Gandiolais, 02 2023 : fidèle à notre baobab, mon couple du Pic gris a lancé sa saison de la reproduction
Prologue : cela fait sept années, à quelques jours près (un 23 février !), que sur ce spot, un baobab extraordinaire et sa haie défensive de prosopis qui l'environne, j'observe (par intermittence) les facéties d'un des rares oiseaux emblématiques du Sahel et pourtant si mal connu, médiocrement documenté : le Pic gris (Dendropicos elachus). Ses crises hystériques, sa dégaine souvent en bataille, la gueule tantôt boudeuse tantôt pouponne m'inspirent... Février, la saison de reproduction est lancée, il y a de l'électricité dans l'air, madame et monsieur contrôlent la loge et parfois se chamaillent sur le perron.
26 février 2023. MIDI/APREM' 11h45-14h45 in situ, >16h45 sur zone.
A pied. Avec 'Laye. Longue vue et paires de jumelles.
Météo : soleil vif et piquant, ciel bleu à peine teinté de sables en suspension : 14h, 32° ; 15h, 30° - à l'ombre ; vent de l'Atlantique NNO.
Ci-contre : 'Laye sous la branche des Pics gris, auprès de leur baobab
Arrière-pays du Gandiolais 2023 02 26 / @ Photo Frédéric Bacuez
"Observations très incomplètes", "peut-être le pic le plus mal connu" (du Sénégal et même de toute l'Afrique sahélo-soudanienne) ; 35 ans après les notules du couple Morel dans leur fondateur Les oiseaux de Sénégambie (1990), on ne peut pas dire que la connaissance du Pic gris (Dendropicos elachus, Little Gray Woodpecker), seul Picidé endémique du biome sahélien, ait été décisivement renforcée. Entre autres lacunes, on ne sait toujours pas grand-chose de son alimentation, faite de larves extirpées des acacias sp. et Balanites aegyptiaca. Le colossal et contemporain Birds of the World (BOW)*1 ajoute que "des recherches sont nécessaires sur" l'"écologie et" la "biologie de reproduction" d'une "espèce rare et peu connue" dont "la population totale est probablement petite." Une meilleure pression d'observation récente dans la seule zone encore fréquentable par la recherche (à usage) scientifique, ce septentrion sénégalais, ne vient que confirmer ce que nos Anciens orstomiens (sic) de Richard-Toll avaient pu observer, à l'occasion, et à l'époque, de la reproduction de l'espèce dans cette région du Sénégal (dont le calendrier ne semble pas concorder avec celui du Niger, lui-même différent au Tchad) : creusement de loge en janvier, accouplement près du trou arboricole en février. Quid de la nidification elle-même, sa durée, du nombre et de l'envol des poussins ?
Le 23 janvier dernier (2023), Fernando Enrique Navarrete a pu photographier un mâle forant une loge sous une branche d'acacia, la femelle à ses côtés (au sud-est de Richard-Toll) ; ainsi qu'un autre trou quasi achevé duquel émergeait la tête d'un mâle dont le bec était parsemé de sciures (boisements de Keur Diaw Fall). Ce 12 février (2023), Jason Estep a photographié mâle et femelle en train d'arracher l'un après l'autre des bouts d'écorce autour d'un trou déjà creusé dans un acacia (toujours près de Richard-Toll). En ce 26 février (2023), pour nous c'est un peu la même situation, auprès de mon (gros) arbre : il nous faut peut-être enrichir la littérature par le fait que nos Pics gris logent dans une branche de Baobab africain (Adansonia digitata), et ce depuis notre découverte du spot en février 2016. Et contredire un autre baobab, feu Ahmadou Kourouma qui écrivit : "Malgré le séjour prolongé d'un oiseau perché sur un baobab, il n'oublie pas que le nid dans lequel il a été couvé est dans l'arbuste."*2 Je n'ai pas connaissance, à l'heure actuelle et historiquement, d'autre cas ni rapporté ni documenté d'une nidification du Pic gris sur baobab ("Nest in dead branch of acacia. No other information", in BOW). Ce trou est exploité dessous ladite branche ; en regardant tout ce que j'ai trouvé de photographies de loges à Pic gris, c'est ainsi dans tous les cas, il me semble (même si j'ai un doute pour le trou d'où émerge le mâle de Navarrete : aménagement d'une loge creusée par lui-même, ou visite 'alimentaire' d'un trou de barbican/barbion ?). Les acacias, arbres le plus fréquemment utilisés, ont un bois rouge autrement plus coriace que celui du baobab, à l'écorce lisse et fibreuse, la chair molle et gorgée d'humidité. Il me semble que nos Pics gris utilisent cependant des branches moribondes ou mal irriguées du vénérable porteur. Celle qui servait en 2016 n'existe plus (photos Jérémy Calvo & F. B.) ; déjà très sèche à l'époque, elle s'est décrochée du baobab. Comme les observateurs et photographes l'ont constaté par ailleurs, le couple reproducteur travaille de concert autour de la loge : s'il s'agit de percer un nouveau trou, le mâle fait le gros oeuvre, au marteau-piqueur ; la femelle fignole les bords extérieurs, pour les égaliser. Sur une loge déjà existante, comme celle que j'observe sur notre baobab du Gandiolais, elle se tient aux côtés du mâle, le bouscule parfois pour ôter je ne sais quelle aspérité extérieure (histoire de... ?). Monsieur, tout excité, et qui veut lui aussi voir de plus près ce que madame en pense (désolé pour ces remarques anthropomorphiques...) lui grimpe même sur le dos quand elle s'accroche au rebord pour jeter un oeil à la dérobée, vers l'intérieur de la chambre (cf. photo en haut d'article). Elle finit même par visiter le futur nid douillet, un bref tour du propriétaire. Les choses sérieuses sont imminentes...
