10, Journée mondiale des oiseaux migrateurs: arrivée intra-africaine des Guêpiers à gorge blanche et l'un des ultimes Paléarctiques prénuptiaux de passage, une Hypolaïs polyglotte
Guêpier à gorge blanche - Merops albicollis, à l'abreuvoir ! Mare du N'Galam 2017 05 10, 11h48 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Aire communautaire patrimoniale des Trois-Marigots.
Berges du N'Galam à l'aval de Tylla et boisements dunaires adjacents -
5h15-16h55-
A pied
Temps: 20°-27°. Partiellement ensoleillé, UV 13, extrême
- temps moite - beurk !, ciel laiteux et suspensions 'colorisantes', hygrométrie jusqu'à 87% ; vent d'ouest, 22 km/h
5h, 20°; 9h, 22°; 12h, 27°; 13h, 26°; (17h, 25°)
Température maximale, 38° (2007) / Maximale moyenne, 29°
Température minimale, 18° (1991) / Minimale moyenne, 21°
Ci-contre: World Migratory Bird Day 2017 ou Worldmigratorybirdday.org/
Il y a deux ans, le 9 Mai: pour la Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2015, Ornithondar était dans le Ndiaël
"On peut aussi construire quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin."
- Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
Journée sur la berge du N'Galam à l'aval du village de Tylla jusqu'à hauteur de Gaye. Je n'ai pas visité ce secteur depuis quatre ou cinq années. Et je ne reconnais plus les lieux... Il y avait ici, à l'époque, de jolis boisements saisonnièrement immergés, autour de cuvettes de débordement de la rivière: il n'y a plus d'arbres, tout a été rasé, défriché. Mal, n'importe comment, anarchiquement - cela vous étonne ?-, pour en lieu et place y installer des ersatz de terrains maraîchers. Vastes comme la grenouille qui se voulait être un bœuf. Pour au final végéter avec un ou deux carrés d'oignons au milieu d'un capharnaüm invraisemblable de débris épars, de tuyaux démembrés, de moustiquaires déchirées traînant au sol, de bidons, de tissus, de nattes, et de barrières d'épineux en déroute... La plupart de ces champs sont délaissés, plus ou moins abandonnés, en friche. Avec, de plus en plus souvent au milieu du chantier, des chiens, qui aboient stupidement, grognent ou fuient, corde au cou, alors que vous essayez de trouver un chemin riverain du cours d'eau... Beh oui, parce que vous pensiez que même pour cela nos apprentis agriculteurs seraient cartésiens, ha ha ha ?! Chacun fait où bon lui semble, c'est ça, la Démocratie de l’Émergence ! Et l'initiative, l'entrepreneuriat, la liberté de créer son affaire, hein ?! Au bout de deux saisons, de guerre lasse les hommes lâchent leurs espoirs en cette terre ingrate; ça ne s'improvise pas, ces choses-là... Les gars sont déjà partis ailleurs, pour d'autres conquêtes, d'autres ravages; ce sont les femmes qui, moins prétentieuses, récupèrent de tout petits lopins pour y faire pousser quelques légumes afin d'agrémenter le riz, avec ou sans poisson. Car oui, il ne suffit pas d'avoir de l'eau à proximité, de creuser une rigole ou d'installer des bouts de raccords pour que le miracle fasse croître la fortune, comme chez le blanc Mikaël certifié vert responsable, au loin, au sud de Mengueye et sur la rive orientale du marigot de Khant-sud, avec force capitaux et techniques, usurpation des meilleures terres et gaspillage de l'eau sahélienne - puis tout exporter vers l'Europe ! Les nématodes vous bouffent tout, dans le sable même arrosé, si vous n'y déversez pas des litres et des litres de chimie - au nom de l’Émergence, même en aire patrimoniale, ha ha ha... On enfume le pays pour un gâchis toujours renouvelé. Certains s'y font, margoulins et autruches; d'autres, comme moi, finissent par avoir la nausée. Tous ces mensonges, ces tromperies, ces enfantillages, combien de temps encore ? Pour rien. A part le verbiage auto-satisfait des (pseudo) élites; le beurre des (investisseurs)-profiteurs. L'espérance des ouailles ahuries - pour ne pas dire autre chose. Et le bricolage de tous !
"On peut aussi construire quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin."
- Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
Journée sur la berge du N'Galam à l'aval du village de Tylla jusqu'à hauteur de Gaye. Je n'ai pas visité ce secteur depuis quatre ou cinq années. Et je ne reconnais plus les lieux... Il y avait ici, à l'époque, de jolis boisements saisonnièrement immergés, autour de cuvettes de débordement de la rivière: il n'y a plus d'arbres, tout a été rasé, défriché. Mal, n'importe comment, anarchiquement - cela vous étonne ?-, pour en lieu et place y installer des ersatz de terrains maraîchers. Vastes comme la grenouille qui se voulait être un bœuf. Pour au final végéter avec un ou deux carrés d'oignons au milieu d'un capharnaüm invraisemblable de débris épars, de tuyaux démembrés, de moustiquaires déchirées traînant au sol, de bidons, de tissus, de nattes, et de barrières d'épineux en déroute... La plupart de ces champs sont délaissés, plus ou moins abandonnés, en friche. Avec, de plus en plus souvent au milieu du chantier, des chiens, qui aboient stupidement, grognent ou fuient, corde au cou, alors que vous essayez de trouver un chemin riverain du cours d'eau... Beh oui, parce que vous pensiez que même pour cela nos apprentis agriculteurs seraient cartésiens, ha ha ha ?! Chacun fait où bon lui semble, c'est ça, la Démocratie de l’Émergence ! Et l'initiative, l'entrepreneuriat, la liberté de créer son affaire, hein ?! Au bout de deux saisons, de guerre lasse les hommes lâchent leurs espoirs en cette terre ingrate; ça ne s'improvise pas, ces choses-là... Les gars sont déjà partis ailleurs, pour d'autres conquêtes, d'autres ravages; ce sont les femmes qui, moins prétentieuses, récupèrent de tout petits lopins pour y faire pousser quelques légumes afin d'agrémenter le riz, avec ou sans poisson. Car oui, il ne suffit pas d'avoir de l'eau à proximité, de creuser une rigole ou d'installer des bouts de raccords pour que le miracle fasse croître la fortune, comme chez le blanc Mikaël certifié vert responsable, au loin, au sud de Mengueye et sur la rive orientale du marigot de Khant-sud, avec force capitaux et techniques, usurpation des meilleures terres et gaspillage de l'eau sahélienne - puis tout exporter vers l'Europe ! Les nématodes vous bouffent tout, dans le sable même arrosé, si vous n'y déversez pas des litres et des litres de chimie - au nom de l’Émergence, même en aire patrimoniale, ha ha ha... On enfume le pays pour un gâchis toujours renouvelé. Certains s'y font, margoulins et autruches; d'autres, comme moi, finissent par avoir la nausée. Tous ces mensonges, ces tromperies, ces enfantillages, combien de temps encore ? Pour rien. A part le verbiage auto-satisfait des (pseudo) élites; le beurre des (investisseurs)-profiteurs. L'espérance des ouailles ahuries - pour ne pas dire autre chose. Et le bricolage de tous !
Our future is not their future... Hélas, quand on voit ça, la dévastation des rives du N'Galam et des Trois-Marigots, et puis le reste, la coupe effrénée des arbres sur les cordons dunaires (bientôt sur Ornithondar, on engrange, on engrange les documents...), d'année en année, sèche comme humide, on se dit qu'on va droit à la catastrophe, mais allègrement - l'é-mer-gen-ce ! Et tant pis pour toutes les autres vies de cette pauvre Terre ! Pas besoin d'être du GIEC pour vite comprendre notre désir de suicide collectif. Il suffit de sortir de son petit nid douillet, et de son confort mental, pour constater, et entrevoir ce qui les/nous attend. Puis se projeter dans vingt ou trente ans, avec l'emballement démographique bien plus important que prévu dont on tartine tous les organes spécialisés sans que jamais cela n'atteigne ni les mass-medias ni les politiques... Encore moins les classes moyennes ou/et émergentes, les dieux y veillent, et on a tant besoin d'elles pour faire tourner la machine, et engranger les profits. Il ne faut surtout pas encombrer les distractions. L'é-mer-gen-ce, qu'on vous martèle, à toutes les sauces ! Se gargariser d'onirisme et de malhonnêteté idéologique, cupide, nous tous en psychopathes mondialistes envoûtés.
Ceux qui sont partis, ou clôturent la saison, et ceux qui arrivent...
Their future is our future... C'est aujourd'hui la Journée mondiale des oiseaux migrateurs - et pas celle des parcs nationaux, seulement fêtée au Québec... en septembre, n'en déplaise à Gugusse premier mytho' du cru, grand agitateur-récupérateur d'une Journée Portes Ouvertes au PNLB... Certains trouveront cette date inappropriée pour nos latitudes, c'est vrai. Le plus gros des troupes migratrices semble être passé, en tout cas dans la basse vallée du Sénégal, même si sur d'autres sites plus méridionaux nos camarades trouvaient, il y a quelques jours encore, que les 'retardataires' étaient cette année bien représentés. Même constat sur le littoral méditerranéen français où les arrivées massives en provenance d'Afrique commencent tout juste à se dessiner... Cependant, il ne faut jamais oublier que nous sommes ici entre deux flux, dans cet interface entre deux mondes, concernés (est-ce bien le mot juste ?) par deux phénomènes migratoires - on parle d'oiseaux: la migration paléarctique, postnuptiale et prénuptiale, des espèces vivant et nichant au nord du 21e parallèle, en Afrique du nord et en Eurasie, mais passant l'hiver au sud du Sahara; et la migration inter-tropicale des espèces africaines qui remontent sur les marges sahélo-sahariennes à la faveur des poussées de la mousson ouest-africaine (improprement appelée Hivernage), venue du Golfe de Guinée:
Ci-dessous:
Ci-dessous:
natures mortes...
Sur le N'Galam (10h24 & 9h59) et dans les dunes à Acacias (13h02),
Lotus bleu (Nymphea caerulea) et gousse de Faux-Gommier (Acacia tortilis ssp. raddiana, Seinge en langue wolof)
Trois-Marigots 2017 05 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
Lotus bleu (Nymphea caerulea) et gousse de Faux-Gommier (Acacia tortilis ssp. raddiana, Seinge en langue wolof)
Trois-Marigots 2017 05 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
Ceux qui sont partis, ou clôturent la saison, et ceux qui arrivent...
