25, les dames du fleuve froufrous par-dessus tête, c'est carnaval !

Hippopotame amphibie - Hippopotamus amphibius, femelle adulte avec froufrous sur le museau !
Devant la grande typhaie de Sanar sur le Djeuss 2017 01 25, 17h36 / © Photo par Frédéric Bacuez

* Djeuss et N'Galam, de Bango au pont de Mboubeune -

SOIR, 16h45-19h30-
En pirogue à moteur barrée par Sambaly S.
Avec Loïc & Julie, et Abdoulaye S.
Météo : beau et ensoleillé, ciel bleu sans particules, vent du NO, ~25° avec rapide rafraîchissement après le coucher du soleil (18h30-19h)


Ci-contre : vol de Spatules blanches (Platalea leucorodia) dans le couchant
Sur le Djeuss 2017 01 25, 18h53 / © Photo par Frédéric Bacuez


Ce soir, une nouvelle visite palpitante à la paire d'Hippopotames qui se tient depuis un quart de siècle à la confluence du Djeuss et du N'Galam, les deux seuls mastodontes dans toute la moitié septentrionale du Sénégal. Non seulement nous n'avons pas eu besoin de chercher, en vain, et de rentrer bredouille, quelque peu déçus, mais les dames du fleuve étaient immédiatement là où on a toujours pu les apercevoir, depuis huit ans que nous faisons régulièrement cette sortie. Les pachydermes nagent devant la vaste typhaie de Sanar, émergeant à peine des roseaux pour le grand bain du soir. Samba' approche au plus près les Artiodactyles, coupe le moteur mais remet les gaz dès que les hippos plongent trop longtemps... La pirogue s'éloigne un peu, c'est préférable, fait des ronds dans l'eau, au milieu de la rivière, avant de revenir lentement, le ronronnement du moteur au plus bas. On connaît les bestiaux, parmi les plus dangereux* mammifères qui existent sur le continent, imprévisibles, souples et rapides à se mouvoir. En cette fin d'après-midi, les hippopotames barbotent l'un derrière l'autre, le second s'appuyant parfois sur la croupe du premier pour mieux nous observer. Ils plongent et réapparaissent à quelques secondes d'intervalle, soulevant des gerbes d'eau comme des baleines ; ou des plantes aquatiques... Les fougères qui leur couvrent alors le museau, le front et le cou sont comme des frous-frous dont les belles se seraient dévêtues sous l'eau (cf. photo ci-après). Pour notre plus grand plaisir voyeur.


