21, dans l'arrière Gandiolais: un coucou jacobin alias 'Rainbird' !
Coucou jacobin - Clamator jacobinus ssp. pica, adulte probable mâle Arrière-pays du Gandiolais 2016 06 21, 18h11 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Arrière-pays du Gandiolais -
APREM', 16h-19h35-
En véhicule 4x4. Avec Alix & Daniel Mignot
Temps: 36°, seule journée très chaude de la semaine... Taux d'humidité, 53%; vents de mousson du SE, 24 km/h, au contact des alizés faiblissants NO, 10km/h... Entrées maritimes en fin de journée
En fin d'après-midi dans une jungle d'épineux, un oiseau noir et blanc comme une pie européenne à la longue queue étagée se déplace maladroitement sur la canopée des arbustes. C'est un coucou de la famille des Clamators (coucou jacobin ssp., coucou de Levaillant, coucou-geai). Mais oui, il s'agit du moins répandu des trois sus-cités, ici à l'extrémité nord-ouest de sa distribution géographique africaine: un coucou jacobin (noir et blanc, Clamator jacobinus ssp. pica, Northern Pied Crested Cuckoo) ! A l'échelle mondiale, ce cuculidé n'est pas un oiseau rare, encore moins une espèce menacée, bien au contraire: l'espèce est spécifiquement afro-asiatique, précisément subsaharienne et du sous-continent-indien. Au Sri-Lanka et en Inde, il est si fameux, quasi mythifié, qu'on l'y appelle l'oiseau-de-la-pluie, 'Rainbird' (Voir ICI)... Car c'est un migrateur inter-tropical qui, en se déplaçant saisonnièrement vers le nord avec le Front de convergence intertropical, vient annoncer l'arrivée de la mousson. Comme le font dans l'Afrique occidentale le coucou didric (Chrysococcyx caprius) et quelques espèces de guêpiers (Merops albicollis et Merops hirundineus), ou le calao à bec noir (Tockus nasutus) qui nous quitte massivement avec le reflux des pluies. Un phénomène bien connu des agriculteurs des latitudes soudaniennes à parcs arborés (karité, néré) et champs de céréales et/ou de tubercules (mil rouge, sorgho, petit mil, niébé, arachides, patate douce, igname, taro).
Rainbird et chenilles chevelues
A l'instar de ses cousins indiens, et des autres cuculidés afrotropicaux, le coucou jacobin est un symbole de l'hivernage, la mousson ouest-africaine. Il atteint nos confins pré-sahariens du bas-delta à la mi-juin et ne monte guère plus haut, la limite nord étant le Chot Tboul littoral et le Diawling fluvial, en Mauritanie limitrophe. Il affectionne tout particulièrement les zones de broussailles, les petites brousses arbustives d'épines et de lianes - lorsque nous l'avons trouvé, notre oiseau était à l'endroit parfait ! Le renforcement du taux d'hygrométrie et l'apparition des chenilles chevelues sont les préalables à son arrivée sur nos marges sahéliennes et atlantiques: c'est le cas ce soir, le coucou inspecte le fouillis végétal et en extirpe au moins une, de ces chenilles velues ! Peu farouche, en plus - ce qui, de la part d'un coucou, est une quasi anomalie !-, le jacobin tout occupé à chercher sa pitance puis à clamer son arrivée... C'est un signe encourageant: à notre connaissance il n'y a pas encore de reproduction confirmée au Sénégal (et en Gambie), à l'exception peut-être de la région de Kidira et de la Falémé, à la frontière malienne (in Borrow & Demey, 2011)*.
* Additif: le 9 octobre 2017, un juvénile de coucou jacobin est observé et photographié par Bram Piot près de Guéreo (Somone) sur la Petite Côte. Une preuve de reproduction rare qui atteste d'une nidification au moins locale de ce cuculidé au Sénégal, en tout cas au sud du 15°N. Lire ICI (et ci-après).
