24, brouillard, rosée, pêcheurs, balbuzard
* Bango. Marigot de Lampsar, coté limoneux -
MATIN-
Depuis la nuit jusqu'à plus de 9h15, un épais brouillard d'humidité a envahi le delta; au petit matin, une impressionnante rosée tombe des arbres, drue comme les gouttes d'une pluie ! La température est -enfin- presque froide, autour de 17° -oui, oui, ici, c'est froid, surtout chez moi au bord de l'eau et des marais, en droite ligne aussi des alizés marins ! Au fur et à mesure de la matinée, comme hier, les brumes regagnent l'océan et s'attardent sur l'interminable plage qui court de Saint-Louis à Nouakchott, donnant corps au sable soulevé par les vents atlantiques, en suspension au dessus du cordon dunaire.
Ci-dessus: 2009 12 24, 2 hérons cendrés dans le brouillard matinal
/ Photos par Frédéric Bacuez dit Fretback
Sur la plage: 1 chevalier guignette / 1 bergeronnette grise / 2 échasses blanches / 1 aigrette des récifs (cf. photos ci-contre) / Brièvement, 2 hérons cendrés (cf. photo en haut) venus de l'autre rive où quelques bihoreaux gris sont perceptibles les pattes dans l'eau au pied des palétuviers / 1 cormoran africain en vol /
Passages du balbuzard pêcheur et de quelques sternes, caspiennes et caugeks, et de mouettes à tête grise
Ci-dessus : les pêcheurs de Bango s'enfoncent dans la brume tandis que le balbuzard pêcheur tournoie au dessus de la baie de Lampsar-bolong de Khaye (à d.)
Ci-dessous: 2009 12 24 vers 8h45, brouillard, rosée et fraîcheur pour le départ des pêcheurs de Bango
/ Photos par Frédéric Bacuez dit Fretback
APREM'-
1 varan du Nil (varanus niloticus) traverse le marigot en direction des palétuviers de la rive nord
NUIT du 24 au 25 12- Lune et fraîcheur
On entend les hérons cendrés et les aigrettes des récifs se disputer âprement
De temps à autre, les cris d'oedicnèmes du Sénégal et les sifflements de grands gravelots
A 0h05, chuintement de la chouette effraie (à deux reprises, tyto alba ssp. affinis, barn owl)
A partir de 0h20, spectacle féerique de la lune très jaune, énorme, très bas derrière la pointe Thiolene dans le prolongement du marigot, avec son reflet dans les eaux deltaïques; le fracas océan, à quelque quatre kilomètres tout de même, est parfaitement audible; de mon parapet on devine bien, dans la clarté de cette nuit, le sable en suspension au dessus de l'infinie plage qui court de Saint-Louis à Nouakchott.
____________________________________________________________________
Commentaires
Enregistrer un commentaire