26, dans la plaine alluviale, culblancs et sylvains, sylvains et culblancs ! / Episode 2
7h50-~14h40-
A pied. Avec Jean-Marie D. [pour partie - le baroudeur s'est trouvé mal... 'A fallu le faire rapatrier sur Bango par une moto revenant des rizières de Mboubeune, c'est sa chance !]
Temps: l'assommoir ! 33°, ressenti 36° au minimum... Et cette saleté de cocotte minute qui vous écrase de son étuve dès le milieu de la matinée, sous le cagnard, malgré les nuages eux-mêmes sans relief tant ils sont étouffés d'humidité chaude... Pouah !
Suite à: Dans la plaine alluviale, petite crue précoce et migrateurs à tire-larigot / Episode 1, in Ornithondar 2016 08 23
Le niveau du fleuve Sénégal a sensiblement baissé. La vraie-fausse crue limoneuse fut donc brève, et peu fournie, n'envahissant que les terrains sous le niveau des berges. Les records de pluies tombées en juin et surtout juillet sur l'Afrique de l'ouest à l'exception faite du Sénégal sont à l'origine de cette montée des eaux; le barrage de Diama a été contraint d'ouvrir momentanément les vannes pour laisser passer le trop plein. S'il ne pleut pas dans les quinze jours qui viennent, ici et surtout en amont, il n'y aura pas de crue normale, et la catastrophe qui plane sur les pâturages, certes verts mais rabougris, au tapis herbacé clairsemé, promet d'une année calamiteuse pour les éleveurs, et donc pour la nature. Les arbres, pardon les arbustes vont en prendre plein la tronche, pour pallier le manque de combustibles, et d'aliments pour le pléthorique cheptel du pays...
Ci-dessous, de g. à d.:
le marais du Djeuss rive droite (8h19) - le fleuve Sénégal et la plaine de crue survolée par Ceryle rudis (8h29) - la gonakeraie inondable (11h52)
2016 08 26 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Culblanc et Sylvain - les cousins occupent le terrain !
Dans la plaine alluviale, le vert est mis; même avec parcimonie il prend des atours printaniers - Eh oui, c'est l'hivernage, ha ha ha ! Des herbiers émergeront très vite les massettes tandis que mares et cuvettes se rempliront d'alevins et de crabes. Trois jours après notre dernière visite, les effectifs de limicoles du Paléarctique ont sensiblement évolué: des 8 espèces observées ce jour, les Courlis corlieux et les Chevaliers guignettes sont moins nombreux car avec la marée descendante et la fin de la crue, ils retournent dare dare sur les rives du grand fleuve. Ou poursuivent leur route. En revanche, nette augmentation du nombre de Chevaliers culblanc (tringa ochropus) et de Chevaliers sylvain (tringa glareola), avec toujours une domination des premiers sur les seconds. Ensuite, à l'automne, les culblancs déserteront peu à peu le cadre limité de notre vallée pour gagner la partie sud du pays, autrement plus hospitalière; alors que les sylvains resteront ici, moins exigeants sans doute quant à la qualité du milieu, se satisfaisant plus volontiers de biotopes dégradés que leurs cousins. Pour l'heure, les cousins sont partout, ensemble sans conflit apparent, s'envolant comme une volée de moineaux à notre approche !
Nichées précoces en Arctique, migration postnuptiale avancée ?
Le 15 août dernier sur le site du Technopôle, à Dakar, Bram Piot notait de son coté une prédominance du Combattant varié (calidris pugnax) et du Chevalier sylvain. Notre camarade confirmait ainsi les observations septentrionales d'Ornithondar, à l'exception faite du Chevalier culblanc, encore rare au sud du bas-delta sénégalo-mauritanien - je l'explique ci-dessus, même si le 7 août notre collègue de la capitale en avait dénombré dix (10), toujours sur les lagons du Technopôle. Même comportement pour le Chevalier aboyeur (tringa nebularia), très dispersé sur l'ensemble du domaine car peu sujet au grégarisme avant la fin de l'hiver et les regroupements prénuptiaux. Comme les Culblancs, il prend son temps avant de gagner et dépasser le symbolique 15e parallèle... Quant aux Courlis corlieux (numenius phaeopus), ils sont toujours aussi fidèles et nombreux, ici - comme chaque année avant tous les autres... Maintenant, si les conditions pluviométriques et donc alimentaires ne s'améliorent pas, il est évident que les limicoles qui hivernent ou stationnent traditionnellement pendant quelques semaines sur nos sites sahéliens prendront la voie du sud... précocement. Sur la Petite Côte, et même dans la péninsule du Cap Vert avec son sceau d'eau de 60 mm versé le 17 août dernier (cumul pluviométrique de 175 mm depuis le 20 juillet, sur la capitale-station de Yoff), les conditions de la mousson sont relativement bonnes; les pluies ont été plutôt généreuses sur le Sine Saloum, principal site sénégalais pour l'hivernage des limicoles paléarctiques. En revanche, au vu de mes observations des dix dernières années dans la plaine de crue du fleuve Sénégal, je ne note pas d'augmentation spectaculaire ni d'arrivée précoce du nombre de limicoles, cette année. Peut-être en effet chez les petits Chevaliers (ochropus et glareola), mais la configuration des sites due à la très mauvaise pluviométrie oblige les oiseaux à se retrouver plus massivement autour des mêmes mares. L'ami Ludwig Lucker fait bien de nous signaler qu'"en Norvège arctique, [les] nichées [se sont faites] fin mai au lieu de mi-fin juin." [commentaire à Senegal Wildlife, 2016 08 18]. Cela devrait, et doit sans doute accélérer le processus des arrivées subsahariennes: cette fois, si les limis migrateurs le peuvent, en passant outre notre basse vallée assoiffée...
