29-30, les crapauds jaspés ne coassent plus: ils se repaissent !
* Bango. Berges du marigot de Lampsar -
Explosion démographique de crapauds jaspés (crapaud panthérin, crapaud panthère d'Afrique, crapaud commun d'Afrique, amietophrynus/bufo regularis, african toad), dans ma cour ! Je ne sais si c'est la conséquence d'une prohibition intégriste de toute chimie jardinière sur mon périmètre; ou si c'est la divine mousson qui a encouragé la fornication amphibienne; il n'en reste pas moins que des dizaines de ces batraciens communs trouvent largement de quoi se repaître, après les pluies et avant de passer l'essentiel des mois secs à l'ombre, humide et parfois putride, dans les canalisations, sous les dalles, sous les pots de fleurs, dans les fosses... sceptiques. Si, dès avril et jusqu'à l'installation complète des pluies de l'hivernage, nos crapauds panthérins accompagnaient de leurs coassements communicatifs les éructations mégaphoniques des adorateurs de saints locaux, la fin de l'hivernage remet au silence les seuls crapauds, trop occupés à chasser l'insecte pour s'époumoner dans l'hystérie (cf. notule de 2010 07 29-31, 'Le brouhaha des crapauds jaspés')... Les moustiques essentiellement, mais aussi de petits grillons alimentent l'orgie, presque mécaniquement car les langue visqueuses frappent aussi, mais vainement, la carapace des tenebrionidae qui déambulent dans le sable, la nuit au beau milieu des amphibiens... (cf. photos ci-contre et ci-dessous)
Pendant ce temps-là, la chouette effraie passe au-dessus du jardin, à 1h45 de la nuit sombre, libérant son chuintement étrange que j'aime tant...
Ci-dessus: 2010 10 29 et 30 à Bango; crapauds jaspés et tenebrionidae en chasse nocturne / Photos par Frédéric Bacuez, DR
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