8, le marais de Toddé: plus vert que jamais !
* Aire communautaire patrimoniale des Trois-Marigots.
Marigot de Khant. Brousses, marais et 'Forêt' de Toddé -
Résumé: huit mois après notre dernière virée in situ, retour entre marigot de Khant et marais de Toddé, vert et riche de vie comme jamais... Nous aurons ainsi clôturé (2015 10 25) et inauguré (2016 07 8) la dernière et la nouvelle saison humide à Toddé, le meilleur porte-bonheur d'Ornithondar... Avec dans la musette, aujourd'hui: des Grues couronnées, des Outardes de Savile, des Blongios nains d'Afrique et même une Hirondelle des mosquées. A Toddé, Dieu est toujours généreux !
Abstract: eight months after our last trip, return to Khant and Toddé marshes, green and full of life as ever... We'll have closed (2015 october 25) and opened (2016 july 8) the last and new wet season in Toddé, our lucky charm... In the wallet today, Black-crowned Cranes, Savile's Bustards, some african Little Bitterns and even a Mosque Swallow. In Toddé, God is always generous !
7h15-19h-
A pied. Avec Etienne Henry.
Temps: On transpire comme on transpire avant les pluies, pas encore comme après les pluies, ouf... Malgré la bise marine qui parvient jusqu'à nos dunes, violemment chaud entre 12h30 et 15h...
Ci-contre: crottoir de Civette d'Afrique, brousses de Toddé 2016 07 8, ~13h
/ Courtesy © photo par Etienne Henry pour Ornithondar
Après plus de huit mois d'absence, retour à Toddé ce 8 juillet 2016 comme le 25 octobre 2015 avec Etienne Henry, pour une marche militaire dans le chaudron... Les brousses et le marais du même nom sont pourtant de mes coins préférés, autour de Saint-Louis. L'une des rares enclaves naturelles jusqu'alors relativement épargnée par la furia humaine. Le site, coincé entre le sud du marigot de Khant, le Ngalam, le marais de Toddé et un terrain de manoeuvres de la soldatesque bangotine visiblement peu usité, est aussi celui où Ornithondar a fait ses plus belles rencontres, ces dix dernières années: Outarde de Denham, Aigle de Bonelli, Turnix de Meiffren, Pic gris - pas moins !
Une Hirondelle des mosquées - visiteuse reproductrice de l'hivernage
Alors que nous commençons à entrer dans la brousse, une grande hirondelle au ventre roux est en train de chasser au-dessus des herbiers du marigot de Khant; elle passe à deux reprises à proximité des boisements dévastés par la coupe que nous découvrions, incrédules. Pas de confusion possible: un aspect de petit falconidé, la lenteur du vol plein d'assurance, la taille - c'est bien une Hirondelle des mosquées (cecropis s. senegalensis, mosque swallow), la plus grande des seize espèces d'hirundae qui peuvent fréquenter la Sénégambie: jusqu'à 23 centimètres de long ! Évidemment, je me dis qu'à l'orient du marigot de Khant, l'imposante mosquée à deux tours de Mengueye pourrait bien accueillir un couple de cette hirondelle du genre plutôt solitaire... Cecropis senegalensis n'est d'ailleurs que saisonnière, ici dans le delta du fleuve, à l'extrémité nord-ouest de son aire de répartition africaine. C'est une visiteuse et nicheuse de saison des pluies, peu observée sous ces latitudes sahéliennes mais régulière entre juin et novembre. Et en expansion grâce au goût immodéré des Hommes pour le bâti grandiose et vaniteux, et, Dieu est grand, à l'érection des temples glorifiant le ciel...
Le marais de Toddé, plus riche que jamais
C'est à chaque fois une surprise qui enchante l'esprit, et apaise la surchauffe des yeux. Quand on s'extraie des parterres d'euphorbes après avoir couru les steppes et les bas-fonds herbeux prisés des phacochères (phacochoerus africanus, cf. photos ci-après), on a gravi sans effort le cordon dunaire et soudain, le vaste marais étale s'inscrit dans la large cuvette, à nos pieds, plein de vie. C'est en général aussi l'étonnement, teinté de méfiance, pour la faune qui trouve là un écrin de verdure et d'eau, au calme, loin des furies urbaines que l'on pressent, là-bas, au loin, toujours conquérantes... Dendrocygnes, ardéidés et les immanquables phacochères avec leur ribambelle de marcassins intenables, tous s'immobilisent pendant quelques instants, l’œil inquiet, prêt à fuir au moindre mouvement brusque des bipèdes que nous sommes... Les suidés adultes sortent du bourbier, rappellent leur progéniture et préfèrent tout de même prendre la tangente, avec dans le sillage de leur trot altier les petits bondissant, toujours prêts à jouer. La gent ailée reprend vite confiance: des générations et des générations d'oiseaux ont ingéré l'idée que le chasseur n'est pas du genre contemplatif, il dégaine rapidement et redevient poète, après - non, je plaisante... pour la poésie. Nous serons donc assimilés à de bucoliques bergers du coin.