Pouillot véloce: oui, là en effet il s'agit d'une migration précoce !
Comme le 23 août, ce sont les passereaux migrateurs qui occupent mon attention. Bien heureux d'observer ce splendide adulte de Rossignol philomèle (luscinia m. megarhynchos)* qui passe de tamaris en tamaris, au seuil de la vaste plaine de crue. Puis un non moins parfait adulte de Pouillot fitis (phylloscopus t. trochilus), dans son plumage jaune de la race ouest-européenne trochilus. Et, surtout, venant illustrer les propos rapportés de mon ami Lutz (ci-dessus), un Pouillot véloce (phylloscopus c. collybita) s'en prenant vertement à un Pouillot fitis ! Pour le coup, oui, celui-là est un précurseur, et il ne doit pas être le seul de son espèce. Je suis intimement persuadé qu'il y en avait déjà, dans les bordures boisées des digues, le 23 août dernier... Normalement le Pouillot véloce n'envahit le nord du Sénégal qu'à partir de la mi-septembre: l'espèce a donc trois semaines d'avance sur l'agenda ! Celui qui agressait le Fitis m'a semblé très gris, sur le dessus et à la tête (pas de liseré jaunâtre), uniformément terne et rondouillard, paraissant encore plus foncé dans la frondaison ombreuse du petit prosopis: un sujet ("grey individual", Borrow dixit) des lointains nordiques, de type abietinus ? A noter que le conflit risque de devenir récurrent, entre Pouillot véloce et Pouillot fitis, sous ces latitudes: si le premier ne peut que bénéficier de l'augmentation des strates buissonnantes, de type tamarix senegalensis, le second va souffrir du rapetissement des arbres, année après année, dont les représentants de plus de cinq mètres de haut deviennent littéralement des raretés, systématiquement coupés par les charbonniers, contraignant Trochilus, qui affectionne la canopée et les frondaisons, à fréquenter aux passages migratoires (il n'hiverne pas ici) les mêmes strates que Collybita, dans les étages inférieurs, les arbustes et les buissons - chasse gardée, âprement défendue !
* Décidément, comme le 23 août dernier, encore un Rossignol dans la haie de bougainvillées pleureurs du jardin bangotin, ce 26 en fin d'après-midi !
Je pousse l'inventaire jusqu'à la malheureuse gonakeraie (acacia nilotica) en ripisylve au pied et au bout de la digue. Malheureuse car malmenée par les bûcherons et leurs clones charbonniers, depuis cinq ans, au point qu'elle a perdu beaucoup de sa superbe, et de la richesse qui m'avait enchanté au tout début de mon séjour bangotin. Le supplice infligé au naturaliste par l'empreinte anthropique dévastatrice et surtout quasi généralisée, ici comme dans toute l'Afrique de l'ouest, est inénarrable: il faut le voir, aller sur le terrain, marcher et... constater, pour comprendre ce qu'il en est - à condition de savoir ce qui était, et pourrait être... Hélas, chez le Francophone, ces choses-là... Puis percevoir le désastre à venir. Ou l'indigence d'existences dans ces régions totalement altérées, dévitalisées, promises à la plus grande vulgarité. Le bosquet inondable fait peine à voir, et devient très compliqué à parcourir tant les branchages et les épines encombrent le cheminement. Parce que les arbres deviennent aussi très petits, très bas. Des rejets qui tentent désespérément d'émerger des souches tronçonnées au plus près du sol, histoire d'offrir encore moins de chance de survie aux gonakiers, et maintenant aux vieux tamaris, peu survivront à la prochaine sécheresse saisonnière, et au manque de pluies actuel. On s'en fout ! Les bipèdes massacrent les arbres pour trois francs six sous, ils gaspillent des tonnes de branchages pour un tronc rouge qui fera de l'excellent charbon parfumé... pour le riz au poisson et le thé ! L'Ataya civilisationnel (mais importé, concept et arômes) !
