27, aparté: avec les Phaétons de la Madeleine...
Phaéton à bec rouge - phaeton aethereus ssp. menosauta, mâle au large de l'île Sarpan Parc national des îles de la Madeleine (PNIM) 2016 02 27, 10h40 / © Photo par Frédéric Bacuez |
* Dakar. Parc national des îles de la Madeleine (PNIM) -
27 février 2016. MATIN/MIDI-
Séjour de Jérémy [Jérémy Calvo.fr/], 2/16.
Avec la pirogue motorisée des écogardes du PNIM,
et à pied. Avec Jérémy Calvo et Etienne Henry
Voir aussi: ICI, la galerie Ornithadakar sur sa page Facebook, par Etienne Henry [accès privé]
Ci-dessus: avec les écogardes du PNIM, 2016 02 27, 13h35 / © Photo par Frédéric Bacuez
Ci-contre: Jérémy devant l'îlot Lougne et, au loin, le cap Manuel, 2016 02 27, 10h25 / © Photo par Frédéric Bacuez
Ci-dessous: Jérémy et Etienne face aux phaétons du PNIM 2016 02 27, 12h20 / © Photo par Frédéric Bacuez
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Temps: hélas assez poussiéreux sur l'océan à partir du talus continental - pas aisé pour l'obs. des pélagiques !
Birdlife.org/datazone/SN010 Parc national des îles de la Madeleine, par BirdLife International
Abundance, breeding phenology and success of the red-billed tropicbird in Madeleine island,
par Ngoné Diop, Cheikh Tidiane Bâ, Papa Ibnou Ndiaye & Jacob Gonzalez-Solis
/ Université Cheik Anta Diop (UCAD, Dakar) et Universitat de Barcelona (Catalogne, Espagne)
pour le Projet Alcyon / BirdLife International & Mava-Fondation pour la Nature, 2015
Projet Alcyon / BirdLife International
Fous, Phaétons et un Blanc Gravelot, par Bram Piot in Senegalwildlife 2016 02 12
Les richesses naturelles des îles de la Madeleine, par S. Meriotte & Durand in Balades-naturalistes.fr/ 2016 05 2
On laissera à nos 'collègues' de Balades naturalistes (France, lire ci-dessus) le soin de décrire par le menu les péripéties que le visiteur de la Madeleine doit subir pour atteindre son Graal, là, à portée de mains et de regards, presque au coeur du hub de l'émergence version sénégalaise, et qui fait tant d'envieux. Bref... Les îles de la Madeleine, ce sont deux à-pics et quelques cailloux volcaniques vieux de cinq à sept millions d'années, surgis des abîmes au large de la pointe la plus occidentale de l'Afrique, la péninsule du cap Vert vampirisée par Dakar. Précisément à 3,8 kilomètres du marché aux poissons de Soumbédioune et au nord du cap Manuel. Sur la ligne d'horizon terrestre, les buildings disparates et sans caractère de la corniche ouest et du centre-ville proche, ce Plateau qui n'a pourtant rien d'abidjanais. Pour frontière maritime, les brumes sablonneuses qui épaississent, aujourd'hui, dès le talus continental. Comme toujours avec ce genre de battures, le sanctuaire marin est lessivé par les vagues, essoré par les vents, tantôt chargés des embruns atlantiques tantôt des poussières de l'harmattan sahélien. Le site sera l'une des agréables surprises de notre décennie au pays de la Teranga ha ha...
L'architecture des deux îles principales - Sarpan et Lougne- est assez spectaculaire. Chaussées, escaliers, voûtes et colonnades prismatiques, les roches basaltiques balancent entre le rouge et le noir - "basanites, dolérites, pregmatsoïdes" ! Quand elles blanchissent, ces roches, on ne sait trop s'il s'agit du guano des oiseaux de mer ou des éruptions abyssales du tuff calcaire remonté des profondeurs tectoniques. L'étonnement ne s'arrête pas là; dès que la navette des écogardes vire du coté atlantique de l'île Sarpan, le choc en est que plus surprenant; une baie très abritée s'ouvre après le goulot qui s'infiltre entre les blocs monumentaux: c'est l'inattendue crique Hubert, froide et cristalline - La Plage, version minérale... et sans réseau téléphonique, c'est la palme du Robinson éphémère, sauf quand il faut rappeler la chaloupe ! Alentour, quelques baobabs souffreteux sont tourmentés autant par les vents que par les fientes et les nids des Grands Cormorans à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus, White-breasted Cormorant), les oiseaux nicheurs les plus abondants du repaire (800 couples), avec leurs rejetons de saison.
