24, 'mon' balbuzard vit dangereusement
Ci-dessus: le balbuzard pêcheur du Lampsar-eau saumâtre, en février 2009, à l'embouchure du bolong de Dakhar-Bango
'Mon' balbuzard fétiche -toujours la femelle du couple qui a élu domicile hivernal au bout du marigot, à l'entrée du bolong de Dakhar-Bango- a survolé la caserne Charles N'Tchorere, mon jardin, la baie de Lampsar-bolong de Khaye à de nombreuses reprises, ce 24 décembre. En général, je l'observe, pas longtemps, quand elle vient faire son tour matinal au dessus de la petite baie et quand elle passe et repasse, le soir surtout, entre cette partie limoneuse/saumâtre et la partie douce du Lampsar. Comme l'an passé, outre son poteau immergé au large du bolong de Dakhar-Bango, il y a toujours la même branche du même bloc de palétuviers qui l'accueille pendant de longs moments, presque en face de ma balustrade, suffisamment près pour que je la vois à l'oeil nu, suffisamment à distance des rencontres accidentelles...
Ci-dessus et ci-dessous: au petit matin, la femelle balbu dans le brouillard, d'abord attaquée par une sterne caspienne (cf. photo ci-dessous à g.) puis, après midi, par un corbeau pie
/ Courtesy photo par Alain Fournier (http://www.alain-fournier.fr/) pour Ornithondar, TOUS DROITS RESERVES
* Bango. Marigot de Lampsar -
'Mon' balbuzard fétiche -toujours la femelle du couple qui a élu domicile hivernal au bout du marigot, à l'entrée du bolong de Dakhar-Bango- a survolé la caserne Charles N'Tchorere, mon jardin, la baie de Lampsar-bolong de Khaye à de nombreuses reprises, ce 24 décembre. En général, je l'observe, pas longtemps, quand elle vient faire son tour matinal au dessus de la petite baie et quand elle passe et repasse, le soir surtout, entre cette partie limoneuse/saumâtre et la partie douce du Lampsar. Comme l'an passé, outre son poteau immergé au large du bolong de Dakhar-Bango, il y a toujours la même branche du même bloc de palétuviers qui l'accueille pendant de longs moments, presque en face de ma balustrade, suffisamment près pour que je la vois à l'oeil nu, suffisamment à distance des rencontres accidentelles...
Car je me dis surtout qu'elle vit dangereusement, tout le temps. Ces jours-ci, voilà que trois jeunes toubabs vont faire du kite surf à la pointe Thiolene, reposoir d'un couple de pygargues vocifères et d'une presque huitaine de balbuzards; et quand je vois le nombre de filets, de piquets à hameçons, de boules de nylon qui furent des filets abandonnés à l'eau, sans compter les jeunes oisifs toujours à l'affût du mauvais traquenard, en attendant les coups de feu des chasseurs de dendrocygnes, après les fêtes: c'est à la vérité, oui, un quasi miracle que ces oiseaux majestueux aient pu survivre jusqu'à ces temps dévastateurs ! Puissé-je ne pas assister, avant que de quitter ces "paradis perdus", à la fin tragique de cet oiseau que j'aime tant...
Ci-dessus et ci-dessous: au petit matin, la femelle balbu dans le brouillard, d'abord attaquée par une sterne caspienne (cf. photo ci-dessous à g.) puis, après midi, par un corbeau pie
En bas: plusieurs fois, dans la journée, plusieurs passages... y compris par dessus un de mes baobabs !
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