Du coup, la gonakeraie semble désertée, alors qu'elle est traditionnellement un haut lieu de fréquentation par les passereaux migrateurs. La 'forêt', très faiblement inondée, ne fait vivre que les omniprésents Tisserins à tête noire (ploceus melanocephalus), en pleine période hystérique de la reproduction. Une femelle de Pririt du Sénégal (batis senegalensis), un couple de Prinias modestes (prinia s. subflava) - c'est tout. Et un Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, il est en effet en tenue nuptiale), tout seul, à gueuler on ne sait après qui: où sont ses congénères ? Pas de nid collectif, par ici ! Bon... L'habituel Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacurus) qui virevolte, le même Lièvre des buissons (lepus microtis) qui détale, aussi - tous deux des experts du slalom en sous-bois ! Heureusement, il y a cet extraordinaire Mégaderme à ailes orangées* (lavia frons, yellow-winged bat, cf. photo en bas de notule et ICI sur Ornithondar), un incroyable chiroptère des savanes africaines, si vivement et si singulièrement coloré que même immobile dans le sous-bois suspendu à son arbrisseau pour la journée, il reste visible de loin ! Il me fixe du regard tandis qu'une mouche profite de l'aubaine pour se désaltérer à la commissure d'un œil... Je déteste emmerder les animaux, a fortiori la chauve-souris aux ailes d'or, je sais que je viens la réveiller après sa nuit de chasse - je m'éclipse donc au plus vite...
* Voir sur Ornithondar:
Un Mégaderme à ailes orangées dans les palétuviers, 2012 12 27
Et ICI, la découverte d'un sujet mort (et sec !), toujours accroché à son arbrisseau, dans la même zone qu'aujourd'hui, avec Jérémy Calvo, 2016 02 29
Le bonheur est dans le pré... et dans le ciel, malgré l'étuve
Au-delà de la ripisylve, il reste un bas-fond que les barbares d'Eiffage n'ont pas irrémédiablement saccagé pour leur Canal de décharge pharaonique, même si cette cuvette était encore boisée, il y a deux ans, autour d'un petit marigot aujourd'hui réduit à cette mare dérisoire (cf. photo ci-après). Au bord du trou d'eau, une troupe d'une quarantaine d'échassiers subit avec philosophie l'oeuvre des Hommes, et le cagnard du jour. La trentaine de Tantales ibis (mycteria ibis) qui font ici le pied de grue ont tous les âges, avec une majorité de juvéniles et d'immatures, prouvant encore une fois que notre Cigogne locale se porte mieux qu'il y a quelques années. Un miracle sénégalais (la héronnière du Canal du Crocodile ?) peut-être renforcé par par la montée en puissance des sites ornithologiques coté mauritanien du fleuve (car le bas-delta, c'est des deux cotés, pardi !)...
Aux heures chaudes - même si toutes les heures sont chaudes, et moites, d'août au 15 octobre !-, il faut comme toujours lever les yeux, s'aveugler dans le ciel blanchâtre et impur des vapeurs d'humidité caniculaire, et y deviner les premiers Martinets noirs (apus a. apus) de saison... Car c'est l'heure des chasseurs solaires, et des voiliers: aujourd'hui, pas de Pélicans mais un Circaète Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus) houspillé par une meute en migration de Milans noirs (milvus m. migrans) très remontés contre ce petit jeune qui s'est offert des vacances sous les tropiques tandis qu'eux devaient se taper tout le turbin de la migration, aller et retour, avec tous les risques liés à la circulation au-dessus des contrées stressées par les sataniques bipèdes...
Nichées précoces en Arctique, migration postnuptiale avancée ?
