lac (11h20)
Parc national (des oiseaux) du Djoudj (PNOD) 2017 05 16 matin / © Photos par Frédéric Bacuez
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