3, petits zoazos du Ferlo, du Kooya au nord-est des Six Forages
Sporopipe quadrillé - sporopipes frontalis - Speckle-fronted weaver Dans le Ferlo, 2015 12 3, 15h / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Ferlo du Kooya et réserve sylvo-pastorale des Six-Forages-
3 décembre 2015, 8h50-16h30-
En véhicule 4x4. Avec Alix & Daniel Mignot.
Temps: poussiéreux...
Le Ferlo*, ses horizons de steppes... Prairies vertes et rases d'août à septembre, jaunissantes jusqu'en janvier si la pluie n'a pas été chiche, à nu et sablonneuse ensuite jusqu'à la mousson suivante... Le plus souvent enrobé de brumes sèches ou balayé par les vents d'harmattan, le Ferlo est le plus vaste écosystème du Sénégal: au moins 70 000 km2, un tiers de la superficie du Sénégal ! Au début du XXe siècle, ces immenses steppes arborées ou arbustives étaient encore parcourues par les herbivores sauvages et leur cortège de prédateurs. Les grands oiseaux, dont l'autruche, plusieurs espèces d'outardes et d'aigles complétaient la liste. Le Ferlo était considéré par les Hommes comme un "désert" - à l'instar du tout petit Ndiaël, à l'ouest du lac de Guier-, seulement traversé durant la saison des pluies et les semaines fourragères qui suivaient.
Patatras ! Au milieu du même siècle, les autorités coloniales puis post-coloniales décident d'y mettre leur nez - et leur regard, afin d'éviter d'en faire un éventuel foyer hors de contrôle... Avec les années de l'idéologie du Développement pour le Développement, c'en était fini du fragile Ferlo. On avait décidé en hauts lieux qu'il fallait y fixer les quelques populations semi-nomades, autour de forages spectaculaires censés satisfaire les besoins en eau des Hommes et, surtout, des bêtes domestiques. Succès au-delà de toutes les espérances: les 'points d'eau', de gigantesques percées dans les profondeurs aquifères surmontées de vertigineux châteaux d'eau visibles à des kilomètres, permettent l'explosion démographique d'un cheptel aujourd'hui pléthorique: 600 000 moutons, 400 000 chèvres, 350 000 bovins, 75 000 chevaux, 71 000 ânes, 1 300 dromadaires !
Oh, on érigeait les brousses tigrées des confins orientaux en réserves naturelles, Ferlo sud (RFNN) et Ferlo nord (RFNS), encore aujourd'hui les plus vastes entités protégées du pays hors parc national du Niokolo Koba, plus au sud. Protégées sur le papier - avec de jolies cartes en trompe-l'oeil !- ou dans les slogans. Beaucoup moins sur le terrain. A telle enseigne que dans l'un desdits sanctuaires, précisément à Katané, un enclos a même été construit pour accueillir des gazelles et des tortues sillonnées transférées d'un autre enclos, celui de la réserve 'spéciale' de Guembeul... distante de 330 kilomètres ! Animaux dont on ne sait plus que faire car au-delà des barbelés, la réserve n'existe plus vraiment, violée et rongée par les troupeaux de zébus ! L'enclos en ultime recours pour muséifier ce qui reste du paysage naturel avec ses quelques bêtes sauvages épargnées et... domestiquées: Gueumbeul, Katané, Bandia, Fathala... Pour les générations futures et les gogos qui se moquent complètement qu'il n'y ait jamais eu de zèbre ou de rhino au Sénégal et que les ultimes élans de Derby parqués n'ont d'autre destinée que de finir en grosses vaches ou en viande de boucherie (de luxe), à la mode sud-africaine... La victoire, là aussi, des promoteurs en tout petits capitalistes d'une nature kitsch pour les beaufs !