Le 15 août dernier sur le site du Technopôle, à Dakar, Bram Piot notait de son coté une prédominance du Combattant varié (calidris pugnax) et du Chevalier sylvain. Notre camarade confirmait ainsi les observations septentrionales d'Ornithondar, à l'exception faite du Chevalier culblanc, encore rare au sud du bas-delta sénégalo-mauritanien - je l'explique ci-dessus, même si le 7 août notre collègue de la capitale en avait dénombré dix (10), toujours sur les lagons du Technopôle. Même comportement pour le Chevalier aboyeur (tringa nebularia), très dispersé sur l'ensemble du domaine car peu sujet au grégarisme avant la fin de l'hiver et les regroupements prénuptiaux. Comme les Culblancs, il prend son temps avant de gagner et dépasser le symbolique 15e parallèle... Quant aux Courlis corlieux (numenius phaeopus), ils sont toujours aussi fidèles et nombreux, ici - comme chaque année avant tous les autres... Maintenant, si les conditions pluviométriques et donc alimentaires ne s'améliorent pas, il est évident que les limicoles qui hivernent ou stationnent traditionnellement pendant quelques semaines sur nos sites sahéliens prendront la voie du sud... précocement. Sur la Petite Côte, et même dans la péninsule du Cap Vert avec son sceau d'eau de 60 mm versé le 17 août dernier (cumul pluviométrique de 175 mm depuis le 20 juillet, sur la capitale-station de Yoff), les conditions de la mousson sont relativement bonnes; les pluies ont été plutôt généreuses sur le Sine Saloum, principal site sénégalais pour l'hivernage des limicoles paléarctiques. En revanche, au vu de mes observations des dix dernières années dans la plaine de crue du fleuve Sénégal, je ne note pas d'augmentation spectaculaire ni d'arrivée précoce du nombre de limicoles, cette année. Peut-être en effet chez les petits Chevaliers (ochropus et glareola), mais la configuration des sites due à la très mauvaise pluviométrie oblige les oiseaux à se retrouver plus massivement autour des mêmes mares. L'ami Ludwig Lucker fait bien de nous signaler qu'"en Norvège arctique, [les] nichées [se sont faites] fin mai au lieu de mi-fin juin." [commentaire à Senegal Wildlife, 2016 08 18]. Cela devrait, et doit sans doute accélérer le processus des arrivées subsahariennes: cette fois, si les limis migrateurs le peuvent, en passant outre notre basse vallée assoiffée...
Pouillot véloce: oui, là en effet il s'agit d'une migration précoce !
Comme le 23 août, ce sont les passereaux migrateurs qui occupent mon attention. Bien heureux d'observer ce splendide adulte de Rossignol philomèle (luscinia m. megarhynchos)* qui passe de tamaris en tamaris, au seuil de la vaste plaine de crue. Puis un non moins parfait adulte de Pouillot fitis (phylloscopus t. trochilus), dans son plumage jaune de la race ouest-européenne trochilus. Et, surtout, venant illustrer les propos rapportés de mon ami Lutz (ci-dessus), un Pouillot véloce (phylloscopus c. collybita) s'en prenant vertement à un Pouillot fitis ! Pour le coup, oui, celui-là est un précurseur, et il ne doit pas être le seul de son espèce. Je suis intimement persuadé qu'il y en avait déjà, dans les bordures boisées des digues, le 23 août dernier... Normalement le Pouillot véloce n'envahit le nord du Sénégal qu'à partir de la mi-septembre: l'espèce a donc trois semaines d'avance sur l'agenda ! Celui qui agressait le Fitis m'a semblé très gris, sur le dessus et à la tête (pas de liseré jaunâtre), uniformément terne et rondouillard, paraissant encore plus foncé dans la frondaison ombreuse du petit prosopis: un sujet ("grey individual", Borrow dixit) des lointains nordiques, de type abietinus ? A noter que le conflit risque de devenir récurrent, entre Pouillot véloce et Pouillot fitis, sous ces latitudes: si le premier ne peut que bénéficier de l'augmentation des strates buissonnantes, de type tamarix senegalensis, le second va souffrir du rapetissement des arbres, année après année, dont les représentants de plus de cinq mètres de haut deviennent littéralement des raretés, systématiquement coupés par les charbonniers, contraignant Trochilus, qui affectionne la canopée et les frondaisons, à fréquenter aux passages migratoires (il n'hiverne pas ici) les mêmes strates que Collybita, dans les étages inférieurs, les arbustes et les buissons - chasse gardée, âprement défendue !
* Décidément, comme le 23 août dernier, encore un Rossignol dans la haie de bougainvillées pleureurs du jardin bangotin, ce 26 en fin d'après-midi !
Gonakeraie maltraitée, les passereaux migrateurs passent vite leur chemin...
Ci-dessus:
la gonakeraie, toujours plus en coupe (dé)réglée, toujours plus rikiki...
