28, un bois de prosopis africana aux mains des charbonniers
Camouflée par un rideau de tamarix senegalensis, la ripisylve de prosopis africana 2016 06 28, 17h30 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Entre Bango et Sanar-
APREM', 15h50-19h15-
A pied.
Temps: cet après-midi, 28/30° et 79/89% d'humidité, avec quelques remontées de nuages par le littoral...
Camouflé derrière plusieurs rideaux de tamaris (tamarix senegalensis), un vieux boisement de prosopis africana est longtemps resté inviolé. Protégé des bûcherons parce qu'à l'abri derrière des barbelés délimitant un vaste domaine agricole aujourd'hui en friche, délaissé. En plusieurs endroits, les clôtures ont été enfoncées, écrasées, offrant un passage au bétail domestique comme aux bipèdes; et même à des charrettes. Comme toujours en Afrique, il n'en fallait pas plus pour que le pillage s'organise aussitôt... Il en est des sanctuaires naturels, au sein d'une réserve cynégétique ou d'un parc national comme des périmètres agricoles ou industriels: au moindre relâchement, dès que la surveillance et la gestion démissionnent, les hordes humaines envahissent les sites et les mettent illico presto en coupe réglée. Parfois, dans les pays pas (encore) aspirés par la spirale autodestructrice et suicidaire que connaissent nombre de contrées, cela prend l'aspect plus discret, parfois négocié, d'intérêts partagés, pour un pillage plus subtil...
On ne touche pas au sacro-saint charbon de bois !
Ici dans le nord du Sénégal, dès qu'il y a un boisement, même relictuel, souvent déjà squelettique, il y a un charbonnier qui s'y cache ! Depuis dix ans que j'arpente la basse vallée du fleuve, il suffit que j'entre dans un sous-bois voire une savane arborée plus dense que d'autres pour qu'immanquablement j'y trouve des bûcherons en action, une charrette ramassant son stock, une ou plusieurs meules en activité, un cercle noirci encore fumant, et des amas de branchages partout, en lieu et place des arbres disparus, abandonnés in situ au point que parfois on ne peut même plus se frayer un chemin ! La demande en charbon est forte, au Sénégal, de plus en plus pressante. L'explosion démographique n'arrange rien. Il en faut pour le rituel ataya (la cérémonie du thé), sans lequel une journée socialisée est un fiasco absolu. Il en faut pour cuisiner, aussi, car c'est connu, le tiepboudiene est autrement meilleur mijoté avec du charbon de bois qu'avec des branchettes de bois ou du gaz. Et, argument imparable, ça coûte(rait) moins cher au porte-monnaie !
Les choses ne risquent pas de changer. Cela fait soixante ans que l'état sénégalais tous régimes confondus se désintéresse de la question. Hors les slogans; son goût immodéré pour la réunionnite (sic) aiguë; et sa passion pour les grands machins qui dépassent ses capacités financières, les 'Projets' qui finissent dans les sables, tôt ou tard. Il en sera ainsi de la Muraille verte (cf. ci-après), un concept fumeux comme l'était le brouillon et mégalomaniaque président Wade, obsessionnellement hors-sol: un concept qui a échoué partout, y compris dans des pays autrement plus argentés comme l'Algérie ou la Chine. Coupez, tronçonnez, dessouchez tous les arbres isolés qui restent, les buissons et les taillis de tamaris y compris, finissez-en avec les ultimes arbres dignes de ce nom, on replante une bande verte, panafricaine et publicitaire large de 15 kilomètres au maximum, ça suffira et stoppera net l'avancée 'mécanique' du désert, autre concept trompeur qui déresponsabilise l'Homme, c'est préférable. Et vive le charbon de bois ! Car hélas, tous les observateurs attentifs et honnêtes l'ont démontré: l'aridification et la désertification sont autant le fait de l'Homme, voire de plus en plus le fait de l'Homme, que les sécheresses cycliques qui frappent l'Afrique, tous les trente ans au Sahel (un cycle plutôt sec succédant à un cycle plutôt humide). La désertification se fait de manière concentrique, de l'intérieur d'un périmètre environnemental encore relativement équilibré: au milieu, la fermette ou le hameau s'agrandissent, leur bétail explose, les familles font des enfants en-veux-tu-en-voilà; il faut du bois, toujours plus de bois, pour tout et n'importe quoi, le processus est enclenché, le cercle dévastateur s'élargit et se propage comme des métastases, rejoignant d'autres éclaircissements du couvert végétal et ainsi de suite... Quant au satané bétail, qu'on élève comme il y a mille ans, mais avec soins vétérinaires et accès à l'eau toute l'année, il suit le mouvement et devient vite pléthorique - signe de richesse !