* On peut subdiviser le Ferlo en trois entités: le Ferlo sablonneux, appelé Kooya, dont la moitié méridionale est la 'Zone sylvo-pastorale des Six Forages'; le Ferlo latéritique à brousses tigrées, avec ses deux réserves - Ferlo nord (RFNN) et Ferlo sud (RFNS); et la vallée fossile du Ferlo ou Ferlo Djolof, à l'extrème sud, la plus anthropisée.
Après l'éradication de tout ce qui est plus haut qu'un chat sauvage - ou un serval à Katané !-, il restait au moins les oiseaux, et des insectes ! Dès la fin des années '60 de l'autre siècle, de nombreuses missions scientifiques, la plupart étrangères, se succèdent dans la région: il s'agit d'étudier la faune, toute la faune sahélienne du coin - du grand rapace au termite !-, on ose imaginer que c'était dans la perspective de la sauvegarder. Mais aussi d'évaluer l'impact des grandes années sèches et des Hommes sur la biodiversité. A partir de la base permanente de l'Orstom à Richard-Toll, deux postes scientifiques avancés sont installés dans le Ferlo occidental, près de Fété Olé. Là, au sein de périmètres clôturés (encore ! Décidément...) censés représenter la biodiversité sahélienne du terroir, des équipes pluridisciplinaires étudient tout ce qui pousse, bouge, rampe, court, vole. Depuis, hélas, les études de terrain s'estompent, se lassent, s'épuisent en effet d'étudier, et de constater, surtout, le déclin voire la disparition de toutes les sortes de 'vies naturelles' - hors les Hommes et leurs bêtes ! Le gâchis !
Lire:
- Recherches écologiques sur une savane sahélienne du Ferlo septentrional, Sénégal, par G. et M.Y. Morel (avifaune), A.R. Poulet (mammifères), M. Lepage (termites), J.C. Bille et H. Poupon (végétation et biomasse végétale), F. Bourlière et M. Lepage, in La Terre et la Vie, Revue d'écologie appliquée Vol. 26, 1972
- Recherches écologiques sur une savane sahélienne du Ferlo septentrional, Sénégal: influence de la sécheresse de l'année 1972-1973 sur l'avifaune, par Gérard J. et Marie-Yvonne Morel, ORSTOM, Station d'écologie de Richard-Toll, 1974
- Recherches écologiques sur une savane sahélienne du Ferlo septentrional, Sénégal. Etude d'une communauté avienne, par Gérard J. et Marie-Yvonne Morel, ORSTOM, Station d'écologie de Richard-Toll, 1978
- Rôle des oiseaux sur la régénération du ligneux Boscia senegalensis en savane sahélienne au nord du Sénégal, par Bernard Tréca & Seynabou Tamba, Laboratoire d'ornithologie ORSTOM-Dakar et Université Cheikh Anta Diop (UCAD) Faculté des sciences, Dakar (Sénégal), 1997
3 décembre 2015, 8h50-16h30-
En véhicule 4x4. Avec Alix & Daniel Mignot.
Temps: poussiéreux...
Le Ferlo*, ses horizons de steppes... Prairies vertes et rases d'août à septembre, jaunissantes jusqu'en janvier si la pluie n'a pas été chiche, à nu et sablonneuse ensuite jusqu'à la mousson suivante... Le plus souvent enrobé de brumes sèches ou balayé par les vents d'harmattan, le Ferlo est le plus vaste écosystème du Sénégal: au moins 70 000 km2, un tiers de la superficie du Sénégal ! Au début du XXe siècle, ces immenses steppes arborées ou arbustives étaient encore parcourues par les herbivores sauvages et leur cortège de prédateurs. Les grands oiseaux, dont l'autruche, plusieurs espèces d'outardes et d'aigles complétaient la liste. Le Ferlo était considéré par les Hommes comme un "désert" - à l'instar du tout petit Ndiaël, à l'ouest du lac de Guier-, seulement traversé durant la saison des pluies et les semaines fourragères qui suivaient.