Their future is our future... C'est aujourd'hui la Journée mondiale des oiseaux migrateurs - et pas celle des parcs nationaux, seulement fêtée au Québec... en septembre, n'en déplaise à Gugusse premier mytho' du cru, grand agitateur-récupérateur d'une Journée Portes Ouvertes au PNLB... Certains trouveront cette date inappropriée pour nos latitudes, c'est vrai. Le plus gros des troupes migratrices semble être passé, en tout cas dans la basse vallée du Sénégal, même si sur d'autres sites plus méridionaux nos camarades trouvaient, il y a quelques jours encore, que les 'retardataires' étaient cette année bien représentés. Même constat sur le littoral méditerranéen français où les arrivées massives en provenance d'Afrique commencent tout juste à se dessiner... Cependant, il ne faut jamais oublier que nous sommes ici entre deux flux, dans cet interface entre deux mondes, concernés (est-ce bien le mot juste ?) par deux phénomènes migratoires - on parle d'oiseaux: la migration paléarctique, postnuptiale et prénuptiale, des espèces vivant et nichant au nord du 21e parallèle, en Afrique du nord et en Eurasie, mais passant l'hiver au sud du Sahara; et la migration inter-tropicale des espèces africaines qui remontent sur les marges sahélo-sahariennes à la faveur des poussées de la mousson ouest-africaine (improprement appelée Hivernage), venue du Golfe de Guinée:
- Du coté des migrateurs prénuptiaux (Paléarctiques). Première journée sans l'ombre d'une Hirondelle, pas plus rustique (hirundo rustica) que de rivage (riparia riparia) ! Ce ne sera pas ici leur Journée, donc... Des limicoles paléarctiques, une seule volée de Chevaliers aboyeurs (Tringa nebularia) et un Chevalier gambette (Tringa totanus), au-dessus du N'Galam... C'en est fini, évidemment, des Traquets motteux, Bergeronnettes printanières et autres Pies-grièches. Deux passereaux en queue de peloton, néanmoins: une Hypolais polyglotte (Hippolais polyglotta, Melodious Warbler), ouf... mais à 16h30, j'avais rangé mon matériel et attendais le ramassage, près de la digue de Mengueye - décidément ! Et ce qui pourrait bien être une Huppe fasciée eurasienne (Upupa e. epops) très en retard puisque son hivernage subsaharien s'achève en général début avril... L'identification des races eurasienne et africaine de la Huppe fasciée est très difficile tant que l'oiseau ne déploie pas les ailes, et ce spécimen me pose aujourd'hui problème: d'un coté j'en fais une huppe paléarctique, au regard des marques alaires blanches et noires sans rupture, du dos plus foncé, de la joue plus claire, et des quelques stries ventrales résolument absentes chez la sénégalaise... De l'autre, les plages immaculées sur les ailes sont bien blanches, à l'exception d'une petite nuance orangée; et la date me paraît bien tardive, en effet. Bref, si les ornithos perspicaces ont un avis, je suis preneur, évidemment, et ne prendrai pas ombrage d'une contradiction, mes limites objectives et l'exposition publique étant faites pour cela ! En tout cas, avec l'Hypolaïs polyglotte, j'aurai sauvé la/ma Journée et fait ce qu'on avait à faire: noter au moins UN oiseau migrateur en route vers le nord ! C'est pas facile, dèh...
En rappel sur Ornithondar:
Encore une Hypolaïs polyglotte [...], 2016 04 27
Ci-dessous:
Huppe fasciée, eurasienne ou sénégalaise - Upupa epops epops ou senegalensis ?
Bord du N'Galam, Trois-Marigots 2017 05 10, 8h21 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
- Du coté des migrateurs intra-africains (Afrotropicaux). Et les oiseaux migrateurs inter-tropicaux, me direz-vous ? Et bien, comme toujours, ce sont les Guêpiers à gorge blanche (Merops albicollis, White-throated Bee-Eater) qui ouvrent le bal des espèces spécifiques aux temps (plus) humides et, dans deux mois au mieux, brièvement pluvieux - des oiseaux qui remontent au nord du 14e parallèle parfois jusqu'aux confins chérifiens... Ceux-là, ils arrivent en fanfare ! Comme les deux autres espèces emblématiques de la saison, le Calao à bec noir (Tockus nasutus) puis le Coucou didric (Chrysococcyx caprius), tout aussi bruyants pour annoncer l'imminence, une imminence le plus souvent interminable, de la remontée attendue du Front Inter Tropical (FIT), courant d'air humide venant du Golfe de Guinée et poussant peu à peu les pluies, très lentement vers nos marges pré-sahariennes... Avec une installation réelle des précipitations, ici particulièrement parcimonieuses, courant Juillet (plutôt à la fin du mois, dans le bas-delta), voire Août... Les Calaos et les Coucous sont dans le bas-delta sénégalo-mauritanien en bout de course de leur migration; leur passage est donc plus une arrivée, peu visible dans le ciel: rien à voir avec Bamako et Ouagadougou, par exemple. Leur nidification d'été/de mousson confirmée dans notre zone ne dépasse pas le 17°N coté mauritanien, rapportée de la pointe sud-ouest du pays, combien même des Calaos à bec noir ont été observés jusqu'au 18°30'N. Quant au Coucou didric, sa présence est régulière sous les 17°30'N; plusieurs sujets ont cependant été observés et photographiés dans l'Adrar, et même récemment au-delà du 21e parallèle, ligne de démarcation imaginaire entre le monde afrotropical et le Paléarctique ! Les Guêpiers à gorge blanche, eux, atteignent tout de même Nouakchott (18°05'08''N) bien qu'ils n'ont pas été signalés nicher ni guère s'aventurer au-delà du 18°30'N (in Atlas des oiseaux de Mauritanie, par Peter Browne, 2016 03). La première donnée du Sahara marocain, dans l'Oued ed Dahab, date de 2013, première aussi pour le Paléarctique occidental.
