16, brousses et dunes de Toug à Gouye Rene: 'singes verts', pics gris et coucou jacobin
Mâle de Pic gris - Dendropicos elachus, l'une des quelques rares espèces endémiques et emblématiques du Sahel
Arrière-pays du Gandiolais 2017 06 16, 12h48 / © Photo par Frédéric Bacuez
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* Arrière-pays du Gandiolais, par Toug -
MATIN & MIDI, 7h15-14h30-
En véhicule 4x4. Et à pied.
Avec Loïc Saumet
Temps: 24°-33°. Temps ensoleillé (lever du soleil, 6h34) / (6h, 24°); 10h, 30°; 12-13h, 32-33°; 14h, 31°
UV, 12, extrême / Humidité: 70% / Vent du nord, 22km/h
Ces 30 dernières années, il a plus une fois, 0,3 mm (1997)
Température maximale, 41° (1999) / Température maximale moyenne, 30°
Température minimale, 20° (1991) / Température minimale moyenne, 24°
Ci-contre: "regardez-moi leurs gueules, à ces pas-gentils-qu'aiment-pas-le(ur)-Sénégal !", ha ha ha !
2017 06 16 / © Photos Loïc S. et Frédéric B.
C'est probablement l'un des seuls et véritables monuments patrimoniaux de la région: un baobab (Adansonia digitata) séculaire comme il n'y en a plus beaucoup par ici, large de six mètres, avec des nids coloniaux d'alectos à bec blanc (Bubalornis albirostris) aussi nombreux sur les branches qu'au sol, en tas (cf. photos ci-dessous). Sa majesté trône au beau milieu des boisements relictuels du pays de Toug, denses, épineux, lacérants comme si les petits arbres faisaient tout leur possible pour protéger le patriarche, en restreindre l'accès, surtout aux dévastateurs et aux gens rustres, toujours plus nombreux en ce siècle bientôt apocalyptique. De loin on ne voit que lui, émergeant de la grisaille de la brousse. Sous ces latitudes aux marges de tout, même du reverdissement des arbres qui a pris toute l'Afrique soudano-sahélienne dès avril, au coeur de la fournaise printanière, sauf ici, allez savoir pourquoi, la nature met beaucoup de temps à bourgeonner, à sortir de sa léthargie obligatoire - économiser ses forces en attendant l'humidité ambiante puis sa dizaine de pluies saisonnières. Il faut bien écarquiller les yeux pour deviner sur les acacias les petites feuilles d'un vert si tendre que dans la lumière violente leur couleur vire elle aussi au gris presque translucide tant elles réfléchissent le soleil ! Sous les gommiers, sur les vastes parterres de figuiers de Barbarie (Opuntia ficus-indica) les raquettes rabougries et flétries n'en sont pas moins en début de floraison; et c'est tant mieux, pour attirer les oiseaux, et les singes. Qui ont autant de délicatesse qu'un Homme. Les singes verts aiment aussi les fleurs, jaunes; dans les bajoues.
Ce sont de belles forêts claires à l'arrière des cordons dunaires littoraux; une vague idée de miombo atlantique (cf. photos ci-dessus) dont les ultimes parcelles se trouvent perdurer ici, sur la Grande Côte sénégalaise dans cet arrière-pays un peu ignoré du Gandiolais. Une étroite bande de bois et brousses prise en étau entre les jardins maraîchers à l'occident des dunes et la grand'route et toutes ses émergences à l'orient. Avant que tout cela ne soit dévasté (ça coupe, ça coupe, ici, et là, puis encore là...), il faut se dépêcher d'y observer la flore et la faune typiques, bien plus riches que dans le Walo, la vallée du fleuve Sénégal désormais mise au taquet par le grand capital, notre ami. Ici on est à l’extrémité septentrionale des fameuses Niayes, un mélange de tannes saumâtres et de résurgences saisonnières d'aquifères doux au creux des dunes, favorisant une végétation exceptionnelle dont celle d'Elaeis guineensis, le palmier à huile des contrées humides d'une lointaine Afrique verte...
On rencontre ici toute la faune aviaire des brousses boisées à strates buissonnantes et à acacias en milieu sahélien. La colonisation des sols par une autre plante exogène, cette fois à l'origine non naturelle, celle d'Opuntia ficus-indica, le figuier de Barbarie a favorisé la profusion de vies. Des parterres entiers recouvrent des dizaines d'hectares impénétrables, offrant à toute une faune de rongeurs et de petits prédateurs mille et une cachettes diurnes, et autant de sites de nidification protégée à la multitude des passereaux du cru. Quand la floraison survient, celle des acacias et celle des figuiers, c'est l'explosion de vie: insectes, oiseaux et... singes se régalent du nectar, des pétales et des fruits ! Car c'est ici que survit, tant bien que mal, l'une si ce n'est la dernière troupe nordique de chlorocebus sabaeus, les callitriches alias singes verts ailleurs appelés vervets ou grivets. Les grandes sécheresses des années 70 et 80 du siècle passé et surtout la coupe "abusive" (donc définitive) des forêts ripariennes ont fini par venir à bout de l'espèce, dans la moitié nord du pays. A la différence de son cousin le patas alias singe rouge, présent aussi dans le Gandiolais, le singe vert n'est pas un vagabond capable de parcourir des centaines de kilomètres en bandes pour trouver un gîte, un espace hospitalier. Le singe vert aime la verdure, qui plus est ! Il est donc condamné dans la région, irrémédiablement. Sauf s'il se convertit au riz et aux oignons; et aux sables nus.