*1 Winkler, H. and D. A. Christie (2023). Little Gray Woodpecker (Dendropicos elachus), version 1.1. In Birds of the World (J. del Hoyo, A. Elliott, J. Sargatal, D. A. Christie, and E. de Juana, Editors). Cornell Lab of Ornithology, Ithaca, NY, USA. https://doi.org/10.2173/bow.ligwoo3.01.1
*2 Ahmadou Kourouma (Côte d'Ivoire, 1927-2003), in En attendant le vote des bêtes sauvages (1998)
Mise à jour, 19 octobre 2024.
Le 11 janvier 2024 sur nos traces, le camarade Gabriel Caucal entendra le cri hystérique du Pic gris le long du marigot de Dialdaga, donc dans le périmètre de mon baobab - énorme mais pas facile d'accès. Possible qu'il y ait d'autres sujets, et pourquoi pas un ou deux couples supplémentaires dans le secteur, encore favorable. Avec la team du Rutland Osprey Project, nous l'avions aperçu à la cime d'un autre baobab, sur la colline qui domine Gueumbeul, un 29 janvier 2011. C'était d'ailleurs mon premier Sahelian Woodpecker.
En haut et ci-dessous :
'mon' couple de Pics gris au seuil de sa loge, saison 2023
Arrière-pays du Gandiolais, 2023 02 26 / Photos @ Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
"Rather 'scruffy' looking"
Le Pic gris, longtemps appelé Petit Pic gris, Sahelian Woodpecker pour les anglophones, est incontestablement le plus petit (11-13 cm) de nos huit espèces de pics connues de Sénégambie (Sénégal-Gambie) ; le plus petit après le minuscule picule (8-9 cm), absent du Sénégal et cousin des vingt-et-une espèces de Picidés recensées en Afrique de l'Ouest (18 pics, 2 torcols, 1 picule).
Une taille menue et ramassée donne à la tête, enfoncée dans un cou peu développé, un aspect disproportionné. Le plumage demeure globalement et banalement grisâtre. Ces premières caractéristiques confèrent au Pic gris un jizz disharmonieux, quelque peu déséquilibré. Ce n'est pas le plus joli ni le plus spectaculaire de la grande famille des pics, convenons-en ; adulte comme juvénile. Ce sont les Borrow-Demey qui en font la description la plus évocatrice, lapidaire : "rather 'scruffy' looking" - plutôt débraillé, la mine comme renfrognée. Les plumes du crâne relevées quand il est excité lui donne en effet l'air ébouriffé - so punky ! Le coloris général est fade, pour un pic, y compris sur la tête : sans être des plus vifs, le rouge typique est présent chez les deux sexes. Calotte non saturée chez le mâle, croupion rougeâtre chez le mâle comme chez la femelle. Quant aux dorures bordant les rectrices, elles ne sont pas souvent perceptibles.