2016 08 26, 11h50+ / © Photos par Frédéric Bacuez
Du coup, la gonakeraie semble désertée, alors qu'elle est traditionnellement un haut lieu de fréquentation par les passereaux migrateurs. La 'forêt', très faiblement inondée, ne fait vivre que les omniprésents Tisserins à tête noire (ploceus melanocephalus), en pleine période hystérique de la reproduction. Une femelle de Pririt du Sénégal (batis senegalensis), un couple de Prinias modestes (prinia s. subflava) - c'est tout. Et un Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, il est en effet en tenue nuptiale), tout seul, à gueuler on ne sait après qui: où sont ses congénères ? Pas de nid collectif, par ici ! Bon... L'habituel Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacurus) qui virevolte, le même Lièvre des buissons (lepus microtis) qui détale, aussi - tous deux des experts du slalom en sous-bois ! Heureusement, il y a cet extraordinaire Mégaderme à ailes orangées* (lavia frons, yellow-winged bat, cf. photo en bas de notule et ICI sur Ornithondar), un incroyable chiroptère des savanes africaines, si vivement et si singulièrement coloré que même immobile dans le sous-bois suspendu à son arbrisseau pour la journée, il reste visible de loin ! Il me fixe du regard tandis qu'une mouche profite de l'aubaine pour se désaltérer à la commissure d'un œil... Je déteste emmerder les animaux, a fortiori la chauve-souris aux ailes d'or, je sais que je viens la réveiller après sa nuit de chasse - je m'éclipse donc au plus vite...
* Voir sur Ornithondar:
Un Mégaderme à ailes orangées dans les palétuviers, 2012 12 27
Et ICI, la découverte d'un sujet mort (et sec !), toujours accroché à son arbrisseau, dans la même zone qu'aujourd'hui, avec Jérémy Calvo, 2016 02 29
Le bonheur est dans le pré... et dans le ciel, malgré l'étuve
Au-delà de la ripisylve, il reste un bas-fond que les barbares d'Eiffage n'ont pas irrémédiablement saccagé pour leur Canal de décharge pharaonique, même si cette cuvette était encore boisée, il y a deux ans, autour d'un petit marigot aujourd'hui réduit à cette mare dérisoire (cf. photo ci-après). Au bord du trou d'eau, une troupe d'une quarantaine d'échassiers subit avec philosophie l'oeuvre des Hommes, et le cagnard du jour. La trentaine de Tantales ibis (mycteria ibis) qui font ici le pied de grue ont tous les âges, avec une majorité de juvéniles et d'immatures, prouvant encore une fois que notre Cigogne locale se porte mieux qu'il y a quelques années. Un miracle sénégalais (la héronnière du Canal du Crocodile ?) peut-être renforcé par par la montée en puissance des sites ornithologiques coté mauritanien du fleuve (car le bas-delta, c'est des deux cotés, pardi !)...
Aux heures chaudes - même si toutes les heures sont chaudes, et moites, d'août au 15 octobre !-, il faut comme toujours lever les yeux, s'aveugler dans le ciel blanchâtre et impur des vapeurs d'humidité caniculaire, et y deviner les premiers Martinets noirs (apus a. apus) de saison... Car c'est l'heure des chasseurs solaires, et des voiliers: aujourd'hui, pas de Pélicans mais un Circaète Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus) houspillé par une meute en migration de Milans noirs (milvus m. migrans) très remontés contre ce petit jeune qui s'est offert des vacances sous les tropiques tandis qu'eux devaient se taper tout le turbin de la migration, aller et retour, avec tous les risques liés à la circulation au-dessus des contrées stressées par les sataniques bipèdes...