Après une dizaine de minutes d'attente anxieuse,
pour nous, les pics gris sont au rendez-vous !...
Une petite marche à travers les épineux et nous voilà donc devant l'arbre magique... Extase et sidération... Cette année à l'évidence, les Alectos (Bubalornis albirostris) ont fortement colonisé le baobab; leurs amas de nids coloniaux, souvent partagés avec d'autres espèces - de l'Effraie aux Psammophis !- s'accrochent aux branches comme des guirlandes de Noël jetées en vrac sur le géant impavide. La branche morte où les pics gris avaient un temps aménagé une loge est si dégradée, presque déchiquetée, que les petits cavernicoles ont du changer de nid... Il y a la place et une multitude de possibilités; la dernière fois que j'étais venu ici, y amenant Bram Piot puis Daniel Nussbaumer, une femelle s'intéressait fortement à une autre branche morte, exposée au nord-est du monument; c'était en avril, c'était donc pour la saison de reproduction suivante, étalée d'octobre à mars... Avec des camarades britanniques, nous avions observé parents et juvéniles volant dans leur sillage au mois de février. Aujourd'hui c'est donc calme plat, sur le baobab - un Choucador à oreillons bleus sifflotant au sommet, et un Tchagra chanteur au pied du colosse...
Nous patientons à l'ombre d'un Balanites aegyptiaca, improprement surnommé dattier du désert alors qu'on le trouve aussi en zone soudanienne des savanes, plus écrasés par la démesure du baobab, devant nous, que par la chaleur du zénith. Je suis aux aguets, toutes oreilles tendues. Dix minutes, guère plus de dix minutes: derrière nous, soudain, des boisements de gommiers blancs s'élève le cri éruptif, strident et excité d'un mâle de Pic gris (Dendropicos elachus) - il n'y a aucun doute ! Nous voilà partis à la recherche du gnome de la forêt sahélienne... Le couple habituel de Cordonbleus à joues rouges (Uraeginthus b. bengalus) nous distrait quelques secondes et hop ! voici déjà notre petit chose, solidement accroché au tronc d'un arbrisseau torturé - regardez donc ces extraordinaires doigts griffés, sur l'une de mes photos ! Le pic est à son habitude comme monté sur piles: en permanence à tenter de s'épouiller, agacé par la multitude de parasites qui se lovent sous ses plumes, tout ébouriffé, la crête écarlate dressée, il a à peine le temps de scruter l'écorce et les anfractuosités de l'épineux que les démangeaisons le rappellent au toilettage... Alentour, la femelle se fait plus discrète, elle émet de temps à autre de petits cris de contact. Il est temps de laisser notre célèbre couple mener sa vie postnuptiale en paix. Les garçonnets qui nous suivent à distance, s'enfuyant comme volée de moineaux dès que nous nous retournons, finiraient peut-être par s'intéresser de trop près à nos joyaux... Heureusement, ce n'est pas trop leur truc, ici aux enfants, que de tirer les oiseaux; une exception à la règle africaine, blanche comme noire, du Maroc au Burkina Faso, qui veut que tout gamin se doit d'avoir sa fronde ou son lance-pierres, enroulé autour du poignet... J'aime ce Sénégal-là, ha ha ha !
L'objectif, et la prétention de la balade, outre pour mon compagnon du jour faire de la brousse en 4x4 plutôt qu'en quad ou à moto tout terrain, c'est de vadrouiller hors des sentiers battus à la recherche des outardes de Savile (Lophotis savilei) et des callitriches (Chlorocebus sabaeus); de rendre visite aussi et surtout à mes chers pics gris (Dendropicos elachus). Sans oublier d'embrasser le panorama depuis la plus haute dune du périmètre. Les outardes sont par ici plutôt abondantes et avec la saison nuptiale toute la brousse résonne de leurs sifflements rebondis. Les callitriches alias singes verts, eux, vagabondent là où les boisements sont les plus touffus, là où ils peuvent cascader de canopées en branches parasols comme autant de tours de guet, et plonger au coeur des massifs de figuiers sans s'y déchirer la peau - mais comment font-ils ? Figue sur le gâteau, on marchera jusqu'au fameux baobab autour duquel gravite une paire de pics gris, l'une des quelques espèces emblématiques et inféodées du Sahel, un oiseau très local et fort peu documenté. Mission prétentieuse, certes... Mais mission remplie ! Si l'on accepte qu'entendre et écouter au plus près l'outarde, même sans la voir, à plusieurs reprises, est aussi une requête satisfaite... Je ne cours pas derrière les animaux, surtout pour la photo ! Pour l'ornitho en tout cas, Bram Piot dixit - l'homme de tous les pays dès lors qu'on consulte la banque vocale de Xeno-Canto, comme tout ornitho qui se respecte !- entendre, écouter et identifier un cri, un contact, un chant, c'est comme voir... Avoir vu par l'oreille. Tout un art. Une école, surtout.