Et un coucou didric chante à tue-tête
Un peu plus tôt, au pied du cordon dunaire planté de quelques arbres splendides, c'est un coucou didric (Chrysococcyx caprius, Diederik Cuckoo) qui chante à la cantonade. Difficile à discerner, vert sur vert dans la frondaison des acacias depuis lesquels il appelle inlassablement sa promise, encore en route. Il en est des coucous et des afrotropicaux voyageurs comme de tous les oiseaux migrateurs: les mâles précèdent les femelles, histoire de préparer le terrain, de s'approprier la meilleure place, de chant, d'alimentation, pour anéantir la concurrence et trouver grâce auprès de la compagne à venir...
Parasitisme sahélien
Le coucou jacobin se reproduit pendant la saison des pluies - "en Afrique occidentale, la saison se déroule de mai à juillet". Il n'en reste pas moins un Coucou, donc un parasite invétéré... Aux autres le soin de faire éclore ses jolis œufs bleutés ! Coté mauritanien, il semble que notre oiseau a une préférence pour le nid du cratérope fauve (Argya fulva ex turdoides fulva ssp. buchanani); du coté sénégalais, il choisirait celui du cratérope brun (Turdoides plebejus ssp. platycirca), accessoirement du cratérope à tête noire (Turdoides reinwardtii), mais il trouvera plus aisément comme hôte le plus classique et commun bulbul des jardins (Pycnonotus barbatus ssp. inornatus). Le coucou didric quant à lui sera plus tardif que son cousin; il attendra l'installation des pluies pour parasiter les couvées du tisserin (Ploceus sp.), dont certaines espèces sont particulièrement nombreuses dans la vallée du fleuve Sénégal. Pour le moment, il s'égosille !
Rainbird et chenilles chevelues
A l'instar de ses cousins indiens, et des autres cuculidés afrotropicaux, le coucou jacobin est un symbole de l'hivernage, la mousson ouest-africaine. Il atteint nos confins pré-sahariens du bas-delta à la mi-juin et ne monte guère plus haut, la limite nord étant le Chot Tboul littoral et le Diawling fluvial, en Mauritanie limitrophe. Il affectionne tout particulièrement les zones de broussailles, les petites brousses arbustives d'épines et de lianes - lorsque nous l'avons trouvé, notre oiseau était à l'endroit parfait ! Le renforcement du taux d'hygrométrie et l'apparition des chenilles chevelues sont les préalables à son arrivée sur nos marges sahéliennes et atlantiques: c'est le cas ce soir, le coucou inspecte le fouillis végétal et en extirpe au moins une, de ces chenilles velues ! Peu farouche, en plus - ce qui, de la part d'un coucou, est une quasi anomalie !-, le jacobin tout occupé à chercher sa pitance puis à clamer son arrivée... C'est un signe encourageant: à notre connaissance il n'y a pas encore de reproduction confirmée au Sénégal (et en Gambie), à l'exception peut-être de la région de Kidira et de la Falémé, à la frontière malienne (in Borrow & Demey, 2011)*.
* Additif: le 9 octobre 2017, un juvénile de coucou jacobin est observé et photographié par Bram Piot près de Guéreo (Somone) sur la Petite Côte. Une preuve de reproduction rare qui atteste d'une nidification au moins locale de ce cuculidé au Sénégal, en tout cas au sud du 15°N. Lire ICI (et ci-après).
Et un coucou didric chante à tue-tête
Un peu plus tôt, au pied du cordon dunaire planté de quelques arbres splendides, c'est un coucou didric (Chrysococcyx caprius, Diederik Cuckoo) qui chante à la cantonade. Difficile à discerner, vert sur vert dans la frondaison des acacias depuis lesquels il appelle inlassablement sa promise, encore en route. Il en est des coucous et des afrotropicaux voyageurs comme de tous les oiseaux migrateurs: les mâles précèdent les femelles, histoire de préparer le terrain, de s'approprier la meilleure place, de chant, d'alimentation, pour anéantir la concurrence et trouver grâce auprès de la compagne à venir...