Ci-dessous:
à g., Tantales ibis - mycteria ibis - à d., couple de Dendrocygnes veufs - dendrocygna viduata, dans la plaine de crue
dans la plaine alluviale, autour d'une mare, le repos des Tantales ibis juvéniles et immatures, avec des ardéidés
dans la plaine alluviale, autour d'une mare, le repos des Tantales ibis juvéniles et immatures, avec des ardéidés
2016 08 26 / © Photos par Frédéric Bacuez
MAMMIFÈRES / 2 espèces cochées
ODONATES et LEPIDOPTERES / 4+ espèces
ORTHOPTÈRES / 1 espèce
CRUSTACÉS / 1 espèce
Vu:
- Cormoran africain (microcarbo a. africanus, long-tailed cormorant), quelques ind., tous adultes
- Bihoreau gris (nycticorax n. nycticorax, black-crowned night-heron), 1 ind. ad. en vol [marais>mangrove] + 1 ind. ad. levé avec un Héron pourpré, au bord d'une mare en ripisylve à gonakiers
- Héron strié (Blongios vert, Héron des mangroves, Héron à dos vert, butorides striata ssp. atricapilla, striated heron), 1 ind. ad. en vol [coté plaine inondée] et 1 ind. juvénile de saison perché [coté marais]
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron)
- Gardeboeuf d'Afrique (bubulcus i. ibis, cattle egret), 2 ind. dans un herbier [plaine inondée]
- Aigrette à gorge blanche (egretta g. gularis, western reef-egret), dont sujet en vol avec patte blessée, traînante [plaine alluviale]
- Aigrette garzette (egretta g. garzetta, little egret), dont groupe de 10+ ind. avec cinq Aigrettes dimorphes, trois Hérons cendrés et autant de Cormorans africains, en train de pêcher collectivement sur un lagon saisonnier [plaine alluviale]
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret) [plaine alluviale]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), ici et là, et avec une troupe de Tantales ibis [plaine alluviale]
- Héron pourpré (ardea p. purpurea, purple heron), 2 ind. à l'envol [plaine alluviale] + 1 ind. levé avec un Bihoreau au bord d'une mare [ripisylve à gonakiers]
- Tantale ibis (mycteria ibis, yellow-billed stork), 28 ind. cerclent assez haut; retrouvés stationnés, avec quelques autres congénères plus des Spatules des deux espèces et des ardéidés, au bord d'une mare temporaire. L'écrasante majorité sont des juvéniles et immatures (cf. photos ci-dessous et en haut de notule) [plaine alluviale]
- Spatule d'Afrique (platalea alba, african spoonbill), 1 ind. en compagnie d'une troupe de Tantales ibis (cf. photo en haut de notule) [plaine alluviale]
- Spatule blanche (d'Europe, platalea l. leucorodia, eurasian spoonbill), quelques ind. avec une troupe de Tantales ibis (cf. photo en haut de notule) [plaine alluviale]
- Oie-armée de Gambie (plectropterus g. gambensis, northern spur-winged goose), vol en ligne de 5 ind. de type femelles + 1 et 1 ind. + 1 ind. mâle solitaire dans un herbier [plaine alluviale]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), ici et là le plus souvent par couple (cf. photo ci-dessous) mais aussi en petites bandes de -10 sujets (dont 6 sujets ensemble dans un herbier de la plaine alluviale)
- Balbuzard pêcheur d'Eurasie (pandion h. haliaetus, eurasian osprey), 1 ind. au loin: probablement toujours le même estivant juvénile, perché sur son arbre à la pointe sud de l'Île aux Bois [fleuve Sénégal]
- Milan noir (milvus m. migrans, black kite), ~ 6 à 8 ind. en migration pstnuptiale active, avec quelques Martinets noirs dans le ciel, en altitude au-dessus des rapaces. Deux sujets descendent et maraudent autour d'une tanne en eau autour de laquelle sont rassemblés Tantales et autres échassiers. Dans les nimbes, l'un d'eux houspille un peu plus tard un Circaète JLB juvénile et estivant (cf. photos ci-dessous) !
- Circaète Jean-Le-Blanc (circaetus gallicus, short-toed snake-eagle), 1 ind. très pâle et sans collerette, houspillé dans le ciel par un Milan noir en migration (cf. photo ci-dessous): a du mal à s'en défaire et doit remonter vers le nord... de la plaine alluviale, du coté de la 'forêt' de Taba Tache (enfin, ce qu'il en reste...). Fort probable qu'il s'agisse plus d'un jeune sujet non reproducteur qui a estivé dans la zone que d'un premier migrateur d'automne (en général attendu au plus tôt début octobre) !
- Marouette à bec jaune (Râle à bec jaune, zapornia flavirostra, black crake), en tout 3+ ind. [marais du Djeuss]
- Talève d'Afrique (porphyrio madagascariensis, african swamphen), 1 ind. grimpé dans un tamaris [marais du Djeuss]
- Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana), en tout 5+ ind. [marais du Djeuss]
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), 2 ind. - dont juvénile- sur tanne en eau, avec Chevaliers culblanc et sylvain et six Combattants variés [carrefour des digues] + 1 ind. en vol avec cinq Combattants variés [plaine alluviale]
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 1 seul ind. vu (mais d'autres entendus) sur le site habituel [de l'ex parking Eiffage pris au marais]
- Glaréole à collier (glareola pratincola ssp. fuelleborni, african collared pratincole), 2 et 3 ind. observés de part et d'autre de la ripisylve à gonakiers, en vol (mais entendu d'autres sujets, au sol)
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing)
- Courlis corlieu (numenius phaeopus, whimbrel)
- Bécasseau minute (calidris minuta, little stint), très peu, en tout cas pas en troupe !