Déclin des Grues couronnées noires, ici aussi
A 8h30 du matin, un classique des brousses de Toddé, c'est le passage majestueux des Grues couronnées noires (balearica pavonina ssp. pavonina), qui changent de gagnage comme chaque matin, quittant le marigot de Khant, à l'orient, pour le marais de Toddé, à l'occident. En ordre regroupé mais sans trompettes elles nous survolent d'un vol lourd. Les cinq membres de la même famille, nos habituelles depuis au moins deux ans... Les trois petites qui ne quittent toujours pas leurs parents devraient bientôt arriver à maturité...
Nota: au début des années 2010, Ornithondar avait fait une estimation de la population de Grues couronnées noires (balearica pavonina pavonina) présente dans les Trois-Marigots, Toddé y compris. En nous focalisant surtout sur la saison des parades nuptiales, nous avions évalué l'effectif à trois ou quatre couples formés, unis à la vie (à la mort), plus un couple non établi, et environ deux immatures (novembre 2013). La zone du marigot de Khant sud et de Toddé était la plus fréquentée par les échassiers, d'autant qu'il nous semblait que les parades attiraient ici des sujets venus de la partie nord du marigot de Khant, alors désespérément à sec. Étrangement, la remise en eau progressive d'un complexe prématurément à sec pendant plusieurs décennies, ne semble pas encourager le retour, ou la dispersion, des Grues sur l'ensemble de l'aire communautaire patrimoniale. Sur le périmètre de Khant sud-Toddé, même constat: un seul groupe familial, composé de deux adultes et de trois individus immatures ou subadultes (deux de même âge, un peut-être plus âgé), n'ayant en tout cas pas plus de 4 ou 5 ans, seuil de leur maturité sexuelle. Cette famille avait été observée tout au long de la saison 2014-2015 dans cette même partie méridionale des Trois-Marigots, ainsi qu'au gagnage à l'amont immédiat de la digue de Mengueye (obs. A. & D. Mignot; Ornithondar et al.). Où sont les autres grues ?
On rappellera ici que la Grue couronnée noire est menacée d'extinction en Afrique de l'ouest à brève échéance. On me dira que ce n'est pas le seul volatile, emblématique au demeurant, à bientôt connaître un sort funeste. A juste raison. Il n'en reste pas moins que cet extraordinaire échassier est aussi patrimonial qu'un tas de coquillages ou un baobab avec écriteau fiché dans l'écorce spongieuse... 80% des effectifs de cette sous-espèce 'noire' stationnent au Tchad et au Cameroun, bref hors de la zone ouest-africaine stricto sensu. Le reliquat survit dans trois à quatre réduits entre Niger et Sénégal. La population du bas-delta sénégalais comprendrait officiellement 350 à 500 sujets... Ne soyons pas mesquins ! Ornithondar pense que la population ne dépasserait pas, en réalité, 250 individus (et on voit large !), le plus souvent réfugiés au nord du fleuve, mais avec de moins en moins de juvéniles dans le sillage des adultes. D'autant que plus de 90% des jeunes grues n'atteindront jamais leur maturité sexuelle... Les chambardements actuels dans la vallée, tant du coté sénégalais que du coté mauritanien, ne risquent pas d'arranger la vie paisible des malheureuses sacrifiées sur l'autel du grand n'importe quoi agricole et de la dégradation accélérée de ses habitats. Encore un mythe africain qui va passer à la trappe... Heureusement, Addis Ababa et tous les panafricains de bonne volonté vont réagir, et se mobiliser pour sauver l'emblème de quelques pays et peuples majeurs du continent, je n'en doute pas un instant !
En rappel sur Ornithondar: Khant-Toddé: les Grues couronnées déjà prénuptiales ?, 2013 11 18
Voir aussi: Black Crowned Crane, in International Crane Foundation (ICF)
Une Hirondelle des mosquées - visiteuse reproductrice de l'hivernage
Alors que nous commençons à entrer dans la brousse, une grande hirondelle au ventre roux est en train de chasser au-dessus des herbiers du marigot de Khant; elle passe à deux reprises à proximité des boisements dévastés par la coupe que nous découvrions, incrédules. Pas de confusion possible: un aspect de petit falconidé, la lenteur du vol plein d'assurance, la taille - c'est bien une Hirondelle des mosquées (cecropis s. senegalensis, mosque swallow), la plus grande des seize espèces d'hirundae qui peuvent fréquenter la Sénégambie: jusqu'à 23 centimètres de long ! Évidemment, je me dis qu'à l'orient du marigot de Khant, l'imposante mosquée à deux tours de Mengueye pourrait bien accueillir un couple de cette hirondelle du genre plutôt solitaire... Cecropis senegalensis n'est d'ailleurs que saisonnière, ici dans le delta du fleuve, à l'extrémité nord-ouest de son aire de répartition africaine. C'est une visiteuse et nicheuse de saison des pluies, peu observée sous ces latitudes sahéliennes mais régulière entre juin et novembre. Et en expansion grâce au goût immodéré des Hommes pour le bâti grandiose et vaniteux, et, Dieu est grand, à l'érection des temples glorifiant le ciel...