Peu d'enregistrements sonores, la plupart du septentrion sénégalais
Les deux Picidés physiquement les plus proches pourraient être le savanicole Pic à dos brun (Dendropicos obsoletus, 13-14 cm) et pas rayé, plus contrasté, plus sombre - et surtout sans croupion rouge ; et le Pic cardinal (Dendropicos fuscescens, 14-15 cm) lequel peut chevaucher localement les territoires connus du Pic gris. Le cardinal est tout de même et classiquement apparenté aux grands pics traditionnels (dos verdâtre, calotte écarlate, queue safranée, ventre jaunâtre et strié). A la vérité c'est surtout son cri qui prêterait à confusion. Les vocalises du Pic gris sont néanmoins plus rapides, plus dures, également en longs trilles stridents. D'abord émis lorsque le lutin est énervé, au cours de la période nuptiale, ou près de sa loge (janvier-avril par ici). Il n'y a que peu d'enregistrements historiques de l'espèce, à l'exception de ceux rapportées du Niger par Claude Chappuis en novembre 1971 (désormais accessibles sur eBird) ; les autres sont de notre septentrion sénégalais (Lompoul, sur la Grande Côte ; Gandiolais, en basse vallée du fleuve ; Keur Mbaye en moyenne vallée) : un sur eBird par Jay McGowan, de très discrets tapotements et recherches de nourriture par un mâle - rien de vocalement spécifique ici ; et quatre prises, brèves, sur xeno-canto par Bram Piot (SenegalWildlife), dont deux précisément de mon duo du Pic gris à leur baobab, nous étions ensemble - celui-là même qui fait l'objet de cet article.
Ci-dessous :
le baobab de 'mes' Pics gris, 2023 02 26 / Photos @ Frédéric Bacuez
Répartition-
Un endémique du Sahel
Le Pic gris est de ces rares espèces aviaires endémiques du Sahel - une target du biome, en somme... Aussi mal documenté que le Renard pâle chez les mammifères. Son aire de distribution, assez étroite et avec d'immenses zones sans mention (notamment tout l'ouest malien, qui s'en étonnera...), court du sud de la Mauritanie au Soudan via les Sénégal, Mali (enfin une donnée récente vers Koulikoro, d'une femelle, en octobre 2018), Burkina Faso (?), Niger (W compris), nord Nigeria, nord Cameroun et Tchad (parc national de Zakouma par exemple). Très localement en milieux d'altitude sahélo-sahariens, des oiseaux ont été rapportés de l'Adrar (12/01/2006 obs. & photos C. Batty) et du Tagant (Mauritanie), de l'Aïr (Niger), du Darfour (Soudan). Il se plairait dans le lit d'oueds très intermittents, bordés de quelques arbres souffreteux. Au contact des latitudes sahélo-soudaniennes, d'autres observations proviennent du plateau de Jos et du parc national de Yankari (Nigeria). Une donnée de l'extrême nord-est du Soudan (13/02/2016) mériterait nécessairement confirmation, aux marches de l'Egypte et bien au-delà de l'aire admise de l'espèce. Au sud de sa distribution sahélienne cette fois, d'anciens signalements en Gambie, des années '50 du siècle passé, n'ont jamais été renouvelés. Cependant Vincent Rufray l'aurait trouvé le 3/02/2002 en lisière de la forêt de Fathala (Sénégal), à l'extrême sud du Sine Saloum frontalier. On écartera la mention miraculeuse voire fantaisiste d'un sujet dans l'Afi Mountains Wildlife Sanctuary, sud-est nigérian, chez les gorilles de la Cross River et sous une pluviométrie qui oscille entre 2890 et 3895 mm d'eaux annuelles (et torrentielles) - parbleu, il y a de ces égarements !
Basse et moyenne vallées du Sénégal : le bastion le moins mal prospecté
Dans la basse vallée, outre l'arrière pays de Gandiole, le Pic gris a été contacté, épisodiquement et plutôt fortuitement : dans les Trois-Marigots, à priori uniquement par l'Ornithondar (à deux reprises sur deux sites différents) ; et dans le parc national du Djoudj (PNOD). C'est dans la moyenne vallée que l'oiseau est plus régulièrement rencontré, depuis quelques années, surtout grâce aux tournées ornithologiques organisées en quête de nos quelques targets sahéliennes. Principalement entre Richard-Toll et Dagana sur les lambeaux du parc arboré qui jadis faisait la jonction entre walo (basses terres du fleuve) et dieri (hautes terres des dunes puis du Ferlo). Puis à Bokhol, seule 'forêt' digne de ce nom. Egalement, avec moins de fréquence, dans le triangle Thille Boubakeur-Podor-Guede. Et finalement dans les lâches boisements, heureusement et relativement encore étendus, vers Mourkadié. Au-delà de Gamadji Saré, au vu des recommandations diplomatiques et des troubles qui anéantissent durablement toute velléité ornithologique dans le Sahel qui court d'ici jusqu'à la mer Rouge, c'est de nouveau pour notre Picidé terra incognita ! On en restera avec les observations de Patric Lorgé dans le Guidimakha mauritanien de... décembre 1998. En attendant la relève, et les contributions locales pour la science et la connaissance injustement empêchées, selon certaines grandes âmes pénitentes, par les méchants Occidentaux. Il n'y a pas d'autre explication à l'indigence régionale en la matière, c'est évident ; et vérifiable sur le terrain. Passons...