Pour le moment, les Guêpiers à gorge blanche ne sont pas encore vraiment du paysage... Dans quelques semaines, on ne les regardera même plus ! Mais ce 10 Mai, Journée mondiale des oiseaux migrateurs, ils sont mes premiers de l'année, au total vingt à vingt-cinq oiseaux (20-25). Les premiers éléments avaient déjà certainement rejoint des sites privilégiés de la vallée, comme les alentours du Ranch de Bango où bizarrement quelques sujets sont souvent cantonnés très précocement en saison: les 16 mars 2016 et 27 mars 2015, par exemple ! Aujourd'hui dans les Trois-Marigots, mes quatre premiers oiseaux sont déjà appariés, en tout cas en pleine poursuite (pré)nuptiale... Ensuite c'est une bande de quatre à six sujets (les mêmes ?) qui effectuent des acrobaties joyeuses pile poil devant ma pause casse-croûte, venant chacun son tour boire au vol - et faire quelques plats, histoire de se bien mouiller les plumes au passage !- sur une petite mare de débordement du N'Galam. L'après-midi dans les ondulations dunaires, ce sera un passage de douze (12) Guêpiers pour le coup en migration active, dans leurs ultimes kilomètres, puis encore quatre (4, toujours les mêmes du matin, qui poussent la remontée plus loin ?). Bienvenue à eux, bonne installation et heureuse reproduction - pour les six à sept prochains mois !
En rappel sur Ornithondar:
Le retour du Guêpier à gorge blanche, 2016 03 16
Ci-dessous:
Guêpiers à gorge blanche - Merops albicollis, à l'heure de boire...
Au bord du N'Galam, Trois-Marigots 2017 05 10, 11h48 (à g.) et 12h31 (à d.) / © Photos par Frédéric Bacuez
N'Galam, la rivière comme un marais luxuriant
Depuis que les gens de Tylla, Gaye et Mengueye ont pris d'assaut les berges du N'Galam pour y bricoler des champs d'oignons et de quelques légumes peu prolifiques, on peine à approcher le lit de la rivière. Les périmètres dévastés sont clôturés de barrières d'épineux et seuls quelques rares points d'accès, pour le bétail et les charrettes qui viennent puiser de l'eau permettent encore d'y venir observer les oiseaux ou contempler les étendues marécageuses. Je finis par trouver quelque chemin sablonneux pour enfin accéder à un bel espace dégagé, associant des prairies herbeuses inondées, quelques mares riveraines, et une vaste surface d'eau libre couverte de nénuphars... Ici et là des bosquets noyés de Tamarix senegalensis morts, et des typhaies qui profitent de la stabilisation artificielle des eaux pour prospérer et continuer leur conquête des Trois-Marigots... Mais que cette rivière comme un marais est luxuriante, et bruissante de vies...
Premier étonnement, c'est une surprise réconfortante: il y a bien plus de Talèves d'Allen (Porphyrio alleni) que je ne le pensais. Deux Blongios africains (Ixobrychus minutus ssp. payesii), aussi, laissent penser que la race subsaharienne du plus petit de nos Hérons est bien distribuée, ici, et peut-être même en augmentation, merci à l'extension des roselières... Un peu à l'amont de Gaye au milieu de la rivière qui s'est élargie à cet endroit, plus d'une vingtaine d'Anhingas roux d'Afrique (Anhinga rufa) perchent sur des Tamaris immergés, encadrés par deux rideaux de Typhas comme des paravents: pour deviner le reposoir, il faut grimper sur la dune, d'où on ne voit pourtant pas s'il s'agit d'un simple site de tranquillité, diurne et/ou nocturne, ou un nichoir. En tout cas, dans la première moitié de la matinée les cormorans s'élèvent les uns après les autres et se dirigent sans doute vers les marigots de Ndiassew et de N'Guisset, en amont du N'Galam, pour pêcher.