Patatras ! Au milieu du même siècle, les autorités coloniales puis post-coloniales décident d'y mettre leur nez - et leur regard, afin d'éviter d'en faire un éventuel foyer hors de contrôle... Avec les années de l'idéologie du Développement pour le Développement, c'en était fini du fragile Ferlo. On avait décidé en hauts lieux qu'il fallait y fixer les quelques populations semi-nomades, autour de forages spectaculaires censés satisfaire les besoins en eau des Hommes et, surtout, des bêtes domestiques. Succès au-delà de toutes les espérances: les 'points d'eau', de gigantesques percées dans les profondeurs aquifères surmontées de vertigineux châteaux d'eau visibles à des kilomètres, permettent l'explosion démographique d'un cheptel aujourd'hui pléthorique: 600 000 moutons, 400 000 chèvres, 350 000 bovins, 75 000 chevaux, 71 000 ânes, 1 300 dromadaires !
Oh, on érigeait les brousses tigrées des confins orientaux en réserves naturelles, Ferlo sud (RFNN) et Ferlo nord (RFNS), encore aujourd'hui les plus vastes entités protégées du pays hors parc national du Niokolo Koba, plus au sud. Protégées sur le papier - avec de jolies cartes en trompe-l'oeil !- ou dans les slogans. Beaucoup moins sur le terrain. A telle enseigne que dans l'un desdits sanctuaires, précisément à Katané, un enclos a même été construit pour accueillir des gazelles et des tortues sillonnées transférées d'un autre enclos, celui de la réserve 'spéciale' de Guembeul... distante de 330 kilomètres ! Animaux dont on ne sait plus que faire car au-delà des barbelés, la réserve n'existe plus vraiment, violée et rongée par les troupeaux de zébus ! L'enclos en ultime recours pour muséifier ce qui reste du paysage naturel avec ses quelques bêtes sauvages épargnées et... domestiquées: Gueumbeul, Katané, Bandia, Fathala... Pour les générations futures et les gogos qui se moquent complètement qu'il n'y ait jamais eu de zèbre ou de rhino au Sénégal et que les ultimes élans de Derby parqués n'ont d'autre destinée que de finir en grosses vaches ou en viande de boucherie (de luxe), à la mode sud-africaine... La victoire, là aussi, des promoteurs en tout petits capitalistes d'une nature kitsch pour les beaufs !
* On peut subdiviser le Ferlo en trois entités: le Ferlo sablonneux, appelé Kooya, dont la moitié méridionale est la 'Zone sylvo-pastorale des Six Forages'; le Ferlo latéritique à brousses tigrées, avec ses deux réserves - Ferlo nord (RFNN) et Ferlo sud (RFNS); et la vallée fossile du Ferlo ou Ferlo Djolof, à l'extrème sud, la plus anthropisée.
Après l'éradication de tout ce qui est plus haut qu'un chat sauvage - ou un serval à Katané !-, il restait au moins les oiseaux, et des insectes ! Dès la fin des années '60 de l'autre siècle, de nombreuses missions scientifiques, la plupart étrangères, se succèdent dans la région: il s'agit d'étudier la faune, toute la faune sahélienne du coin - du grand rapace au termite !-, on ose imaginer que c'était dans la perspective de la sauvegarder. Mais aussi d'évaluer l'impact des grandes années sèches et des Hommes sur la biodiversité. A partir de la base permanente de l'Orstom à Richard-Toll, deux postes scientifiques avancés sont installés dans le Ferlo occidental, près de Fété Olé. Là, au sein de périmètres clôturés (encore ! Décidément...) censés représenter la biodiversité sahélienne du terroir, des équipes pluridisciplinaires étudient tout ce qui pousse, bouge, rampe, court, vole. Depuis, hélas, les études de terrain s'estompent, se lassent, s'épuisent en effet d'étudier, et de constater, surtout, le déclin voire la disparition de toutes les sortes de 'vies naturelles' - hors les Hommes et leurs bêtes ! Le gâchis !