-, il anéantit toujours plus tôt en saison sèche le tapis herbacé, avalant tout ce qui pourrait sortir de terre/sable, en particulier d'éventuelles jeunes pousses d'arbres. Il faut parcourir la brousse du Sahel pour s'en rendre compte, et se dire que le futur est bien hypothéqué: il n'y a pas de rejets ou de repousses qui tiennent au-delà de quelques mois. Aussi dramatique naturellement qu'artificiellement: l'écrasante majorité des replantations à grand renfort de spectacle et d'argent gaspillé, organisés à chaque saison des pluies dans tous les états sahéliens, sont peines et 'distractions' perdues... Pas d'entretien, pas de surveillance, les espèces sont souvent inadaptées, plantées trop tard aussi, et in fine impitoyablement bouffées par chèvres vaches moutons !
Obtusions culturelles...
La réalité du terrain laisse sans voix - et sans espoir: nos "braves" bûcherons, nos "vaillants" charbonniers scient la branche sur laquelle ils s’assoient, si si ! Quand ils coupent, ils tuent ! Ce ne sont pas des forestiers, des bûcherons au sens où nous l'entendons chez nous, ce ne sont que des prédateurs ! On prend tout - enfin tout ce qui peut faire du charbon, du bon charbon odorant ! Le reste, les branches, branchettes, brindilles et feuilles, et les souches tronçonnées au plus court, ça reste sur place, inutilisé. Ne laisser aucune chance à l'arbre de reprendre, surtout pas ! Ou alors quand la souche daigne reverdir, ô miracle, les animaux domestiques ont tôt fait de brouter les rejets, une fois, deux fois et c'est mort ! Ou alors c'est la longue saison sèche, l'assèchement des sols, le tarissement de la mare ou du bas-fond voisin qui anéantissent toute espérance. Et il en est ainsi chaque jour, ici. Franchement, je ne crois pas avoir fait une seule sortie de terrain sans avoir entendu la cognée au loin, ou senti le fumet de la meule, ou croisé un chargement de bois ! En revanche, pas une seule rencontre d'agents de l'état menant leur lutte héroïque (et intraitable) contre la coupe abusive ! Et nous sommes au Sahel, dans un des milieux les plus fragiles au monde, dont on ne cesse de dire (en ville et à l'étranger) que son déboisement crée la désertification et prépare les catastrophes à venir ! Irresponsables et suicidaires. Pour ne pas fâcher. Clientèle électorale oblige. Ne pas enclencher de programme de substitution ou de réduction de l'emprise humaine sur le bois et les herbages (à la Sankara). Ni de contraintes. Ne surtout pas libérer son génie créateur, ça c'est has been... Forêts villageoises, Forêts classées, Aires communautaires en cogestion, Zones sylvo-pastorales, au diable ces organisations spatiales d'autrefois, aujourd'hui c'est l'émergence - partout, et n'importe comment ! Laisser prospérer les magouilles, les petits arrangements, la corruption administrative, la mainmise des chefs villageois sur ce juteux commerce du charbon de bois. Ne sortir sur le terrain, en grande tenue de combat, que si et seulement si c'est financé... par d'autres: des experts, une ONG, une association de chasseurs (sic)... Surtout pas d'autonomie, clamer son indépendance mais ne jamais la pratiquer ni l'imposer, aux autres et (surtout) aux siens, que ça plaise ou pas. Mais parader dans les colloques, les ateliers de réflexion et les 'activités' où le ridicule le dispute au puéril, médiatisées à peu de frais. Sans oublier de (faire) déclencher le plan perdiémite, et se gargariser d'autosatisfaction. Discourir. Puis mendier, pardon, vanter le partenariat, la coopération exemplaire, "le donner et le recevoir" (sic !). Bla bla bla. Vivement le prochain cycle sec, ça va faire mal ! Si l'inévitable catastrophe pouvait bousculer le petit train-train de l'onirisme au charbon de bois et à l'obtusion culturelle...
