Articles

Affichage des articles du mars, 2015

Février-mars: trois vagues d'harmattan sableux, pffff !...

Image
2015 02 27 matin, depuis le pont Faidherbe: les quais de l'île patrimoniale et le Bou el Mogdad dans le fog saharien... / © Photo par Sidiki B. O. pour  Ornithondar Voir aussi  ICI sur Facebook , 2015 02 27 * Du Tchad à l'Atlantique via le Ferlo et la  vallée du fleuve Sénégal - 23 mars, Journée mondiale de la météo. Le 29 mars au crépuscule, dans le taxi qui m'emmenait sur l'île de Ndar: - Il a fait bien chaud, aujourd'hui. Et poussiéreux , dis-je... - Normal, avec la mauvaise saison des pluies, il n'y a pas d'herbes au sol pour retenir le sable quand le vent se lève ! On devait s'y attendre: après une mauvaise mousson, la saison sèche est immanquablement poussiéreuse et... sèche... Le tapis herbacé, quand il a existé, a vite été avalé ou piétiné par le surnombre des bovins. Et quand l'harmattan survient à la mi-novembre dans l'hinterland, plus tard sur notre littoral sénégalais, le moindre souffle d'orient soulève ses embrun

28, Fauvettes grisettes, intense ravitaillement avant survol du Sahara

Image
Note revue et corrigée, mars 2024. * Le tour du Ranch de Bango- 16h25-18h15- A pied. Météo : bien plus chaud qu'hier... Plus on cause de l'impérieuse nécessité de planter et de préserver le couvert arboré, plus on coupe et déboise. Les gens du terrain le vérifient, partout, même si le spectacle industriel de la déforestation amazonienne ou les incendies qui ravagent chaque année les latitudes pré-guinéennes d'Afrique sont plus télégéniques que l'éclaircissement quotidien des petites brousses et le raccourcissement des arbustes dans la savane soudano-sahélienne. Et pourtant, jamais on a autant haché, coupé, déchiqueté, décapité, déraciné, et même désouché, sur les marges sahéliennes ! Jamais les charbonniers et les experts de la machette n'ont autant travaillé.  Seuls les hébétés s'en étonneront : mais l'explosion démographique, dont tout le monde se contrefiche en Afrique, fait son oeuvre - et c'est l'environnement qui en prend plein la gue

27, Ranch de Bango: un guêpier à gorge blanche bien précoce !

Image
Guêpier à gorge blanche , zone sylvo-pastorale des Six forages, Ferlo 2011  / Courtesy © Photo par Céline Roux-Vollon,  in   Célinedakar.wordpress.com/2011/12/15/périple-dans-la-zone-sylvo-pastorale-des-six-forages/ * Ranch de Bango - FIN d'APREM'- Vu un  guêpier à gorge blanche  ( merops albicollis ,  white-throated bee-eater ) à la cime de deux prosopis voisins, dans l'enceinte du garage du Ranch de Bango ( cf. photo ci-contre ): une première fois du coin de l'oeil, l'oiseau remontant du sol dans l'un des deux arbres; puis, par deux fois - y compris dans la longue-vue-, à partir de la diguette du marais proche: le guêpier observait les environs du bosquet, depuis le faîte des prosopis. L'oiseau n'est pas un adulte, les brins de la queue n'étant pas très visibles. Ci-contre: les prosopis du guêpier à gorge blanche 2015 03 27 17h35  / © Photo par Frédéric Bacuez Nota 1 : le guêpier à gorge blanche est un migrateur intra

27, très locale en Afrique, la Prinia aquatique est... bangotine !

Image
Prinia aquatique ( Prinia fluviatilis ) dans les typhaies du Djeuss, près du Ranch de Bango 2015 03 27, 17h50 / © Photo par Frédéric Bacuez * Sur les rives du Djeuss, près du Ranch de Bango- SOIR, 16h-18h30- A pied. Avec Abdoulaye Sow. Météo : disparition totale des vents du nord; ciel bleu, légère hausse de la chaleur d'après-midi. C'est dans les herbiers inondables, les roselières et les typhaies qui bordent le Djeuss et ses deux affluents, le N'Galam et le Lampsar, qu'on aura le plus de chance d'observer quelques espèces hivernantes et afrotropicales de passereaux paludicoles . Dans le delta du fleuve Sénégal, c'est le site le plus proche de l'océan - et de Saint-Louis- pour découvrir le petit monde très discret des marais. Autour de Bango en particulier, on pourra déambuler sur la digue qui enjambe le marigot villageois et contourne les dépressions inondables du Djeuss aval jusqu'à Mboubeune et la route de Diama: juste après le village

En saison sèche, nos calaos à bec noir sont des immatures

Image
 A Bango, deux calaos à bec noir immatures - à gauche le garçon, plus jeune que la fille à droite...  2015 03 1 / © Photo par Frédéric Bacuez * Sahel. Bas-delta du Sénégal - Sans eux, la brousse ne serait pas ce qu'elle est avant tout: un auditorium. Tous ceux qui ont fréquenté les latitudes soudaniennes associent à la chaleur et aux senteurs poussiéreuses de la saison sèche le roucoulement de toutes les tourterelles , la ritournelle monocorde, et monotone, de l'invisible barbion immanquablement au rendez-vous du zénith le plus torride, la crécelle croassante du francolin furtif. Dans les savanes plus sahéliennes, les oreilles sensibles retiendront le vibrato sifflé du martin-chasseur strié , dès le point du jour. Quant au mélancolique chant du tchagra - à nul autre pareil, mon préféré, on se dit que dame nature a bien du s'amuser en organisant son orchestre: à celui-ci le soprano cristallin, à celui-là le baryton hululé ! Voilà la grosse caisse, la flûte trave