Le marais de Toddé, plus riche que jamais
C'est à chaque fois une surprise qui enchante l'esprit, et apaise la surchauffe des yeux. Quand on s'extraie des parterres d'euphorbes après avoir couru les steppes et les bas-fonds herbeux prisés des phacochères (phacochoerus africanus, cf. photos ci-après), on a gravi sans effort le cordon dunaire et soudain, le vaste marais étale s'inscrit dans la large cuvette, à nos pieds, plein de vie. C'est en général aussi l'étonnement, teinté de méfiance, pour la faune qui trouve là un écrin de verdure et d'eau, au calme, loin des furies urbaines que l'on pressent, là-bas, au loin, toujours conquérantes... Dendrocygnes, ardéidés et les immanquables phacochères avec leur ribambelle de marcassins intenables, tous s'immobilisent pendant quelques instants, l’œil inquiet, prêt à fuir au moindre mouvement brusque des bipèdes que nous sommes... Les suidés adultes sortent du bourbier, rappellent leur progéniture et préfèrent tout de même prendre la tangente, avec dans le sillage de leur trot altier les petits bondissant, toujours prêts à jouer. La gent ailée reprend vite confiance: des générations et des générations d'oiseaux ont ingéré l'idée que le chasseur n'est pas du genre contemplatif, il dégaine rapidement et redevient poète, après - non, je plaisante... pour la poésie. Nous serons donc assimilés à de bucoliques bergers du coin.
Sous nos yeux, donc: des centaines de canards afrotropicaux, qui semblent utiliser le Toddé comme reposoir diurne après avoir paturé la nuit dans les herbiers plus anciens, et donc plus riches, du marigot de Khant. Les Dendrocygnes veufs (dendrocygna viduata) y sont renforcés par les spectaculaires Sarcidiornes à bosse (sarkidiornis melanotos), dont les mâles arborent sans ridicule cette énorme protubérance sur le 'nez' censée séduire leurs femelles... Les canards à bosse deltaïques sont rejoints en juin-juillet par des milliers de leurs congénères remontant du sud avec les flux humides. Au zénith, il y en avait des dizaines qui passaient à la verticale du Ngalam pour rejoindre la végétation lacustre. Dans le nord du marais, il y a même un couple d'Anserelles naines (nettapus auritus) qui teste le terrain, hélas peu propice à son installation durable - trop végétal et sans nympheas... Ici comme sur tous les marais du périmètre visités, un Blongios (nain) africain (ixobrychus minutus ssp. payesii) est très actif, cherchant enfin la lumière pour sans doute lancer son chant sourd... On le voit à la cime d'un tamaris immergé puis, comme les autres Blongios que nous observons fréquemment, en cette saison, en vol entre deux massifs de roseaux. Ah oui, petite diversion paléarctique - toujours intéressant de voir quelques 'estivants' du nord qui ne daignent pas rentrer au pays en temps et heure et d'un seul homme comme le font les toubabs qui se respectent... Une troupe de seize jeunes Spatules blanches (d'Europe, platalea l. leucorodia) précède Tantales et Pélicans des deux espèces pour une curée de deux heures qui va vider l'aquarium pour la journée... Un Chevalier aboyeur (tringa nebularia), un classique; et, tiens, une Guifette moustac (chlidonias h. hybrida), esseulée ! Problème: est-ce un sujet oublié par ses sœurs pour une estive subsaharienne ? Ou plutôt un précurseur de la grande migration postnuptiale des oiseaux paléarctiques, déjà, oui oui ?! Les Guifettes (chlidonias sp.), les Courlis corlieux (numenius phaeopus) et plusieurs espèces de Chevaliers (tringa sp.) ouvrent le bal de la migration improprement dite d'automne... dès la deuxième semaine de juillet !