" Le duo d'Hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibiusHippopotamus) qui a élu domicile à la confluence des rivières Djeuss et Ngalam se tient comme souvent en lisière de la grande typhaie qui lui sert de repaire, devant Sanar, sur fond de tour de l'oeuf (université Gaston Berger, UGB). Ces hippopotames, les seuls au nord du Sénégal, sont deux femelles : une mère adulte maintenant âgée de trente à quarante ans et son petit, également une femelle, d'un quart de siècle - sachant que les hippos ont une longévité de 40 à 50 années, cette dernière est donc à la moitié de sa vie... de vieille fille. Les canines et incisives me paraissent en effet relativement petites pour être celles de mâles ; chez eux, elles débordent souvent des lèvres inférieures. La rumeur veut qu'à l'origine, au début des années '90 du siècle passé, il y avait trois hippopotames ; je veux bien croire les pêcheurs et faucheurs d'herbes qui me l'ont assuré. Cependant, si ces hippos sont bel et bien arrivés il y a vingt-cinq ans, l'errance qui les a menés de la Falémé ou des confins maliens jusqu'au Djeuss de Sanar-Bango n'est pas le fait du (seul) hasard : chez les hippopotames, toute cellule familiale à l'origine d'un nouveau noyau (de 5 à 30 individus, en moyenne) est fondée par une femelle, qui peut abandonner son groupe originel extrêmement hiérarchisé, et dans lequel chaque membre doit violemment tenir son rang. Si en effet la femelle n'y trouve plus sa place, elle le quitte, accompagnée de un à quatre de ses rejetons successifs pour réinventer plus loin une nouvelle cellule familiale, seule unité sociale stable chez ces pachydermes. Le nomadisme de la mère peut parfois durer, et dans le cas des hippopotames du bas-delta sénégalais, on les a vus dans la dernière décennie du siècle passé, passer à Guidakhar, sur le fleuve Sénégal entre Dagana et Richard-Toll, traîner aussi dans la passe de Thiolet et même aux abords du pont Faidherbe de Saint-Louis avant qu'ils n'élisent domicile au large de Sanar. L'eau pérenne, en quantité, la hauteur et le débit relativement stables de la rivière, la faiblesse des courants, leur permet de passer la journée complète bien immergés (il faut impérativement protéger sa peau des rayons ardents du soleil !), avec possibilité de poser les pieds sur certains fonds vaseux tout en gardant la tête hors de l'eau. L'environnement immédiat n'est pas défavorable : berges basses, quelques bancs sableux, plusieurs prairies riveraines, et la présence sécurisante d'une grande île à la jonction du Ngalam et du Djeuss. Les rives sud de l'île, côté Ngalam, sont aisées d'accès, peu colonisées par les massettes. Les berges nord du Djeuss, aussi, notamment à hauteur des rizières de Mboubeune, permettent l'accès à de jolies pelouses rases visiblement très fréquentées par les mastodontes. La prolifération de Typha australis n'est théoriquement pas de leur préférence mais l'immense roselière de cette espèce envahissante devant l'Université Gaston Berger de Sanar semble leur procurer un abri efficace, pour le repos diurne et en cas de danger ou de dérangements. Un abri mais pas un garde-manger : les hippopotames ne goûtent pas les joncs et autres Typhacées, leur préférant les graminées rampantes des étroites bandes gazonnées du Djeuss ou du Ngalam, parfois jusqu'au Lampsar. Et si le domaine vital diurne des hippos se réduit aux eaux de la rivière, la nuit peut les amener vers des pâturages loin de leur refuge aquatique. S'il est rare que nos Artiodactyles descendent le Djeuss au-delà des herbiers du Thioubalo (Ranch de Bango), il arrive qu'en fin de saison pluvieuse alors que la crue du fleuve Sénégal charrie limons et eau douce de l'amont, les deux filles franchissent la digue vannée qui préserve le Djeuss des remontées salines pour quelques escapades devant le village et la caserne de Bango, dans la passe de Thiolet et même le delta en vue de Saint-Louis. Ces promenades restent exceptionnelles, ici dans cette drôle de prison à ciel ouvert - au Gabon, les hippopotames peuvent être côtiers, et même insulaires aux Bijagos (Guinée Bissau) ou à Mafia (Tanzanie) ; la salinité n'est donc pas rédhibitoire. Lorsque l'hiver tropicalisé est frisquet, comme cette année [2016-2017, ndlr.], les filles viennent aussi barboter devant les maisons bangotines, allez savoir pourquoi, et y pousser une gueulante à réveiller les morts, et les chiens ! Il ne reste plus à nos deux hippopotames esseulées qu'à ahaner pour que vienne, inch'Allah un jour, le compagnon qui fera prospérer la petite communauté des 'chevaux du fleuve'. Donner chair à la déesse mythique des flots, Coumba Bang ; et faire oublier la disparition, en 1992 vers Thiong, du dernier lamantin du bas delta. On a le droit de rêver ! Depuis que j'écris sur ces pov' bêtes, les hippopotames les plus septentrionaux du continent depuis la disparition des mauritaniens de Kankossa il y a fort longtemps, et le massacre des derniers patrimoines du fleuve Niger entre Tombouctou et Labézanga plus récemment, je sens monter une mobilisation populaire et citoyenne pour exiger l'importation d'un joli garçon de la Falémé pour non seulement faire prospérer l'espèce mais aussi enrichir en nutriments le fleuve, donc faire proliférer le poisson, et les activités piscicole et touristique du même coup : que des avantages ! Le Ministère va se bouger le popotin, on n'en doute pas. Vite un colloque et une demande de "partenariat" ! "
- Frédéric Bacuez, à partir de 'Les hippos, Coumba Bang visibles du Djeuss'in Ornithondar 2009 06 12

Quelques notules d'Ornithondar :
Les monstres du Loch Djeuss étaient au rendez-vous, 2016 03 7
Pas d'hippo, mais la famille des pygargues au grand complet, 2016 04 10
Le vieux pêcheur culbuté par les hippos noctambules !, 2010 06 7