Il faut toujours attendre un peu avant que le petit monde timoré des poules lacustres ressorte du couvert, où il se précipite dès qu'il y a le moindre dérangement, pour reprendre ses déambulations dans les herbiers et la végétation flottante. Gallinules poules-d'eau (Gallinula chloropus), Talèves d'Afrique (Porphyrio madagascariensis) et Marouettes à bec jaune (Zapornia flavirostra) sont de loin les espèces les plus visibles, les plus abondantes. Les Jacanas à poitrine dorée (Actophilornis africanus) souffrent peut-être de la fermeture progressive du paysage mais restent bien représentés. Mais pas moyen d'y déceler la présence d'une seule Gallinule africaine (Gallinula angulata)... Il faudrait voir en saison pluvieuse, bientôt, inch'Allah... Une fois que la passée du matin est achevée, ramenant Dendrocygnes veufs, Oies-armées et Sarcidiornes vers des reposoirs possibles au sud du N'Galam ou, ça je l'ai vérifié, sur le marais de Toddé, il ne reste dans cet enchevêtrement de végétation palustre que les Dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), qui se permettent de former de mini troupes de sept à quinze individus, sur un des sites bas-deltaïques où ils sont les mieux présents; et les fameuses et splendides Anserelles naines (Nettapus auritus), ah ces extraordinaires oies-naines, un bijou de la nature ! J'en observe longuement trois couples, sur ce parterre de nénuphars (Nymphea alba, Nymphea caerulea) indispensables à leur survie alimentaire... En revanche, comme ces inséparables canards ont besoin de reposer sur des branches et nidifient dans des trous d'arbres, je me dis souvent qu'avec l'abattage des derniers 'gros' arbres riverains, comment vont-ils faire (eux et tant d'autres cavernicoles, du Calao aux Pics en passant par les Barbions et les Perruches) pour pérenniser leur espèce ?... Bientôt sur la Liste rouge ?
Cette fois, c’en est bel et bien fini des babils et des protestations de nos paludicoles du Paléarctique... Parties, les Phragmites des joncs, les Rousserolles effarvattes et autres turdoïdes... Des locales, les Prinias aquatiques (Prinia fluviatilis) sont omniprésentes, j'observe une Cisticole roussâtre du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus), pour une fois silencieuse; j'écoute deux Rousserolles des cannes (Acrocephalus rufescens ssp. senegalensis), qui profitent de l'absence saisonnière de leur rivale eurasienne la Rousserolle turdoïde pour emplir le silence du marais de leurs gloussements et onomatopées bien à elles ! Je tente d'identifier aussi, mais ce sera trop bref pour moi, ce qui pourrait bien être un appel puis un début de chant d'une Rousserolle africaine (Acrocephalus baeticatus, de ce type)... Ah, si Bram Piot décrochait un peu de son Technopôle dakarois et avait été là, ha ha ha...
Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Couple d'Anserelles naines - Nettapus auritus (10h19) - Marouettes à bec jaune - Zapornia flavirostra (7h54)
au milieu des Lotus bleus (Nymphea caerulea) et des Nénuphars blanc (Nymphea alba)
au milieu des Lotus bleus (Nymphea caerulea) et des Nénuphars blanc (Nymphea alba)
Talève d'Allen - Porphyrio alleni (8h19) - Couple d'Anserelles naines - Nettapus auritus (10h17)
N'Galam à l'aval de Tylla 2017 05 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
OISEAUX / 65 espèces cochées, 8 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 5 + 3 espèces cochées
SAURIENS / 2 espèces
LÉPIDOPTÈRES / 1 espèce
ODONATES / 1 espèce
Vu:
- Cormoran africain (microcarbo a. africanus, long-tailed cormorant), quelques ind., tous immatures [N'Galam]
- Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga r. rufa, african darter), au moins deux dizaines d'ind. sur le secteur inventorié, au reposoir dans la végétation au milieu du N'Galam ou cerclant à la verticale
- Blongios africain (ixobrychus minutus ssp. payesii, african little bittern), 1 ind. ad. mâle en vol, gagnant l'intérieur du N'Galam + 1 ind. femelle levé et gagnant la lisière d'une Typhaie où elle s'accroche quelques minutes à la tige d'un des roseaux [N'Galam]
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron), plusieurs ind., toujours en plumage internuptial - avec quelques poursuites territoriales
- Gardeboeuf d'Afrique (bubulcus i. ibis, cattle egret), 2 ind. avec un âne blessé, nettoyé aussi par deux Piqueboeufs
- Aigrette ardoisée (egretta ardesiaca, black heron), 1 ind. perché à la cime d'un arbuste immergé mort + 1 ind. en vol passant [>amont N'Galam]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), 2 ind. en vol [>Khant] à l'aube + 1 ind. en vol [N'Galam]
- Héron pourpré (ardea p. purpurea, purple heron), 1 ind. levé, se repose assez vite en bordure de typhaie [N'Galam]
- Sarcidiorne à bosse (Canard à bosse, Canard sylvicole, sarkidiornis melanotos, knob-billed duck, african comb duck), des passages comptabilisés: 2 + 26 + 6 + 2 + 8 + 36 ind. + ~15 ind. au milieu d'une passée d'Oies-armées [N'Galam] (puis 26 ind. en vol N'Galam>Khant])
- Oie-armée de Gambie (plectropterus g. gambensis, northern spur-winged goose), 4 + 2 ind. + passée d'une troupe de 80+ ind. mêlant Oies des deux sexes, majoritaires, et Sarcidiornes [N'Galam]
- Dendrocygne fauve (dendrocygna bicolor, fulvous whistling-duck), 10 + 3 + 6 + 7 ind. en vol passant [N'Galam]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), des centaines d'ind. - l'essentiel de la passée entre Trois-Marigots et les reposoirs diurnes de Toddé et au-delà, entre 5h55 et 6h20 + centaines d'ind. en vol régulièrement dans la matinée dans le sens des 2e et 3e marigots vers l'aval du N'Galam
- Anserelle naine (nettapus auritus, african pygmy goose), sur le site inventorié: 6 ind. tous en couple, sur une partie sans roseaux et couverte de Nympheas de deux sp. [N'Galam]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish-eagle), d'abord entendu puis enfin vu 1 ind. ad. s'élevant de la rive orientale (la mieux arborée) [du N'Galam] puis 1 ind. (le même ?) à la cime plate de l'arbre le plus haut dans cette brousse inter-dunaire (le même Tamarinier sur lequel reposait un cc, le 2017 04 20), bientôt délogé par une troupe de Patas qui en fait l'ascension et s'y installe... [inter-dunaire N'Galam-Khant]
- Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratus, double-spurred francolin), ind. entendus dès l'aube puis au bord du N'Galam + 1 ind. vu
- Marouette à bec jaune (Râle à bec jaune, zapornia flavirostra, black crake), omniprésente [sur le N'Galam et rives]
- Gallinule poule-d'eau (gallinula chloropus, common moorhen), des dizaines d'ind. dans l'abondante végétation palustre [du N'Galam], ad. et imm/juv.