Ci-dessous:
au pied du grand cordon des dunes littorales, d'ultimes forêts claires riches de vies...
2017 06 16 / © Photos par Frédéric Bacuez
A l'arrière des grandes dunes littorales,
une forêt claire d'acacias et d'épineux
comme un lointain miombo d'Afrique australe,
d'où émerge ça et là de vénérables et séculaires baobabs
Ci-dessus:
au baobab séculaire de mes petits Pics gris...
2017 06 16 midi / © Photos par Frédéric Bacuez
Ce sont de belles forêts claires à l'arrière des cordons dunaires littoraux; une vague idée de miombo atlantique (cf. photos ci-dessus) dont les ultimes parcelles se trouvent perdurer ici, sur la Grande Côte sénégalaise dans cet arrière-pays un peu ignoré du Gandiolais. Une étroite bande de bois et brousses prise en étau entre les jardins maraîchers à l'occident des dunes et la grand'route et toutes ses émergences à l'orient. Avant que tout cela ne soit dévasté (ça coupe, ça coupe, ici, et là, puis encore là...), il faut se dépêcher d'y observer la flore et la faune typiques, bien plus riches que dans le Walo, la vallée du fleuve Sénégal désormais mise au taquet par le grand capital, notre ami. Ici on est à l’extrémité septentrionale des fameuses Niayes, un mélange de tannes saumâtres et de résurgences saisonnières d'aquifères doux au creux des dunes, favorisant une végétation exceptionnelle dont celle d'Elaeis guineensis, le palmier à huile des contrées humides d'une lointaine Afrique verte...
On rencontre ici toute la faune aviaire des brousses boisées à strates buissonnantes et à acacias en milieu sahélien. La colonisation des sols par une autre plante exogène, cette fois à l'origine non naturelle, celle d'Opuntia ficus-indica, le figuier de Barbarie a favorisé la profusion de vies. Des parterres entiers recouvrent des dizaines d'hectares impénétrables, offrant à toute une faune de rongeurs et de petits prédateurs mille et une cachettes diurnes, et autant de sites de nidification protégée à la multitude des passereaux du cru. Quand la floraison survient, celle des acacias et celle des figuiers, c'est l'explosion de vie: insectes, oiseaux et... singes se régalent du nectar, des pétales et des fruits ! Car c'est ici que survit, tant bien que mal, l'une si ce n'est la dernière troupe nordique de chlorocebus sabaeus, les callitriches alias singes verts ailleurs appelés vervets ou grivets. Les grandes sécheresses des années 70 et 80 du siècle passé et surtout la coupe "abusive" (donc définitive) des forêts ripariennes ont fini par venir à bout de l'espèce, dans la moitié nord du pays. A la différence de son cousin le patas alias singe rouge, présent aussi dans le Gandiolais, le singe vert n'est pas un vagabond capable de parcourir des centaines de kilomètres en bandes pour trouver un gîte, un espace hospitalier. Le singe vert aime la verdure, qui plus est ! Il est donc condamné dans la région, irrémédiablement. Sauf s'il se convertit au riz et aux oignons; et aux sables nus.
Après une dizaine de minutes d'attente anxieuse,
pour nous, les pics gris sont au rendez-vous !...
Une petite marche à travers les épineux et nous voilà donc devant l'arbre magique... Extase et sidération... Cette année à l'évidence, les Alectos (Bubalornis albirostris) ont fortement colonisé le baobab; leurs amas de nids coloniaux, souvent partagés avec d'autres espèces - de l'Effraie aux Psammophis !- s'accrochent aux branches comme des guirlandes de Noël jetées en vrac sur le géant impavide. La branche morte où les pics gris avaient un temps aménagé une loge est si dégradée, presque déchiquetée, que les petits cavernicoles ont du changer de nid... Il y a la place et une multitude de possibilités; la dernière fois que j'étais venu ici, y amenant Bram Piot puis Daniel Nussbaumer, une femelle s'intéressait fortement à une autre branche morte, exposée au nord-est du monument; c'était en avril, c'était donc pour la saison de reproduction suivante, étalée d'octobre à mars... Avec des camarades britanniques, nous avions observé parents et juvéniles volant dans leur sillage au mois de février. Aujourd'hui c'est donc calme plat, sur le baobab - un Choucador à oreillons bleus sifflotant au sommet, et un Tchagra chanteur au pied du colosse...