Nota: c'est une conséquence inattendue des grands travaux hydrauliques dans la vallée, avec notamment l'éclaircissement des affluents du Sénégal (Djeuss, Lampsar et Ngalam), obstrués par les typhaies invasives - il en faut bien quelques unes pour la nature, de bonnes nouvelles, heureusement, même si nous pouvons douter que cela fut pensé pour lui rendre service et favoriser la biodiversité... En attendant que les préoccupations environnementales fassent partie des enjeux locaux, un jour inch'Allah s'il n'est pas trop tard, le marais de Toddé n'a jamais été aussi vert et en eau, a fortiori à cette époque, tout au bout de la saison sèche... Il est certain que le Ngalam qui coule au sud de la cuvette a été réaménagé de sorte que le surplus des eaux irrigue aussi le Toddé. Il y a même de l'eau jusqu'au plus haut du marais, au creux de l'inter-dunaire, sous le champ de tir ruiniforme de l'Armée...Déclin des Grues couronnées noires, ici aussi
A 8h30 du matin, un classique des brousses de Toddé, c'est le passage majestueux des Grues couronnées noires (balearica pavonina ssp. pavonina), qui changent de gagnage comme chaque matin, quittant le marigot de Khant, à l'orient, pour le marais de Toddé, à l'occident. En ordre regroupé mais sans trompettes elles nous survolent d'un vol lourd. Les cinq membres de la même famille, nos habituelles depuis au moins deux ans... Les trois petites qui ne quittent toujours pas leurs parents devraient bientôt arriver à maturité...
Nota: au début des années 2010, Ornithondar avait fait une estimation de la population de Grues couronnées noires (balearica pavonina pavonina) présente dans les Trois-Marigots, Toddé y compris. En nous focalisant surtout sur la saison des parades nuptiales, nous avions évalué l'effectif à trois ou quatre couples formés, unis à la vie (à la mort), plus un couple non établi, et environ deux immatures (novembre 2013). La zone du marigot de Khant sud et de Toddé était la plus fréquentée par les échassiers, d'autant qu'il nous semblait que les parades attiraient ici des sujets venus de la partie nord du marigot de Khant, alors désespérément à sec. Étrangement, la remise en eau progressive d'un complexe prématurément à sec pendant plusieurs décennies, ne semble pas encourager le retour, ou la dispersion, des Grues sur l'ensemble de l'aire communautaire patrimoniale. Sur le périmètre de Khant sud-Toddé, même constat: un seul groupe familial, composé de deux adultes et de trois individus immatures ou subadultes (deux de même âge, un peut-être plus âgé), n'ayant en tout cas pas plus de 4 ou 5 ans, seuil de leur maturité sexuelle. Cette famille avait été observée tout au long de la saison 2014-2015 dans cette même partie méridionale des Trois-Marigots, ainsi qu'au gagnage à l'amont immédiat de la digue de Mengueye (obs. A. & D. Mignot; Ornithondar et al.). Où sont les autres grues ?
On rappellera ici que la Grue couronnée noire est menacée d'extinction en Afrique de l'ouest à brève échéance. On me dira que ce n'est pas le seul volatile, emblématique au demeurant, à bientôt connaître un sort funeste. A juste raison. Il n'en reste pas moins que cet extraordinaire échassier est aussi patrimonial qu'un tas de coquillages ou un baobab avec écriteau fiché dans l'écorce spongieuse... 80% des effectifs de cette sous-espèce 'noire' stationnent au Tchad et au Cameroun, bref hors de la zone ouest-africaine stricto sensu. Le reliquat survit dans trois à quatre réduits entre Niger et Sénégal. La population du bas-delta sénégalais comprendrait officiellement 350 à 500 sujets... Ne soyons pas mesquins ! Ornithondar pense que la population ne dépasserait pas, en réalité, 250 individus (et on voit large !), le plus souvent réfugiés au nord du fleuve, mais avec de moins en moins de juvéniles dans le sillage des adultes. D'autant que plus de 90% des jeunes grues n'atteindront jamais leur maturité sexuelle... Les chambardements actuels dans la vallée, tant du coté sénégalais que du coté mauritanien, ne risquent pas d'arranger la vie paisible des malheureuses sacrifiées sur l'autel du grand n'importe quoi agricole et de la dégradation accélérée de ses habitats. Encore un mythe africain qui va passer à la trappe... Heureusement, Addis Ababa et tous les panafricains de bonne volonté vont réagir, et se mobiliser pour sauver l'emblème de quelques pays et peuples majeurs du continent, je n'en doute pas un instant !
En rappel sur Ornithondar: Khant-Toddé: les Grues couronnées déjà prénuptiales ?, 2013 11 18
Voir aussi: Black Crowned Crane, in International Crane Foundation (ICF)
Grues couronnées noires - balearica pavonina ssp. pavonina, adultes et subadultes en vol entre marigot de Khant sud et marais de Toddé 2016 07 8, 8h38 / © Photo par Frédéric Bacuez |
Les Grues couronnées noires - balearica p. pavonina, au (magnifique) marais de Toddé, lové entre ses dunes à euphorbia et salvadora...