Comme Loti se lamentait des "miasmes" du delta saint-louisien, les Hollandais surnommaient la Madeleine "les Îles Conchiées". Au XVIIe siècle le français d'Arbencourt plus crûment encore lui conférait le titre bien senti d'"Isles de Merde", en référence aux déjections des oiseaux qui se voient de loin, étincelantes au soleil sahélien. En 1749, le célèbre naturaliste français Michel Adanson (1727-1806, voir: ICI sur Senegalmetis) foulait l'arpent marin et donnait son nom au non moins fameux arbre totémique de l'Afrique, le baobab - Adansonia digitata ! Sur l'île Sarpan, il y en aurait soixante-huit, de ces baobabs nanifiés par Éole, comme des bonsaïs tout droit sortis de l'univers de Swift ! En 1770 un misanthrope, déjà - dieux qu'aurait-il fini de nos jours ?-, un certain Lacombe s'était retiré sur le rocher pour cultiver potager et solitude. Échec des deux quêtes. Autres temps autres mœurs, déjà le Progrès en branle, en 1944 un projet d'y établir un centre héliomarin est vite abandonné; on ne remerciera jamais assez l'hostilité des éléments, et Ndeuk Daour, le génie protecteur de la Madeleine, des Lébous de Dakar et leurs communautés de pêcheurs qui écument autour des rochers, même dans les zones interdites... Car après 1949, qui voit fort heureusement son classement en réserve naturelle, la Madeleine devient en 1976 l'un des six parcs nationaux du Sénégal. Moins de cinquante hectares, sur terre et sous l'eau, à ce qu'on dit le plus petit parc national marin au monde - on a les records qu'on veut, et c'est bon pour la com' !
" Deux îlots avec beaucoup d'oiseaux,
de coquillages et d'arbres verts "
- Valentin Fernandez, 1649
Ci-dessous:
Parc national des îles de la Madeleine - PNIM
La crique Hubert (en haut à g.) et les basaltes de la face nord (en haut à d.)
l'Almadraba Uno échoué entre l'île Sarpan et l'îlot Lougne (en bas à g.), la 'baie des phoques' (en bas à d.)...
2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
l'Almadraba Uno échoué entre l'île Sarpan et l'îlot Lougne (en bas à g.), la 'baie des phoques' (en bas à d.)...
2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
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La colonie sénégalaise de phaétons sous auscultation !
(Mais) on dit tant de choses, surtout au Sénégal... Si l'on en croit la verve littéraire locale, il y aurait ici même cinq cents nids et un bon millier - beh oui, c'est logique !- d'un mythique oiseau, le Phaéton à bec rouge (Phaeton aethereus ssp. mesonauta, Red-billed Tropicbird) ! Que ne dirait-on pour attirer l'hypothéqué visiteur et rester fidèle à l'onirisme échevelé de sa culture, hein ?! 'Doivent confondre phaétons et grands cormorans, je crois... En tout cas, notre brave accompagnant du Parc national, les mains dans les poches de sa tenue camouflée de rigueur, ignorant tout et profondément des quelques choses naturelles dont pourrait s’enorgueillir la forteresse insulaire, ne pourra répondre à aucune de nos rares questions - on est polis mais peu désireux de suivre au pas cadencé le garde-chiourme, car, parbleu, on n'a pas que ça à faire, nous ! Au demeurant compréhensif voire résigné, ne cherchant même pas à nous en mettre plein la vue, le brave garçon ferait presque pitié, à s'agripper à la paire de jumelles de Jérémy - j'en ai connu de bien plus pénibles, de belles têtes à claques, dans le pays ! On ira donc où on veut, comme on veut, et à notre rythme. On freinera même les ardeurs de l'assermenté zélé, du coup prêt à faire sortir les phaétons de leurs cavités, pour la photo, pfff...