Cette fois, même pas un seul retardataire du Paléarctique; que des afrotropicaux !
- c'est le temps de l'hivernage, la mousson ouest-africaine...
On ne touche pas au sacro-saint charbon de bois !
Ici dans le nord du Sénégal, dès qu'il y a un boisement, même relictuel, souvent déjà squelettique, il y a un charbonnier qui s'y cache ! Depuis dix ans que j'arpente la basse vallée du fleuve, il suffit que j'entre dans un sous-bois voire une savane arborée plus dense que d'autres pour qu'immanquablement j'y trouve des bûcherons en action, une charrette ramassant son stock, une ou plusieurs meules en activité, un cercle noirci encore fumant, et des amas de branchages partout, en lieu et place des arbres disparus, abandonnés in situ au point que parfois on ne peut même plus se frayer un chemin ! La demande en charbon est forte, au Sénégal, de plus en plus pressante. L'explosion démographique n'arrange rien. Il en faut pour le rituel ataya (la cérémonie du thé), sans lequel une journée socialisée est un fiasco absolu. Il en faut pour cuisiner, aussi, car c'est connu, le tiepboudiene est autrement meilleur mijoté avec du charbon de bois qu'avec des branchettes de bois ou du gaz. Et, argument imparable, ça coûte(rait) moins cher au porte-monnaie !
Les choses ne risquent pas de changer. Cela fait soixante ans que l'état sénégalais tous régimes confondus se désintéresse de la question. Hors les slogans; son goût immodéré pour la réunionnite (sic) aiguë; et sa passion pour les grands machins qui dépassent ses capacités financières, les 'Projets' qui finissent dans les sables, tôt ou tard. Il en sera ainsi de la Muraille verte (cf. ci-après), un concept fumeux comme l'était le brouillon et mégalomaniaque président Wade, obsessionnellement hors-sol: un concept qui a échoué partout, y compris dans des pays autrement plus argentés comme l'Algérie ou la Chine. Coupez, tronçonnez, dessouchez tous les arbres isolés qui restent, les buissons et les taillis de tamaris y compris, finissez-en avec les ultimes arbres dignes de ce nom, on replante une bande verte, panafricaine et publicitaire large de 15 kilomètres au maximum, ça suffira et stoppera net l'avancée 'mécanique' du désert, autre concept trompeur qui déresponsabilise l'Homme, c'est préférable. Et vive le charbon de bois ! Car hélas, tous les observateurs attentifs et honnêtes l'ont démontré: l'aridification et la désertification sont autant le fait de l'Homme, voire de plus en plus le fait de l'Homme, que les sécheresses cycliques qui frappent l'Afrique, tous les trente ans au Sahel (un cycle plutôt sec succédant à un cycle plutôt humide). La désertification se fait de manière concentrique, de l'intérieur d'un périmètre environnemental encore relativement équilibré: au milieu, la fermette ou le hameau s'agrandissent, leur bétail explose, les familles font des enfants en-veux-tu-en-voilà; il faut du bois, toujours plus de bois, pour tout et n'importe quoi, le processus est enclenché, le cercle dévastateur s'élargit et se propage comme des métastases, rejoignant d'autres éclaircissements du couvert végétal et ainsi de suite... Quant au satané bétail, qu'on élève comme il y a mille ans, mais avec soins vétérinaires et accès à l'eau toute l'année, il suit le mouvement et devient vite pléthorique - signe de richesse !