- Talève d'Allen (porphyrio alleni, Allen's gallinule), bien plus abondante que je le pensais... Plusieurs dizaines d'ind. [N'Galam]
- Talève d'Afrique (porphyrio madagascariensis, african swamphen), omniprésente [sur le N'Galam], ad. et imm. prédominants
- Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana), commun [sur le N'Galam]
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), 26 ind. en vol remontant le N'Galam vers les deux Marigots
- Oedicnème tachard (burhinus capensis ssp. maculosus, spotted thick-knee), 1 ind. délogé de l'ombre... Pas content ! [brousse inter-dunaire N'Galam-Khant]
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing)
- Chevalier gambette (tringa t. totanus, common redshank), 1 ind. en vol passant [N'Galam]
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greenshank), 6 ind. en vol groupé et passant [N'Galam]
- Ganga à ventre brun/châtain (Ganga sénégalais, pterocles e. exustus, chestnut-bellied sandgrouse), 4 ind. ayant bu au milieu du N'Galam s'élèvent et regagnent les cordons avec force cris gutturaux... (10h15) + 1 ind. vient boire sur la rive et repart rapidement (10h35) (levé 5 ind. dans l'après-midi dans l'interd-dunaire)
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood-dove), 1 ind. !
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove)
- Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Tourterelle vineuse (streptopelia vinacea, vinaceous dove)
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- mourning collared-dove)
- Coucal du Sénégal (centropus s. senegalensis, Senegal coucal), 2 ind. + 2 ind., vus + 1 ind. entendu + 3 ind. - il y a de la cour de deux messieurs à une dame, là-dedans, dans ce champ en friche...
- Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacurus, long-tailed nightjar), au total 3 ind. entendus avant le point du jour et à l'aube [cordons dunaires entre Khant et N'Galam] + 1 ind. femelle levé des tas de branchages et épineux [bords du N'Galam]
- Martin-pêcheur huppé (corythornis cristatus ssp. galerita, Malachite kingfisher), 1 ind. en vol passant [N'Galam]
- Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 1 seul ind. [N'Galam]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater), quelques ind., souvent dans les champs pris aux berges boisées et dont on se demande s'ils sont fonctionnels ou abandonnés; ou transformés en décharge (déjà) !
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), d'abord entendu leurs cris caractéristiques (première fois cette année), vu 4 ind. se poursuivant d'arbre en arbre, déjà par paire puis 4 à 6 ind. venant juste devant moi boire sur une petite mare et y faire trempette en même temps (de grands clacs sur l'eau !) + 12 ind. en vol passant S>N + 4 ind. en vol S>N [brousse inter-dunaire]
- Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird)
- Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicus, abyssinian roller), 1 ind. + 1 ind., ad.
- Huppe fasciée d'Eurasie (upupa e. epops, eurasian hoopoe), 1 ind. migrateur prénuptial retardataire stationné [bords du N'Galam]
- Calao occidental (à bec rouge, tockus kempi, western red-billed hornbill), 1 ind. + 1 ind. + 1 ind. - décidément pas très nombreux...