2016 07 8 midi / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
OISEAUX / 72 + 1 espèces cochées, 4 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 4 espèces cochées
REPTILES / 1 espèce
AUTRES / 3 espèces
Vu:
- Pélican blanc (pelecanus onocrotalus, great white pelican), plusieurs dizaines d'ind. dont groupe de 25 ind. descendant en vrilles, avec des Pélicans gris, pour une curée à partir de ~11h au marais [de Toddé]. Décollage à 13h35...
- Pélican gris (pelecanus rufescens, pink-backed pelican), 6 ind. puis plusieurs dizaines d'ind. descendant en vrilles, avec ou précédant des Pélicans blancs, pour une curée au marais [de Toddé]
- Cormoran africain (microcarbo a. africanus, long-tailed cormorant), dont ind. immatures [marais de Toddé]
- Anhinga (roux) d'Afrique (anhinga r. rufa, african darter), 1 ind. mâle ad. en vol [>Ngalam] + assez nombreux ind. (15+ ?) - dont cinq sujets cerclant et pompant à la verticale sur le marais [de Toddé] + 1 ind. en vol [marigot de Khant nord]
- Blongios (nain) africain (ixobrychus minutus ssp. payesii, -african- little bittern), 1 ind. à plusieurs reprises observé s'envolant au-dessus du marais sur quelques dizaines de mètres avant de percher à la cime de tamaris immergés ou disparaissant au milieu des massettes (cf. photo ci-dessous) [marais de Toddé] + 1 ind. en vol [marigot de Khant sud] + 1 ind. atterrissant dans les herbiers (marigot de Khant nord]
- Crabier chevelu (ardeola ralloides, squacco heron), au moins 2 ind. vus sur le marais [de Toddé] + 2 ind. [marigot de Khant sud]
- Gardebœuf d'Afrique (Héron garde-bœuf, bubulcus i. ibis, western cattle egret)
- Aigrette garzette (egretta g. garzetta, little egret) [marais de Toddé]
- Aigrette intermédiaire (à bec jaune, egretta intermedia ssp. brachyrhyncha, african intermediate egret), 3 ind. [marigot de Khant nord]
- Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchos, western great egret), dont 2 ind. dérangeant un Héron pourpré [marais de Toddé] + quelques ind. [marais de Toddé nord]
- Héron cendré (ardea c. cinerea, grey heron), au moins 1 ind. [marais de Toddé] + 1 ind. levé avec une Oie-armée [Ngalam]
- Héron pourpré (ardea p. purpurea, purple heron), 1 ind. levé [3e bas-fond herbeux des brousses du Toddé] + quelques ind. [marais de Toddé] + 1 à 2 ind.à l'envol [Ngalam] + un total de 6 ind. vus à l'envol [marais de Toddé inter-dunaire jusqu'à son extrémité septentrionale] + 1 ind. [marigot de Khant]
- Tantale ibis (mycteria ibis, yellow-billed stork), 1 ind. descend vers le marigot de Khant en faisant des vrilles (leurres) + 3 ind. arrivent et descendent aussi en vrilles sur le marais [de Toddé], en compagnie de deux Anhingas + 3 ind. [marigot de Khant nord]
- Spatule blanche (d'Europe, platalea l. leucorodia, eurasian spoonbill), 16 ind. (immatures estivantes) arrivent et descendent en vrilles sur le plan d'eau [du marais de Toddé], en compagnie de trois Pélicans gris
- Ouette d'Egypte (alopochen aegyptiaca, egyptian goose), cc [marigot de Khant sud]
- Sarcidiorne à bosse (Canard à bosse, Canard sylvicole, sarkidiornis melanotos, knob-billed duck, african comb duck), 5 ind. avec les Dendrocygnes veufs [marais de Toddé] + dizaines d'ind. en vols groupés arrivant au marais via le Ngalam (12h35+, cf. photo ci-dessous) + 1 ind. au repos [marais de Toddé inter-dunaire]
- Oie-armée de Gambie (plectropterus g. gambensis, northern spur-winged goose), 15+ ind. stationnent dans les roseaux et en bordure d'un plan d'eau [marigot de Khant sud] + 1 ind. en vol passant, à basse altitude et bavard [Khant>Toddé]
- Dendrocygne fauve (dendrocygna bicolor, fulvous whistling-duck), 2 + 1 ind. vus [marais de Toddé] + 2 ind. en vol [marigot de Khant nord]
- Dendrocygne veuf (dendrocygna viduata, white-faced whistling duck), des centaines d'ind. passant du marigot de Khant sud aux marais et herbiers de Toddé (cf. photo en haut de notule), en fin de matinée surtout [Khant>Toddé] + quelques dizaines d'ind. dans la partie nord du marais inter-dunaire [de Toddé]
- Anserelle naine (nettapus auritus, african pygmy goose), cc (cf. photo ci-dessous) dans l'inter-dunaire du marais [de Toddé]
- Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer, african fish-eagle), 1 ind. ad. en vol (10h10) puis perché sur la pente du cordon dunaire, à observer le marais en contrebas [marais de Toddé] + 2 ind. au loin paraissant être des immatures/subadultes, vite houspillés par un laridé vindicatif et même par deux Dendrocygnes veufs ! [entre marais de Toddé et Ngalam]
- Rapace de type Aquila indéterminé, 1 ind. cerclant trop loin et en altitude [à la verticale de la dune de Toddé]
- Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratus, double-spurred francolin), 1 + 1 ind. + 1 ind.