Parasitisme sahélien
Le coucou jacobin se reproduit pendant la saison des pluies - "en Afrique occidentale, la saison se déroule de mai à juillet". Il n'en reste pas moins un Coucou, donc un parasite invétéré... Aux autres le soin de faire éclore ses jolis œufs bleutés ! Coté mauritanien, il semble que notre oiseau a une préférence pour le nid du cratérope fauve (Argya fulva ex turdoides fulva ssp. buchanani); du coté sénégalais, il choisirait celui du cratérope brun (Turdoides plebejus ssp. platycirca), accessoirement du cratérope à tête noire (Turdoides reinwardtii), mais il trouvera plus aisément comme hôte le plus classique et commun bulbul des jardins (Pycnonotus barbatus ssp. inornatus). Le coucou didric quant à lui sera plus tardif que son cousin; il attendra l'installation des pluies pour parasiter les couvées du tisserin (Ploceus sp.), dont certaines espèces sont particulièrement nombreuses dans la vallée du fleuve Sénégal. Pour le moment, il s'égosille !
Un coucou jacobin dans le Gandiolais, 2016 06 21:
" Scarce intra-african migrant [in Senegambia, ndlr.].
No confirmed breeding in Senegambia. "
- Nik Borrow & Ron Demey
In Birds of Senegal and The Gambia, Helm Field Guides, Christopher Helm ed., Londres 2011
Additif
Un jeune coucou jacobin découvert sur la Petite Côte, 2017 10 9 :
" Il y a aussi les coucous didric et surtout jacobin, dont un juvénile visiblement né dans les parages (et sans doute adopté par des cratéropes bruns, particulièrement nombreux ici). Fred, toujours lui, nous apprend qu'en fait il n'y a guère de preuves de reproduction, "ni ici dans ce grand nord ni ailleurs dans le Sénégal soudanien comme sahélien (...) "
Additif
Un jeune coucou jacobin découvert sur la Petite Côte, 2017 10 9 :
" Il y a aussi les coucous didric et surtout jacobin, dont un juvénile visiblement né dans les parages (et sans doute adopté par des cratéropes bruns, particulièrement nombreux ici). Fred, toujours lui, nous apprend qu'en fait il n'y a guère de preuves de reproduction, "ni ici dans ce grand nord ni ailleurs dans le Sénégal soudanien comme sahélien (...) "
Ci-dessous:
coucou jacobin - Clamator jacobinus ssp. pica (18h10), et coucou didric - Chrysococcyx caprius, chanteur (17h25)
Arrière-pays du Gandiolais 2016 06 21 soir / © Photos par Frédéric Bacuez (coucou jacobin) et courtesy © par Daniel Mignot (coucou didric)
Ci-dessous:
coucou didric à Ouagadougou, Burkina Faso, parc forestier urbain Bangr' Weoogo
OISEAUX / 53 espèces cochées, 4 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 2 espèces cochées
REPTILES / 1 espèce
Oiseaux du jour:
Courvite isabelle / Courvite de Temminck / Coucou jacobin / Coucou didric
Vu:
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), groupe de deux dizaines d'ind. sur un îlot, cerné(s) de déchets plastiques [marigot de Khor, Saint-Louis]
- Pélican gris (pelecanus rufescens, pink-backed pelican), 33 ind. cerclant au loin [à la verticale du marigot de Gueumbeul amont] + 1 ind. [Bountou Baat coté RSG]
- Cormoran africain (microcarbo a. africanus, long-tailed cormorant) [Bountou Baat]
- Gardebœuf d'Afrique (Héron garde-boeuf, bubulcus i. ibis, western cattle egret)
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret), 2 ind. de part et d'autre du pont [de Bountou Baat]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), 1 ind. [Bountou Baat hors RSG]
- Spatule blanche (d'Europe, platalea l. leucorodia, eurasian spoonbill), dizaines d'ind. sur la lagune, immatures estivants, avec des flamants roses [réserve spéciale de Gueumbeul, RSG]
- Flamant rose (phoenicopterus roseus, great flamingo), 3 ind. [Leybar coté fleuve] + dizaines d'ind. au loin sur la lagune, estivants immatures [réserve spéciale de Gueumbeul, RSG]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish-eagle), 1 ind. juvénile houspillé par une Sterne hansel [au-dessus de Gueumbeul, RSG nord]
- Vautour africain (gyps africanus, african white-backed vulture), 1 (à 2) ind. (cf. photo ci-dessous) [arrière-pays du Gandiolais]
- Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratus, double-spurred francolin), 1 ind. en vol se repose au milieu des buissons de tamaris [au pied de la dune du baobab]
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), 1 ind. vu par Daniel [Bountou Baat]
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 2 ind. vus par Daniel
- Courvite de Temminck (cursorius temminckii, Temminck's courser), 1 ind. adulte en compagnie intime d'un Courvite isabelle (déjà hier, cf. ICI sur Ornithondar) + 1 ind. ad.