Nous patientons à l'ombre d'un Balanites aegyptiaca, improprement surnommé dattier du désert alors qu'on le trouve aussi en zone soudanienne des savanes, plus écrasés par la démesure du baobab, devant nous, que par la chaleur du zénith. Je suis aux aguets, toutes oreilles tendues. Dix minutes, guère plus de dix minutes: derrière nous, soudain, des boisements de gommiers blancs s'élève le cri éruptif, strident et excité d'un mâle de Pic gris (Dendropicos elachus) - il n'y a aucun doute ! Nous voilà partis à la recherche du gnome de la forêt sahélienne... Le couple habituel de Cordonbleus à joues rouges (Uraeginthus b. bengalus) nous distrait quelques secondes et hop ! voici déjà notre petit chose, solidement accroché au tronc d'un arbrisseau torturé - regardez donc ces extraordinaires doigts griffés, sur l'une de mes photos ! Le pic est à son habitude comme monté sur piles: en permanence à tenter de s'épouiller, agacé par la multitude de parasites qui se lovent sous ses plumes, tout ébouriffé, la crête écarlate dressée, il a à peine le temps de scruter l'écorce et les anfractuosités de l'épineux que les démangeaisons le rappellent au toilettage... Alentour, la femelle se fait plus discrète, elle émet de temps à autre de petits cris de contact. Il est temps de laisser notre célèbre couple mener sa vie postnuptiale en paix. Les garçonnets qui nous suivent à distance, s'enfuyant comme volée de moineaux dès que nous nous retournons, finiraient peut-être par s'intéresser de trop près à nos joyaux... Heureusement, ce n'est pas trop leur truc, ici aux enfants, que de tirer les oiseaux; une exception à la règle africaine, blanche comme noire, du Maroc au Burkina Faso, qui veut que tout gamin se doit d'avoir sa fronde ou son lance-pierres, enroulé autour du poignet... J'aime ce Sénégal-là, ha ha ha !
"Little is known about the ecology of this species"
Outre nos récentes données, descriptions, photographies et preuves de reproduction*
de cet oiseau endémique et emblématique du Sahel (Frédéric Bacuez 2011 12 - 2017 06),
les très rares documentations du Pic gris, Sahelian Woodpecker étaient
une vidéo par Ron Hoff, du Mali (2005) dans la région de Tombouctou,
et des images par Nik Borrow dans le nord du Cameroun (2005-2008) et...
du Sénégal, des environs de Richard-Toll (2006)...
" Depuis dix ans, les quelques observations bas-deltaïques du pic gris par Ornithondar*, dans les Trois-Marigots (marigot de Khant-sud) et dans l'arrière pays du Gandiolais au sud de Gueumbeul, prolongent l'aire de distribution dans notre région de Dendropicos elachus vers le littoral atlantique. Elle était, jusqu'alors, seulement attestée de la région du Dimar, au nord-est du lac de Guier. Il est fort probable que les brousses qui s'intercalent dans les alignements dunaires et boisés depuis le lac de Guier, via le Ndiaël (à confirmer) et surtout les Trois-Marigots, le Gandiolais, le Djambour et le nord des Niayes sont favorables à la discrète présence de notre oiseau à la sympathique petite frimousse... Avis aux chercheurs de jolis trésors ! "
- Frédéric Bacuez in Ornithondar, 2016 04 10
* Avant Ornithondar et nos loges documentées dans les branches mortes d'un séculaire baobab, un nid (loge) avait été observé dans la branche d'un Acacia sp.,
in Woodpeckers, par Hans Winkler et David A. Christie, Bloomsbury Publishing, p. 73, 2010 09
Pic gris-
De quelques notules d'Ornithondar sur les Pics gris du Gandiolais:
Au balcon de la grande dune et au concert des petits pics, 2016 04 10 avec Daniel Nussbaumer
De quelques notules d'Ornithondar sur les Pics gris du Gandiolais:
Au balcon de la grande dune et au concert des petits pics, 2016 04 10 avec Daniel Nussbaumer
Prise de sons chez les petits Pics gris du grand baobab, 2016 04 1 avec Bram Piot
La loge des Pics gris prête, déjà convoitée par le Barbion, 2016 03 25 avec Etienne Henry
Baobab magique: un couple de Pics gris fignole sa loge !, 2016 03 3 avec Jérémy Calvo
Une curiosité de l'arrière-Gandiolais: quatre Pics gris !, 2016 02 23 avec Joanna Dailey, Pip Rowe & Vic Paine
Une curiosité de l'arrière-Gandiolais: quatre Pics gris !, 2016 02 23 avec Joanna Dailey, Pip Rowe & Vic Paine
Ci-dessous:
mâle de Pic gris - Sahelian Woodpecker
Brousses de l'arrière-pays du Gandiolais 2017 06 16, 12h41-58 / © Photos par Frédéric Bacuez
Du Pic gris - Dendropicos elachus (ci-dessus)
au Coucou jacobin noir et blanc - Clamator jacobinus ssp. pica (ci-dessous)
La bien belle matinée !