Lire:
- Recherches écologiques sur une savane sahélienne du Ferlo septentrional, Sénégal, par G. et M.Y. Morel (avifaune), A.R. Poulet (mammifères), M. Lepage (termites), J.C. Bille et H. Poupon (végétation et biomasse végétale), F. Bourlière et M. Lepage, in La Terre et la Vie, Revue d'écologie appliquée Vol. 26, 1972
- Recherches écologiques sur une savane sahélienne du Ferlo septentrional, Sénégal: influence de la sécheresse de l'année 1972-1973 sur l'avifaune, par Gérard J. et Marie-Yvonne Morel, ORSTOM, Station d'écologie de Richard-Toll, 1974
- Recherches écologiques sur une savane sahélienne du Ferlo septentrional, Sénégal. Etude d'une communauté avienne, par Gérard J. et Marie-Yvonne Morel, ORSTOM, Station d'écologie de Richard-Toll, 1978
- Rôle des oiseaux sur la régénération du ligneux Boscia senegalensis en savane sahélienne au nord du Sénégal, par Bernard Tréca & Seynabou Tamba, Laboratoire d'ornithologie ORSTOM-Dakar et Université Cheikh Anta Diop (UCAD) Faculté des sciences, Dakar (Sénégal), 1997
OISEAUX / 53 espèces et ssp. cochées, 1 sp. entendue
AUTRES / 2 espèces
Vu:
- Milan noir (milvus migrans ssp. migrans, black kite), groupe lâche de 5 ind. chassant dans un large vallon parsemé de quelques bosquets bien fournis autour de mares déjà sèches + 1 ind. immature en vol [nord-est RSP des Six Forages] (cf. photos ci-après)
- Busard cendré (circus pygargus, Montagu's harrier), 2 ind. immatures chassant ensemble [piste Bombodé-Ndioum] (cf. photo ci-après)
- Circaète Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus, short-toed snake eagle), 1 à 2 ind. perchés puis chassant [grands arbres nus, mare presque à sec non loin d'un forage] (cf. photo ci-après)
- Autour sombre (melierax m. metabates, dark chanting goshawk), 1 ind. adulte au sol (cf. photos ci-après) en train de dépeçer sa proie (non identifiée)
- Faucon crécerelle (falco t. tinnunculus, common kestrel), 1 + 1 + 1 + 1 + 1 ind.
- Faucon de Barbarie (falco pelegrinoides, Barbary falcon), 1 ind. perché dans la canopée d'un bosquet bien fourni et ombrageux; levé à mon approche à pied, fait un large demi-cercle pour s'éloigner ! (Voir ICI sur Ornithondar)
- Vanneau (coiffé) à tête noire (vanellus t. tectus, black-headed lapwing), 2 ind. à l'orée d'un campement peuhl [n°1] + 2 ind. [piste Bonbodé-Ndioum] (cf. photo ci-après)
- Ganga à ventre brun (pterocles e. exustus, chestnut-bellied sandgrouse), vol passant de 13 ind. + 8 ind. en vol contraire un peu plus loin
- Tourterelle masquée (oena capensis, Namaqua dove), souvent dans les bas-fonds et bosquets autour des mares déjà asséchées
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), tous ind. à l'abreuvoir [forage de Bonbodé] + 2 ind. dans un bois de grands arbres nus [mare presque à sec] + 2 ind.
- Tourterelle maillée (streptopelia senegalensis, laughing dove)
- Tourterelle vineuse (streptopelia vinacea, vinaceous dove)
- Tourterelle rieuse (streptopelia r. roseogrisea, african collared dove) (cf. photo ci-après)
- Engoulevent à longue queue (caprimulgus climacurus, long-tailed nigthjar), 1 ind. mâle ad. dans un petit sous-bois (cf. photo ci-après), levé plusieurs fois [pique-nique]
- Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius macrourus, blue-naped mousebird), dont 2 ind. en compagnie de cratéropes fauves
- Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicus, abyssinian roller), 1 ind. sur un fil électrique [N2 entre Gamadji Saré et Ndioum] + 2 ind. dont un sujet juvénile [camp peuhl n°2]
- Huppe fasciée eurasienne (upupa epops ssp. epops, eurasian hoopoe), 1 ind. avec quatre calaos à bec rouge + 1 + 2 + 2 + 1 ind.