-, il anéantit toujours plus tôt en saison sèche le tapis herbacé, avalant tout ce qui pourrait sortir de terre/sable, en particulier d'éventuelles jeunes pousses d'arbres. Il faut parcourir la brousse du Sahel pour s'en rendre compte, et se dire que le futur est bien hypothéqué: il n'y a pas de rejets ou de repousses qui tiennent au-delà de quelques mois. Aussi dramatique naturellement qu'artificiellement: l'écrasante majorité des replantations à grand renfort de spectacle et d'argent gaspillé, organisés à chaque saison des pluies dans tous les états sahéliens, sont peines et 'distractions' perdues... Pas d'entretien, pas de surveillance, les espèces sont souvent inadaptées, plantées trop tard aussi, et in fine impitoyablement bouffées par chèvres vaches moutons !
Obtusions culturelles...
La réalité du terrain laisse sans voix - et sans espoir: nos "braves" bûcherons, nos "vaillants" charbonniers scient la branche sur laquelle ils s’assoient, si si ! Quand ils coupent, ils tuent ! Ce ne sont pas des forestiers, des bûcherons au sens où nous l'entendons chez nous, ce ne sont que des prédateurs ! On prend tout - enfin tout ce qui peut faire du charbon, du bon charbon odorant ! Le reste, les branches, branchettes, brindilles et feuilles, et les souches tronçonnées au plus court, ça reste sur place, inutilisé. Ne laisser aucune chance à l'arbre de reprendre, surtout pas ! Ou alors quand la souche daigne reverdir, ô miracle, les animaux domestiques ont tôt fait de brouter les rejets, une fois, deux fois et c'est mort ! Ou alors c'est la longue saison sèche, l'assèchement des sols, le tarissement de la mare ou du bas-fond voisin qui anéantissent toute espérance. Et il en est ainsi chaque jour, ici. Franchement, je ne crois pas avoir fait une seule sortie de terrain sans avoir entendu la cognée au loin, ou senti le fumet de la meule, ou croisé un chargement de bois ! En revanche, pas une seule rencontre d'agents de l'état menant leur lutte héroïque (et intraitable) contre la coupe abusive ! Et nous sommes au Sahel, dans un des milieux les plus fragiles au monde, dont on ne cesse de dire (en ville et à l'étranger) que son déboisement crée la désertification et prépare les catastrophes à venir ! Irresponsables et suicidaires. Pour ne pas fâcher. Clientèle électorale oblige. Ne pas enclencher de programme de substitution ou de réduction de l'emprise humaine sur le bois et les herbages (à la Sankara). Ni de contraintes. Ne surtout pas libérer son génie créateur, ça c'est has been... Forêts villageoises, Forêts classées, Aires communautaires en cogestion, Zones sylvo-pastorales, au diable ces organisations spatiales d'autrefois, aujourd'hui c'est l'émergence - partout, et n'importe comment ! Laisser prospérer les magouilles, les petits arrangements, la corruption administrative, la mainmise des chefs villageois sur ce juteux commerce du charbon de bois. Ne sortir sur le terrain, en grande tenue de combat, que si et seulement si c'est financé... par d'autres: des experts, une ONG, une association de chasseurs (sic)... Surtout pas d'autonomie, clamer son indépendance mais ne jamais la pratiquer ni l'imposer, aux autres et (surtout) aux siens, que ça plaise ou pas. Mais parader dans les colloques, les ateliers de réflexion et les 'activités' où le ridicule le dispute au puéril, médiatisées à peu de frais. Sans oublier de (faire) déclencher le plan perdiémite, et se gargariser d'autosatisfaction. Discourir. Puis mendier, pardon, vanter le partenariat, la coopération exemplaire, "le donner et le recevoir" (sic !). Bla bla bla. Vivement le prochain cycle sec, ça va faire mal ! Si l'inévitable catastrophe pouvait bousculer le petit train-train de l'onirisme au charbon de bois et à l'obtusion culturelle...