Ci-dessus:
Coucou jacobin noir et blanc - Clamator jacobinus ssp. pica, chanteur
Brousses de l'arrière-pays du Gandiolais 2017 06 16, 9h46-51 / © Photos par Frédéric Bacuez
Ce 16 juin 2017 comme le 21 juin 2016 dans cette même brousse,
un Coucou jacobin volubile
Plus loin dans la forêt claire à gommiers et épineux, nous cherchons à localiser une outarde qui chante dans l'une des clairières au milieu des parterres de figuiers de Barbarie; décidément, elles nous font tourner bourrique, les Savile ! En lieu et place un Oedicnème tachard (Burhinus capensis ssp. maculosus) ne demande pas son reste et cavale rapidement vers l'abri, toujours ces fameuses raquettes... Soudain, comme un engoulevent c'est un Coucou jacobin de la race africaine au nord de l'équateur (Coucou noir et blanc, Clamator jacobinus ssp. pica) qui me passe en vol plané juste au-dessus de la tête et s'en va, par-dessus la piste, rejoindre quelque arbuste. Juste le temps de reconnaître le jizz et les sous-alaires blanches d'un oiseau élancé et noirâtre - pas vu les virgules blanches sur les ailes ! Je me précipite à sa suite. Un lièvre des savanes (lepus - microtis - victoriae) levé et un Vanneau à tête noire (vanellus t. tectus) décoiffé par mon empressement et je retrouve mon Coucou jacobin ! Il chante ! Je chante; mal mais je chante en tentant de l'imiter. La curiosité est plus forte que tout: le cuculidé revient vers moi, perche dans les arbrisseaux, se penche, dodeline de la tête, incrédule... Ayant compris le subterfuge, il prend son envol et s'éloigne, toutes ailes ouvertes, seulement les quelques battements nécessaires pour prendre ses distances avec l'importun humain.
un Coucou jacobin volubile
Plus loin dans la forêt claire à gommiers et épineux, nous cherchons à localiser une outarde qui chante dans l'une des clairières au milieu des parterres de figuiers de Barbarie; décidément, elles nous font tourner bourrique, les Savile ! En lieu et place un Oedicnème tachard (Burhinus capensis ssp. maculosus) ne demande pas son reste et cavale rapidement vers l'abri, toujours ces fameuses raquettes... Soudain, comme un engoulevent c'est un Coucou jacobin de la race africaine au nord de l'équateur (Coucou noir et blanc, Clamator jacobinus ssp. pica) qui me passe en vol plané juste au-dessus de la tête et s'en va, par-dessus la piste, rejoindre quelque arbuste. Juste le temps de reconnaître le jizz et les sous-alaires blanches d'un oiseau élancé et noirâtre - pas vu les virgules blanches sur les ailes ! Je me précipite à sa suite. Un lièvre des savanes (lepus - microtis - victoriae) levé et un Vanneau à tête noire (vanellus t. tectus) décoiffé par mon empressement et je retrouve mon Coucou jacobin ! Il chante ! Je chante; mal mais je chante en tentant de l'imiter. La curiosité est plus forte que tout: le cuculidé revient vers moi, perche dans les arbrisseaux, se penche, dodeline de la tête, incrédule... Ayant compris le subterfuge, il prend son envol et s'éloigne, toutes ailes ouvertes, seulement les quelques battements nécessaires pour prendre ses distances avec l'importun humain.
"Au Sri-Lanka et en Inde, il [le Coucou jacobin, ndlr.] est si fameux, quasi mythifié,
qu'on l'y appelle l'oiseau-de-la-pluie, 'rainbird'"
- In Ornithondar, 2016 06 21
Nota: comme le Coucou didric (Chrysococcyx caprius), le Calao à bec noir (Tockus nasutus) et quelques Guêpiers (dont Merops albicollis), le Coucou jacobin est un oiseau qui bouge avec les flux et reflux du Front de convergence inter tropical (FIT) qui pousse la mousson ouest-africaine du Golfe de Guinée vers les confins pré sahariens... Ce coucou-là atteint notre région littorale du Gandiolais à la mi-juin - celui-ci vient donc d'arriver !-, n'allant guère plus haut que le bas-delta mauritanien, le Chot Tboul et peut-être les marges de l'Aftout es saheli, même si "des mouvements vers l'Adrar" ont été rapportés par quelques observateurs (in Paul Isenmann et al., Oiseaux de Mauritanie, 2010). Le Coucou jacobin reflue en septembre-octobre voire novembre. Grand consommateur de chenilles hirsutes - comme sa tête souvent hérissée !-, c'est un oiseau plutôt confiant et peu farouche, chose rare chez les cuculidés - on le constate une nouvelle fois ce matin après l'avoir déjà remarqué, dans ces mêmes brousses, le 21 juin de l'an passé (Obs. Frédéric Bacuez & Mignot A. & D.) ! Un mystère, néanmoins: on ne lui connaît quasiment pas de preuves de reproduction, ni ici dans ce grand nord ni ailleurs dans le Sénégal soudanien comme sahélien, "à l'exception peut-être de la région de Kidira et de la Falémé, à la frontière malienne (in Borrow & Demey, 2011)."