- Combattant varié (calidris pugnax, ruff), petit groupe de 6 ind. (trois ad., trois juvéniles) sur une tanne en eau [carrefour des deux digues] + quelques dizaines d'ind. moins regroupés que le 2016 08 23 [herbiers de la plaine alluviale]
- Chevalier gambette (tringa t. totanus, common redshank)
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greenshank)
- Chevalier culblanc (tringa ochropus, green sandpiper), limicole paléarctique n° 1
- Chevalier sylvain (tringa glareola, wood sandpiper), limicole paléarctique n°2
- Chevalier guignette (actitis hypoleucos, common sandpiper), en tout 2 ind. observés
- Goéland railleur (chroicocephalus genei, slender-billed gull), 1 ind. [lagon saisonnier dans la plaine de crue]
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), seul laridé commun sur la plaine alluviale, surtout sur ses parties inondées par la crue: nidification possible sur deux sites...
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood-dove), 1 ind. levé
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove), très peu, en vol passant
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- mourning collared-dove), peu
- Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacurus, long-tailed nightjar), 1 ind. femelle levé en ripisylve: vu la configuration physique des lieux, et la touffeur, pas envie de le déranger plus, pas envie surtout de me fatiguer...
- Martinet des maisons d'Afrique de l'ouest (apus affinis ssp. aerobates, west african little swift)
- Martinet noir (apus a. apus, common swift), quelques ind. en altitude chassant à la verticale des Milans - j'en observe au moins 3 ind. dans les jumelles
- Martin-pêcheur huppé (corythornis cristatus ssp. galerita, Malachite kingfisher), au total 6 ind. hyperactifs (cf. photo ci-dessous) !
- Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 1 ind. [marais du Djeuss] + 3 ind. habituels [de l'ex parking Eiffage pris au marais] + 1 ind. [plaine alluviale inondée, cf. photo ci-dessus]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater), sujets juvéniles ! (cf. photo ci-dessous)
- Guêpier de Perse de l'ouest (merops persicus ssp. chrysoconos, western blue-cheeked bee-eater), quelques ind. ici et là, et groupe de 5 sujets à même le sol de la piste-digue [n°2]
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark)
- Bulbul des jardins (pycnonotus barbatus ssp. inornatus, garden bulbul), 3+ ind. se poursuivent dans les parages du 'camp saisonnier' des pêcheurs Thioubalo (actuellement déserté) [plaine inondée]
- Rossignol philomèle (luscinia m. megarhynchos, common nightingale), 1 ind. (ad. a priori) migrateur postnuptial stationné (cf. mauvaise photo ci-dessous), progresse de tamaris en tamaris [dans la plaine alluviale partiellement inondée]
- Tarier d'Afrique (saxicola torquatus ssp. moptanus, african stonechat), 1 ind. mâle à la cime d'un tamarix senegalensis (+ 1 ind., plus loin encore !) [au loin dans la plaine alluviale]
- Rousserolle effarvatte (acrocephalus s. scirpaceus, eurasian reed-warbler) / Rousserolle africaine (acrocephalus baeticatus, african reed warbler), 1 ind. furtif en bord de marais dans les tamaris
- Hypolaïs polyglotte (hippolais polyglotta, melodious warbler), 1 ind. migrateur postnuptial stationné [digue n°2]
- Pouillot fitis (phylloscopus t. trochilus et t. acredula, northern/willow warbler), 3 à 4 ind. - dont sujet ad. probablement de la race ouest-européenne trochilus, visitant avec méticulosité plusieurs tamarix senegalensis immergés (cf. photo ci-dessous), dont un arbuste qui supporte un Martin-pêcheur huppé
- Pouillot véloce scandinave (phylloscopus collybita ssp. abietinus, -scandinavian- common chiffchaff), 1 ind. migrateur postnuptial précoce, agresse un Pouillot fitis !
- Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus, winding cisticola), 1 ind. perché + 1 ind. en vol + 1 ind. mâle chanteur [marais du Djeuss]
- Cisticole des joncs (du Nigeria, cisticola juncidis ssp. uropygialis, nigerian zitting cisticola, fan-tailed cisticola), au moins 1 + 1 ind. en démonstration territoriale...
- Prinia aquatique (à ventre blanc, prinia fluviatilis, river prinia), plusieurs ind. dont deux cc locaux bien observés
- Prinia modeste (prinia s. subflava, tawny-flanked prinia), cc local en ripisylve à gonakiers (cf. photo ci-dessous)
- Pririt/Batis du Sénégal (Gobemouche soyeux du Sénégal, batis senegalensis, Senegal batis), 1 ind. femelle probable immature ou subadulte, en ripisylve à gonakiers
- Alecto à bec blanc (bubalornis albirostris, white-billed buffalo-weaver), tiens, 1 ind. seul, criard et en plumage nuptial, dans un arbre de la ripisylve à gonakiers !
- Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus, black-headed weaver), nombreux ind. à faire ou refaire des nids... Mâles nuptiaux en parade... Les femelles se rapprochent, curieuses, attentives... (cf. photos ci-dessous)
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea), en faible nombre
- Euplecte franciscain (euplectes f. franciscanus, northern red bishop), en tout 2 ind. mâles en plumage nuptial (cf. photos ci-dessous) [plaine alluviale]
- Euplecte vorabé (euplectes a. afer, yellow-crowned bishop), omniprésent: en tout 11+ ind. mâles nuptiaux avec leur harem [marais du Djeuss et mares de la plaine alluviale au pied de la digue n°2]
- Estrildidé sp. indéterminée
Entendu: Blongios africain (ixobrychus minutus ssp. payesii, -african- little bittern), 1 ind. [marais du Djeuss] / Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish-eagle) / Marouette à bec jaune (zapornia flavirostra) / Rousserolle des cannes (acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, -Senegal- greater swamp-warbler), 1 ind. [coté mangrove-bolong de Kaïgga] + 1 ind. relativement proche, impossible à voir [marais du Djeuss] / Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus), 3 ind. / Prinia modeste (prinia s. subflava) [digue n°2] / Prinia aquatique (à ventre blanc, prinia fluviatilis), dont 1 ind. [coté mangrove-bolong de Kaïgga] /
Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Milan noir hivernant et Circaète Jean-Le-Blanc estivant font palabre...
Tantale ibis juvénile et Milan noir adulte en migration active
Pouillot fitis ssp. trochilus et Rossignol philomèle, adultes dans tamarix senegalensis
Euplectes franciscains, mâles nuptiaux et chanteur
Tisserins à tête noire, femelles et mâles en plumage nuptial et en parade (à g.)
Prinia modeste - Martin-pêcheur huppé - Guêpier nain juvénile
Plaine alluviale du Sénégal 2016 08 26 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
AUTRES:
- Lièvre des buissons (lepus microtis, african savanna hare), 1 ind. levé dans la ripisylve
- Mégaderme à ailes orangées (lavia frons, yellow-winged bat), 1 ind. suspendu dans la ripisylve; me regarde fixement, les yeux grand ouverts alors qu'une mouche s'y désaltère (cf. photo ci-dessous) !
Boutis de Phacochères communs (phacochoerus africanus) [ripisylve à gonakiers en bord de mares]
- (petit) Monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen')
- Mylothris chloris (common / western dotted border), dont nombreux sujets dans la ripisylve à gonakiers
- Brachythémis à ailes barrées (brachythemis leucosticta, banded groundling)
- Libellules sp., avec batailles aériennes !
- Criquet pèlerin, 1 ind.
- Crabe de palétuvier
Ci-dessous:
Mégaderme à ailes orangées - lavia frons, dans la gonakeraie en bordure de la plaine alluviale
2016 08 26, 11h44 / © Photo par Frédéric Bacuez
2016 08 24-
* Vers le Ranch de Bango-
MATIN/MIDI-
A pied. Avec JMD. Et mes salutations à Gatien Dardenne...
Temps: 33°; ressenti... 44° ! Indice UV, 11 - l'étuve plombée !
Vu (liste non exhaustive):
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), 2 ind. en vol passant
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish-eagle), 1 ind. rejoint le bosquet d'eucalyptus riverain du Djeuss
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 1 ind. dans un champ en jachère
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing), cc local particulièrement désobligeant par son agressivité hargneuse !
- Tourterelle maillée (spilopelia s. senegalensis, laughing dove), cc sur le fil
- Perruche à collier (psittacula k. krameri, rose-ringed parakeet), 1 ind. bavarde dans son arbre habituel (nid cavernicole quelque part ?) avant de s'envoler
- Touraco gris (crinifer piscator, western grey plantain-eater), 1 ind. perché sur le fil ! [piste du Ranch]
- Martin-chasseur strié (halcyon c. chelicuti, striped kingfisher), 1 ind. chanteur à la cime d'un prosopis
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-throated bee-eater), 1 + 4 ind.
AUTRES:
- Varan du Nil (varanus niloticus, Nile monitor), 1 ind. surpris...
- Mylothris chloris (common / western dotted border), dont en nombre dans la ripisylve à gonakiers
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