Ci-dessous:
un bosquet de vieux prosopis à la (dé)coupe !
Domaine agricole de la SCL 2016 06 28 / © Photos par Frédéric Bacuez
Cette fois, même pas un seul retardataire du Paléarctique; que des afrotropicaux !
- c'est le temps de l'hivernage, la mousson ouest-africaine...
OISEAUX / 43 + 1 espèces cochées, 6 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 1 espèce cochée
REPTILES / 1 espèce
AUTRES / 4+ espèces
Vu:
- Gardebœuf d'Afrique (Héron garde-boeuf, bubulcus i. ibis, western cattle egret), plusieurs ind., dans les casiers rizicoles [de Sanar] et avec les chevaux pâturant sur les friches [SCL]
- Aigrette garzette (egretta g. garzetta, little egret), 2+ ind. [casiers rizicoles de Sanar]
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret), 2 ind. [bas-fond de Sanar]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), 2 ind. arrivant sur les rizières [bas-fond de Sanar]
- Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitus, yellow-billed kite), 6 ind. locaux dont sujets n mue (plus quelques nids dans eucalyptus et filaos riverains [de la SCL]) + 2 ind.
- Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratus, double-spurred francolin), plusieurs ind. dont des immatures
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), 3 ind. là où il reste de l'eau [marigot de Sanar]
- Vanneau (caronculé) du Sénégal (vanellus s. senegallus, -african- wattled lapwing), 3 ind. en vol [bassin rizicole de Sanar]
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing)
- Goéland railleur (chroicocephalus genei, slender-billed gull), 2 + 1 ind. en vol passant
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), 2 ind. en vol d'altitude - dont sujet avec proie dans le bec
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood-dove), plusieurs ind.
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove), peu
- Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), quelques ind. en vol passant
- Perruche à collier (psittacula k. krameri, rose-ringed parakeet), 1 + 2 + 1 + 1 + 1 + 5 + 1 + 1 ind. - dont deux juvéniles
- Touraco gris (crinifer piscator, western grey plantain-eater), 2 + 2 ind., bruyants - cc locaux, dont duo (pour)suivi par une perruche à collier
- Coucal du Sénégal (centropus s. senegalensis, Senegal coucal)
- Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (apus affinis ssp. aerobates, west african little swift), 2 ind. chassant (19h) [Ranch de Bango]
- Martin-chasseur à tête grise (halcyon l. leucocephala, grey-headed kingfisher), 1 à 2 ind. + 1 ind.[lisières SCL]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater)
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), dont quelques ind. en compagnie de Guêpiers de Perse
- Guêpier de Perse de l'ouest (merops persicus ssp. chrysoconos, western blue-cheeked bee-eater), groupe familial de 5 à 6 ind.
- Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird), 1 seul ind. !
- Calao occidental (à bec rouge, tockus kempi, western red-billed hornbill), dont ind. chanteur
- Pic goertan (mesopicos ex dendropicos goertae, grey woodpecker), 3 ind. en vol, dont sujet criant - peut-être cc avec juvénile [friches SCL]
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark), quelques cc formés
- Bulbul des jardins (pycnonotus barbatus ssp. inornatus, garden bulbul), 3 + 1 ind.
- Crombec sitelle (sylvietta b. brachyura, northern crombec), 1 ind.
- Camaroptère à dos gris (camaroptera b. brevicaudata, grey-backed camaroptera), 1 à 2 ind.