- Marouette à bec jaune (Râle à bec jaune, zapornia flavirostra, black crake)
- Talève d'Afrique (porphyrio madagascariensis, african swamphen), au moins 2 ind. vus [marigot de Khant sud] + quelques ind. (cf. photo en haut de notule) dont cc [marais de Toddé sud et nord]
- Grue couronnée noire (balearica p. pavonina, -west african- black crowned crane - Vulnerable/VU-Vulnérable, sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), 5 ind. revenant du marigot de Khant sud - les habituelles du Toddé (cf. photo ci-dessus)... Revues plus tard déambulant sur un banc de sable aux cotés des Dendrocygnes et des Oies-armées [entre marais de Toddé et Ngalam]
- Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanus, african jacana) [marais de Toddé]
- Outarde de Savile (lophotis savilei, Savile's bustard), 1 ind. à l'envol, se repose de l'autre coté du bas-fond herbeux, près des euphorbes + 1 ind. [brousses du Toddé]
- Échasse blanche (himantopus himantopus, black-winged stilt), plusieurs ind. ici et là dès que l'eau est libre de roseaux [marigot de Khant, nord & sud]
- Oedicnème du Sénégal (burhinus senegalensis, Senegal thick-knee), 1 ind. [cordon dunaire du Toddé] + 1 ind. [rives du marais de Toddé nord]
- Gravelot pâtre (charadrius pecuarius, Kittlitz's plover), 2 ind. cherchant des insectes dans les bouses de bovidés [marigot de Khant nord]
- Vanneau (caronculé) du Sénégal (vanellus s. senegallus, -african- wattled lapwing)
- Vanneau éperonné (vanellus spinosus, spur-winged lapwing)
- Chevalier aboyeur (tringa nebularia, common greenshank), 1 ind. dans le ciel du marais [de Toddé]
- Mouette à tête grise (chroicocephalus cirrocephalus ssp. poiiocephalus, african grey-headed gull)
- Sterne hansel (gelochelidon n. nilotica, gull-billed tern), 1 + 1 + 1 ind. dans le ciel du marais [de Toddé]
- Guifette moustac (chlidonias h. hybrida, whiskered tern), 1 ind. survole en tout sens les plans d'eau libre du marais [de Toddé]: sujet estivant !
- Ganga à ventre brun/châtain (Ganga sénégalais, pterocles e. exustus, chestnut-bellied sandgrouse), 1 ind. femelle [cordon dunaire du Toddé]
- Tourtelette d'Abyssinie (turtur abyssinicus, black-billed wood-dove)
- Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensis, Namaqua dove)
- Tourterelle maillée (spilopelia/streptopelia s. senegalensis, laughing dove)
- Pigeon roussard (de Guinée, columba guinea, speckled pigeon)
- Tourterelle pleureuse (streptopelia decipiens ssp. shelleyi, -Niger- mourning collared-dove)
- Perruche à collier (psittacula k. krameri, rose-ringed parakeet), 6 ind. en vol passant [Ndenent] + 1 ind. [brousses du Toddé]
- Coucou didric (chrysococcyx caprius, diederik cuckoo), cc en poursuites nuptiales [brousses du Toddé]
- Engoulevent à longue queue (caprimulgus c. climacurus, long-tailed nightjar), 3 ind. levés [ripisylve à gonakiers et tamaris du Ngalam]
- Martin-chasseur à tête grise (halcyon l. leucocephala, grey-headed kingfisher), 1 ind. [gonakeraie riveraine du Ngalam]
- Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudis, pied kingfisher), 2 ind. [marigot de Khant sud] + 1 ind. [marais de Toddé] + 1 ind. [marigot de Khant]
- Guêpier nain (merops p. pusillus, little bee-eater), dont 3 ind. ensemble [bas-fond de Ndenent]
- Guêpier à gorge blanche (merops albicollis, white-thrroated bee-eater)
- Coliou huppé (à nuque bleue, 'oiseau-souris', urocolius m. macrourus, blue-naped mousebird), seulement 2 ind. [gonakeraie riveraine du Ngalam]
- Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (Huppe du Sénégal, upupa -epops- senegalensis, western african hoopoe), 1 ind. (cf. photo ci-dessous) + cc en vol
- Calao occidental (à bec rouge, tockus kempi, western red-billed hornbill)
- Cochevis huppé du Sénégal (galerida cristata ssp. senegallensis, -Senegal- crested lark)
- Moinelette à oreillons blancs du Sénégal (eremopterix leucotis ssp. melanocephalus, -Senegal- chestnut-backed sparrow-lark), 2 ind. femelles [Ndenent]
- Hirondelle des mosquées (cecropis s. senegalensis, mosque swallow), 1 ind. chasse au-dessus des rives du marigot de Khant sud puis des brousses du Toddé avant de disparaître. Peut-être nicheuse à la mosquée de Ngaye/Mengueye, à l'orient du marigot de Khant ?