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark)
Hirondelle de rivage(riparia r. riparia, common sand martin)Hirondelle rustique(hirundo r. rustica, barn swallow)- Agrobate podobé (cercotrichas p. podobe, black scrub-robin), 2 ind. - cc local, et réclamations d'oisillons dans le petit bosquet riverain [du N'Galam]
- Hypolaïs polyglotte (hippolais polyglotta, melodious warbler), 1 ind. à 16h30, d'arbre en arbre pour manger, migrateur prénuptial [Khant-nord]
- Crombec sitelle (sylvietta b. brachyura, northern crombec), 1 ind. dérangé par les intempestifs Guêpiers à gorge blanche ! [berge du N'Galam] + 1 ind. sur un baobab
- Camaroptère à dos gris (camaroptera b. brevicaudata, grey-backed camaroptera), 1 ind. dans une clôture de champ de 'n'importe quoi', faite d'épineux morts à dominance de Balanites aegyptiaca
- Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus, winding cisticola), 1 ind. [bord du N'Galam]
- Cisticole des joncs (du Nigeria, cisticola juncidis ssp. uropygialis, nigerian zitting cisticola, fan-tailed cisticola), quelques ind. [exclusivement sur les berges du N'Galam]
- Prinia modeste (prinia s. subflava, tawny-flanked prinia), entendu puis vu 2+ ind. dans l'enchevêtrement des Tamaris [Khant-nord]
- Prinia aquatique (à ventre blanc, prinia fluviatilis, river prinia), surtout entendu puis 1 ind. + 2 ind. - cc local
- Pririt/Batis du Sénégal (Gobemouche soyeux du Sénégal, batis senegalensis, Senegal batis), 1 ind. mâle ad. + 1 ind. mâle ad. + 1 ind. mâle ad. [tous dans la brousse interd-dunaire N'Galam-Khant]
- Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus, beautiful sunbird), 1 ind. mâle ad. nuptial en vol passant [N'Galam] + 1 ind. [brousse inter-dunaire]
- Tchagra à tête noire (tchagra s. senegalus, black-crowned tchagra), d'abord entendu puis vu: 1 ind. [boisements proches du N'Galam]
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), 1 ind. en vol passant [Khant-nord]
- Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcher, chestnut-bellied starling), 8 ind. en vol
- Piqueboeuf à bec jaune (buphagus a. africanus, yellow-billed oxpecker), 4 ind. autour d'un groupe de huit ânes dont deux anillons - deux de ces Buphages très occupés sur un âne malade et probablement parasité par des vers sous la peau... Les oiseaux nettoient tout particulièrement une plaie à vif [N'Galam]
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, white-billed buffalo-weaver), 6 ind. en vol passant [berge du N'Galam]
- Tisserin gendarme (ploceus c. cucullatus, village weaver), ~12 ind. avec trois Coucals, autour d'un sceau dans un champ plus ou moins abandonné... Les oiseaux sont en mue prénuptiale, cependant moins avancée que chez les Tisserins à tête noire [bords du N'Galam]
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp., black-headed weaver), désormais en mue prénuptiale très avancée voire en plumage nuptial achevé ou quasi achevé pour beaucoup
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea)
- Euplecte vorabé (euplectes a. afer, yellow-crowned vorabé), toujours pas vu de mâle en livrée nuptiale... [N'Galam]
- Amarante (commun) à bec rouge (du Sénégal, lagonosticta s. senegala, red-billed firefinch), deux petits clans familiaux dont un à l'abreuvoir [rives du N'Galam]
- Bengali zébré (amandava s. subflava, zebra waxbill), petites bandes passantes, à l'abreuvoir et/ou au gagnage
- Serin à croupion blanc (crithagra leucopygia ssp. riggenbachi, Senegal white-rumped seedeater), 2 ind. au sol [bords du N'Galam]
Ci-dessus, de g. à d. et de haut en bas:
couple d'Anserelles naines - Nettapus auritus, au milieu de Nympheas sp. (10h19)
volées de Dendrocygnes veufs - Dendrocygna viduata (10h37) - d'Oies-armées de Gambie - Plectropterus gambensis (8h09) et de Sarcidiornes à bosse - Sarkidiornis melanotos (10h04), mâles
Aigrette ardoisée - Egretta ardesiaca (7h04) - Tourterelle masquée - Oena capensis (7h06), immature - Anhinga roux d'Afrique - Anhinga rufa (11h10), mâle
Jacana à poitrine dorée - Actophilornis africanus (12h14) - Piqueboeufs à bec jaune, Gardeboeufs d'Afrique et Marouette à bec jaune auprès d'un âne parasité - Buphagus africanus, Bubulcus ibis, Zapornia flavirostra (11h04) - l'envol du Blongios d'Afrique - Ixobrychus minutus ssp. payesii (8h37)
Talèves d'Afrique - Porphyrio madagascariensis (8h38 & 7h20), adultes - Marouettes à bec jaune - Zapornia flavirostra (7h23)
L'envol d'une Talève d'Afrique - Porphyrio madagascariensis (9h32)
Sur le N'galam entre Tylla et Gaye 2017 05 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
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Sur le N'Galam dans les Trois-Marigots,
sur sa berge occidentale et dans les cordons arborés
Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Bengalis zébrés - Amandava s. subflava (11h14-15) - Serin à croupion blanc - Crithagra leucopygia ssp. riggenbachi (10h46), au point d'eau