- Cisticole des joncs (du Nigeria, cisticola juncidis ssp. uropygialis, nigerian zitting cisticola, fan-tailed cisticola), 1 + 1 ind. [berges du bas-fond rizicole de Sanar]
- Pririt/Batis du Sénégal (Gobemouche soyeux du Sénégal, batis senegalensis, Senegal batis), 1 ind. mâle ad. chanteur + cc en poursuite (nuptiale ?) + 1 ind.
- Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus, beautiful sunbird), vu et surtout entendu
- Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbarus, common gonolek, yellow-crowned gonolek), 1 ind. en sous-bois [ripisylve à prosopis]
- Moineau domestique (passer domesticus ssp. indicus, -indian- house sparrow)
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Tisserin vitellin (masqué, ploceus v. vitellinus, vitelline masked-weaver), en plumage nuptial
- Tisserin à tête noire (ploceus m. melanocephalus, black-headed weaver), en plumage nuptial
- Amarante (commun) à bec rouge (du Sénégal, lagonosticta s. senegala, red-billed firefinch)
- Bengali zébré (amandava s. subflava, zebra waxbill), 1+ et 1+ ind.
- Capucin bec-d'argent (euodice c. cantans, african silverbill, mauritanian silverbill), troupe de 10+ ind. près d'un bas-fond de massettes sèches [SCL]
- Combassou du Sénégal (vidua c. chalybeata, village indigobird), 1 ind.
- Serin à croupion blanc du Sénégal (crithagra leucopygia ssp. riggenbachi, Senegal white-rumped seedeater), 2 à 4 ind. - en cc
Et 1 oiseau en vol, de type érémomèle (du Sénégal, eremomela pusilla)
Entendu;
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
Martin-chasseur à tête grise - Les friches de la Société de cultures légumières (SCL) - Guêpier nain sur les barbelés du Ranch de Bango
Guêpier nain et son abeille - Serin à croupion blanc dans un balanites aegyptiaca
2016 06 28 aprem' / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Entendu;
Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratus) / Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee) / Glaréole à collier (glareola pratincola ssp. fuelleborni, collared pratincole / Guêpier de Perse de l'ouest (merops persicus ssp. chrysoconos) / Guêpier à gorge blanche (merops albicollis) / Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (Huppe du Sénégal, upupa -epops- senegalensis ssp. senegalensis, western african hoopoe), 1 ind., chanteur local / Pic goertan (mesopicos goertae), 1 ind. tambourinant [ripisylve à prosopis] / Camaroptère à dos gris (camaroptera b. brevicaudata), 1 ind. [ripisylve à prosopis] / Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus, winding cisticola) / Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus) / Choucador à longue queue (lamprotornis caudatus, long-tailed glossy-starling) [Ranch de Bango] /
AUTRES:
- Lièvre des buissons (à oreilles de lapin, de Crawshay, lepus saxatilis, scrub hare), 1 ind. levé
Un terrier de grande taille, un terrier de taille moindre, des abris et couches sous massettes sèches...
8 'trophées' de phacochères communs (phacochoerus africanus), jetés dans la nature avec leur lot de cartouches vides... [du Ranch de Bango, certifié 'écolo', évidemment !]
- Agame variable (des colons, agama agama, rainbow lizard), 1 ind. en course éperdue vers l'arbre le plus proche !
- (petit) Monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen'), quelques ind.
- Papillon de Vinson (Voilier des citronniers, papilio d. demodocus, citrus swallowtail, citrus butterfly, orange dog, Christmas butterfly), 1 ind.
- Mylothris chloris (common / western dotted border), le papillon le plus abondant, soudainement !
- Libellules et agrions divers, nombre en augmentation saisonnière...
Ci-dessous:
huit trophées de Phacochères... au rebut !
Au large du Ranch de Bango, 2016 06 28 / © Photo par Frédéric Bacuez
Commentaires
Enregistrer un commentaire