Coucou jacobin-
Lire et voir sur Ornithondar:
MAMMIFÈRES / 4 espèces vues
REPTILES / 1 espèce
CRUSTACÉS / 1 espèce
Vu:
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), vol en spirale ascendante de quelques dizaines d'ind. au loin [lagons du Gandiolais]
- Pélican gris (pelecanus rufescens, pink-backed pelican), 1 ind. nage et pêche [lagon de Gueumbeul, RSFG] + 1 ind. [Leybar]
- Cormoran africain (microcarbo a. africanus, long-tailed cormorant), plusieurs ind. [lagon de Gueumbeul et Bountou Baat] + plusieurs ind. [Leybar]
- Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax l. lucidus, white-breasted cormorant), 2 ind. à l'envol [lagon de Gueumbeul, RSFG]
- Gardeboeuf d'Afrique (bubulcus i. ibis, cattle egret), 1 ind. rejoint un troupeau de bovins sur lequel s'affaire un piqueboeuf... + centaines d'ind. sur la lagune de Khor en grande partie à sec et plus sale que jamais !
- Aigrette à gorge blanche (egretta g. gularis, western reef-egret), 1 ind. [près du pont Albar] + 1 ind. [lagon de Gueumbeul, RSFG] + 1 ind. pêche [Bountou Baat]
- Aigrette garzette (egretta g. garzetta, little egret), 2 ind. pêchent [Bountou Baat] + 1 ind. sur un bolong dans la mangrove [Gandiolais] + quelques ind. [Leybar]
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret), 1 ind. sur un bolong [mangroves du Gandiolais] + quelques ind. [Leybar]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), 2 ind. immatures stationnés sur le marigot [à l'amont du pont Albar], sans doute les mêmes reposant plus tard avec 3 ind. ad. et 2 ind. sub./imm., près des spatules et avocettes [coté RSFG]
- Spatule blanche (d'Europe, platalea l. leucorodia, eurasian spoonbill) ~85 ind. au repos - dont deux sujets bagués au tibia droit, une bague à fond jaune et une de type PVC à fond blanc-gris avec encodage peut-être camarguais
- Flamant rose (phoenicopterus roseus, great flamingo), dizaines d'ind. au loin sur la lagune de Geumbeul [RSFG]
- Flamant nain (phoeniconaias minor, lesser flamingo - Near threatened/NR-Quasi menacé, sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), au minimum 200+ ind. au loin dans les évaporations et brumes de chaleur... [lagune de Gueumbeul, RSFG]
- Autour sombre (melierax m. metabates, dark chanting-goshawk), duo perché sur deux arbres différents, dont un jeune baobab: un ad. et un sujet immature/subadulte, à l'affût: trois outardes chantent dans les parages...
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), 1 ind. [lagon de Gueumbeul, RSFG]
- Avocette élégante (recurvirostra avosetta, pied avocet - Least concern/LC-Préoccupation mineure, sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), 34 ind. au gagnage [lagon de Gueumbeul, RSFG]
- Oedicnème tachard (burhinus capensis ssp. maculosus, spotted thick-knee), 1 ind.
- Gravelot pâtre (charadrius pecuarius, Kittlitz's plover), 1 ind. en plumage prénuptial [steppe du Gandiolais]
- Vanneau (caronculé) du Sénégal (vanellus s. senegallus, -african- wattled lapwing), 1 ind. (cf. photo ci-dessous)
- Vanneau à tête noire (Vanneau coiffé, vanellus t. tectus, black-headed lapwing), 1 ind.
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing), cc local apparié + cc apparié à l'ombre d'un arbre vénérable [sur la dune] + 1 ind. sur le lagon de Gueumbeul [RSFG]
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greenshank), 1 ind. avec les avocettes [lagon de Gueumbeul, RSFG]
- Limicole sp., loin sur un lagon saumâtre du Gandiolais: probables bécasseaux sp. et grands-gravelots
- Goéland railleur (chroicocephalus genei, slender-billed gull), 1 ind. stationne auprès des avocettes et spatules [lagune de Gueumbeul]
- Mouette à tête grise (chroicocephalus cirrocephalus ssp. poicephalus, grey-headed gull), dizaines d'ind. stationnés au bord d'un lagon saumâtre [Gandiolais] + quelques ind. aux alentours et sur le pont Albar
- Sterne caspienne (hydroprogne caspia, caspian tern), 2 ind. au repos sur langue de sable [lagon de Gueumbeul, RSFG] + 1 ind. pêchant [Leybar]
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), quelques ind. sur le lagon et marigot de Gueumbeul [in et out RSFG]
- Sterne naine d'Afrique de l'ouest (sternula albifrons ssp. guineae, west african little tern), 4 ind. pêchant sur le marigot [à l'amont du pont Albar] + ~6 ind. sur le lagon de Gueumbeul [près du Bountou Baat]
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood-dove), 1 ind. en vol passant
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove), 1 ind. en vol passant
- Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensis, laughing dove), quelques ind., par couples
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon), petits groupes au glanage et duo paradant
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- mourning collared-dove)
- Tourterelle vineuse (streptopelia vinacea, vinaceous dove), 2 ind. revenant de boire
- Coucou jacobin noir et blanc (clamator jacobinus ssp. pica, pied/black-and-white cuckoo), 1 ind. (cf. photos ci-dessus)
- Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (apus affinis ssp. aerobates, west african little swift), 1 ind. solitaire [au-dessus de la réserve de Gueumbeul]
- Martin-chasseur à tête grise (halcyon l. leucocephala, grey-headed kingfisher), 1 ind. chassant en brousse boisée (le marigot est à moins de cinq kilomètres), avec des guêpiers à gorge blanche, calaos occidentaux et alectos à bec blanc
- Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 6 ind. ensemble [aux alentours du pont Albar]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater), 2+ ind.