- Courvite isabelle (cursorius cursor cursor, cream-coloured courser), 1 ind. subadulte en compagnie intime d'un Courvite de Temminck (déjà hier, cf. ICI sur Ornithondar). S'envolent ensemble au loin. (cf. photo ci-dessous)
- Vanneau (caronculé) du Sénégal (vanellus s. senegallus, -african- wattled lapwing), 1 ind. + 2 ind. [au pied des dunes] + 1 + 2 ind. + 1 ind. + 1 ind.
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing), plusieurs ind. [Gueumbeul-Gandiolais]
- Sterne caspienne (hydroprogne caspia, caspian tern), 1 ind. en vol [Bountou Baat]
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), 1 ind. houspille un jeune pygargue vocifère [au-dessus de Gueumbeul, RSG nord]
- Sterne naine d'Afrique (sternula albifrons ssp. guineae, west african little tern), plusieurs ind. [Leybar, y compris chassant au milieu des déchets derrière le poste de Police]
- Ganga à ventre brun/châtain (Ganga sénégalais, pterocles e. exustus, chestnut-bellied sandgrouse), 4 ind. - deux cc, près des Courvites sp. (cf. photo ci-dessous)
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood-dove) [Gueumbeul] [Gandiolais] [arrière pays du Gandiolais]
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove)
- Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), nombreux ind. au sol en train de glaner
- Coucou jacobin (clamator ex oxylophus jacobinus ssp. pica, northern pied crested cuckoo, jacobin cuckoo), 1 ind. adulte (probable mâle, cf. photo ci-dessus et en haut de notule) en train de chasser (vu avec une chenille velue dans le bec) de cime en cime d'arbuste, puis de chanter
- Coucou didric (chrysococcyx caprius, Didric / Dideric / Diederik cuckoo), 1 ind. mâle adulte, chanteur (cf. photo ci-dessus) [cordon dunaire]
- Martin-chasseur strié (halcyon c. chelicuti, striped kingfisher), 1 à 2 ind. chassant sur le sable de la pente dunaire à partir d'un acacia et d'un tamarinier
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), ici et là... (cf. photo ci-dessous)
- Guêpier d'Orient (merops orientalis ssp. viridissimus, little green bee-eater), 1 ind. sur les barbelés de la réserve spéciale [de Gueumbeul, RSG] + ici et là...
- Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird)
- Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicus, abyssinian roller), 1 ind. [baobab du cordon dunaire] + 1 ind. habituel dans un champ en jachère
- Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (Huppe du Sénégal, upupa epops ssp. senegalensis, western african hoopoe), au total 4 ind. - dont cc en poursuite
- Calao occidental (à bec rouge, tockus kempi, western red-billed hornbill), assez nombreux, en couples territoriaux
- Calao à bec noir (tockus n. nasutus, african grey hornbill), 1 ind. ad., à proximité de calaos à bec rouge au sol
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark)
- Bulbul des jardins (pycnonotus barbatus ssp. inornatus, garden bulbul), 2 + 1 ind.
- Agrobate mineur (cercotrichas m. minor, african scrub-robin), au total 4 ind.
- Agrobate podobé (cercotrichas p. podobe, black scrub-robin), au total 3 ind.
- Camaroptère à dos gris (camaroptera b. brevicaudata, grey-backed camaroptera), 1 ind.
- Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus, beautiful sunbird)
- Souïmanga à poitrine rouge (chalcomitra s. senegalensis, scarlet-chested sunbird)
- Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbarus, common gonolek, yellow-crowned gonolek), 1 ind. dans des euphorbes (+ 1 ind. entendu au pied du cordon dunaire)
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), 2 ind. en vol [village de Gueumbeul]
- Choucador à oreillons bleus (lamprotornis c. chalybaeus, greater blue-eared glossy-starling), quelques ind. semblent occuper des nids d'alectos dans un vénérable baobab [dune]
- Choucador à longue queue (lamprotornis caudatus, long-tailed glossy-starling), plusieurs individus semblent occuper des nids d'alectos dans un vénérable baobab [dune]
- Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcher, chestnut-bellied starling)
- Piqueboeuf à bec jaune (buphagus a. africanus, yellow-billed oxpecker), 2 ind. perchés sur un baobab bourgeonnant (cf. photo ci-dessous) [dune]
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, white-billed buffalo-weaver)
- Tisserin vitellin (masqué, ploceus v. vitellinus, vitelline masked-weaver), superbes ind. en plumage nuptial de saison !
- Tisserin à tête noire (ploceus m. melanocephalus, black-headed weaver), en plumage nuptial de saison
- Cordonbleu à joues rouges (uraeginthus b. bengalus, red-cheeked cordonbleu), 2+ ind. [cordon dunaire]
Entendu:
Outarde de Savile (lophotis savilei, Savile's bustard), 6+ ind., entendus parfois de loin - dont trois sujets sur un même périmètre / Perruche à collier (psittacula k. krameri, rose-ringed parakeet) [cordon dunaire] / Coucou didric (chrysococcyx caprius), 1 ind. mâle ad. chanteur [cordon dunaire] / Cisticole des joncs (du Nigeria, cisticola juncidis ssp. uropygialis, nigerian zitting cisticola, fan-tailed cisticola), 1 ind. [bas-fond végétal dans l'interdunaire intérieur] / Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus) / Souïmanga à poitrine rouge (chalcomitra s. senegalensis) / Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbarus), 1 ind. [pied du cordon dunaire] / Brubru africain (nilaus a. afer, brubru), 1 [brousse] + 1 ind. [pied du cordon dunaire] /
AUTRES:
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
guêpier à gorge blanche - piqueboeuf à bec jaune sur baobab bourgeonnant
courvite isabelle, subadulte - vautour africain, adulte en mue - ganga à ventre brun, femelle
Arrière-pays du Gandiolais 2016 06 21 aprem' / © Photos par Frédéric Bacuez
AUTRES:
- Patas 'singe rouge' (erythrocebus patas, patas monkey), nombreux ind. - dont un mâle dominant (cf. photo ci-dessous)-, en vagabondage alimentaire (cinq groupes) !
- Écureuil terrestre du Sénégal (xerus erythropus, striped ground squirrel), 1 ind. peu farouche
- Agame variable (des colons, agama agama, rainbow lizard), 1 ind. dans la brousse
Patas 'singe rouge' - Erythrocebus patas, mâle adulte, chef de clan ! Arrière-pays du Gandiolais 2016 06 21, 16h35 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Pointe nord, Île de Ndar-
APREM', 15h20-15h50-
Vu:
Vu:
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), 1 ind. en vol [sortie nord du Petit bras] + au moins une quinzaine d'ind. stationnés sur la berge [mangrove de Roup]
- Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax l. lucidus, white-breasted cormorant)
- Aigrette à gorge blanche (egretta g. gularis, western reef-egret), 1 à 2 ind.
- Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitus, yellow-billed kite)
- Goéland railleur (chroicocephalus genei, slender-billed gull), un duo
- Mouette à tête grise (chroicocephalus cirrocephalus ssp. poiiocephalus, african grey-headed gull)
- Sterne caspienne (hydroprogne caspia, caspian tern), quelques ind., tous juvéniles
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), 1 + 2 + 1 ind.
- Guifette noire (chlidonias n. niger, black tern), au moins 4 ind. en mue
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), 1 ind. traverse la baie au ras de l'eau [Pointe nord>îles Temesna]
- Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 3 ind.
- Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (apus affinis ssp. aerobates, west african little swift), dont deux cadavres pendus par des fils rapportés sous leur nid - et ce n'est pas la première fois !
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), 1 ind. et nid installé sur le grand relais hertzien de la RTS + prise de bec violente avec un milan d'Afrique, qui doit fuir
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