27, une effraie pas effrayée
* Plaines de Thiolene... quelque part...-
MATIN, vers 11h-
Dans la plaine alluviale, le long d'une des digues de protection, dans l'un des derniers vestiges de ripisylve aux arbres encore debout, au dessus d'un marais forestier riche en faune, une chouette effraie (tyto alba ssp. affinis, barn owl) passe d'un arbre à l'autre, sans trop de panique. Cette chouette strictement nocturne est de la sous-espèce afrotropicale affinis (chamois blanc et doré), moins blanche que sa cousine ssp. alba de l'Ecosse à l'Aïr nigérien. Je l'entends -la même ?- souvent chasser par dessus le Lampsar et même au dessus du quartier, voire dans mon jardin où elle s'est récemment posée dans le flamboyant ou... sur la pirogue de Seyni, à l'amarre en bord de rivage, devant la maison...
Ci-contre: (chouette) effraie de ssp. affinis, dérangée en milieu de journée et réfugiée dans un 'faux flamboyant' d'une ripisylve... pas encore dévastée...
/ 2010 02 25, courtesy photo par François Marmeys, droits réservés
A lire, une chouette étude sur le régime alimentaire de l'effraie, au parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD): http://www.zfmk.de/BZB/B49_H1_4/B49H1412.PDF
Nota: moins de rapaces nocturnes dans le delta proprement dit qu'en savane boisée, bien qu'on y trouve en abondance batraciens et petits rongeurs qui font leur régal noctambule. On peut cependant y rencontrer, fortuitement, outre l'effraie - la plus commune, bien plus souvent entendue qu'observée-, quatre autres espèces: le hibou des marais (vastes étendues plus ou moins humides et herbeuses des plaines alluviales) et le petit-duc scops (milieux ouverts buissonnants et légèrement boisés), hivernants peu fréquents venus du nord; et deux résidentes afrotropicales, le petit-duc à face blanche et le grand-duc de Verreaux (même habitat que l'effraie: ripisylves et prairies boisées), en limite septentrionale de leur aire biogéographique. On rajoutera à la liste un occasionnel possible: le hibou du Cap, espèce très localisée, présente au Maroc (en particulier autour de Merdja Zerga, la lagune de Moulay Bousselham), sur le cours du fleuve Gambie, à la confluence du Sénégal et de la Falémé, et dans le delta intérieur du fleuve Niger, au Mali.
Nota: moins de rapaces nocturnes dans le delta proprement dit qu'en savane boisée, bien qu'on y trouve en abondance batraciens et petits rongeurs qui font leur régal noctambule. On peut cependant y rencontrer, fortuitement, outre l'effraie - la plus commune, bien plus souvent entendue qu'observée-, quatre autres espèces: le hibou des marais (vastes étendues plus ou moins humides et herbeuses des plaines alluviales) et le petit-duc scops (milieux ouverts buissonnants et légèrement boisés), hivernants peu fréquents venus du nord; et deux résidentes afrotropicales, le petit-duc à face blanche et le grand-duc de Verreaux (même habitat que l'effraie: ripisylves et prairies boisées), en limite septentrionale de leur aire biogéographique. On rajoutera à la liste un occasionnel possible: le hibou du Cap, espèce très localisée, présente au Maroc (en particulier autour de Merdja Zerga, la lagune de Moulay Bousselham), sur le cours du fleuve Gambie, à la confluence du Sénégal et de la Falémé, et dans le delta intérieur du fleuve Niger, au Mali.
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