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), dizaines d'ind. souvent appariés, désormais, ou en pleine parade nuptiale, à deux ou à trois !
- Guêpier d'Orient (merops orientalis ssp. viridissimus, little green bee-eater), 1 + 1 ind. [brousse] + 1 ind. [dune]
- Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird), vu 1 ind. [brousse boisée] + groupe passant de 6 ind. [dune]
- Irrisor noir (rhinopomastus a. aterrimus, black scirmitarbill, black wood-hoopoe), 1 ind.
- Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (Huppe du Sénégal, upupa -epops- senegalensis ssp. senegalensis, western african hoopoe), 1 ind. + 1 ind. chanteur pupulant à la cime d'un figuier africain sur la plus haute dune !
- Calao de Kemp (tockus kempi, western red-billed hornbill), dizaines d'ind., par couple ou en petite troupe de huit ind. maximum, souvent au voisinage des Guêpiers à gorge blanche
- Pic gris (Petit pic gris, dendropicos elachus, little grey woodpecker, sahelian woodpecker), 2 à 3 ind. - d'abord deux sujets entendus dans les boisements de Gommiers blancs [environs du baobab et loges] puis longuement suivi 1 ind. mâle tandis qu'on entend la femelle dans les parages + vu 1 ind. femelle un peu plus loin (en véhicule)...
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark)
- Bulbul des jardins (pycnonotus barbatus ssp. inornatus, garden bulbul), 1 + 2 ind. se poursuivant [dune]
- Agrobate menu (cercotrichas m. minor, african scrub-robin), 1 ind. + 1 ind. + 1 ind. transportant un aliment
- Agrobate podobé (cercotrichas p. podobe, black scrub-robin), 1 ind. mâle chanteur (cf. photo ci-dessous) + 2 ind. - cc apparié- + 1 ind.
- Cisticole des joncs (du Nigeria, cisticola juncidis ssp. uropygialis, nigerian zitting cisticola, fan-tailed cisticola), 1 ind. + 1 ind. [barrières de la RSFG]
- Prinia modeste (prinia s. subflava, tawny-flanked prinia), 1 ind. vu
- Souïmanga à poitrine rouge (chalcomitra s. senegalensis, scarlet-chested sunbird), 1 ind. furtif
- Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus, beautiful sunbird), 2 ind. mâles nuptiaux se poursuivant [près du pont Albar] + dizaines d'ind. à la fois surexcités par la floraison des figuiers de Barbarie et par la saison nuptiale: nombreux mâles, à maturité ou pas, se poursuivant en tout sens !
- Tchagra à tête noire (tchagra s. senegalus, black-crowned tchagra), 2 ind. - cc local- levé d'un parterre de figuiers de Barbarie, en bordure de la piste (cf. photo ci-dessous) [vers Makiétou] + 1 ind. mâle chanteur [baobab des pics gris]
- Choucador à oreillons bleus (lamprotornis c. chalybaeus, greater blue-eared glossy-starling)
- Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcher, chestnut-bellied starling), 1 ind. + 1 ind. + 1 ind.
- Piqueboeuf à bec jaune (buphagus a. africanus, yellow-billed oxpecker), 1 ind. sur bovin domestique [brousse boisée]
- Moineau gris (passer g. griseus, northern grey-headed sparrow), 2 ind. près du baobab des pics gris
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, white-billed buffalo-weaver), ici et là par petits groupes en voie de constitution grégaire, dont troupe de ~40 ind.... + nombreux nids coloniaux sur le baobab des pics gris et/ou à terre...