(Mais) on dit tant de choses, surtout au Sénégal... Si l'on en croit la verve littéraire locale, il y aurait ici même cinq cents nids et un bon millier - beh oui, c'est logique !- d'un mythique oiseau, le Phaéton à bec rouge (Phaeton aethereus ssp. mesonauta, Red-billed Tropicbird) ! Que ne dirait-on pour attirer l'hypothéqué visiteur et rester fidèle à l'onirisme échevelé de sa culture, hein ?! 'Doivent confondre phaétons et grands cormorans, je crois... En tout cas, notre brave accompagnant du Parc national, les mains dans les poches de sa tenue camouflée de rigueur, ignorant tout et profondément des quelques choses naturelles dont pourrait s’enorgueillir la forteresse insulaire, ne pourra répondre à aucune de nos rares questions - on est polis mais peu désireux de suivre au pas cadencé le garde-chiourme, car, parbleu, on n'a pas que ça à faire, nous ! Au demeurant compréhensif voire résigné, ne cherchant même pas à nous en mettre plein la vue, le brave garçon ferait presque pitié, à s'agripper à la paire de jumelles de Jérémy - j'en ai connu de bien plus pénibles, de belles têtes à claques, dans le pays ! On ira donc où on veut, comme on veut, et à notre rythme. On freinera même les ardeurs de l'assermenté zélé, du coup prêt à faire sortir les phaétons de leurs cavités, pour la photo, pfff...
Heureusement pour la connaissance, même parcellaire, au Sénégal on a les partenaires ! On se renseigne auprès de qui de droit, c'est à dire la production scientifique parrainée par BirdLife International dans le cadre du Projet Alcyon financé par la Fondation MAVA. Ici, ce sont les Espagnols de l'Université de Barcelone (UB) qui mènent depuis deux ans un petit programme de suivi des phaétons à bec rouge des îles de la Madeleine. En étroite collaboration, évidemment, avec leurs 'référents' de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en l'espèce son Département de biologie animale. Une doctorante de la place, Ngoné Diop*, a l'honneur et la mission de suivre quelques uns des phaétons pour en savoir (enfin) un peu plus (sérieusement) sur la colonie sénégalaise. Baguage, comptage, marquage, pots de peinture et numérotation baveuse des rochers sous lesquels les oiseaux nidifient ou élèvent leur unique oisillon. Et suivi des déplacements par télémétrie (2015-2016). La technologie ornithologique au service du développement et de l'émergence, quoi !
* Additif: La terre des génies aux portes de Dakar, sanctuaire pour le phaéton à bec rouge, par Blandine Mélis in BirdLife international/Africa 2017 06 21
* Additif: La terre des génies aux portes de Dakar, sanctuaire pour le phaéton à bec rouge, par Blandine Mélis in BirdLife international/Africa 2017 06 21
"(...) tagging red-billed tropicbirds in Madeleine islands national park and also taking blood samples to analyze stable isotopes to better identify the species' feeding habits. These analyses form part of the partnership developed with Jacob Gonzalez-Solis, a specialist in the study of seabirds at Barcelona University (UB), and his team that one giving scientific support to the UCAD team as part of Ngoné Diop's doctoral thesis, supported by both universities. "
- BirdLife/Projet Alcyon - newsletter Juillet 2015
- BirdLife/Projet Alcyon - newsletter Juillet 2015
Ci-dessous :
Mouvements de quelques phaétons suivis par GPS - certains vont chercher leur nourriture jusqu'à la latitude de Saint-Louis-du-Sénégal !