- Bulbul des jardins (pycnonotus barbatus ssp. inornatus, garden bulbul), 2 ind. [lisières de la gonakeraie du Ngalam]
- Crombec sitelle (sylvietta b. brachyura, northern crombec), 1 ind. chanteur
- Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus, winding cisticola), au moins 1 ind. [marais de Toddé nord]
- Cisticole des joncs (du Nigeria, cisticola juncidis ssp. uropygialis, nigerian zitting cisticola, fan-tailed cisticola), 2 ind. + 1 ind. [bas-fond de Ndenent] + 2 et 1 ind. [deux bas-fonds herbeux des brousses du Toddé] + cc au marais [de Toddé] + 1 ind. [marais de Toddé nord] + 1 ind. [marigot de Khant nord]
- Prinia modeste (prinia s. subflava, tawny-flanked prinia), au minimum 1 ind. [rives du marais de Toddé] + 1 ind. chanteur nuptial (Voir ICI sur Ornithondar) [Ndenent]
- Pririt/Batis du Sénégal (Gobemouche soyeux du Sénégal, batis senegalensis, Senegal batis), cc local [brousses du Toddé]
- Souïmanga à longue queue (cinnyris p. pulchellus, beautiful sunbird)
- Tchagra à tête noire (tchagra s. senegalus, black-crowned tchagra), 1 ind. [brousses du Toddé]
- Corbeau pie (corvus albus, pied crow), 1 ind. [piste de Toddé]
- Choucador à oreillons bleus (lamprotornis c. chalybaeus, greater blue-eared starling), 4 ind. [lisières de la gonakeraie du Ngalam]
- Choucador à ventre roux (lamprotornis pulcher, chestnut-bellied starling)
- Piqueboeuf à bec jaune (buphagus a. africanus, yellow-billed oxpecker), 1 ind. s'élevant d'un troupeau de zébus au repos [entre Ngalam et marais de Toddé] + 1 ind. en vol [marigot de Khant nord]
- Moineau doré (passer luteus, Sudan golden sparrow)
- Tisserin à tête noire (ploceus m. melanocephalus, black-headed weaver)
- Travailleur à bec rouge (quelea quelea, red-billed quelea)
- Euplecte vorabé (euplectes a. afer, yellow-crowned bishop), quelques ind. mâles nuptiaux [marais de Toddé sud et nord] [marigot de Khant sud]
- Amarante (commun) à bec rouge (du Sénégal, lagonosticta s. senegala, red-billed firefinch), deux familles, chacune dans son bas-fond herbeux, les seuls estrildidés de milieux bien occupés après la saison des pluies ! [brousses du Toddé] + cc local en sous-bois de la gonakeraie [Ngalam]
Ci-dessous, de g. à d.:
couple d'Anserelles naines - les Canards à bosse de saison - Blongios nain d'Afrique
marais de Toddé et Ngalam 2016 07 8 / © Photos par Frédéric Bacuez
Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest - upupa epops ssp. senegalensis brousses de Toddé 2016 07 8, 12h57 / © Photo par Frédéric Bacuez |
Entendu:
Pygargue vocifère (haliaeetus vocifer) [Ngalam] / Francolin à double éperon (pternistis b. bicalcaratus) [brousses du Toddé, bas-fond de Ndenet] / Marouette à bec jaune (Râle à bec jaune, zapornia flavirostra) [marais de Toddé nord] / Grue couronnée (balearica p. pavonina) [Toddé] / Coucou didric (chrysococcyx caprius), 1 ind. [brousses du Toddé] + 1 ind. [Ngalam] / Huppe fasciée d'Afrique de l'ouest (Huppe du Sénégal, upupa -epops- senegalensis), 1 ind. pupule ['Forêt' de Toddé] / Coucal du Sénégal (centropus s. senegalensis, Senegal coucal), 1 ind. [gonakeraie riveraine du Ngalam] / Barbion à front jaune (pogoniulus c. chrysoconus, yellow-fronted tinkerbird) / Cisticole (roussâtre) du Nil (cisticola -galactotes- marginatus ssp. amphilectus), quelques ind. [marais de Toddé] / Prinia modeste (prinia s. subflava), 1 ind. [lisières du marais de Toddé] + 1 ind. [Toddé nord] / Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbarus, common gonolek, yellow-crowned gonolek), 1 ind. [gonakeraie riveraine du Ngalam] / Tchagra à tête noire (tchagra s. senegalus), 1 ind. [brousses du Toddé] / Brubru africain (nilaus a. afer, brubru), 1 ind. [boisements près du marigot de Khant sud] /Et un chant obsédant qui nous a suivi une bonne partie de la journée, au marais puis dans la brousse ! Pas moyen d'identifier le chant ni de voir l'oiseau !!! Déjà, je crois, fin octobre... Incroyable !