Ci-dessous :
Les observations du Pic gris sur eBird et dans la photothèque Macaulay
Statistiques listes eBird / Pic gris au Sénégal
Statistiques listes eBird / Pic gris en Afrique (Sénégal compris)
Une avancée nord-sud par le Djolof ?
Ces dernières années, quelques observations du Pic gris ont été faites dans l'hinterland du Djolof (2018-2023, lire ci-après), en arrière de la Grande Côte sénégalaise. La plus méridionale vient des abords nord de la grande cité mouride de Touba, tout de même ! Je ne m'avancerai pas ici à faire des conjectures pour lesquelles ces seules trouvailles seraient soit les preuves d'une expansion de l'espèce vers le sud, soit une confirmation de l'aire de répartition envisagée par certaines cartographies ; ou de la matière pour d'autres questionnements. La pluviométrie ? Pas spécifiquement concerné, notre oiseau... L'engagement national pour protéger un patrimoine du Sahel culturel et panafricain ? L'assèchement et la très grande raréfaction des bons arbres à loges dans la basse vallée du Sénégal (l'agriculture intensive aux portes du Sahara n'a cure des arbres, haha !), et dans la moyenne vallée où la même riziculture et la démographie dévastatrice (des Hommes) n'en finissent plus de ronger les ultimes reliques des boisements sahéliens d'antan, y compris les forêts classées du mauvais colon ? Ou alors, tout simplement une pression d'observation ornithotouristique (sic) plus régulière, instruite et curieuse de ces choses étrangères, bien qu'encore parcellaire et réduite dans le temps (la saison sèche et 'fraîche') au regard d'autres destinations naturalistes, même africaines ? C'est peut-être ça, tout simplement : un très gros problème de connaissances, y compris empiriques. De ma faute, évidemment.
- Quelques kilomètres au nord de Touba (R30), 1 ind. par Debbie Garner (USA) le 31 janvier 2018
- Dunes de Lompoul, 2 ind. par Bram Piot (Belgique, SenegalWildlife) le 1er février 2019
- Au nord de Saqata (N3), 2 ind. photographiés par un groupe d'ornithos' (Espagne) le 15 janvier 2022
- Thill Wolof (N2), 1 ind. par Marc Junio (Luxembourg) le 21 janvier 2022
- Entre Mekhe et Kelle (N2), 1 ind. par R. Rackliffe & V. Fairchild (Grande-Bretagne) le 28 janvier 2023
- Vallée fossile du Ferlo à l'est de Mbeyene (savane arborée en enclos), 1 ind. par Alain Jacot (Station Ornithologique Suisse) le 23 février 2023
Ci-dessous :
le baobab des Pics gris déploie son âge vénérable par-dessus les prosopis
Arrière-pays du Gandiolais, 2023 02 26 / Photo @ Frédéric Bacuez
"Si un petit arbre est sorti de terre sous un baobab, il meurt arbrisseau."
- Proverbe 'africain'
De la concurrence, exacerbée
La compétition pour les loges est généralement forte, chez les oiseaux cavernicoles. Elle prend au Sahel des proportions parfois âpres tant les arbres idoines se font rares, toujours plus rares ; malgré le retour de la pluie depuis une bonne vingtaine d'années. Les loges creusées par les pics sont rapidement convoitées par la concurrence, souvent bien à la peine pour s'offrir à la force du bec sa propre cavité arboricole. Perruches à collier et Huppes fasciées semblent négliger ces trous 'à l'envers' ; pas vu de Rollier d'Abyssinie tenté non plus, qui apprécie pourtant les baobabs pour sa reproduction. Le positionnement et la circonférence des cavités du Pic gris semblent en revanche attirer Barbion à front jaune (Pogoniulus c. chrysoconus) - 2 cm d'entrée- et Barbican de Vieillot (Lybius vieilloti ssp. buchanani) - 3-4 cm d'entrée-, ce dernier pouvant préférer les classiques ouvertures sur tronc. Combien de fois n'ai-je assisté aux harcèlements des 'barbus' même si leur saison de reproduction ne coïncide pas - avril à septembre. Je n'ai constaté de rivalité entre le très répandu Pic goertan (Dendropicos g. goertae) et le Pic gris qu'une seule fois (avec Bram Piot) : deux mâles se querellaient alors qu'un oisillon de la nichée de Dendropicos elachus émergeait de la loge. J'ai dénombré jusqu'à quatre individus du goertan dans les environs du baobab gris mais il préfère les troncs verticaux d'arbres morts, y compris de palmier (qu'il affectionne), voire un poteau télégraphique. Bien lui fasse.