/ Courtesy © Jacob Gonzalez-Solis
/ Courtesy © Jacob Gonzalez-Solis
Colonie de Phaétons à bec rouge, face sud-ouest de l'Île Sarpan, adulte et juvénile au nid
2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
Une cinquantaine de nids, 20/40 couples reproducteurs
- l'une des très rares colonies de phaétons dans l'Atlantique oriental
En attendant d'en connaître mieux sur cet extra-ordinaire oiseau, comme de savoir s'il y a des interactions entre le petit noyau dakarois et les colonies des îles du Cap-Vert, on sait de source autorisée qu'il y aurait une cinquantaine de nids utilisés, sur trois sites du parc national, île et îlots confondus. Avec, selon les années, d'une vingtaine à une quarantaine de couples (réellement) reproducteurs. Et que la reproduction ne serait pas mauvaise, à la Madeleine, avec un taux de réussite de 58% - contre 51% sur l'île d'Asuncion (Mariannes du nord, océan Pacifique) et seulement 11% sur l'île de Sainte-Hélène (Atlantique sud) ! Les Morel rapportaient à la fin du siècle dernier que la colonie comptait 27 couples répertoriés sur quatre sites [A.D 1978, in Morel & Morel] et qu'elle était probablement en augmentation depuis la mise en défens du sanctuaire. Grace aux GPS, on s'aperçoit que les phaétons dakarois peuvent aller chercher leur nourriture (exocets, calamars et sardinelles font l'affaire des gourmets) jusqu'au large de notre Langue de Barbarie et de sa bonne ville de Saint-Louis ! Il n'en reste pas moins que le phaéton à bec rouge reste le moins abondant des trois espèces de 'tropicbirds': sa population mondiale avoisinerait seulement 7 500 individus. La prédation des œufs et poussins par les mammifères introduits, le dérangement par les pêcheurs, les touristes et 'la société des loisirs' de la mer compromettraient à terme la survie de l'espèce, aujourd'hui partout en déclin. Son obstination suicidaire à ne pas se méfier des Hommes, sa très grande difficulté à se mouvoir au sol, l'accessibilité de ses lieux de ponte - un œuf unique couvé par les deux membres du couple durant deux mois-, sous des blocs de roche ou dans des cavités à portée de toutes les tentations n'arrangent pas les affaires du légendaire oiseau ! C'est qu'il faut le voir, notre élégant phaéton, voltiger autour de l'île Sarpan, ou descendre par paliers et pattes pendantes, vers son abri sous roche, ses pailles-en-queue ondulant avec magie dans le vent: la magnificence même !
" Phaéton, sa chevelure rutilante ravagée par la flamme,
roule précipité à travers les airs,
où il laisse en passant une longue traînée,
semblable à celle que produit parfois une étoile au milieu d'un ciel serein,
lorsque sans tomber en effet, elle peut paraître tomber. "
- Ovide, in Les Métamorphoses (1er siècle ap. J. C.)
Phaéton (éthéré) à bec rouge - phaeton aethereus ssp. mesonauta, île Sarpan,
parc national des îles de la Madeleine (PNIM) 2016 02 27 matin / Courtesy © Photo par Etienne Henry pour Ornithondar
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OISEAUX / 25 espèces cochées
AUTRES / 3+ espèces
Vu:
- Puffin sp. indéterminée (puffinus sp., shearwater sp.), 1 ind. coté océan + 1 ind. entre la Madeleine et Soumbedioune venant du Cap Manuel
- Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax lucidus, white breasted cormorant), des dizaines d'ind. au nid (arbres, arbustes et sol) avec pulli et juvéniles dépendants (cf. photo ci-après) [île Sarpan] et centaines d'ind. nidifiant (cf. photo ci-après) [îlot Lougne]
- Cormoran africain (phalacrocorax africanus, long-tailed cormorant)
- Phaéton à bec rouge/éthéré (Grand paille-en-queue, phaeton aethereus ssp. mesonauta, red-billed tropicbird), 10+ ind. dont sujets au nid, moins de mâles en vol que de femelles (cf. photos ci-contre et en haut de notule)
- Fou de Bassan (sula bassana, northern gannet), assez nombreux au large de l'île Sarpan, de tous les âges (cf. photo ci-après)
- Héron cendré (ardea cinerea, grey heron), 2 ind. [autour de l'anse Hubert]
- Aigrette à gorge blanche (des récifs, egretta gularis, western reef egret), 1 ind. [Anse Hubert]
- Balbuzard pêcheur (pandion haliaetus, osprey), 3+ ind. - dont sujet agressé par un milan parasite (cf. photo ci-après)
- Milan parasite (milvus parasitus, yellow billed kite), 70+ ind. (cf. photo ci-après)
- Faucon pèlerin (falco peregrinus ssp., peregrine falcon ssp.), 1 ind. immature (cf. photo ci-après), chasse aux cotés d'un crécerelle, sans conflit
- Faucon crécerelle (falco tinnunculus, common kestrel), 1 ind. femelle
- Chevalier guignette (actitis hypoleucos, common sandpiper), 2 ind.
