La peau des pythons de Seba, encore et toujours...
* Bango, sur les berges du Lampsar -
Ci-dessus: août 2010 à Bango, python trophée... / Photos DR pour Ornithondar
Mauvaises - et récurrentes - nouvelles d'hivernage pour la biodiversité bangotine, pendant mon séjour européen: les deux hippos de la rivière se seraient fait la belle, du coté du barrage de Diama - mais les demoiselles ont souvent la bougeotte pendant les pluies ! Quant aux grands serpents, leur peau ne vaut toujours pas lourd, mais on se les arrache, dans l'indifférence unanime ! J'ai pu récupérer hier ces photos prises à Bango entre le 15 et le 20 août: encore un python de Seba(e) de belle taille (cf. photos ci-dessus) attrapé par un enfant sur les rives du Lampsar d'eau douce, particulièrement fournies en végétation après les pluies record de la mousson. Pendant ce temps-là, les coups de feu braconniers sur les phacochères se moquent superbement des préparatifs de la prochaine saison officielle de chasse en cours au Ranch de Bango...
Bonjour Frédéric, des fusils s'entendent aussi ici hélas; il y a peu la victime était un blaireau magnifique; à bientôt, thibault.
RépondreSupprimerBonsoir Thibault,
RépondreSupprimerHélas en effet, je l'ai moi-même constaté à la montagne: les jeudi-samedi-dimanche les fusils à lunettes étaient de sortie depuis que le fermier de nos alpages avait repéré quatre chevreuils dont un joli brocard juste derrière notre maison, histoire de se faire remettre éventuellement un gigot par la confrérie armée: las, à mon départ, les biches avaient réussi (encore un mois à tenir !) à larguer les chiens-truffes-à-terre. Une autre fois, c'est le renard qui a ses habitudes crépusculaires sous nos fenêtres qui, ventre à terre et queue à l'horizontale filait droit devant, passant juste sous le nez du viandard ! Précision: les lieux sont classés 'Natura 2000'. Mais nos chasseurs gaulois font un lobby autrement plus puissant que les tueurs de phacos (pour Blancs) de mon terroir wolof !
Amitiés. Frédéric.
Une remarque: le pauvre blaireau - qui l'est beaucoup moins que bien de nos congénères, juste en passant...- en voit d'ailleurs de toutes les couleurs, régulièrement, victime expiatoire des envies mortifères de l'espèce dite humaine: on ne sait pas bien pourquoi mais il y a quelques mois ce sont des milliers d'entre eux qui ont été massacrés sur décret préfectoral et probablement pour d'impérieuses nécessités hygiénistes, du coté du Cotentin !
RépondreSupprimerUne belle pincée sans rire, que j'aime beaucoup, typiquement so british, de Sir David Attenborough:
" Lorsqu'on me pose la uestion: 'comment se fait-il que vous vous intéressiez aux animaux ?', je réponds: ' comment se fait-il que vous ayez perdu votre intérêt pour les animaux ?"
Amitiés. Frédéric.