- Calao à bec rouge (tockus e. kempi, western red-billed hornbill), 1 + 4 ind.
- Alouette chanteuse (mirafra cantillans ssp. chadensis, singing bush lark), assez nombreuses, tantôt seules ou par paires, tantôt en petites bandes lâches (cf. photo ci-dessous)
- Alouette sp. (mirafra ou calandella sp.), groupe près d'un forage
- Moinelette à front blanc (eremopterix nigriceps ssp. albifrons, black-crowned sparrow lark), ici autrement plus nombreuses que eremopterix leucotis confinées aux alentours des campements et forages ! Très souvent sur les chemins et ses bordures ! (cf. photos ci-dessous)
- Moinelette à oreillons blancs (eremopterix leucotis ssp. melanocephalus, chestnut-backed sparrow lark)
- Pipit rousseline (anthus campestris, tawny pipit), groupes assez lâches et peu fournis [le long de la piste Bonbodé-Ndioum], sur terrains à herbes émiettées au sol. Souvent à proximité d'alouettes sp.
- Rougequeue à front blanc (phoenicurus phoenicurus, common redstart), 1 ind. en vol
- Traquet motteux (oenanthe oenanthe, northern wheatear), l'hivernant le plus commun - et de loin !
- Traquet du Groenland (oenanthe oenanthe ssp. leucorhoa, Groenland's wheatear), 1 ind. [vers Bonbodé]
- Traquet isabelle (oenanthe isabellina, isabelline wheatear), 2 ind. ... identifiés et 1 probable, en tout [un sujet près d'un forage, l'autre près d'un campement peuhl]
- Traquet oreillard (oenanthe hispanica, black-eared wheatear), 1 ind.
- Traquet sp. indéterminée (oenanthe sp. et ssp., wheatear sp. ssp.)
- Agrobate podobé (cercotrichas podobe, black scrub robin), 1 ind. chanteur + 1 + 1 ind. (cf. photo ci-dessous) + 2 ind.
- Hypolaïs obscure (hippolais opaca, western olivaceous warbler), 1 ind. dans les épineux et balanites aegyptiacas d'une mare presque à sec (cf. photo ci-dessous)
- Pouillot de Bonelli (phylloscopus bonelli, western Bonelli's warbler), 3 ind. sur un même arbuste, avec un petit moineau !
- Fauvette orphée (sylvia hortensis, western orphean warbler), 1 ind.
- Cisticole des joncs (cisticola juncidis ssp. uropygialis, zitting cisticola), 1 ind. quitte un pare-feu pour rejoindre les herbes denses
- Cisticole du désert (cisticola a. aridulus, desert cisticola), au moins 1 ind. ... identifié
- Prinia à front écailleux (spiloptila clamans, cricket warbler), 1 + ~2 ind. (à suivre sur Ornithondar)
- Cratérope fauve (turdoides fulva ssp. buchanani, fulvous babbler), 2 ind. dont sujet avec une cétoine dans le bec ! (cf. photos ci-dessous)
- Souïmanga à longue queue (cinnyris pulchellus, beautiful sunbird), 2 ind. - un adulte en mue prénuptiale et un immature/juvénile [bosquet]
- Pie-grièche à tête rousse (lanius senator, woodchat shrike), dont 2 ind. immatures
- Pie-grièche méridionale du Sahara (lanius meridionalis ssp. elegans, southern grey shrike), 3 ind. ensemble + 1 ind. perché (cf. photo ci-après)
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), 1 seul ind. [N2 vers Ndioum]
- Choucador à oreillons bleus (lamprotornis chalybaeus, greater blue-eared starling), plus nombreux au fur et à mesure qu'on se rapproche du Diéry
- Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcher, chestnut-bellied starling) (cf. photos en bas de notule)
- Piqueboeuf (buphage) à bec jaune (buphagus africanus, yellow-billed oxpecker), 3 ind. en vol + 1 ind. sur l'encolure d'un âne + 1 survolant un troupeau de bovidés [près d'un forage]
- Moineau gris (passer griseus, northern grey-headed sparrow), famille - dont immature bien vu et photographié (cf. photo ci-dessous)
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow), sujets encore internuptiaux
- Petit moineau (petronia d. dentata, bush petronia), (probablement) quelques ind., dont un sujet non envolé, dans un arbuste épineux avec des pouillots de Bonelli
- Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, white-billed buffalo weaver), assez nombreux ind., ici et là + un vol de 27+ ind. dont immatures
- Sporopipe quadrillé (sporopipes frontalis, speckle-fronted weaver), 1 ind. ad. bien vu et photographié (cf. photos ci-dessous et en haut de notule)
- Tisserin vitellin (ploceus vitellinus, vitelline weaver), asez nombreux ind., spécifiquement dans les bosquets de bas-fonds (cf. photo ci-après)
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea)
- Capucin bec-d'argent (euodice cantans, african silverbill), 2 ind.