OISEAUX / 41 espèces + 1 sp. indéterminée
MAMMIFERES /3 espèces
REPTILES / 1 espèce
LEPIDOPTERES / 1 espèce
La liste est aussi ICI sur eBird
Vu :
- Francolin à double éperon (Pternistis b. bicalcaratus), 1 ind.
- Tourterelle rieuse (Streptopelia roseogrisea), 1 ind.
- Tourterelle pleureuse (du Niger, Streptopelia decipiens shelleyi), 8 ind.
- Tourterelle vineuse (Streptopelia vinacea), 1 ind.
- Tourterelle sp. (Streptopelia sp.), 2 ind., trapus et bien sombres en vol (de type 'à collier')
- Tourterelle maillée (Spilopelia s. senegalensis), 4 ind.
- Tourtelette d'Abyssinie (Turtur abyssinicus), 2 ind.
- Tourtelette masquée (Oena c. capensis), 1 ind.
- Ganga à ventre brun (Pterocles e. exustus), 2 ind.
- Outarde de Savile (Lophotis savilei), 1 ind. femelle ad.
- Pélican blanc (Pelecanus o. onocrotalus), 3 + 2 ind. en vol passant
- Pélican gris (Pelecanus rufescens), 1 ind.
- Milan noir (Milvus m. migrans), 2 ind.
- Coliou huppé (Urocolius macrourus), 18 ind.
- Calao de Kemp (Tockus kempi), 24 ind.
- Guêpier nain (Merops p. pusillus), 2 ind.
- Rollier d'Abyssinie (Coracias abyssinicus), 1 ind. ad.
- Barbion à front jaune (Pogoniulus c. chrysoconus), 1 ind. chanteur
- Pic gris (Dendropicos elachus), 2 ind., paire à la loge
- Pic goertan (Dendropicos g. goertae), 2 ind.
- Pririt du Sénégal (Batis senegalensis), 1 ind. mâle ad.
- Brubru africain (Nilaus a. afer), 5 ind. - dont chanteurs et poursuites
- Gonolek de Barbarie (Laniarius barbarus), 1 ind.
- Pie-grièche à tête rousse (Lanius s. senator, cf. photo ci-dessus), 2 ind.
- Cochevis huppé (du Sénégal, Galerida cristata senegallensis), 11 ind.
- Crombec sittelle (Sylvietta b. Brachyura), 1 ind.
- Camaroptère à tête grise (Camaroptera brachyura brevicaudata), 1 ind.
- Prinia modeste (Prinia subflava), 3 ind.
- Pouillot de Bonelli (Phylloscopus bonelli), 5 ind.
- Fauvette orphée (Curruca h. hortensis), 2 ind.
- Fauvette passerinette (Curruca iberiae), 1 ind.
- Fauvette grisette (Curruca c. communis), 2 ind.
- Fauvette sp. (Curruca sp. de type à lunettes Curruca c. conspicillata)
- Choucador à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus), 2 ind.
- Choucador à ventre roux (Lamprotornis p. pulcher), 5 + 9 ind.
- Agrobate podobé (Cercotrichas podobe), 1 ind.
- Agrobate (roux) menu (Cercotrichas -galactotes- minor), 3 ind. - dont cc
- Rougequeue à front blanc (Phoenicurus p. phoenicurus), 2 ind.
- Souimanga à poitrine rouge (Chalcomitra s. senegalensis), 2 ind.
- Tisserin vitellin (Ploceus vitellinus), 3 ind.
- Cordonbleu à joues rouges (Uraeginthus b. bengalus), 1 ind.
- Moineau doré (Passer luteus), 10 ind.
- Vervet vert (Chlorocebus sabaeus), 1 ind. dans les Figuiers de Barbarie dont on lui dérobe, surtout Laye, quelques uns des premiers fruits goûteux
- Lièvre de savane (africaine, Lepus victoriae), 4 ind.
- Ecureuil de Geoffroy (Euxerus erythropus), 4 ind.
- Agame variable (Agama agama), 1 juv. fem.
- (petit) Monarque d'Afrique (Danaus c. chrysippus), 1 ind.
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