AUTRES:
- Phacochère commun (phacochoerus africanus, common warthog), un minimum de vingt sujets, un maximum de trente quatre sujets - dont 2 ind. + 3 ind. sur la crête dunaire + famille de ~15 ind. dont ad., plusieurs femelles, un mâle dominant et 5 marcassins jouant avec insouciance tandis que nous les observons, cachés derrière un massif d'euphorbes: même les adultes s'y mettent, provoqués par les petits - cavalcades, poursuites, virages serrés, dérapages, rondes... Rigolo et beau (cf. photos ci-dessous et en haut de notule) ! Plusieurs de ces phacos revus ici et là par la suite, dans le marais de Toddé ou dans les brousses... + 3 ind. réveillés et levés d'un gros buisson de salvadora persica + 3 ind. avec 3 marcassins dans les herbiers et parmi les bovins [marigot de Khant sud]
- Patas 'singe rouge' (erythrocebus patas, patas monkey), quelques ind. [lisière de ripisylve du Ngalam] + quelques ind. [Toddé nord]
- Lièvre des buissons (à oreilles de lapin, de Crawshay, lepus saxatilis, scrub hare), 1 ind. levé d'entre les euphorbes (euphorbia basalmifera) [Ndenent] + 1 ind. [bord du marais de Toddé en inter-dunaire]
- Écureuil terrestre du Sénégal (xerus erythropus, striped ground squirrel), 5 ind. en tout - dont 1 ind. [près de la ripisylve du Ngalam] + 1 et 1 ind. [cordons dunaires du Toddé] + 1 ind. ['Forêt' de Toddé] + 1 ind. [près du marigot de Khant sud]
Le cochon est joueur...
Ci-dessous:
Ci-dessous:
famille de Phacochères communs - phacochoerus africanus, adultes et marcassins polissons
brousses de Toddé 2016 07 8, 8h40 / © Photos par Frédéric Bacuez
Crottoir de Civette d'Afrique (civettictis civetta, african civet) (cf. photo ci-dessous)
- Lézard à longue queue (Latastie, latastia l. longicaudata, common long-tailed lizard), 1 ind. au pied d'un euphorbia basalmifera (cf. photo ci-dessous à d.)
- (petit) Monarque d'Afrique (danaus chrysippus ssp. chrysippus, common plain tiger, lesser wanderer, queen butterfly, 'african queen'), dont quelques ind. en sous-bois [gonakeraie riveraine du Ngalam]
- Papillon de Vinson (Voilier des citronniers, papilio d. demodocus, citrus swallowtail, citrus butterfly, orange dog, Christmas butterfly), 1 ind. [sous-bois de ripisylve à gonakiers au bord du Ngalam]
- Brachythémis à ailes barrées (brachythemis leucosticta, banded groundling)
Et des autoroutes à fourmis ! (cf. photo ci-dessous à g.)
Ci-dessus, de g. à d.:
autoroute à fourmis sp. - crottoir de Civette d'Afrique - Lézard à longue queue, au pied d'un euphorbe
Brousses de Toddé 2016 07 8 / © Photos par Frédéric Bacuez et courtesy © photo par Etienne Henry pour Ornithondar (au centre)
- Cliquer sur les photos pour agrandir -
Ci-dessous, de haut en bas et g. à d.:
dépression herbeuse inter-dunaire du Toddé - salvadora persica sur la dune et marais de Toddé partie nord - marais de Toddé nord
rives du Ngalam au bas du marais de Toddé - enclos à jeune bétail sur le cordon dunaire - ripisylve à gonakiers du Ngalam
depuis le cordon dunaire vue sur le marais de Toddé et le Ngalam
2016 07 8 / © Photos par Frédéric Bacuez
Paysages du Toddé et du Ngalam,
au seuil de l'hivernage...
* Université Gaston Bergé (UGB) et Sanar wolof-
- Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitus, yellow-billed kite)
- Martinet des palmes (cypsiurus p. parvus, african palm swift)
- Choucador à oreillons bleus (lamprotornis c. chalybaeus, greater blue-eared glossy-starling)
- Cordonbleu à joues rouges (uraeginthus b. bengalus, red-cheeked cordonbleu), 1 ind.
- Combassou du Sénégal (vidua c. chalybeata, village indigobird)
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