Bis repetita...
A Bango, les hippopotames ?
Ils dansent, évidemment ! "
- Richard Bohringer, in 'C'est beau une ville, la nuit' (2005)

ci-dessous :
'Nos' deux Hippopotames amphibies - Hippopotamus amphibius
à la confluence du Djeuss et du N'Galam
2017 01 25 fin d'aprem' / © Photos par Frédéric Bacuez

" Frou-frou, frou-frou
Par son jupon la femme
Frou-frou, frou-frou
De l'homme trouble l'âme
Frou-frou, frou-frou
Certainement la femme
Séduit surtout
Par son gentil frou-frou
(...)
En culotte, me direz-vous
On est bien mieux à bicyclette
Mais moi je dis que sans frous-frous
Une femme n'est pas complète
Lorsqu'on la voit se retrousser
Son cotillon vous ensorcelle
Son frou-frou, c'est comme un bruit d'aile
Qui passe et vient vous caresser
(Refrain) "
- Hector Monréal (1839-1910) & Henri Blondeau (1841-1925)
Chanté pour la première fois par Juliette Méaly, le 31 octobre 1897


ci-dessus :
'Nos' deux Hippopotames amphibies - Hippopotamus amphibius
à la confluence du Djeuss et du N'Galam
2017 01 25 fin d'aprem' / © Photos par Frédéric Bacuez


Un Flamant nain solitaire nageant à la confluence

A quelques encablures des deux Hippopotames et à la jonction des deux rivières, comme c'est singulier ! Il y a un Flamant nain (Phoeniconaias minor) qui nage en eau profonde, tout seul. Loin des milieux qui sont le sien: les lagons saumâtres ! On ne peut pas avoir plus d'eau douce qu'ici, à la confluence du Djeuss et du N'Galam ! A plusieurs reprises l'échassier s'envole alors que nous manœuvrons pour approcher les mastodontes, pour un tour du plan d'eau, au ras des eaux, avant d'amerrir quasiment à chaque fois au même endroit. Cet oiseau a un problème, c'est évident: derniers jours d'une vie, blessure invisible à l’œil nu, ou maladie... La grippe aviaire ? Elle est virulente en Afrique orientale, cette année... En rappel, le Flamant nain est inscrit à la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition. En Afrique occidentale, l'oiseau ne se reproduit qu'en Mauritanie, dans l'Aftout es saheli, au nord du parc national du Diawling (PND); d'importants effectifs, atteignant parfois dix mille (10 000) oiseaux, fréquentent en hiver le Grand Lac de notre parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD).

Offrandes ornithologiques - et autre...

Quelques offrandes ornithologiques, ce soir: un mâle de Tarier pâtre d'Afrique (Saxicola torquatus) de la race très localisée moptana, chasse les insectes dans les herbiers riverains du Djeuss; j'explique à mes visiteurs que ce splendide passereau afrotropical est une coche que les ornithologues recherchent volontiers, en Afrique de l'ouest: on ne le rencontre qu'en de rares et propices endroits humides, dans la région. Pas le temps en revanche d'observer la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) qui traverse l'étroit chenal qui relie le N'Galam au Djeuss; quelques secondes pour identifier le djizz et la croupe rousse de cette autre beauté, un paludicole paléarctique hivernant a priori plus abondant dans le bas-delta en 2016-2017 que les années passées - l'hiver rigoureux au nord du Sahara ? Immanquable, cette fois, mais aussi soudain que trop proche pour être photographié, le passage comme un missile d'un Faucon pèlerin (Falco peregrinus), l'un des deux sujets qui hivernent depuis des années dans la zone et reposent sur la tour de l'Université à Sanar... Le plus rapide des rapaces au monde passe à quelques mètres de nous, scotchés dans la pirogue ! A portée de mains, il longe notre esquif, le regard tourné vers la berge de l'île: quelques Colombidés sont en vol et le falconidé a tôt fait de les rattraper par derrière ! On ne sait s'il réussit son coup, attraper et tuer au vol un Pigeon roussard (Columba guinea) ou une Tourterelle pleureuse (Streptopelia decipiens ssp. shelleyi), nous sommes trop loin pour voir plumes et duvets voltiger... Au retour, c'est un Elanion blanc (Elanus c. caeruleusqui dans la moire crépusculaire traîne une longue tige de typha accrochée aux serres refermées sur quelque matériau ou proie... Pour finir, ce n'est pas un oiseau mais un extra-ordinaire chiroptère, en l'occurrence un Mégaderme à ailes orangées (Lavia frons) qui traverse la rivière au fil de l'eau, à la proue de notre pirogue comme un gros papillon malhabile. Image furtive dans les violents coloris fugaces d'une fraîche soirée tropicale qui commence...