Couple de Tourterelles pleureuses - Streptopelia decipiens ssp. shelleyi, et Marouette à bec jaune - Zapornia flavirostra (8h17) - Tourterelle masquée - Oena capensis (12h09), mâle ad. à l'abreuvoir - Cisticole des joncs (du Nigeria) - Cisticola juncidis ssp. uropygialis (9h)
Cisticole roussâtre du Nil - cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus (10h45) - Agrobates podobé - Cercotrichas podobe (10h59 & 9h47)
Cochevis huppé du Sénégal - Galerida cristata ssp. senegallensis (12h23) - Coucal du Sénégal - Centropus senegalensis et Tisserins gendarmes - Ploceus cucullatus - (10h48) - Oedicnème tachard - Burhinus capensis ssp. maculosus (13h05)
Pririt du Sénégal - Batis senegalensis (14h32)
Berges et cordons dunaires du N'Galam à l'aval de Tylla 2017 05 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
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Entendu:
Outarde de Savile (lophotis savilei, Savile's bustard), un total de quatre sujets - 1 ind. à 5h55, pas le même cri habituel [cordons dunaires entre Khant et N'Galam] + 1 ind. entendu plusieurs fois (probable ind. vu le 2017 04 20) [cordon dunaire le plus proche du N'Galam] + 1 ind. entendu dans la brousse inter-dunaire + 1 ind. entendu dans les boisements denses à Acacias [du Khant-nord] / Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), à proximité du N'Galam / Glaréole à collier (glareola pratincola ssp. fuelleborni, african collared pratincole), entendu 2+ à 16h05 [lit du Khant] / Martin-chasseur strié (halcyon c. chelicuti, striped kingfisher), 2 ind. au point du jour [cordons dunaires entre Khant et N'Galam] + 1 ind. à proximité d'une fermette d'éleveurs [cordon dunaire Khant-nord] / Pic goertan (mesopicos goertae, grey woodpecker), 1 ind. [brousse inter-dunaire] + 1 ind. dans les boisements denses à Acacias [du Khant-nord] / Rousserolle sp. ind. mais possiblement africaine (acrocephalus baeticatus), 1 ind., appel et chant dans un parterre de Typhas [au milieu du N'Galam] / Rousserolle des cannes (acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, -Senegal- greater swamp-warbler), 1 ind. + 1 ind. sur deux sites différents [roselières du N'Galam] / Brubru africain (nilaus a. afer, brubru), 1 ind. [brousse inter-dunaire] + 1 ind. dans les boisements denses à Acacias [du Khant-nord] /
Ci-dessous:
le Tamarinier - Tamarindus indica est très demandé...
Pygargue vocifère - Haliaeetus vocifer (13h19) puis Patas - Erythrocebus patas (13h49)
Cordons dunaires entre N'Galam et Khant 2017 05 10 / © Photos par Frédéric Bacuez
AUTRES:
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), 3 ind., petites femelles puis 1 ind. femelle ad., tout près de moi dans le labyrinthe de Tamarix senegalensis [du Khant-nord]
- Patas 'singe rouge' (erythrocebus patas, patas monkey), 8+ ind. à l'assaut d'un Tamarinier d'où ils délogent un Pygargue vocifère...
- Lièvre des savanes (lepus - microtis - victoriae, african savanna hare), 1 ind. [replat interdunaire] + 1 ind. [bords dévastés du N'Galam]+ 1 ind. [brousse inter-dunaire N'Galam-Khant]
- Écureuil terrestre du Sénégal (xerus erythropus, striped ground squirrel), au total 2 ind. - dont une femelle ad. vient tourner autour de mon aire de pique-nique (cf. photo ci-dessous)... Tout comme un Rat roussard... Et des Chèvres...
- Rat roussard du Nil (arvicanthis niloticus, african grass rat), 1 ind. aux alentours de mon aire de pique-nique... Se redresse parfois et hume ! Brièvement en compagnie d'un Acanthodactyle du Sénégal [bords du N'Galam] + 1 ind. délogé d'un pied de baobab [inter-dunaire]
Un cadavre de Renard pâle (Voir ICI sur Ornithondar)
Deux groupes de terriers (Vulpes pallida) abandonnés + 1 terrier probable de Felis silvestris libyca
Fèces fruitées de Patas... [Khant-nord]
Deux groupes de terriers (Vulpes pallida) abandonnés + 1 terrier probable de Felis silvestris libyca
Fèces fruitées de Patas... [Khant-nord]
- Acanthodactyle du Sénégal (acanthodactylus senegalensis, Senegal fringe-toed lizard), 1 ind. en compagnie d'un Rat roussard [berge du N'Galam]
- Agame variable (des colons, agama agama, rainbow lizard), 1 + 1 ind.
- (petit) Monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen'), quelques ind. au bord du N'Galam, par deux...
- Brachythémis à ailes barrées (brachythemis leucosticta, banded groundling)
Brouhaha des Batraciens et agressivité (saisonnière) des Mouches...
Ci-dessous:
L'Acanthodactyle et le Rat roussard...
Rat roussard du Nil - Arvicanthis niloticus & Acanthodactyle du Sénégal - Acanthodactylus senegalensis
Berges du N'Galam 2017 05 10, 11h31 / © Photos par Frédéric Bacuez
* Bango-Ndiaouwdoune-
- Genette commune (d'Afrique, genetta genetta ssp. felina, common genet), 1 ind. traverse la N2 dans les phares (~5h30), ventre à terre et queue horizontale [juste avant le pont sur le N'Galam et la station de pesage des camions]
- (Micro)-Chiroptère 2 sp., 1 et 1 ind. à ~5h20 [Bango-Sinthiane]
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