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Affichage des articles du 2020

Apus h. horus, nouvelle espèce (africaine) à la liste des oiseaux du Sénégal : bientôt trois ans...

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Un article sur le site web du photographe Jérémy Calvo, mon indéfectible partenaire d'aventures ornithologiques : ' Horus, une nouvelle espèce de martinet pour le Sénégal '. Il y a bientôt trois ans (2018 01 5-6), Bram Piot et moi ajoutions une nouvelle espèce à la liste des oiseaux du Sénégal : le Martinet horus, Apus h. horus . Il y a cinq ans (2015 12 4), j'avais déjà contacté ces "mystérieux" 'hybrides' de Apus affinis et Apus caffer sur le même spot de la Doué, dans l'extrême nord sahélien du pays ; à l'époque sans pouvoir les identifier formellement. En décembre dernier, j'emmenai mon jeune complice Jérémy pour illustrer notre trouvaille homologuée, par de plus belles photos que celles que nous avions pu glaner précédemment. Notre chance, pour la documentation : ces 14 et 15 décembre 2019, l'harmattan et son ambiance sépia n'étaient pas de la partie, c'est miraculeux ! Près d'une soixantaine de Martinets horus au mi

26, nos hippos nous font des infidélités ndar-ndar (saisonnières)

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Saint-Louis-du-SENEGAL- MATIN - En ce 26 octobre 2020 devant la ville patrimoniale, dans le fleuve à la pointe nord de l'île et en vue du tombolo de Sal Sal, nos deux pachydermes esseulé(e)s les plus septentrionaux du continent africain se font la belle saisonnière. Les filles ont quitté leur fief des typhaies à la confluence du Djeuss et du Ngalam pour annoncer aux ndar ndar la fin d'une saison des pluies quasi historique (en qualité et quantité). Il semble qu'à la faveur de cette période (juillet-octobre), les mastodontes ont plus la bougeotte qu'à la saison sèche ; les pêcheurs bangotins savent que durant ces mois humides, les " chevaux de rivière " ont tendance à contourner le barrage vanné pour aller paître dans la mangrove, rejoignant parfois la pointe Thiolet. On peut les voir dans ces parages prendre un bon bain de limons dans le grand fleuve, qui charrie alors ses nutriments depuis les confins malo-guinéens. La dernière fois que les dames de Sanar ava

Bango-barrage : une Mouette de Franklin, "enfin !"

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* Djeuss de Bango - 11 mai : on a dit Journée mondiale des espèces menacées , pas des 'accidentelles' ! Avec les afrotropicales  Mouettes à tête grise ( d'Afrique ,  Chroicocephalus cirrocephalus ssp. poiocephalus , African   Gray Hooded Gull ) qui font trempette dans le Djeuss bangotin à l'amont du barrage vanné, une néarctique  Mouette de Franklin ( Leucophaeus pipixcan , Franklin's Gull ), probablement de seconde année, repérée ce 11 mai 2020 à 7h du petit matin. " La Franklin à Bango, enfin ! ", s'esclaffe Bram Piot, un brin moqueur, après avoir vu ma donnée sur ebird -Sénégal (dont il est toujours 'réviseur', même de très loin). Il a raison de railler. Ici ce n'est pas la Petite Côte, encore moins Dakar, on a/est les ornithos ou prétendus tels que l'on mérite (d'être) ! Gros gros déficit d'observations pélagiques et de Laridés, c'est évident, à Saint-Louis-du-Sénégal. Sans autre commentaire, c'est

Un Vautour moine au nord du Sénégal loooonnngtemps incognito sur 'son' Face-de-bouc

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Personnellement, je me suis libéré de Facebook, cette Babel compulsive et ultime de notre paresse, intellectuelle et universelle. Emprise/empire de la duperie où chacun peut trafiquer le réel, et s'exposer comme bon lui semble, sous son meilleur jour évidemment. Une distraction de vieux, déjà, plutôt incultes et fiers de se vautrer en communauté dans cette ignorance, ces gens-là s'ennuient et ont désappris le goût de lire. J'y garde des yeux, sait-on jamais. Merci donc à la " perspicacité " (pour un moine il faut de la 'perspicacité', ah bon ?!) d' Edith Carrel (ALEPE/LPO, beh oui...) qui a découvert la publication d'un vautour indéterminé  dans le ciel du nord sénégalais, quelque part . Et révélé au photographe hasardeux de l'oiseau, qui se positionne comme ornithologue spécialiste du terroir bas-deltaïque , qu'il s'agissait d' Aegypius monachus , le Vautour moine . Black Vulture totalement anonyme pendant quinze jours voire u

Aparté (2e mise à jour) : empoisonnement massif - et délibéré- de Vautours charognards en Guinée Bissau

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* Guinée Bissau - Mises à jour 2/2 (22 avril, 5 mai et 17 juin 2020) : ce sont finalement 1 603 cadavres de  Vautours charognards  ( Necrosyrtes monachus ,  Hooded Vulture ) qui ont été retrouvés en Guinée Bissau ; empoisonnés. Le décompte funèbre envisagé de 2 000 victimes sera probablement loin de la morbide réalité. En raison de l'instabilité politique (un 'fait culturel' dans le pays) et des affres de la COVID-19, les investigations sont laborieuses et parcellaires.  L'hécatombe aurait probablement débuté en décembre et continuait de faire ses victimes fin mars. Quelque 200 des dépouilles récupérées in situ étaient décapitées, les têtes non retrouvées par les 'enquêteurs'. Une mise à mort sacrificielle qui n'a plus rien d'accidentelle (comme on l'espérait au début de l'hécatombe), sur des décharges et environs immédiats de trois localités orientales du petit pays . Un 'braconnage' répondant à une ou plusieurs commandes spéc

Certaines de nos obs. (juin-décembre 2019) rapportées par ABC, mars 2020

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Des cinq photographies choisies par cette édition d'ABC, la mienne, d'un Engoulevent du Sahara très précoce, le plus au sud jamais contacté vivant au Sénégal - les quatre autres étant de, devinez qui : Bram Piot ! Toddé 2019 10 23 / @ Photo par Frédéric Bacuez pour Ornithondar et African Bird Club Dans le Bulletin de l'African Bird Club (ABC) du mois de mars 2020 , à la rubrique Recent Reports (p. 103), pays par pays du continent, la section sénégalaise n'a pas à rougir face aux poids lourds anglophones de l'Afrique orientale et australe, loin s'en faut. Trois pages tout de même (p. 115-117), compilant les données qui sortent de l'ordinaire des ornithologues daignant partager leurs observations, sur eBird , iNaturalist , Observado ou directement auprès d' ABC . L'ami Bram ne peut pas tout rassembler, ici, là, là-bas, ni tout transmettre à qui de droit ; à fortiori depuis ce mois de mars... Un petit effort, alors, camarades habitués d