18, le vieux pêcheur et les milans parasites
+15 milans parasites (à bec jaune, milvus migrans ssp. parasitus, yellow-billed kite) font des acrobaties aériennes autour du vieux pêcheur à l'épervier qui arpente quotidiennement les berges du marigot, matin et soir. Avec leurs serres, les rapaces récupèrent sur le sable ou à la surface de l'eau les petits poissons délaissés, ou parfois des prises pas assez surveillées par le vieil homme... Pas toujours adroits, occupés par leurs chamailleries les milans manquent, cette fois, de m'étourdir : une de leurs captures d'un bruit sourd tombe sur la terrasse, à coté de moi...
Ci-dessus et ci-dessous : 2009 06 18, les milans parasites et le vieux pêcheur du Lampsar / Photos par Frédéric Bacuez dit Fretback
Nota : Il est difficile, à distance, de différencier les deux sous-espèces de milans (milvus migrans, black kite) présentes au Sénégal : le milan noir proprement dit (milvus migrans migrans, black kite), migrateur du paléarticque, et le milan parasite (à bec jaune, milvus migrans parasitus, yellow-billed kite), résident d'Afrique subsaharienne. Le milan noir ssp. migrans est particulièrement abondant, d'octobre à avril, sur les rizières du moyen delta, moins en aval du barrage de Diama. A cette saison, la seule différence entre les deux sous-espèces est l'habitat : si les milans résidents parasitus se comptent par milliers à Saint-Louis (important dortoir dans les cocotiers et le château d'eau de Sor !) et les villages environnants (au moins une trentaine sur les berges sud du Lampsar, de part et d'autre de la digue), le milan noir migrans évite, pour l'hiver, les agglomérations et préfère fréquenter les plaines alluviales de la région.
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