- Tisserin vitellin (masqué, ploceus v. vitellinus, vitelline masked-weaver), en plumage nuptial
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp., black-headed weaver), en plumage nuptial
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea)
- Cordonbleu à joues rouges (uraeginthus b. bengalus, red-cheeked cordonbleu), 2 à 3 ind. - dont cc local habituel [près du baobab des pics gris]
Entendu:
Outarde de Savile (lophotis savilei, Savile's bustard), 3 ind. + 1 ind. + 1 et 1 ind. se répondant / Perruche à collier (psittacula k. krameri, rose-ringed parakeet) [pied de cordon dunaire] / Coucou didric (chrysococcyx caprius, Dideric cuckoo), 1 ind. mâle territorial (~8h10) [marigot de Gueumbeul hors RSFG] + 1 ind. [dunes] / Prinia modeste (prinia s. subflava), nombreux chanteurs y compris dans le système dunaire / Brubru africain (nilaus a. afer, brubru), 1 ind. + 1 ind. + 1 ind. / Tchagra à tête noire (tchagra s. senegalus), 1 ind. écouté: un jeune mâle encore piètre chanteur ! + 1 ind. / Corbeau pie (corvus albus, pied crow) /
Outarde de Savile (lophotis savilei, Savile's bustard), 3 ind. + 1 ind. + 1 et 1 ind. se répondant / Perruche à collier (psittacula k. krameri, rose-ringed parakeet) [pied de cordon dunaire] / Coucou didric (chrysococcyx caprius, Dideric cuckoo), 1 ind. mâle territorial (~8h10) [marigot de Gueumbeul hors RSFG] + 1 ind. [dunes] / Prinia modeste (prinia s. subflava), nombreux chanteurs y compris dans le système dunaire / Brubru africain (nilaus a. afer, brubru), 1 ind. + 1 ind. + 1 ind. / Tchagra à tête noire (tchagra s. senegalus), 1 ind. écouté: un jeune mâle encore piètre chanteur ! + 1 ind. / Corbeau pie (corvus albus, pied crow) /
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
duo d'Autours sombres à l'affût... Les Outardes de Savile chantent de partout, alentour !
Agrobate podobé, mâle chanteur - Tchagra à tête noire, d'un couple sorti précipitament d'un parterre de Figuiers de Barbarie
Couple de Pigeons roussards de Guinée - Couple de Guêpiers à gorge blanche - Guêpier à gorge blanche
Vaneau (caronculé) du Sénégal - Gravelot pâtre, en plumage prénuptial - Vanneau éperonné
Arrière-pays du Gandiolais 2017 06 16 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
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Sur le lagon de Gueumbeul, les estivantes:
Avocettes élégantes et Spatules blanches, du Paléarctique
et des Sternes naines de la race guineae, de l'Afrotropical
Ci-dessous, de haut en bas et de g. à d.:
Pélican gris - Sterne naine ssp. guineae
Cormorans africains et Flamants dans les brumes de chaleur -
Avocettes élégantes, Spatules blanches, Hérons cendrés, Sternes caspiennes, Sterne hansel, Goéland railleur, Vanneau éperonné, Chevalier aboyeur, Échasse blanche...
2017 06 16 midi / © Photos par Frédéric Bacuez
AUTRES:
- Callitriche 'singe vert' (chlorocebus sabaeus, green monkey / callithrix), 3 ind. visibles - dont deux sujets juvéniles !
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), 2 ind. de type femelles
- Lièvre des savanes (lepus - microtis - victoriae, african savanna hare), 1 ind.
- Écureuil terrestre du Sénégal (xerus erythropus, striped ground squirrel), ~5 ind. au total [brousse] + 1 ind. mangeant en bord de route [du Gandiolais]
Crottoir de Genette commune (d'Afrique, genetta genetta ssp. felina, common genet); deux dépôts sur un tertre tout en haut d'une grande dune panoramique: quel paysage, pour déféquer ! [dune]
Ci-dessous:
Callitriche 'singe vert' dans les boisements denses de l'arrière-pays du Gandiolais
2017 06 16, 9h09 / © Photo par Frédéric Bacuez
Ci-dessous:
crottoir de Genette commune d'Afrique - Genetta genetta ssp. felina
au plus haut de la grande dune
2017 06 16, 10h59 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Chier dans un tel décor, avec ce paysage alentour,
ça doit être le pied, pour la Genette !
On l'imagine au crépuscule ou nuitamment, maraudant entre les dunes, et soudainement se disant:
"tiens, 'faut que j'aille déféquer !"
Allez, direction ses toilettes, toujours les mêmes pendant quelques années,
au faîte du plus haut de la dune, sur le pot, et le trône entouré d'une couronne de figuiers de Barbarie,
avec tout le panorama !
Quel sens du Beau, elle ! Magnifique !!
- Acanthodactyle du Sénégal (acanthodactylus senegalensis, Senegal fringe-toed lizard), au moins 3+ ind. [dune]
- Crabe violoniste (uca tangeri) [lagons du Gandiolais et de Gueumbeul]
* De Bango à Gueumbeul par Maka Toubé -
Vu:
- Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitus, yellow-billed kite), 2 ind. [vers la station d'épuration]
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 2 ind. sur une butée (~7h30) [vers Maka Toubé]
- Choucador à longue queue (lamprotornis caudatus, long-tailed glossy-starling), 1 ind. au matin [route de Bango]
Avec un pisteur hors pair... souvent hors piste... ça ne pouvait qu’être la totale pour cette dernière ! Merci l'expert ! Loïc
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