- Amadine cou-coupé (amadina f. fasciata, cut-throat finch), cc dont mâle adulte courroucé, les plumes érectiles y compris sur le crane (cf. photo ci-dessous) ! [bosquet de bas-fond humide mais déjà à sec]
La pie-grièche méridionale...
La race observable dans le Kooya et le Ferlo est la saharienne elegans,
la sahélienne leucopygos occupant une bande très étroite plus à l'est, juste au sud du Sahara, du Mali vers l'est jusqu'aux confins éthiopiens et érythréens... Certains sujets sont supposés vagabonder en hiver vers notre extrême occident de l'Afrique, jusqu'à la péninsule du cap Vert et même la Gambie
la sahélienne leucopygos occupant une bande très étroite plus à l'est, juste au sud du Sahara, du Mali vers l'est jusqu'aux confins éthiopiens et érythréens... Certains sujets sont supposés vagabonder en hiver vers notre extrême occident de l'Afrique, jusqu'à la péninsule du cap Vert et même la Gambie
Pie-grièche méridionale du Sahara - Lanius meridionalis, ssp. elegans, Saharian grey shrike... Dans le Ferlo, 2015 12 3, 15h35 / © Photo par Frédéric Bacuez |
Petits et moins petits oiseaux du Ferlo
- du Kooya aux Six Forages
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
Moinelettes à front blanc, mâles adultes - Alouette chanteuse
Sporopipe quadrillé - Agrobate podobé et tisserin vitellin en mue internuptiale - Amadine cou-coupé, mâle adulte
Tourterelle maillée et cratéropes fauves, immature et adultes, avec cétoine au bout du bec
Moineau gris - Engoulevent à longue queue, mâle - Hypolaïs obscure
Tourterelle rieuse - Milans noirs, juvénile (gros plan) et adulte (plan large)
Autour sombre, adulte - Busards cendrés, jeunes sujets
2015 12 3 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Cadavre de choucador à ventre roux, 1 ind. mort, pendu dans un balanites aegyptiaca (cf. photo en bas de notule au centre)
Entendu:
Huppe fasciée (d'Afrique de l'ouest, upupa epops ssp. senegalensis, west african hoopoe), 1 ind.
AUTRES:
- Piéride veinée de brun (anapheis aurota), le nombre baisse !
- Petit monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen'), quelques ind.
Et des baobabs-chacals (Faux-baobab, Rose du désert, adenium obesum)... en fleurs - dont deux sujets magnifiques et... de grande taille ! (cf. photos ci-dessous)
Ci-dessous: baobabs-chacals en fleurs et zébus, choucador mort dans un dattier du désert...
En bas de notule: choucador à ventre roux sur baobab-chacal en fleurs
2015 12 3 dans le Ferlo / © Photos par Frédéric Bacuez
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