Ci-dessous :
Flamant nain - Phoeniconaias minor, un sujet solitaire à la confluence du Djeuss et du N'Galam
2017 01 25, 17h26 / © Photo par Frédéric Bacuez



OISEAUX / 49 espèces 
MAMMIFÈRES / 2 espèces 

Vu :
  • Hippopotame amphibie (hippopotamus amphibiushippopotamus), 2 ind. - mère et fille... (cf. photos ci-dessus et en haut de notule) [devant la grande typhaie de Sanar]
  • Mégaderme à ailes orangées (lavia fronsyellow-winged bat), 1 ind. à ~19h25, voletant au ras de l'eau du Djeuss bangotin

OISEAUX :
  • Pélican blanc (pelecanus onocrotalusgreat white pelican), 1 ind. immature en vol solitaire 
  • Grand cormoran à poitrine blanche (phalacrocorax l. luciduswhite-breasted cormorant), 1 ind. sur son poteau cimenté habituel [Djeuss bangotin]
  • Cormoran africain (microcarbo africanus, long-tailed cormorant), quelques ind. en vol
  • Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga rufaafrican darter), 3 à 4 ind. (cf. photo en bas de notule)
  • Bihoreau gris (nycticorax n. nycticoraxblack-crowned night-heron), 1 + 1 + 1 ind. en vol du crépuscule [Djeuss>amont] + 1 ind. sur poteau, au crépuscule [devant la station de pompage d'eau de Bango]
  • Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron), plusieurs ind. dans les herbiers riverains des deux rivières, parfois par paire (cf. photos en bas de notule)
  • Aigrette des récifs (egretta g. gularis, western reef egret), 1 + 1 ind. en vol
  • Aigrette garzette (egretta garzettalittle egret), 1 ind. en train de pêcher, au crépuscule [Djeuss]
  • Héron pourpré (ardea purpureapurple heron), quelques ind. dont des juvéniles/immatures
  • Spatule blanche (d'Europeplatalea l. leucorodiaeurasian spoonbill), vol de 8 ind. en file indienne, au coucher de soleil (cf. photo ci-dessus en médaillon) [Djeuss>Mboubeune]
  • Flamant nain (phoeniconaias minorlesser flamingo - Near threatened/NR-Quasi menacésur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), 1 ind. solitaire nageant à la confluence du Djeuss et du N'Galam, s'envolant, tournoyant et se reposant dans l'eau profonde... (cf. photo ci-dessus)
  • Dendrocygne veuf (dendrocygna viduatawhite-faced whistling duck), passée du soir - en quatre groupes d'importance très moyenne [Djeuss>N'Galam aval-amont]
  • Balbuzard pêcheur (d'Eurasie, pandion haliaetus, eurasian osprey), 3 à 5 ind. - dont trois sujets se (pour)suivant au crépuscule
  • Pygargue vocifer (haliaeetus vociferafrican fish eagle), 2 ind. [N'Galam] + 1 ind. en vol crépusculaire [Djeuss]
  • Elanion blanc (elanus c. caeruleusblack-shouldered kite), 1 ind. en vol crépusculaire transportant quelque chose dans les serres et une longue tige de typha avec ! [Djeuss>N'Galam]
  • Milan noir (milvus m. migransblack kite), 1+ ind. [venant des casiers rizicoles]
  • Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitus, yellow-billed kite), quelques ind. intéressés par notre pirogue...
  • Busard des roseaux (circus aeruginosuswestern marsh harrier), ~5 ind. dont un mâle ad. (cf. photo en bas de notule) et une femelle juvénile
  • Faucon pèlerin (falco peregrinus ssp., peregrine falcon ssp.), 1 ind. immature passant à quelques mètres de nous dans la pirogue, poursuivant à toute vitesse des Pigeons roussards [Djeuss>N'Galam]
  • Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanusafrican jacana), quelques ind. (cf. photos en bas de notule)
  • Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensisSenegal thick-knee), 1 + 1 + 1 ind. en vol du crépuscule [traversant le Djeuss bangotin]
  • Vanneau à éperons (vanellus spinosusdouble-spurred lapwing), 1 ind. en vol
  • Chevalier culblanc (tringa ochropus, green sandpiper), 2 ind. en vol passant
  • Goéland brun (larus fuscus ssp., lesser blak-backed gull ssp.), quelques ind. avec les Mouettes
  • Mouette à tête grise (larus cirrocephalus ssp. poiiocephalusgrey-headed gull), ~40 ind. groupés
  • Sterne caspienne (hydropogne caspiacaspian tern), 1 + 1 ind. en vol passant
  • Sterne hansel (gelochelidon nilotica, gull-billed tern), 1 ind. en vol passant
  • Guifette moustac (chlydonias hybridawhiskered tern), au minimum 10+ ind. pêchant ici et là plutôt en solitaires
  • Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensislaughing dove)
  • Pigeon roussard (de Guinée, columba guineaspeckled pigeon)
  • Tourterelle vineuse (streptopelia vinacea, vinaceous dove), 1 + 1 ind. en vol passant
  • Tourterelle pleureuse du Niger (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Nigermourning collared-dove)
  • Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacuruslong-tailed nightjar), 1 + 1 ind. dont un mâle traversant le Djeuss au crépuscule [Djeuss bangotin]
  • Martinet des palmes (cypsiurus p. parvusafrican palm swift), 2 ind. chassant en compagnie des Hirondelles de rivage [N'Galam]
  • Martin-pêcheur huppé (alcedo cristata ssp. galeritaMalachite kingfisher), 1 ind. [N'Galam]
  • Martin-pêcheur pie (ceryle rudis, pied kingfisher), 1 + 2 ind.
  • Guêpier nain (merops pusillluslittle bee-eater), quelques ind.
  • Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourusblue-naped mousebird), nombreuses bandes comprenant 5 à 7 ind. en moyenne
  • Rollier d'Abyssinie (coracias abyssinicusabyssinian roller), 1 ind. [N'Galam]
  • Hirondelle de rivage (riparia r. ripariacommon sand martin), quelques dizaines après 17h30 venant chasser [au-dessus du N'Galam]
  • Bergeronnette printanière (motacilla flava ssp., yellow wagtail ssp.), quelques ind.
  • Bergeronnette ibérique (motacilla flava ssp. iberiaespanish wagtail), 1+ ind. [N'Galam]
  • Gorgebleue à miroir (luscinia svecica ssp., bluethroat ssp.), 1 ind. traverse le chenal [entre N'Galam et Djeuss]
  • Tarier pâtre d'Afrique (saxicola torquatus ssp. moptanus, african stonechat), 1 ind. mâle [herbiers riverains du Djeuss]
  • Phragmite des joncs (acrocephalus schoenobaenussedge warbler)
  • Choucador à oreillons bleus (lamprotornis c. chalybaeusgreater blue-eared glossy-starling), 2 ind. en vol
  • Moineau doré  (passer luteusSudan golden sparrow), surtout sur la berge du Djeuss 
  • Tisserin à tête noire (ploceus melanocephalus ssp., black-headed weaver)
  • Travailleur à bec rouge (quelea queleared-billed firefinch), surtout après 18h30 sortant des casiers et chaumes rizicoles [par-dessus le Djeuss>N'Galam]

Ci-dessous, de g. à d. et de haut en bas :
Busard des roseaux, mâle - Jacana à poitrine dorée 
Crabiers chevelus - Anhinga d'Afrique à l'envol 
Le bosquet avec l'aire des Pygargues vocifers
Djeuss et N'Galam vers Sanar et le pont de Mboubeune 2017 01 25 fin d'aprem' / © Photos par Frédéric Bacuez 
- Cliquer sur les photos pour agrandir -

Commentaires

  1. bravo et en plus on chante en cofluence et le flamand rose
    Cordialement cher enchanteur. françoise

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