- Goéland brun (larus fuscus ssp., lesser black-backed gull ssp.), quelques ind. en vol passant S>N
- Goéland d'Audouin (larus audouinii, Audouin's gull), 5+ ind. en vol passant >nord (cf. photo ci-après) [entre l'île Sarpan et le talus continental]
- Labbe pomarin (stercocarius pomarinus, pomarine skua), quelques ind. au large [de l'île Sarpan]
- Labbe sp. indéterminée (stercocarius sp., skua sp.), 1 à 2 ind. au large [de l'île Sarpan]
- Sterne caspienne (sterna caspia, caspian tern)
- Sterne royale (sterna maxima, royal tern)
- Sterne pierregarin (sterna hirundo, common tern)
- Sterne caugek (sterna sandvicensis, sandwich tern)
- Calao à bec rouge (tockus kempi, western red billed hornbill), ~5 ind.
- Tourterelle maillée (spilopelia senegalensis, laughing dove), quelques ind.
- Cochevis huppé (galerida cristata ssp. senegallensis, crested lark)
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), quelques ind.
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red billed quelea), plusieurs troupes à l'envol, décollant de l'île pour gagner la Corniche ouest de Dakar par-dessus les flots tumultueux (cf. photo ci-après)
Ci-dessus, de g. à d. et de haut en bas:
autour de l'Almadraba Uno, thonier ibère échoué d'août 2013
Phaéton à bec rouge et grands cormorans à poitrine blanche
Phaétons à bec rouge de la race menosauta
2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
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Une quarantaine de couples reproducteurs du Phaéton à bec rouge de la race mesonauta
à quelques encablures de Dakar
sur les îles de la Madeleine,
sur les îles de la Madeleine,
mais aussi 800 couples de Cormorans à poitrine blanche,
des Balbuzards pêcheurs et des Faucons pèlerins,
des Goélands d'Audouin, des fous et des labbes...
Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Milan d'Afrique houspillant un balbuzard pêcheur - Milan d'Afrique sous l'avion - Phaéton à bec rouge et grands cormorans à poitrine blanche sur l'Almadraba Uno
Goéland d'Audouin de 1er hiver - Les grands cormorans au nid sur l'îlot Lougne - Fou de Bassan de 1ère AC
Faucon pèlerin ssp., sujet immature - Travailleurs à bec rouge - Grands cormorans à poitrine blanche
Faucon pèlerin, à la chasse et devant les orgues basaltiques - Grand cormoran à poitrine blanche au nid et mosquée Mohamed V de Dakar
Parc national des îles de la Madeleine (PNIM) 2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
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des Balbuzards pêcheurs et des Faucons pèlerins,
des Goélands d'Audouin, des fous et des labbes...
Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas:
Milan d'Afrique houspillant un balbuzard pêcheur - Milan d'Afrique sous l'avion - Phaéton à bec rouge et grands cormorans à poitrine blanche sur l'Almadraba Uno
Goéland d'Audouin de 1er hiver - Les grands cormorans au nid sur l'îlot Lougne - Fou de Bassan de 1ère AC
Faucon pèlerin ssp., sujet immature - Travailleurs à bec rouge - Grands cormorans à poitrine blanche
Faucon pèlerin, à la chasse et devant les orgues basaltiques - Grand cormoran à poitrine blanche au nid et mosquée Mohamed V de Dakar
Parc national des îles de la Madeleine (PNIM) 2016 02 27 / © Photos par Frédéric Bacuez
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Faucon pèlerin - falco peregrinus ssp., immature sur l'île Sarpan parc national des îles de la Madeleine (PNIM) / Courtesy © photo par Jérémy Calvo pour Ornithondar |
AUTRES:
- Oursin sp., en grand nombre dans la crique Hubert - attention aux pieds (in)délicats !
- Pimélie du Sénégal (Pimelia senegalensis), nombreux ind. y compris sur les sentiers pédestres
- Agrions et libellules divers
- Papillon de Vinson (Voilier des citronniers, papilio d. demodocus, citrus swallowtail, citrus butterfly, orange dog, Christmas butterfly), 1 ind.
- (petit) Monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen'), 1 ind.
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