24-25, Ornithondar sur BBC, Sky et The Journal !

En Grande-Bretagne, BBC, Sky et The Journal ont relayé l'observation faite par l'équipe d'Ornithondar le 14 novembre dernier d'un balbuzard pêcheur (pandion haliaetus, osprey) bagué (1H) du Northumberland anglais au-dessus des marais de Toddé, dans le delta du fleuve Sénégal.:


- Sur BBC news (24 11): 
- Sur Sky (24 11):
- Sur The Journal (25 11):
Ospreys from Kielder spotted in Africa

Ci-contre: 2013 11 14 14h, le balbuzard 1H (bague 'Darvic' bleue à la tarse droite) au-dessus du marais de Toddé 
/ © Photo par Frédéric Bacuez


Nota: cette observation documentée est la première d'un balbuzard de cette région britannique (forêt de Kielder) sur son aire de migration hivernale, au sud du Sahara (Voir ICI sur Ornithondar et sur Kielder Ospreys, ICI et LA). Nous sommes bien contents, à Ornithondar, que cet événement suscite l'intérêt des médias populaires d'un pays où les petites choses de la nature ne sont pas considérées comme futiles, pas sérieuses... Imagine-t-on TF1 ou son copié-collé FR2, et même France3 (oubliez RTS et autres lobotomisations sous-régionales qui frisent ici la perfection !...), évoquant la présence d'un aigle de Bonelli à Toddé, ou de balbuzards pêcheurs de la Forêt d'Orléans sous les latitudes sahéliennes ? L'homo francophonus, blanc comme noir, y compris quand il massacre avec allégresse la langue de Molière, est un être supérieur qui a une conscience surdimensionnée de sa 'sériosité' - comme dirait l'autre..., mais pas de sa nocence, avec ses postures 'responsables', son look et la logorrhée qui va avec: ne pas savoir, aujourd'hui, est une fierté, car seule l'opinion compte ! On ne souligne jamais assez combien le fossé philosophique est incommensurable entre les visions anglophone et francophone du monde - et de tout ce qui y vit. Les uns sont seuls sur Terre, même quand ils ne sont pas insulaires, avec une vertigineuse passion pour la vulgarité et la médiocrité, pour ce qui n'a aucune importance ou valeur, à l'échelle du temps et de l'Histoire: voyez cette France percluse, et ce Sénégal onirique, résolument hors-sol, dans ses nimbes... Les autres, qui ont encore de l'humour, c'est déjà ça, avec de grandes capacités pour l'auto-dérision et le sens du ridicule, savent depuis longtemps avec William Shakespeare (1564-1616) que, pourtant:

 "les hommes ne sont que des oiseaux de passage

Commentaires

  1. merci Frédéric, nous sommes très touchés par vos gentillesses de gentilhomme

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  2. Comment ne pas te suivre dans ton dernier billet ! Dans le mille, touché coulé ! Rien à ajouter, tout est dit : la bêtise, la vulgarité — le rire gras, le cul sur le pot, à jouir sans frein, satisfait de son avachissement et de son orgueil ! Sale pays que celui-là (mais il y en a d'autres). Récemment, ce sont les irlandais — l'ambassadeur en personne — qui introduisait ici à Addis un concert en hommage à deux de nos plus brillants compositeurs, Debussy et Poulenc. Dans la salle, aucune présence française, ni la sadrisse (Madame l'ambassadeur, sic), ni le préposé aux affaires culcul de l'Alliance française. Tout à fait significatif : ces deux génies de la création musicale française sont drôles !! Ah le Babar de Poulenc !

    Mais où foutre le camp ? A qui demander le statut de réfugié ? aux écossais ?

    Depuis Addis-Abeba, Ethiopie
    Pascal B.

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